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Titre de série : Histoire de la virilité, 1 Titre : De l'Antiquité au XXIe siècle / BU de l'IUT Type de document : document électronique Auteurs : Alain Corbin (1936-...) , Directeur de la recherche ; Jean-Jacques Courtine, Directeur de la recherche ; Georges Vigarello (1941-....), Directeur de la recherche ; Élisabeth Belmas
, Collaborateur ; Christian Biet, Collaborateur ; Hervé Drévillon (1963-...), Collaborateur
Editeur : Paris : Éditions du Seuil Année de publication : 2011 Collection : L'Univers historique, ISSN 0083-3673 Importance : 1 vol. (566 p.- [60] p. de pl.) + 1 livret (21 p.) Présentation : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. Format : 26 cm Note générale : Co-auteurs : Stéphane Soixante-douze, Antoine de Baecque, Christine Bard... [et al.] : Vidéos des auteurs et critiques de l'ouvrage en hyperlien] Mots-clés : Société Acteurs de la vie sociale Hommes SHS Hommes et femmes Sociologie du corps Histoire Masculinité (psychologie) Homme image du corps Masculinité -- Sociologie du corps -- Hommes -- Conditions sociales -- Histoire Résumé : LA VIRILITÉ POSSÈDE UNE TRADITION IMMÉMORIELLE : ELLE N’EST PAS SIMPLEMENT LE MASCULIN, MAIS SA NATURE MÊME, SA PART LA PLUS « NOBLE ». La virilité serait vertu. Elle viserait le « parfait », fondant sur un idéal de domination masculine une des caractéristiques des sociétés occidentales. Une puissance a été inventée, de la force physique au courage moral, imposant ses codes, ses rituels, sa formation. Tradition plus complexe pourtant, elle ne saurait en rien figer la virilité dans une histoire immobile. Les qualités se recomposent avec le temps. La société marchande ne saurait avoir le même idéal viril que la société militaire. Le courtisan ne saurait avoir le même idéal viril que le chevalier. La cour et la ville inventent des modèles décalés. Ce sont ces différences et ces changements que retrace ce premier volume, de l’Antiquité jusqu’aux Lumières, introduisant de l’histoire dans ce qui semble ne pas en avoir. Tradition sévère aussi, la perfection serait toujours menacée de quelque insuffisance : la force ne peut ignorer la fragilité. Reste une rupture marquante avec les Lumières : celle visant la domination elle-même. Une virilité nouvelle s’y affirme. L’ancienne ascendance est condamnée, les pères peuvent apparaître en « tyrans », alors même que rien ne conteste encore la domination sur le féminin. Note de contenu : T. I - L’invention de la virilité : de l’Antiquité aux Lumières : "LA VIRILITÉ POSSÈDE UNE TRADITION IMMÉMORIELLE : ELLE N’EST PAS SIMPLEMENT LE MASCULIN, MAIS SA NATURE MÊME, SA PART LA PLUS « NOBLE ». La virilité serait vertu. Elle viserait le « parfait », fondant sur un idéal de domination masculine une des caractéristiques des sociétés occidentales. Une puissance a été inventée, de la force physique au courage moral, imposant ses codes, ses rituels, sa formation. Tradition plus complexe pourtant, elle ne saurait en rien figer la virilité dans une histoire immobile. Les qualités se recomposent avec le temps. La société marchande ne saurait avoir le même idéal viril que la société militaire. Le courtisan ne saurait avoir le même idéal viril que le chevalier. La cour et la ville inventent des modèles décalés. Ce sont ces différences et ces changements que retrace ce premier volume, de l’Antiquité jusqu’aux Lumières, introduisant de l’histoire dans ce qui semble ne pas en avoir. Tradition sévère aussi, la perfection serait toujours menacée de quelque insuffisance : la force ne peut ignorer la fragilité. Reste une rupture marquante avec les Lumières : celle visant la domination elle-même. Une virilité nouvelle s’y affirme. L’ancienne ascendance est condamnée, les pères peuvent apparaître en « tyrans », alors même que rien ne conteste encore la domination sur le féminin. - 4e de couverture -" ; T. II - Le triomphe de la virilité : le XIXe siècle : "La période concernée par ce deuxième volume correspond à l’emprise maximale de la vertu de virilité. Le système de représentations, de valeurs et de normes qui la constitue s’impose alors avec une telle force qu’il ne saurait être véritablement contesté. La multiplication des lieux de l’entre-soi masculin ? le collège, le pensionnat, le séminaire, le caveau de la société chantante, le bordel, la salle de garde, la salle d’armes, le fumoir, nombre d’ateliers et de cabarets, en attendant la réunion politique et la société de chasse ? constituent autant de théâtres de l’inculcation et de l’épanouissement des traits qui dessinent la figure de l’homme viril. Au XIXe siècle, la virilité, qui a partie liée avec la mort ? mort héroïque sur le champ de bataille ou le pré carré du duel, mort provoquée par la fatigue du travailleur, mort d’épuisement de l’homme par la femme ? ne constitue pas une simple vertu individuelle. Elle ordonne, irrigue la société dont elle sous-tend les valeurs. Elle induit des effets de domination. Elle structure la représentation du monde. - 4e de couverture - " ; T. III - La Virilité en crise ? : XXe-XXIe siècle : "En ce début de XXIe siècle, la rumeur enfle en Occident : les hommes ne seraient plus des hommes, des « vrais ». De ce malaise dans la part masculine de la civilisation, la virilité reste un indicateur crucial. Car c’est bien sur cet idéal de force physique et de puissance sexuelle, de maîtrise et de courage que s’est historiquement construit dans la culture ce qui passe pour la « nature » de l’homme. Et demeure le socle la domination masculine. Or une crise se propage, semble-t-il, dans l’Empire du mâle : les carnages guerriers ont élimé l’étoffe des héros, le retour cyclique des dépressions économiques érodé la fierté du travailleur, la montée des conformismes tari les goûts d’aventure. L’éveil et les progrès de l’égalité entre les sexes, les avancées du féminisme sont venus contester d’anciens privilèges et d’inacceptables violences. Il y a donc un paradoxe de la virilité contemporaine : comment comprendre que cette représentation hégémonique de la puissance masculine ait fini par apparaître aussi incertaine ? Les hommes d’aujourd’hui entendent-ils porter longtemps encore cette charge millénaire,ou vont-ils souhaiter sentir s’en alléger le poids ? Quitte à renoncer à ses avantages… - 4e de couverture -" En ligne : http://www.seuil.com/livre-9782020980678.htm Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=48262 Histoire de la virilité, 1. De l'Antiquité au XXIe siècle / BU de l'IUT [document électronique] / Alain Corbin (1936-...), Directeur de la recherche ; Jean-Jacques Courtine, Directeur de la recherche ; Georges Vigarello (1941-....), Directeur de la recherche ; Élisabeth Belmas
, Collaborateur ; Christian Biet, Collaborateur ; Hervé Drévillon (1963-...), Collaborateur . - Paris : Éditions du Seuil, 2011 . - 1 vol. (566 p.- [60] p. de pl.) + 1 livret (21 p.) : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 26 cm. - (L'Univers historique, ISSN 0083-3673) .
Co-auteurs : Stéphane Soixante-douze, Antoine de Baecque, Christine Bard... [et al.] : Vidéos des auteurs et critiques de l'ouvrage en hyperlien]
Mots-clés : Société Acteurs de la vie sociale Hommes SHS Hommes et femmes Sociologie du corps Histoire Masculinité (psychologie) Homme image du corps Masculinité -- Sociologie du corps -- Hommes -- Conditions sociales -- Histoire Résumé : LA VIRILITÉ POSSÈDE UNE TRADITION IMMÉMORIELLE : ELLE N’EST PAS SIMPLEMENT LE MASCULIN, MAIS SA NATURE MÊME, SA PART LA PLUS « NOBLE ». La virilité serait vertu. Elle viserait le « parfait », fondant sur un idéal de domination masculine une des caractéristiques des sociétés occidentales. Une puissance a été inventée, de la force physique au courage moral, imposant ses codes, ses rituels, sa formation. Tradition plus complexe pourtant, elle ne saurait en rien figer la virilité dans une histoire immobile. Les qualités se recomposent avec le temps. La société marchande ne saurait avoir le même idéal viril que la société militaire. Le courtisan ne saurait avoir le même idéal viril que le chevalier. La cour et la ville inventent des modèles décalés. Ce sont ces différences et ces changements que retrace ce premier volume, de l’Antiquité jusqu’aux Lumières, introduisant de l’histoire dans ce qui semble ne pas en avoir. Tradition sévère aussi, la perfection serait toujours menacée de quelque insuffisance : la force ne peut ignorer la fragilité. Reste une rupture marquante avec les Lumières : celle visant la domination elle-même. Une virilité nouvelle s’y affirme. L’ancienne ascendance est condamnée, les pères peuvent apparaître en « tyrans », alors même que rien ne conteste encore la domination sur le féminin. Note de contenu : T. I - L’invention de la virilité : de l’Antiquité aux Lumières : "LA VIRILITÉ POSSÈDE UNE TRADITION IMMÉMORIELLE : ELLE N’EST PAS SIMPLEMENT LE MASCULIN, MAIS SA NATURE MÊME, SA PART LA PLUS « NOBLE ». La virilité serait vertu. Elle viserait le « parfait », fondant sur un idéal de domination masculine une des caractéristiques des sociétés occidentales. Une puissance a été inventée, de la force physique au courage moral, imposant ses codes, ses rituels, sa formation. Tradition plus complexe pourtant, elle ne saurait en rien figer la virilité dans une histoire immobile. Les qualités se recomposent avec le temps. La société marchande ne saurait avoir le même idéal viril que la société militaire. Le courtisan ne saurait avoir le même idéal viril que le chevalier. La cour et la ville inventent des modèles décalés. Ce sont ces différences et ces changements que retrace ce premier volume, de l’Antiquité jusqu’aux Lumières, introduisant de l’histoire dans ce qui semble ne pas en avoir. Tradition sévère aussi, la perfection serait toujours menacée de quelque insuffisance : la force ne peut ignorer la fragilité. Reste une rupture marquante avec les Lumières : celle visant la domination elle-même. Une virilité nouvelle s’y affirme. L’ancienne ascendance est condamnée, les pères peuvent apparaître en « tyrans », alors même que rien ne conteste encore la domination sur le féminin. - 4e de couverture -" ; T. II - Le triomphe de la virilité : le XIXe siècle : "La période concernée par ce deuxième volume correspond à l’emprise maximale de la vertu de virilité. Le système de représentations, de valeurs et de normes qui la constitue s’impose alors avec une telle force qu’il ne saurait être véritablement contesté. La multiplication des lieux de l’entre-soi masculin ? le collège, le pensionnat, le séminaire, le caveau de la société chantante, le bordel, la salle de garde, la salle d’armes, le fumoir, nombre d’ateliers et de cabarets, en attendant la réunion politique et la société de chasse ? constituent autant de théâtres de l’inculcation et de l’épanouissement des traits qui dessinent la figure de l’homme viril. Au XIXe siècle, la virilité, qui a partie liée avec la mort ? mort héroïque sur le champ de bataille ou le pré carré du duel, mort provoquée par la fatigue du travailleur, mort d’épuisement de l’homme par la femme ? ne constitue pas une simple vertu individuelle. Elle ordonne, irrigue la société dont elle sous-tend les valeurs. Elle induit des effets de domination. Elle structure la représentation du monde. - 4e de couverture - " ; T. III - La Virilité en crise ? : XXe-XXIe siècle : "En ce début de XXIe siècle, la rumeur enfle en Occident : les hommes ne seraient plus des hommes, des « vrais ». De ce malaise dans la part masculine de la civilisation, la virilité reste un indicateur crucial. Car c’est bien sur cet idéal de force physique et de puissance sexuelle, de maîtrise et de courage que s’est historiquement construit dans la culture ce qui passe pour la « nature » de l’homme. Et demeure le socle la domination masculine. Or une crise se propage, semble-t-il, dans l’Empire du mâle : les carnages guerriers ont élimé l’étoffe des héros, le retour cyclique des dépressions économiques érodé la fierté du travailleur, la montée des conformismes tari les goûts d’aventure. L’éveil et les progrès de l’égalité entre les sexes, les avancées du féminisme sont venus contester d’anciens privilèges et d’inacceptables violences. Il y a donc un paradoxe de la virilité contemporaine : comment comprendre que cette représentation hégémonique de la puissance masculine ait fini par apparaître aussi incertaine ? Les hommes d’aujourd’hui entendent-ils porter longtemps encore cette charge millénaire,ou vont-ils souhaiter sentir s’en alléger le poids ? Quitte à renoncer à ses avantages… - 4e de couverture -" En ligne : http://www.seuil.com/livre-9782020980678.htm Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=48262 Exemplaires
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Note de lecture de Martine Fournier, SH n°255, janvier 2014, p. 20 (Mis à jour le 11/12/2013)URL
Titre : Le jeu dans tous ses états. Approches pluridisciplinaires du phénomène ludique Type de document : texte imprimé Auteurs : Élisabeth Belmas , Auteur ; Juliette Vion-Dury
, Auteur ; Groupement d’Intérêt Scientifique Jeu et Sociétés
, Collectivité éditrice
Editeur : Torino : l'Harmattan Italia Année de publication : 2020 Autre Editeur : Paris : Éditions L'Harmattan Importance : 252 p. Format : 13,5 x 20,5 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-336-31215-6 Prix : 27 € Note générale : Fin avril 2020 paraissait aux éditions L’Harmattan un ouvrage collectif né au sein du Groupement d’Intérêt Scientifique Jeu et Sociétés intitulé Le jeu dans tous ses états — Approches pluridisciplinaires du phénomène Ludique. Volontairement pluridisciplinaire et international, ce concert de communications vise à donner un aperçu de l’évolution récente du jeu et de ses pratiques.
Cette brève description ne saurait remplacer la plume des deux co-directrices du recueil : Élisabeth Belmas, professeur émérite d’histoire moderne, laboratoire IRIS, Université Sorbonne Paris Nord, membre de la MSH Paris-Nord et Juliette Vion-Dury, professeur de littérature générale et comparée, laboratoire IRIS, Université Sorbonne Paris Nord. Elles nous livrent ci-dessous la postface de la publication.
« Le jeu dans tous ses états est né, pour l’essentiel, d’un séminaire pluridisciplinaire tenu sur deux ans à l’Université Paris 13, avec le soutien du Groupement d’Intérêt Scientifique “Jeu et Sociétés”. Dans l’esprit de la politique scientifique menée par le GIS, ce séminaire avait pour objectif d’encourager les travaux académiques sur le(s) jeu(x), lesquels étaient longtemps restés l’apanage de quelques disciplines et tendaient à privilégier certaines thématiques. Le second apport à l’ouvrage provient d’un colloque international sur les jeux de hasard et d’argent, organisé par l’université de Salerne en 2017, à l’occasion de la remise du prix Giuseppe Imbucci. Les communications présentées ici, issues de l’une ou l’autre de ces manifestations, montrent combien le champ de la recherche ludique s’est transformé depuis une quinzaine d’années, tandis qu’apparaissaient de nouveaux supports et de nouvelles formes de jeux. Les études sur les serious games, les jeux vidéo et/ou internet, le gambling et ses effets pervers ainsi que sur la gamification des activités sociales n’ont cessé de se multiplier, renouvelant les méthodes en même temps que les objets de recherche. L’influence des game studies, qui associent et/ou confrontent la démarche de disciplines dites “constituées”, telles l’histoire, la sociologie, la psychologie, l’anthropologie, à celle de disciplines considérées comme “transversales”, à savoir la génétique textuelle, la sémiotique, la narratologie et la ludologie, a guidé la constitution du recueil sur Le jeu dans tous ses états. Nous souhaitions donner la parole à des chercheurs venus de différentes branches des lettres ou des sciences humaines et sociales, pour qu’ils évoquent librement les aspects du(es) jeu(x) rencontrés — d’une façon frontale ou dérivée — dans leurs travaux. Ainsi l’ouvrage est-il organisé en quatre parties (Humanités médicales ; L’industrie du jeu, en France, hier et aujourd’hui ; L’apprentissage ; La victoire et le divertissement) qui croisent les approches des disciplines “constituées” et “transversales”. Cette ouverture disciplinaire et méthodologique s’est révélée féconde car elle a permis de balayer largement le domaine si varié et si vaste de l’activité ludique : du jeu des enfants à celui des adultes, des mots et des gestes, de ses représentations figurées comme de ses fonctions symboliques, médiatrices, pédagogiques ou récréatives mais aussi de son statut, des pratiques et de leurs retombées sociales. Le tout s’articule en une sorte de kaléidoscope au prisme duquel on perçoit mieux quelques-unes des facettes — plus ou moins connues et parfois oubliées sinon ignorées — d’une activité souvent jugée mineure alors qu’elle constitue une partie intégrante et essentielle des sociétés actuelles et passées. En effet, le philosophe Friedrich Nietzsche considère le jeu comme méthode privilégiée de l’homme pour aborder les tâches les plus nobles et les plus élevées, son moyen pour atteindre l’état créatif tout autant que la connaissance, la manifestation de sa capacité à avoir un rapport ironique au monde, un élément essentiel de son amor fati. Pour Donald Woods Winnicott, d’un point de vue cette fois psychiatrique et remarquablement similaire dans ses conclusions, le jeu permet à l’homme de dépasser l’adaptation, toujours marquée de soumission, à son environnement, et de se sentir véritablement vivant. La littérature, qui procède elle-même bien sûr du jeu, en fait bien de son côté plus qu’un thème, l’expression d’une vision du monde. Car si la manière d’interpréter poèmes et morceaux de musique, tout autant que l’aisance dans l’art de jouer aux jeux de société révèlent dans les romans de Jane Austen origine sociale, éducation, caractère et valeurs morales, le jeu, sous la forme de la roulette, prend chez Dostoïevski une valeur plus politique. Le romancier oppose dans Le Joueur la force centrifuge du jeu à la force centripète, accumulatrice de richesses, de ce qu’il appelle le Vater, le père de famille allemand, réduisant le sens de la vie à celui de la transmission d’un capital. Stefan Zweig, quant à lui, l’auteur du Joueur d’échecs, voit en ce “jeu royal”, synecdoque de tous les jeux, une science, un art, capable de réunir les contraires et de faire vivre l’entre-deux. Aussi, poétiquement, et un peu mélancoliquement, le compare-t-il au cercueil de Mahomet, suspendu entre ciel et terre. On voit que l’approche pluridisciplinaire du jeu, voulue dans les journées d’études de l’Université Paris 13 autant que dans le colloque international de Salerne, conduit à des interprétations du jeu différentes, complémentaires, toujours profondes et parfois surprenantes. Toutes, cependant, s’accordent sur un point : l’importance fondamentale que le jeu tient dans la vie des hommes et doit donc tenir dans les sciences de l’homme.» — Élisabeth Belmas et Juliette Vion-DuryLangues : Français (fre) Catégories : J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION Mots-clés : Jeux serious games, jeux vidéo jeu internet gambling Index. décimale : J-54 Jeu(x) Résumé : Les communications présentées dans cet ouvrage collectif à caractère socio-psycho-historique montrent combien le champ de la recherche ludique s'est transformé. Les études sur les serious games, les jeux vidéo et/ou internet, le gambling et ses effets pervers ainsi que sur la gamification des activités sociales n'ont cessé de se multiplier, renouvelant les méthodes en même temps que les objets de recherche. Note de contenu : Sommaire !
Loto, loteries et calamités dans l’Italie libérale — Ornella De Rosa
En quoi la démarche médiologique peut-elle participer à une recherche sur les jeux d’argent ? — France Renucci
Tous les joueurs ont tenté leur chance… Mais certains plus que d’autres : un point sur la situation des jeux de hasard et d’argent en France — par Lucia Romo, Corentin Julienne et Cora Von Hammerstein
Addiction aux jeux d’argent et personnes âgées — par Gérard Chandès et Philippe Thomas
Métiers et « industrie » du jeu dans la France moderne (XVIe-XVIIIe siècles) — par Élisabeth Belmas
Un portrait du secteur des jeux de hasard et d’argent en France — par Sophie Massin
Pour une approche globale et indépendante de la régulation des jeux d’argent et de hasard en France ? — par Céline Bloud-Rey
Le théâtre de marionnettes dans « Les Années d’apprentissage de Wilhelm Meister » — par Delphine Paon
« L’écriture du jeu » entre autobiographie et psychanalyse : Simone de Beauvoir, Hermine von Hug-Hellmuth, Mélanie Klein — par Isabelle Mons
Le « jeu du faune » de Simone Boisecq — par Anne Longuet-Marx
Bérénice, reine des jeux — par Jean-Yves Carrez-Maratray
Les récréations de Voltaire — par Jennifer Ruimi
Jeux de rôles et jeux d’argent dans « La Cagnotte » — par Florence Fix
Le jeu de mots et l’humour — par Lichao Zhu
Conclusion. « Les jeux sont faits ! » — par Ornella De Rosa
Postface — par Élisabeth Belmas et Juliette Vion-DuryEn ligne : https://ludocorpus.org/le-jeu-dans-tous-ses-etats-approches-pluridisciplinaires- [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=263354 Le jeu dans tous ses états. Approches pluridisciplinaires du phénomène ludique [texte imprimé] / Élisabeth Belmas, Auteur ; Juliette Vion-Dury
, Auteur ; Groupement d’Intérêt Scientifique Jeu et Sociétés
, Collectivité éditrice . - Torino : l'Harmattan Italia : Paris : Éditions L'Harmattan, 2020 . - 252 p. ; 13,5 x 20,5 cm.
ISBN : 978-2-336-31215-6 : 27 €
Fin avril 2020 paraissait aux éditions L’Harmattan un ouvrage collectif né au sein du Groupement d’Intérêt Scientifique Jeu et Sociétés intitulé Le jeu dans tous ses états — Approches pluridisciplinaires du phénomène Ludique. Volontairement pluridisciplinaire et international, ce concert de communications vise à donner un aperçu de l’évolution récente du jeu et de ses pratiques.
Cette brève description ne saurait remplacer la plume des deux co-directrices du recueil : Élisabeth Belmas, professeur émérite d’histoire moderne, laboratoire IRIS, Université Sorbonne Paris Nord, membre de la MSH Paris-Nord et Juliette Vion-Dury, professeur de littérature générale et comparée, laboratoire IRIS, Université Sorbonne Paris Nord. Elles nous livrent ci-dessous la postface de la publication.
« Le jeu dans tous ses états est né, pour l’essentiel, d’un séminaire pluridisciplinaire tenu sur deux ans à l’Université Paris 13, avec le soutien du Groupement d’Intérêt Scientifique “Jeu et Sociétés”. Dans l’esprit de la politique scientifique menée par le GIS, ce séminaire avait pour objectif d’encourager les travaux académiques sur le(s) jeu(x), lesquels étaient longtemps restés l’apanage de quelques disciplines et tendaient à privilégier certaines thématiques. Le second apport à l’ouvrage provient d’un colloque international sur les jeux de hasard et d’argent, organisé par l’université de Salerne en 2017, à l’occasion de la remise du prix Giuseppe Imbucci. Les communications présentées ici, issues de l’une ou l’autre de ces manifestations, montrent combien le champ de la recherche ludique s’est transformé depuis une quinzaine d’années, tandis qu’apparaissaient de nouveaux supports et de nouvelles formes de jeux. Les études sur les serious games, les jeux vidéo et/ou internet, le gambling et ses effets pervers ainsi que sur la gamification des activités sociales n’ont cessé de se multiplier, renouvelant les méthodes en même temps que les objets de recherche. L’influence des game studies, qui associent et/ou confrontent la démarche de disciplines dites “constituées”, telles l’histoire, la sociologie, la psychologie, l’anthropologie, à celle de disciplines considérées comme “transversales”, à savoir la génétique textuelle, la sémiotique, la narratologie et la ludologie, a guidé la constitution du recueil sur Le jeu dans tous ses états. Nous souhaitions donner la parole à des chercheurs venus de différentes branches des lettres ou des sciences humaines et sociales, pour qu’ils évoquent librement les aspects du(es) jeu(x) rencontrés — d’une façon frontale ou dérivée — dans leurs travaux. Ainsi l’ouvrage est-il organisé en quatre parties (Humanités médicales ; L’industrie du jeu, en France, hier et aujourd’hui ; L’apprentissage ; La victoire et le divertissement) qui croisent les approches des disciplines “constituées” et “transversales”. Cette ouverture disciplinaire et méthodologique s’est révélée féconde car elle a permis de balayer largement le domaine si varié et si vaste de l’activité ludique : du jeu des enfants à celui des adultes, des mots et des gestes, de ses représentations figurées comme de ses fonctions symboliques, médiatrices, pédagogiques ou récréatives mais aussi de son statut, des pratiques et de leurs retombées sociales. Le tout s’articule en une sorte de kaléidoscope au prisme duquel on perçoit mieux quelques-unes des facettes — plus ou moins connues et parfois oubliées sinon ignorées — d’une activité souvent jugée mineure alors qu’elle constitue une partie intégrante et essentielle des sociétés actuelles et passées. En effet, le philosophe Friedrich Nietzsche considère le jeu comme méthode privilégiée de l’homme pour aborder les tâches les plus nobles et les plus élevées, son moyen pour atteindre l’état créatif tout autant que la connaissance, la manifestation de sa capacité à avoir un rapport ironique au monde, un élément essentiel de son amor fati. Pour Donald Woods Winnicott, d’un point de vue cette fois psychiatrique et remarquablement similaire dans ses conclusions, le jeu permet à l’homme de dépasser l’adaptation, toujours marquée de soumission, à son environnement, et de se sentir véritablement vivant. La littérature, qui procède elle-même bien sûr du jeu, en fait bien de son côté plus qu’un thème, l’expression d’une vision du monde. Car si la manière d’interpréter poèmes et morceaux de musique, tout autant que l’aisance dans l’art de jouer aux jeux de société révèlent dans les romans de Jane Austen origine sociale, éducation, caractère et valeurs morales, le jeu, sous la forme de la roulette, prend chez Dostoïevski une valeur plus politique. Le romancier oppose dans Le Joueur la force centrifuge du jeu à la force centripète, accumulatrice de richesses, de ce qu’il appelle le Vater, le père de famille allemand, réduisant le sens de la vie à celui de la transmission d’un capital. Stefan Zweig, quant à lui, l’auteur du Joueur d’échecs, voit en ce “jeu royal”, synecdoque de tous les jeux, une science, un art, capable de réunir les contraires et de faire vivre l’entre-deux. Aussi, poétiquement, et un peu mélancoliquement, le compare-t-il au cercueil de Mahomet, suspendu entre ciel et terre. On voit que l’approche pluridisciplinaire du jeu, voulue dans les journées d’études de l’Université Paris 13 autant que dans le colloque international de Salerne, conduit à des interprétations du jeu différentes, complémentaires, toujours profondes et parfois surprenantes. Toutes, cependant, s’accordent sur un point : l’importance fondamentale que le jeu tient dans la vie des hommes et doit donc tenir dans les sciences de l’homme.» — Élisabeth Belmas et Juliette Vion-Dury
Langues : Français (fre)
Catégories : J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION Mots-clés : Jeux serious games, jeux vidéo jeu internet gambling Index. décimale : J-54 Jeu(x) Résumé : Les communications présentées dans cet ouvrage collectif à caractère socio-psycho-historique montrent combien le champ de la recherche ludique s'est transformé. Les études sur les serious games, les jeux vidéo et/ou internet, le gambling et ses effets pervers ainsi que sur la gamification des activités sociales n'ont cessé de se multiplier, renouvelant les méthodes en même temps que les objets de recherche. Note de contenu : Sommaire !
Loto, loteries et calamités dans l’Italie libérale — Ornella De Rosa
En quoi la démarche médiologique peut-elle participer à une recherche sur les jeux d’argent ? — France Renucci
Tous les joueurs ont tenté leur chance… Mais certains plus que d’autres : un point sur la situation des jeux de hasard et d’argent en France — par Lucia Romo, Corentin Julienne et Cora Von Hammerstein
Addiction aux jeux d’argent et personnes âgées — par Gérard Chandès et Philippe Thomas
Métiers et « industrie » du jeu dans la France moderne (XVIe-XVIIIe siècles) — par Élisabeth Belmas
Un portrait du secteur des jeux de hasard et d’argent en France — par Sophie Massin
Pour une approche globale et indépendante de la régulation des jeux d’argent et de hasard en France ? — par Céline Bloud-Rey
Le théâtre de marionnettes dans « Les Années d’apprentissage de Wilhelm Meister » — par Delphine Paon
« L’écriture du jeu » entre autobiographie et psychanalyse : Simone de Beauvoir, Hermine von Hug-Hellmuth, Mélanie Klein — par Isabelle Mons
Le « jeu du faune » de Simone Boisecq — par Anne Longuet-Marx
Bérénice, reine des jeux — par Jean-Yves Carrez-Maratray
Les récréations de Voltaire — par Jennifer Ruimi
Jeux de rôles et jeux d’argent dans « La Cagnotte » — par Florence Fix
Le jeu de mots et l’humour — par Lichao Zhu
Conclusion. « Les jeux sont faits ! » — par Ornella De Rosa
Postface — par Élisabeth Belmas et Juliette Vion-DuryEn ligne : https://ludocorpus.org/le-jeu-dans-tous-ses-etats-approches-pluridisciplinaires- [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=263354 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 1586 J-54 BEL Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Jeu-Jeux coopératifs Disponible Jouer autrefois : essai sur le jeu dans la France moderne ; XVIe-XVIIIe siècle / BU de Lettres & ScholarVox (Cyberlibris) / Élisabeth Belmas
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Titre : Jouer autrefois : essai sur le jeu dans la France moderne ; XVIe-XVIIIe siècle / BU de Lettres & ScholarVox (Cyberlibris) Type de document : document électronique Auteurs : Élisabeth Belmas , Auteur
Editeur : Seyssel (Ain) : Champ Vallon Année de publication : impr. 2006 Autre Editeur : Paris : Presses universitaires de France, PUF Collection : Époques, ISSN 0298-4792 Importance : 1 vol. (439 p.) Présentation : ill., couv. ill. en coul. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-87673-436-4 Prix : 29 EUR Note générale : Bibliogr. p. 413-[435]. Notes bibliogr. Glossaire Langues : Français (fre) Mots-clés : Loisirs -- France -- 1500-1800
Jeux -- France -- 1500-1800
Jeu -- Aspect social -- France -- 1500-1800Note de contenu : Courte paume, balle à l'escaigne, tamis, pallemail, billard, trou-madame, galet, quilles, boules, volant, trictrac, échecs, dames, loto, jeu de l'oie, hoca, pharaon, biribi, lansquenet, piquet, hoc, triomphe, reversis, quadrille, impériale, flux, culbas, comète, whist : ce sont quelques-uns des innombrables jeux pratiqués dans la France moderne, du XVIe au XVIIIe siècle. Mais jouer n'y est pas si simple qu'aujourd'hui. L'Eglise et la loi surveillent de près jeux et joueurs, elles ne cessent de leur imposer des limites, car elles y voient une activité dangereuse, la première pour le salut des âmes, la seconde pour la tranquillité publique. Elles ne sont pas seules à s'en préoccuper, le théâtre et le roman des XVIIe-XVIIIe siècles mettent en scène les effets funestes de la passion du jeu, pendant que les mathématiciens s'en servent dans l'étude des probabilités et que les philosophes des Lumières en soulignent les dangers pour l'équilibre social. Leurs débats débouchent sur une conception très restrictive du jeu en général, dont il faudrait user comme d'une médecine, avec prudence et le plus rarement possible. Cependant, le jeu déborde constamment les limites que la loi et la morale voudraient lui imposer. Du XVIe au XVIIIe siècle, il se diversifie en jeux multiples, d'exercice, d'adresse, de hasard, de commerce, dont les formes évoluent constamment : si la courte paume décline au profit du pallemail et du billard, les échecs et les jeux de table prospèrent tandis que s'affirme l'éclatante fortune des cartes, employées à la fois dans des jeux de commerce et des jeux de hasard. Ces mutations reflètent la transformation du goût des élites, lesquelles préfèrent désormais des jeux qui ne compromettent pas leur dignité. Jouer dans la France moderne offre aussi maintes occasions de transgression, en particulier aux jeunes gens qui ce faisant expriment leur vitalité et leur impatience, sous l'oeil tantôt sévère tantôt débonnaire des autorités de police. Enfin, le jeu représente une force économique méconnue jusqu'ici, qui fait vivre des corporations de métiers, rapporte de l'argent à l'Etat royal grâce au droit sur les cartes à jouer et à la loterie et sustente par la fraude une partie non négligeable de la population. Cette histoire du jeu dans la France moderne envisage l'activité ludique comme un phénomène social global. Elle montre qu'en parlant des sociétés, les jeux disent souvent la vérité. -Présentation de l'éditeur- En ligne : http://proxy.scd.univ-tours.fr/login?url=http://univ.scholarvox.com/book/4100128 [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=216718 Jouer autrefois : essai sur le jeu dans la France moderne ; XVIe-XVIIIe siècle / BU de Lettres & ScholarVox (Cyberlibris) [document électronique] / Élisabeth Belmas, Auteur . - Seyssel (Ain) (01350) : Champ Vallon : Paris : Presses universitaires de France, PUF, impr. 2006 . - 1 vol. (439 p.) : ill., couv. ill. en coul. ; 24 cm. - (Époques, ISSN 0298-4792) .
ISBN : 978-2-87673-436-4 : 29 EUR
Bibliogr. p. 413-[435]. Notes bibliogr. Glossaire
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Loisirs -- France -- 1500-1800
Jeux -- France -- 1500-1800
Jeu -- Aspect social -- France -- 1500-1800Note de contenu : Courte paume, balle à l'escaigne, tamis, pallemail, billard, trou-madame, galet, quilles, boules, volant, trictrac, échecs, dames, loto, jeu de l'oie, hoca, pharaon, biribi, lansquenet, piquet, hoc, triomphe, reversis, quadrille, impériale, flux, culbas, comète, whist : ce sont quelques-uns des innombrables jeux pratiqués dans la France moderne, du XVIe au XVIIIe siècle. Mais jouer n'y est pas si simple qu'aujourd'hui. L'Eglise et la loi surveillent de près jeux et joueurs, elles ne cessent de leur imposer des limites, car elles y voient une activité dangereuse, la première pour le salut des âmes, la seconde pour la tranquillité publique. Elles ne sont pas seules à s'en préoccuper, le théâtre et le roman des XVIIe-XVIIIe siècles mettent en scène les effets funestes de la passion du jeu, pendant que les mathématiciens s'en servent dans l'étude des probabilités et que les philosophes des Lumières en soulignent les dangers pour l'équilibre social. Leurs débats débouchent sur une conception très restrictive du jeu en général, dont il faudrait user comme d'une médecine, avec prudence et le plus rarement possible. Cependant, le jeu déborde constamment les limites que la loi et la morale voudraient lui imposer. Du XVIe au XVIIIe siècle, il se diversifie en jeux multiples, d'exercice, d'adresse, de hasard, de commerce, dont les formes évoluent constamment : si la courte paume décline au profit du pallemail et du billard, les échecs et les jeux de table prospèrent tandis que s'affirme l'éclatante fortune des cartes, employées à la fois dans des jeux de commerce et des jeux de hasard. Ces mutations reflètent la transformation du goût des élites, lesquelles préfèrent désormais des jeux qui ne compromettent pas leur dignité. Jouer dans la France moderne offre aussi maintes occasions de transgression, en particulier aux jeunes gens qui ce faisant expriment leur vitalité et leur impatience, sous l'oeil tantôt sévère tantôt débonnaire des autorités de police. Enfin, le jeu représente une force économique méconnue jusqu'ici, qui fait vivre des corporations de métiers, rapporte de l'argent à l'Etat royal grâce au droit sur les cartes à jouer et à la loterie et sustente par la fraude une partie non négligeable de la population. Cette histoire du jeu dans la France moderne envisage l'activité ludique comme un phénomène social global. Elle montre qu'en parlant des sociétés, les jeux disent souvent la vérité. -Présentation de l'éditeur- En ligne : http://proxy.scd.univ-tours.fr/login?url=http://univ.scholarvox.com/book/4100128 [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=216718 Exemplaires
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