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Auteur Francine Barthe-Deloizy (1953-...) |
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106 - octobre 2018 - Géographie des fantômes / SUDOC (Bulletin de Géographie et cultures / journals.openedition.org et BU de Droit) / Francine Barthe-Deloizy
[n° ou bulletin]
Titre : 106 - octobre 2018 - Géographie des fantômes / SUDOC Type de document : document électronique Auteurs : Francine Barthe-Deloizy (1953-...), Directeur de la recherche ; Marie Bonte (1987-...), Directeur de la recherche ; Zara Fournier, Directeur de la recherche ; Jérôme Tadié (1972-...), Directeur de la recherche ; Emmanuel Trouillard, Auteur ; Quentin Mercurol, Auteur ; Guillaume Matuzesky, Auteur ; Elsa Vivant (1977-...) , Auteur
Année de publication : 2018 Importance : 166 p. (dossier, p. 5-132) Présentation : , Présentation : Photogr., ill., cartes, couv. ill. en coul. Format : 15,5 x 24 cm Prix : 16 € Note générale : Ce numéro propose de faire dialoguer plusieurs approches géographiques des lieux de présence des fantômes, mêlant des problématiques socio-culturelles, politiques, et esthétiques. Trois axes de réflexion sont proposés pour ce numéro thématique : les spatialités des fantômes, leurs temporalités et l’esthétique et représentations qui leur sont liées. Langues : Français (fre) Mots-clés : parapsychologie Fantômes Géographie Culture Environnement Société Urbanisme Fantôme Spectre Revenant Spatialité Cinéma horrifique Fantôme d'internet Film d'horreur Légende urbaine Urbanité Mort Mortalité Défunt Ville Espace Spectralité Cimetière Pratique funéraire Colonialisme Relation ville-campagne Aéroport Post-conflit Lieu-fantôme Vie nocturne Boîte de nuit Prison Mémoire Maladie Cancer Géographicité APA. Activité physique adaptée Temporalité Quartier urbain Rénovation urbaine Monde Japon Indonésie Jakarta Kenya Kisumu Luo Liban Beyrouth France Clichy-sous-Bois Montfermeil Tour Utrillo Nakata, Hideo Résumé : Les fantômes modifieraient-ils nos relations à l’espace ? Et s’ils nous permettaient d’appréhender autrement l’espace et de faire de la géographie différemment. C’est à ces deux questions que ce numéro répond grâce à une diversité de contextes et de types de fantômes, depuis les défunts jusqu’aux spectres. Il présente une géographie des lieux hantés et des espaces chargés. Si les fantômes ont pu être défi nis comme des apparitions, des choses qui « arrivent », ils sont également ancrés dans les lieux mêmes de l’événement, par leur apparition dans un lieu donné ou le fait de hanter. Ils mobilisent à la fois les sens, les perceptions et mettent en jeu la question de la mémoire. Ils font intervenir à la fois savoirs, expériences, lieux de leur ancrage mais aussi temporalités diverses : depuis celles de leur existence avant leur disparition, de leur départ, jusqu’au temps de leur (ré)apparition ou la durée de leur présence. Les fantômes peuvent apparaître partout, dans les endroits les plus évidents, qui varient en fonction des contextes, cultures ou des systèmes de croyances : maisons hantées, arbres, cimetières, lieux de massacres. Ils s’invitent aussi dans les lieux moins facilement repérables mais où leur présence se fait sentir. Les articles de ce numéro explorent ces approches. Ils dévoilent des relations intimes, sensibles et ambivalentes entre les sociétés et leurs espaces. (Présentation de l'éditeur) Note de contenu : Argumentaire
Les approches et représentations des fantômes varient en fonction des sociétés, cultures et des systèmes de croyances. Si le Littré les définit comme « l’image des morts qui apparaît surnaturellement », on voit combien ils mobilisent à la fois les sens, les perceptions et mettent en jeu la question des normes. Ils font intervenir à la fois savoirs, sensations, expériences, lieux de leur ancrage mais aussi temporalités diverses (depuis celles de leur vie avant la mort, de la mort, jusqu’au temps de leur apparition ou la durée de leur présence). Leurs apparitions peuvent être abordées selon deux angles différents. En premier lieu, le fantôme désigne une manifestation surnaturelle de ce qui a été, ou de ce qui n’est plus, dont les formes et les modalités de présence sont génératrices de discours et d’expériences, et modifient la perception des espaces. De manière plus métaphorique, le fantôme est trace d’une époque ou d’un évènement qui hante le présent. Ces approches se complètent : la première fait du fantôme un objet d’études renvoyant à la présence d’êtres et de temporalités autres dans un espace donné. La seconde considère le fantôme comme un outil d’analyse des modalités d’entrecroisement entre temporalités et espaces. La combinaison de ces deux approches fait vaciller un certain nombre de dualités telles qu’incarnation/désincarnation, passé/présent, rupture/continuité, visible/invisible, vie/mort. Elle souligne par ailleurs que la présence des fantômes est toujours liée à un lieu : on habite les espaces des fantômes, qui eux-mêmes s’invitent dans notre quotidien. Il existerait donc une géographie des lieux hantés, des lieux chargés, que ce numéro se propose d’explorer via différents types de contributions.
Si les études anthropologiques ont exploré ce terrain depuis longtemps, en montrant l’importance des manières d’habiter, en étudiant aussi les traumatismes reflétés par la présence des fantômes par exemple, ce n’est que depuis récemment que la géographie – anglophone en particulier – s’est attachée à ces thèmes, notamment par la « spectro-géographie ». Inspirée par la « spectro-politique » de Derrida, elle met en évidence des liens complexes entre l’espace, la mémoire et le temps : elle explore les traces du passé qui hantent les espaces habités par les hommes et étudie ainsi la mémoire des lieux.
Cet appel entend à la fois inclure et dépasser ces théories, pour faire une géographie des fantômes. Qu’il s’agisse de lieux visités ou marqués par les spectres du passé, l’intérêt scientifique de cette géographie réside dans l’éclairage nouveau qu’elle apporte sur les thématiques liées à l’occupation de l’espace et à ses dimensions subjectives. Elle appréhende à la fois des temporalités entremêlées dans l’espace, la récurrence des marques du passé et leurs retours : le fantôme(ré)-apparaît, et il demeure selon des modalités diverses. Enfin, l’étude des fantômes apporte de nouveaux éléments de compréhension sur les modes de production de l’espace en situation conflictuelle ou post-conflictuelle. Il ne s’agit pas de considérer que les fantômes sont spécifiques à ces contextes, mais plutôt de se demander si n’importe quelle situation de traumatisme ne crée pas ses propres fantômes.
Ce numéro propose ainsi de faire dialoguer plusieurs approches géographiques des lieux de présence des fantômes, mêlant des problématiques socio-culturelles, politiques, et esthétiques. Trois axes de réflexion sont proposés pour ce numéro thématique.
1. Les spatialités des fantômes
« On n’habite que des lieux hantés » (Certeau 1990) : cet axe met en question les différentes modalités de présence et de perception des fantômes. Il s’intéresse aux « hauts lieux » (Debarbieux 1995) les plus évidents, hantés par des fantômes, souvent en rapport intime avec la mort : les cimetières, les lieux de torture, d’enfermement... Certeau étend cette catégorie aux lieux liminaires : le fantôme est dans l’entre-deux, le flou spatial, dans les interstices de la ville. Ces espaces délaissés – comme les lieux en ruines et en friche – constituent des condensés de traces et de marques qui oscillent entre invisibilité et visibilité et remettent en question nos modalités de perception de l’espace. Ces lieux patents parce que supposément marginaux sont à mettre en dialogue avec d’autres espaces de présence des fantômes : les espaces domestiques, les centres des villes, les lieux d’activité et d’intense fréquentation. La présence et la perception des esprits varient également en fonction des contextes géographiques. Elles font réfléchir sur leur centralité, ainsi que sur les lieux chargés, qui impressionnent en ce qu’ils sont émetteurs de signaux perceptibles par tous les sens : aspect visuel et sonore, discours qui lui sont apposés etc.
La présence des fantômes dans tout lieu du quotidien et de l’intime met en question également leurs façons d’occuper l’espace. Comment les défunts habitent-ils les lieux, et comment habiter des lieux hantés ? Ces interrogations mettent en jeu la cohabitation avec les fantômes, mais aussi les frontières entre vivants et morts dans différentes sociétés. Quels procédés sociaux et spatiaux permettent d’apprivoiser, de domestiquer (i.e. faire entrer dans le quotidien) les fantômes ? Il s’agirait ici de renouveler les analyses sur l’espace vécu.
2. Les temporalités des fantômes
Les questions liées aux apparitions appellent à une réflexion sur les différentes temporalités mises en évidence par les fantômes. Dans la mesure où ils apparaissent de façon quasi atemporelle (présents depuis des temps antérieurs, par exemple), ils entremêlent par nature passé et présent. Les temporalités liées aux fantômes soulèvent la question de l’anachronisme qu’ils impliquent, du brouillage des frontières entre les différentes temporalités. Un fantôme qui se manifesterait est une incursion du passé, mais peut être une projection du futur. Si la linéarité du temps a déjà été remise en cause dans les réflexions de Derrida sur la spectralité - et dans lesquelles le spectre peut venir du futur, en manifestant ce qui pourrait être (Derrida 1993) – c’est donc la pluralité des échelles d’analyse du phénomène qu’il faut analyser. Qu’il s’agisse de « revenants de la ville » (Certeau 1980), petites enclaves, ruines ou reliques du passé qui ouvrent sur un temps hors du temps présent, ou bien d’espaces plus étendus, la question des espaces hantés, de l’imbrication ou de la superposition des temporalités se pose à l’échelle d’une société entière comme à celle de l’individu, en passant par des groupes divers ou par l’unité familiale.
La question des temporalités appelle celle de la rupture et des seuils : faut-il un arrêt brutal de l’existence (d’un lieu, d’une personne, d’une période) pour qu’en surgissent les fantômes ; ou au contraire est-ce que l’absence de rupture nette et complète forme une condition idéale pour ces retours et ces revenants ? Au cœur de cette problématique figure la notion d’inachèvement et de difficulté à clore une période, qu’il s’agisse de la vie d’un individu (impliquant par exemple la question de la disparition), du deuil, d’une époque historique… Cet inachèvement peut être appréhendé sous l’angle du politique, en étudiant les spectres venant du passé et qui demeurent tant que « l’injustice qui les a créés perdure » (Houssay-Holzschuch 2010). En ceci, la question des lieux hantés peut être considérée comme caractéristique des espaces qui traduisent l’imbrication de logiques héritées d’une période antérieure (conflit, colonialisme par exemple), et de logiques émergentes, sociales ou spatiales. La question n’est d’ailleurs pas dénuée d’ambiguïtés ; d’une part parce que reléguer certains objets, groupes sociaux ou évènements au rang de fantôme peut faire rejouer certaines relations de pouvoir, d’autre part parce que les émotions suscitées par ces espaces – la peur, le plaisir, la nostalgie par exemple (Gervais-Lambony, 2012) – sont elles-mêmes contradictoires. Les fantômes ont donc une politique (Cameron 2008), et, comme ils traduisent l’ambivalence des émotions ou de souvenirs difficilement exprimables, car parfois « politiquement incorrects », une éthique équivoque.
3. Esthétique et représentations des fantômes
Parce qu’ils chargent les lieux, parce qu’ils exacerbent la subjectivité des représentations des individus et groupes, et parce qu’ils multiplient les temporalités, les fantômes génèrent une pluralité d’imaginaires et de représentations culturelles et artistiques. Qu’ils soient personnages de légende (le Fantôme de l’opéra, la Dame blanche), icônes, photographie, enregistrements visuels et sonores mais aussi figures littéraires, monuments aux morts, objets de rumeurs et de rites… les fantômes sont mis en scène, en images pour certains, et sont alors rendus perceptibles à tous. Les (re)présentations et l’esthétisation des fantômes permettrait de les conjurer, c’est-à-dire de les apprivoiser, ou de s’en débarrasser. Cet axe analyse donc les modalités d’esthétisation, de mise en scène des fantômes, et les traductions spatiales qui peuvent en résulter.
Les techniques mnémoniques et artistiques comme le cinéma et la photographie permettent de rendre compte d’une multitude de spatialités et de temporalités sur un même support. L’invocation des fantômes par ces biais remet ainsi en question nos modalités de perception : comment les voit-on, les sent-on, les touche-t-on ? Il s’agira ici de restituer les représentations artistiques et culturelles qui permettent de donner corps aux fantômes. En effet, celles-ci mettent en scène une certaine irrationalité et questionnent le statut du réel, la nature et les possibilités de la connaissance de notre environnement, ainsi que les modes de perception de celui-ci. Elles permettent de considérer les relations entre art et espace d’un point de vue nouveau, et d’explorer de nouvelles configurations de l’espace et du temps grâce aux œuvres : ce qui a été, ce qui n’est plus, mais aussi ce qui devrait ou pourrait être. Cela revient aussi à considérer les brèches ouvertes sur l’hypothétique, l’éventuel et le possible ouvertes par les mises en scènes artistiques et culturelles des fantômes.
Sommaire
Géographie des fantômes
Francine BARTHE-DELOIZY, Marie BONTE, Zara FOURNIER et Jérôme TADIÉ
Fantômes en réseaux : spectres contagieux et revenants connectés dans le cinéma horrifique depuis Ring de Hideo Nakata
Emmmanuel TROUILLARD
Voir les défunts à Jakarta : fantômes, espace et temps
Jérôme TADIÉ
Les pratiques funéraires et la spectralité des espaces coloniaux dans la mondialisation à Kisumu, Kenya
Quentin MERCUROL
Prison et boîte de nuit : le Liban post-conflit à travers ses lieux-fantômes
Marie BONTE et Zara FOURNIER
Le spectre du cancer : géographicités de l’expérience de la maladie. L’absente présence sémantique, perceptive, actionnelle et environnementale du cancer
Guillaume MATUZESKY
Les fantômes de la Tour Utrillo : métonymie de l’action urbaine à Clichy-sous-bois et Montfermeil
Elsa VIVANT
Varia
Géographie des musiques amplifiées et recompositions territoriales dans l’agglomération toulousaine
Samuel BALTI
Lectures
Le récit de voyage : un monde parcouru, une pluralité de façon de le retranscrire
Joyce PÉRONNE
Notes d’exotisme : les photographies de la collection Alfred Bertrand (1856-1924) vues par deux géographes
Alexis METZGER
Bibliogr. dissém.Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=51030 [n° ou bulletin] 106 - octobre 2018 - Géographie des fantômes / SUDOC [document électronique] / Francine Barthe-Deloizy (1953-...), Directeur de la recherche ; Marie Bonte (1987-...), Directeur de la recherche ; Zara Fournier, Directeur de la recherche ; Jérôme Tadié (1972-...), Directeur de la recherche ; Emmanuel Trouillard, Auteur ; Quentin Mercurol, Auteur ; Guillaume Matuzesky, Auteur ; Elsa Vivant (1977-...), Auteur . - 2018 . - 166 p. (dossier, p. 5-132) Présentation : , : Photogr., ill., cartes, couv. ill. en coul. ; 15,5 x 24 cm.
16 €
Ce numéro propose de faire dialoguer plusieurs approches géographiques des lieux de présence des fantômes, mêlant des problématiques socio-culturelles, politiques, et esthétiques. Trois axes de réflexion sont proposés pour ce numéro thématique : les spatialités des fantômes, leurs temporalités et l’esthétique et représentations qui leur sont liées.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : parapsychologie Fantômes Géographie Culture Environnement Société Urbanisme Fantôme Spectre Revenant Spatialité Cinéma horrifique Fantôme d'internet Film d'horreur Légende urbaine Urbanité Mort Mortalité Défunt Ville Espace Spectralité Cimetière Pratique funéraire Colonialisme Relation ville-campagne Aéroport Post-conflit Lieu-fantôme Vie nocturne Boîte de nuit Prison Mémoire Maladie Cancer Géographicité APA. Activité physique adaptée Temporalité Quartier urbain Rénovation urbaine Monde Japon Indonésie Jakarta Kenya Kisumu Luo Liban Beyrouth France Clichy-sous-Bois Montfermeil Tour Utrillo Nakata, Hideo Résumé : Les fantômes modifieraient-ils nos relations à l’espace ? Et s’ils nous permettaient d’appréhender autrement l’espace et de faire de la géographie différemment. C’est à ces deux questions que ce numéro répond grâce à une diversité de contextes et de types de fantômes, depuis les défunts jusqu’aux spectres. Il présente une géographie des lieux hantés et des espaces chargés. Si les fantômes ont pu être défi nis comme des apparitions, des choses qui « arrivent », ils sont également ancrés dans les lieux mêmes de l’événement, par leur apparition dans un lieu donné ou le fait de hanter. Ils mobilisent à la fois les sens, les perceptions et mettent en jeu la question de la mémoire. Ils font intervenir à la fois savoirs, expériences, lieux de leur ancrage mais aussi temporalités diverses : depuis celles de leur existence avant leur disparition, de leur départ, jusqu’au temps de leur (ré)apparition ou la durée de leur présence. Les fantômes peuvent apparaître partout, dans les endroits les plus évidents, qui varient en fonction des contextes, cultures ou des systèmes de croyances : maisons hantées, arbres, cimetières, lieux de massacres. Ils s’invitent aussi dans les lieux moins facilement repérables mais où leur présence se fait sentir. Les articles de ce numéro explorent ces approches. Ils dévoilent des relations intimes, sensibles et ambivalentes entre les sociétés et leurs espaces. (Présentation de l'éditeur) Note de contenu : Argumentaire
Les approches et représentations des fantômes varient en fonction des sociétés, cultures et des systèmes de croyances. Si le Littré les définit comme « l’image des morts qui apparaît surnaturellement », on voit combien ils mobilisent à la fois les sens, les perceptions et mettent en jeu la question des normes. Ils font intervenir à la fois savoirs, sensations, expériences, lieux de leur ancrage mais aussi temporalités diverses (depuis celles de leur vie avant la mort, de la mort, jusqu’au temps de leur apparition ou la durée de leur présence). Leurs apparitions peuvent être abordées selon deux angles différents. En premier lieu, le fantôme désigne une manifestation surnaturelle de ce qui a été, ou de ce qui n’est plus, dont les formes et les modalités de présence sont génératrices de discours et d’expériences, et modifient la perception des espaces. De manière plus métaphorique, le fantôme est trace d’une époque ou d’un évènement qui hante le présent. Ces approches se complètent : la première fait du fantôme un objet d’études renvoyant à la présence d’êtres et de temporalités autres dans un espace donné. La seconde considère le fantôme comme un outil d’analyse des modalités d’entrecroisement entre temporalités et espaces. La combinaison de ces deux approches fait vaciller un certain nombre de dualités telles qu’incarnation/désincarnation, passé/présent, rupture/continuité, visible/invisible, vie/mort. Elle souligne par ailleurs que la présence des fantômes est toujours liée à un lieu : on habite les espaces des fantômes, qui eux-mêmes s’invitent dans notre quotidien. Il existerait donc une géographie des lieux hantés, des lieux chargés, que ce numéro se propose d’explorer via différents types de contributions.
Si les études anthropologiques ont exploré ce terrain depuis longtemps, en montrant l’importance des manières d’habiter, en étudiant aussi les traumatismes reflétés par la présence des fantômes par exemple, ce n’est que depuis récemment que la géographie – anglophone en particulier – s’est attachée à ces thèmes, notamment par la « spectro-géographie ». Inspirée par la « spectro-politique » de Derrida, elle met en évidence des liens complexes entre l’espace, la mémoire et le temps : elle explore les traces du passé qui hantent les espaces habités par les hommes et étudie ainsi la mémoire des lieux.
Cet appel entend à la fois inclure et dépasser ces théories, pour faire une géographie des fantômes. Qu’il s’agisse de lieux visités ou marqués par les spectres du passé, l’intérêt scientifique de cette géographie réside dans l’éclairage nouveau qu’elle apporte sur les thématiques liées à l’occupation de l’espace et à ses dimensions subjectives. Elle appréhende à la fois des temporalités entremêlées dans l’espace, la récurrence des marques du passé et leurs retours : le fantôme(ré)-apparaît, et il demeure selon des modalités diverses. Enfin, l’étude des fantômes apporte de nouveaux éléments de compréhension sur les modes de production de l’espace en situation conflictuelle ou post-conflictuelle. Il ne s’agit pas de considérer que les fantômes sont spécifiques à ces contextes, mais plutôt de se demander si n’importe quelle situation de traumatisme ne crée pas ses propres fantômes.
Ce numéro propose ainsi de faire dialoguer plusieurs approches géographiques des lieux de présence des fantômes, mêlant des problématiques socio-culturelles, politiques, et esthétiques. Trois axes de réflexion sont proposés pour ce numéro thématique.
1. Les spatialités des fantômes
« On n’habite que des lieux hantés » (Certeau 1990) : cet axe met en question les différentes modalités de présence et de perception des fantômes. Il s’intéresse aux « hauts lieux » (Debarbieux 1995) les plus évidents, hantés par des fantômes, souvent en rapport intime avec la mort : les cimetières, les lieux de torture, d’enfermement... Certeau étend cette catégorie aux lieux liminaires : le fantôme est dans l’entre-deux, le flou spatial, dans les interstices de la ville. Ces espaces délaissés – comme les lieux en ruines et en friche – constituent des condensés de traces et de marques qui oscillent entre invisibilité et visibilité et remettent en question nos modalités de perception de l’espace. Ces lieux patents parce que supposément marginaux sont à mettre en dialogue avec d’autres espaces de présence des fantômes : les espaces domestiques, les centres des villes, les lieux d’activité et d’intense fréquentation. La présence et la perception des esprits varient également en fonction des contextes géographiques. Elles font réfléchir sur leur centralité, ainsi que sur les lieux chargés, qui impressionnent en ce qu’ils sont émetteurs de signaux perceptibles par tous les sens : aspect visuel et sonore, discours qui lui sont apposés etc.
La présence des fantômes dans tout lieu du quotidien et de l’intime met en question également leurs façons d’occuper l’espace. Comment les défunts habitent-ils les lieux, et comment habiter des lieux hantés ? Ces interrogations mettent en jeu la cohabitation avec les fantômes, mais aussi les frontières entre vivants et morts dans différentes sociétés. Quels procédés sociaux et spatiaux permettent d’apprivoiser, de domestiquer (i.e. faire entrer dans le quotidien) les fantômes ? Il s’agirait ici de renouveler les analyses sur l’espace vécu.
2. Les temporalités des fantômes
Les questions liées aux apparitions appellent à une réflexion sur les différentes temporalités mises en évidence par les fantômes. Dans la mesure où ils apparaissent de façon quasi atemporelle (présents depuis des temps antérieurs, par exemple), ils entremêlent par nature passé et présent. Les temporalités liées aux fantômes soulèvent la question de l’anachronisme qu’ils impliquent, du brouillage des frontières entre les différentes temporalités. Un fantôme qui se manifesterait est une incursion du passé, mais peut être une projection du futur. Si la linéarité du temps a déjà été remise en cause dans les réflexions de Derrida sur la spectralité - et dans lesquelles le spectre peut venir du futur, en manifestant ce qui pourrait être (Derrida 1993) – c’est donc la pluralité des échelles d’analyse du phénomène qu’il faut analyser. Qu’il s’agisse de « revenants de la ville » (Certeau 1980), petites enclaves, ruines ou reliques du passé qui ouvrent sur un temps hors du temps présent, ou bien d’espaces plus étendus, la question des espaces hantés, de l’imbrication ou de la superposition des temporalités se pose à l’échelle d’une société entière comme à celle de l’individu, en passant par des groupes divers ou par l’unité familiale.
La question des temporalités appelle celle de la rupture et des seuils : faut-il un arrêt brutal de l’existence (d’un lieu, d’une personne, d’une période) pour qu’en surgissent les fantômes ; ou au contraire est-ce que l’absence de rupture nette et complète forme une condition idéale pour ces retours et ces revenants ? Au cœur de cette problématique figure la notion d’inachèvement et de difficulté à clore une période, qu’il s’agisse de la vie d’un individu (impliquant par exemple la question de la disparition), du deuil, d’une époque historique… Cet inachèvement peut être appréhendé sous l’angle du politique, en étudiant les spectres venant du passé et qui demeurent tant que « l’injustice qui les a créés perdure » (Houssay-Holzschuch 2010). En ceci, la question des lieux hantés peut être considérée comme caractéristique des espaces qui traduisent l’imbrication de logiques héritées d’une période antérieure (conflit, colonialisme par exemple), et de logiques émergentes, sociales ou spatiales. La question n’est d’ailleurs pas dénuée d’ambiguïtés ; d’une part parce que reléguer certains objets, groupes sociaux ou évènements au rang de fantôme peut faire rejouer certaines relations de pouvoir, d’autre part parce que les émotions suscitées par ces espaces – la peur, le plaisir, la nostalgie par exemple (Gervais-Lambony, 2012) – sont elles-mêmes contradictoires. Les fantômes ont donc une politique (Cameron 2008), et, comme ils traduisent l’ambivalence des émotions ou de souvenirs difficilement exprimables, car parfois « politiquement incorrects », une éthique équivoque.
3. Esthétique et représentations des fantômes
Parce qu’ils chargent les lieux, parce qu’ils exacerbent la subjectivité des représentations des individus et groupes, et parce qu’ils multiplient les temporalités, les fantômes génèrent une pluralité d’imaginaires et de représentations culturelles et artistiques. Qu’ils soient personnages de légende (le Fantôme de l’opéra, la Dame blanche), icônes, photographie, enregistrements visuels et sonores mais aussi figures littéraires, monuments aux morts, objets de rumeurs et de rites… les fantômes sont mis en scène, en images pour certains, et sont alors rendus perceptibles à tous. Les (re)présentations et l’esthétisation des fantômes permettrait de les conjurer, c’est-à-dire de les apprivoiser, ou de s’en débarrasser. Cet axe analyse donc les modalités d’esthétisation, de mise en scène des fantômes, et les traductions spatiales qui peuvent en résulter.
Les techniques mnémoniques et artistiques comme le cinéma et la photographie permettent de rendre compte d’une multitude de spatialités et de temporalités sur un même support. L’invocation des fantômes par ces biais remet ainsi en question nos modalités de perception : comment les voit-on, les sent-on, les touche-t-on ? Il s’agira ici de restituer les représentations artistiques et culturelles qui permettent de donner corps aux fantômes. En effet, celles-ci mettent en scène une certaine irrationalité et questionnent le statut du réel, la nature et les possibilités de la connaissance de notre environnement, ainsi que les modes de perception de celui-ci. Elles permettent de considérer les relations entre art et espace d’un point de vue nouveau, et d’explorer de nouvelles configurations de l’espace et du temps grâce aux œuvres : ce qui a été, ce qui n’est plus, mais aussi ce qui devrait ou pourrait être. Cela revient aussi à considérer les brèches ouvertes sur l’hypothétique, l’éventuel et le possible ouvertes par les mises en scènes artistiques et culturelles des fantômes.
Sommaire
Géographie des fantômes
Francine BARTHE-DELOIZY, Marie BONTE, Zara FOURNIER et Jérôme TADIÉ
Fantômes en réseaux : spectres contagieux et revenants connectés dans le cinéma horrifique depuis Ring de Hideo Nakata
Emmmanuel TROUILLARD
Voir les défunts à Jakarta : fantômes, espace et temps
Jérôme TADIÉ
Les pratiques funéraires et la spectralité des espaces coloniaux dans la mondialisation à Kisumu, Kenya
Quentin MERCUROL
Prison et boîte de nuit : le Liban post-conflit à travers ses lieux-fantômes
Marie BONTE et Zara FOURNIER
Le spectre du cancer : géographicités de l’expérience de la maladie. L’absente présence sémantique, perceptive, actionnelle et environnementale du cancer
Guillaume MATUZESKY
Les fantômes de la Tour Utrillo : métonymie de l’action urbaine à Clichy-sous-bois et Montfermeil
Elsa VIVANT
Varia
Géographie des musiques amplifiées et recompositions territoriales dans l’agglomération toulousaine
Samuel BALTI
Lectures
Le récit de voyage : un monde parcouru, une pluralité de façon de le retranscrire
Joyce PÉRONNE
Notes d’exotisme : les photographies de la collection Alfred Bertrand (1856-1924) vues par deux géographes
Alexis METZGER
Bibliogr. dissém.Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=51030 ContientExemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire 93-94 - printemps-été 2015 - Géographie et cultures à Cerisy Actes du colloque anniversaire « Du tournant au “tourment” culturel », 22-27 septembre 2014 à Cerisy-la-Salle / BU de Droit (Bulletin de Géographie et cultures / journals.openedition.org et BU de Droit) / Francine Barthe-Deloizy
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[n° ou bulletin]
Titre : 93-94 - printemps-été 2015 - Géographie et cultures à Cerisy Actes du colloque anniversaire « Du tournant au “tourment” culturel », 22-27 septembre 2014 à Cerisy-la-Salle / BU de Droit Type de document : document électronique Auteurs : Francine Barthe-Deloizy (1953-...), Directeur de la recherche ; Association Géographie et cultures (Saint-Cyr-sur-Loire, Saint-Cyr-sur-Loire, France), Organisateur de réunion, de conférence Congrès : Colloque anniversaire "Du tournant au "tourment" culturel" (2014; Cerisy-la-Salle, France), Organisateur de réunion, de conférence Année de publication : 2015 Importance : 396 p. Présentation : ill., graph., tabl., couv. ill. en coul. Format : 24 cm Prix : 16 € Note générale : Sommaire :
P. 5. Partie I : Un colloque, la célébration d'un anniversaire : autour de la revue
P. 7. Le tourment culturel en géographie : pourquoi ? / Paul Claval
P. 25. Géographie et cultures : une revue du tournant culturel ? Entre murmures et paroles, les pages de la revue répondent / Louis Dupont
P. 47. La collection Géographie et cultures à l'Harmattan : quelles géographie culturelle ? / Catherine Fournet-Guérin
P. 61. Parte II : Epistémologie/généalogie : du tournant au tourment culturel
P. 63. Des mots et des choses : histoire ancienne et tournant culturel / Colette Jourdain-Annequin
P. 79. Géographie, tournant culturel et imaginaires nationaux : Risorgimento, irrédentisme et l'innovation géographique de l'Italie / Federico Ferretti
P. 99. Tribulations tourmentées et selfies de Tintin en Orient / Anna Madoeuf
P. 113. Pour une approche constitutive de l'habitant en géographie culturelle / André-Frédéric Hoyaux
P. 135. De l'altérité à Jakarta : penser une ville "au sud géographique du monde occidental" / Judicaëlle Dietrich
P. 151. Partie III : Esthétiques et savoirs géographiques
P. 153. L'image dans l'écriture géographique : enjeux épistémologiques et valeur heuristique. Réflexions au détour des "tableaux géographiques" / Vincent Berdoulay, Paolo Da Costa Gomes et Jean-Baptiste Maudet
P. 175. Une géoclimatologie culturelle : comparaison entre les paysages peints des Hollandais et des Espagnoles au "Siècle d'or" / Alexis Metzger et Martine Tabeaud
P. 189. Horizons géographiques du cinéma de fiction : variations autour de la "géographie-caméra" / Bertrand Pleven
P. 215. L'ambiance comme concept de la géographie culturelle francophone : défis et perspectives / Rainer Kazig et Damien Masson
P. 233. Qu'y a-t-il de géographie dans l'expérience de l'écoute musicale ? / Serge Weber
P. 255. Partie IV : Approches culturelles : engagements et réflexivité
P. 257. Le chercheur et l'engagement local : du tournant aux tourments culturels / Emmanuelle Petit
P. 277. De la peur et du géographie à Johannesburg (Afrique du Sud) : retour sur des expériences de terrain et propositions pour une géographie des émotions / Pauline Guinard
P. 303. Taking a line for a walk : dispositifs de pouvoir, illusions de fermetures et lignes d'horizon sur les plages de Rio / Claire Brisson
P. 325. Quelle place pour le "culturel" en géographie des migrations internationales ? / Hadrien Dubucs
P. 347. Retour réflexif sur la construction d'un objet géographique mémoriel : tourments, ancrages et circulations des mémoires douloureuses de la Shoah / Dominique Chevalier
P. 367. Empiries artistiques à propos du lieu / Joseph Rabie
Vingt (-deux) ans, cela se fête !
Autour de la revue Géographie et cultures et de son fondateur Paul Claval, c’est lors d’un colloque organisé dans le cadre bucolique de Cerisy-La-Salle que cet anniversaire a été célébré, dans un château vieux de quatre siècles au milieu d’arbres pluricentenaires.
Ce numéro spécial, qui reflète l’esprit des échanges entre des participants de tous horizons, a pour objectif de faire le point sur les concepts, débats et méthodes de l’approche culturelle en géographie avec, en toile de fond, une question qui concerne tout particulièrement la revue Géographie et cultures : est-elle une revue du tournant culturel ? Une revue en phase avec la transformation des sciences sociales ? Mais ce tournant ne fut-il pas aussi à l’origine de tourments pour la géographie ? Les contributions présentées dans ce numéro proposent quelques éléments de réflexion pour un débat qui ne se laisse pas clore si facilement.Langues : Français (fre) Mots-clés : Géographie culturelle -- 21e siècle
Géographie humaine -- 21e siècle
Géographie -- Philosophie
CultureRésumé : Ce numéro spécial a pour objectif de faire le point sur les concepts, débats et méthodes de l'approche culturelle en géographie avec, en toile de fond, une question qui concerne tout particulièrement la revue Géographie et cultures, fondée par Paul Claval : est-elle une revue du tournant culturel ? Une revue en phase avec la transformation des sciences sociales ? Mais ce tournant ne fut-il pas aussi à l'origine de tourments pour la géographie ? (Présentation de l'éditeur) Note de contenu : Table des matières :
PARTIE I
Un colloque, la célébration d’un anniversaire : autour de la revue
Paul Claval
Le tourment culturel en géographie [Texte intégral]
Pourquoi ?
Louis Dupont
Géographie et cultures : une revue du tournant culturel ? [Texte intégral]
Entre murmures et paroles, les pages de la revue répondent
Is Géographie et cultures a cultural-turn journal ? Its pages and issues give an answer
Catherine Fournet-Guérin
La collection Géographie et cultures à L’Harmattan [Texte intégral]
Quelles géographies culturelles ?
The scientific books collection Géographies et cultures, L'Harmattan Publishers: what kinds of cultural geographies?
PARTIE II
Épistémologie/généalogie : du tournant au tourment culturel
Colette Jourdain-Annequin
Des mots et des choses [Texte intégral]
Histoire ancienne et tournant culturel
About words and things: Ancient History and the cultural turn
Federico Ferretti
Géographie, tournant culturel et imaginaires nationaux [Texte intégral]
Risorgimento, irrédentisme et l’invention géographique de l’Italie
Geography, cultural turn and national imagination:
Risorgimento, irredentism and the geographical invention of Italy
Anna Madoeuf
Tribulations tourmentées et selfies de Tintin
en Orient [Texte intégral]
The turbulent adventures and selfies of Tintin in the East
André‑Frédéric Hoyaux
Pour une approche constitutiviste de l’habitant en géographie culturelle [Texte intégral]
For a constitutivist approach of the dweller in cultural geography
Judicaëlle Dietrich
De l’altérité à Jakarta [Texte intégral]
Penser une ville « au sud géographique du monde occidental »
Otherness in Jakarta: Thinking a city « in the geographical south of the western world »
PARTIE III
Esthétiques et savoirs géographiques
Vincent Berdoulay, Paulo C. Da Costa Gomes et Jean‑Baptiste Maudet
L’image dans l’écriture géographique : enjeux épistémologiques et valeur heuristique [Texte intégral]
Réflexions au détour des « tableaux géographiques »
Writing with pictures: epistemological issues and heuristic values in geography. Some thoughts on geographical "tableaux"
Alexis Metzger et Martine Tabeaud
Une géoclimatologie culturelle [Texte intégral]
Comparaison entre les paysages peints des Hollandais et des Espagnols au « Siècle d’or »
A cultural geoclimatology: comparison between the dutch and spanish
painted landscapes during the Golden Age
Bertrand Pleven
Horizons géographiques du cinéma de fiction [Texte intégral]
Variations autour de la « géographie-caméra »
Cinematic geographical horizons: behind, inside and beside the scene
Rainer Kazig et Damien Masson
L’ambiance comme concept de la géographie culturelle francophone [Texte intégral]
Défis et perspectives
Atmosphere as a concept for French-speaking cultural geography: challenges and research perspectives
Serge Weber
Qu’y a-t-il de géographique dans l’expérience de l’écoute musicale ? [Texte intégral]
Réflexions autour d’un piano
What is geographical about the experience of music listening? Some thoughts on and around a piano
PARTIE IV
Approches culturelles : engagements et réflexivité
Emmanuelle Petit
Le chercheur et l’engagement local [Texte intégral]
Du tournant aux tourments culturels
Research and local commitments: from the cultural turn to the cultural torments
Pauline Guinard
De la peur et du géographe à Johannesburg
(Afrique du Sud) [Texte intégral]
Retour sur des expériences de terrain et propositions pour une géographie des émotions
Fear and geography in Johannesburg (South Africa): looking back at field experiences in order to build a geography of emotions
Claire Brisson
Taking a line for a walk [Texte intégral]
Dispositifs de pouvoir, illusions de fermetures et lignes d’horizon sur les plages de Rio
“Taking a line for a walk”: power dispositifs, illusions of closure and vanishing lines on the beaches of Rio
Hadrien Dubucs
Quelle place pour le « culturel » en géographie des migrations internationales ? [Texte intégral]
Cultural issues in French geography of international migration
Dominique Chevalier
Retour réflexif sur la construction d’un objet géographique mémoriel [Texte intégral]
Tourments, ancrages et circulations des mémoires douloureuses de la shoah
Revisiting and discussing the intellectual construction of the Holocaust as a spatial object. Torments, places and circulations of the Holocaust’s painful memories
Joseph Rabie
Empiries artistiques à propos du lieu [Texte intégral]
An empirical, artistic approach to place
CONCLUSION
Paul Claval
Géographie et cultures [Texte intégral]
Le « tourment culturel »
Notes bibliogr.En ligne : https://journals.openedition.org/gc/3853 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=48715 [n° ou bulletin] 93-94 - printemps-été 2015 - Géographie et cultures à Cerisy Actes du colloque anniversaire « Du tournant au “tourment” culturel », 22-27 septembre 2014 à Cerisy-la-Salle / BU de Droit [document électronique] / Francine Barthe-Deloizy (1953-...), Directeur de la recherche ; Association Géographie et cultures (Saint-Cyr-sur-Loire, Saint-Cyr-sur-Loire, France), Organisateur de réunion, de conférence / Colloque anniversaire "Du tournant au "tourment" culturel" (2014; Cerisy-la-Salle, France), Organisateur de réunion, de conférence . - 2015 . - 396 p. : ill., graph., tabl., couv. ill. en coul. ; 24 cm.
16 €
Sommaire :
P. 5. Partie I : Un colloque, la célébration d'un anniversaire : autour de la revue
P. 7. Le tourment culturel en géographie : pourquoi ? / Paul Claval
P. 25. Géographie et cultures : une revue du tournant culturel ? Entre murmures et paroles, les pages de la revue répondent / Louis Dupont
P. 47. La collection Géographie et cultures à l'Harmattan : quelles géographie culturelle ? / Catherine Fournet-Guérin
P. 61. Parte II : Epistémologie/généalogie : du tournant au tourment culturel
P. 63. Des mots et des choses : histoire ancienne et tournant culturel / Colette Jourdain-Annequin
P. 79. Géographie, tournant culturel et imaginaires nationaux : Risorgimento, irrédentisme et l'innovation géographique de l'Italie / Federico Ferretti
P. 99. Tribulations tourmentées et selfies de Tintin en Orient / Anna Madoeuf
P. 113. Pour une approche constitutive de l'habitant en géographie culturelle / André-Frédéric Hoyaux
P. 135. De l'altérité à Jakarta : penser une ville "au sud géographique du monde occidental" / Judicaëlle Dietrich
P. 151. Partie III : Esthétiques et savoirs géographiques
P. 153. L'image dans l'écriture géographique : enjeux épistémologiques et valeur heuristique. Réflexions au détour des "tableaux géographiques" / Vincent Berdoulay, Paolo Da Costa Gomes et Jean-Baptiste Maudet
P. 175. Une géoclimatologie culturelle : comparaison entre les paysages peints des Hollandais et des Espagnoles au "Siècle d'or" / Alexis Metzger et Martine Tabeaud
P. 189. Horizons géographiques du cinéma de fiction : variations autour de la "géographie-caméra" / Bertrand Pleven
P. 215. L'ambiance comme concept de la géographie culturelle francophone : défis et perspectives / Rainer Kazig et Damien Masson
P. 233. Qu'y a-t-il de géographie dans l'expérience de l'écoute musicale ? / Serge Weber
P. 255. Partie IV : Approches culturelles : engagements et réflexivité
P. 257. Le chercheur et l'engagement local : du tournant aux tourments culturels / Emmanuelle Petit
P. 277. De la peur et du géographie à Johannesburg (Afrique du Sud) : retour sur des expériences de terrain et propositions pour une géographie des émotions / Pauline Guinard
P. 303. Taking a line for a walk : dispositifs de pouvoir, illusions de fermetures et lignes d'horizon sur les plages de Rio / Claire Brisson
P. 325. Quelle place pour le "culturel" en géographie des migrations internationales ? / Hadrien Dubucs
P. 347. Retour réflexif sur la construction d'un objet géographique mémoriel : tourments, ancrages et circulations des mémoires douloureuses de la Shoah / Dominique Chevalier
P. 367. Empiries artistiques à propos du lieu / Joseph Rabie
Vingt (-deux) ans, cela se fête !
Autour de la revue Géographie et cultures et de son fondateur Paul Claval, c’est lors d’un colloque organisé dans le cadre bucolique de Cerisy-La-Salle que cet anniversaire a été célébré, dans un château vieux de quatre siècles au milieu d’arbres pluricentenaires.
Ce numéro spécial, qui reflète l’esprit des échanges entre des participants de tous horizons, a pour objectif de faire le point sur les concepts, débats et méthodes de l’approche culturelle en géographie avec, en toile de fond, une question qui concerne tout particulièrement la revue Géographie et cultures : est-elle une revue du tournant culturel ? Une revue en phase avec la transformation des sciences sociales ? Mais ce tournant ne fut-il pas aussi à l’origine de tourments pour la géographie ? Les contributions présentées dans ce numéro proposent quelques éléments de réflexion pour un débat qui ne se laisse pas clore si facilement.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Géographie culturelle -- 21e siècle
Géographie humaine -- 21e siècle
Géographie -- Philosophie
CultureRésumé : Ce numéro spécial a pour objectif de faire le point sur les concepts, débats et méthodes de l'approche culturelle en géographie avec, en toile de fond, une question qui concerne tout particulièrement la revue Géographie et cultures, fondée par Paul Claval : est-elle une revue du tournant culturel ? Une revue en phase avec la transformation des sciences sociales ? Mais ce tournant ne fut-il pas aussi à l'origine de tourments pour la géographie ? (Présentation de l'éditeur) Note de contenu : Table des matières :
PARTIE I
Un colloque, la célébration d’un anniversaire : autour de la revue
Paul Claval
Le tourment culturel en géographie [Texte intégral]
Pourquoi ?
Louis Dupont
Géographie et cultures : une revue du tournant culturel ? [Texte intégral]
Entre murmures et paroles, les pages de la revue répondent
Is Géographie et cultures a cultural-turn journal ? Its pages and issues give an answer
Catherine Fournet-Guérin
La collection Géographie et cultures à L’Harmattan [Texte intégral]
Quelles géographies culturelles ?
The scientific books collection Géographies et cultures, L'Harmattan Publishers: what kinds of cultural geographies?
PARTIE II
Épistémologie/généalogie : du tournant au tourment culturel
Colette Jourdain-Annequin
Des mots et des choses [Texte intégral]
Histoire ancienne et tournant culturel
About words and things: Ancient History and the cultural turn
Federico Ferretti
Géographie, tournant culturel et imaginaires nationaux [Texte intégral]
Risorgimento, irrédentisme et l’invention géographique de l’Italie
Geography, cultural turn and national imagination:
Risorgimento, irredentism and the geographical invention of Italy
Anna Madoeuf
Tribulations tourmentées et selfies de Tintin
en Orient [Texte intégral]
The turbulent adventures and selfies of Tintin in the East
André‑Frédéric Hoyaux
Pour une approche constitutiviste de l’habitant en géographie culturelle [Texte intégral]
For a constitutivist approach of the dweller in cultural geography
Judicaëlle Dietrich
De l’altérité à Jakarta [Texte intégral]
Penser une ville « au sud géographique du monde occidental »
Otherness in Jakarta: Thinking a city « in the geographical south of the western world »
PARTIE III
Esthétiques et savoirs géographiques
Vincent Berdoulay, Paulo C. Da Costa Gomes et Jean‑Baptiste Maudet
L’image dans l’écriture géographique : enjeux épistémologiques et valeur heuristique [Texte intégral]
Réflexions au détour des « tableaux géographiques »
Writing with pictures: epistemological issues and heuristic values in geography. Some thoughts on geographical "tableaux"
Alexis Metzger et Martine Tabeaud
Une géoclimatologie culturelle [Texte intégral]
Comparaison entre les paysages peints des Hollandais et des Espagnols au « Siècle d’or »
A cultural geoclimatology: comparison between the dutch and spanish
painted landscapes during the Golden Age
Bertrand Pleven
Horizons géographiques du cinéma de fiction [Texte intégral]
Variations autour de la « géographie-caméra »
Cinematic geographical horizons: behind, inside and beside the scene
Rainer Kazig et Damien Masson
L’ambiance comme concept de la géographie culturelle francophone [Texte intégral]
Défis et perspectives
Atmosphere as a concept for French-speaking cultural geography: challenges and research perspectives
Serge Weber
Qu’y a-t-il de géographique dans l’expérience de l’écoute musicale ? [Texte intégral]
Réflexions autour d’un piano
What is geographical about the experience of music listening? Some thoughts on and around a piano
PARTIE IV
Approches culturelles : engagements et réflexivité
Emmanuelle Petit
Le chercheur et l’engagement local [Texte intégral]
Du tournant aux tourments culturels
Research and local commitments: from the cultural turn to the cultural torments
Pauline Guinard
De la peur et du géographe à Johannesburg
(Afrique du Sud) [Texte intégral]
Retour sur des expériences de terrain et propositions pour une géographie des émotions
Fear and geography in Johannesburg (South Africa): looking back at field experiences in order to build a geography of emotions
Claire Brisson
Taking a line for a walk [Texte intégral]
Dispositifs de pouvoir, illusions de fermetures et lignes d’horizon sur les plages de Rio
“Taking a line for a walk”: power dispositifs, illusions of closure and vanishing lines on the beaches of Rio
Hadrien Dubucs
Quelle place pour le « culturel » en géographie des migrations internationales ? [Texte intégral]
Cultural issues in French geography of international migration
Dominique Chevalier
Retour réflexif sur la construction d’un objet géographique mémoriel [Texte intégral]
Tourments, ancrages et circulations des mémoires douloureuses de la shoah
Revisiting and discussing the intellectual construction of the Holocaust as a spatial object. Torments, places and circulations of the Holocaust’s painful memories
Joseph Rabie
Empiries artistiques à propos du lieu [Texte intégral]
An empirical, artistic approach to place
CONCLUSION
Paul Claval
Géographie et cultures [Texte intégral]
Le « tourment culturel »
Notes bibliogr.En ligne : https://journals.openedition.org/gc/3853 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=48715 Contient
- Conclusion : Géographie et cultures : le «tourment culturel» / Paul Claval in Géographie et cultures / journals.openedition.org et BU de Droit, 93-94 (printemps-été 2015)
- De l’altérité à Jakarta : penser une ville «au sud géographique du monde occidental» = Otherness in Jakarta : thinking a city «in the geographical south of the western world» / Jucicaëlle Dietrich in Géographie et cultures / journals.openedition.org et BU de Droit, 93-94 (printemps-été 2015)
- De la peur et du géographe à Johannesburg (Afrique du Sud) : retour sur des expériences de terrain et propositions pour une géographie des émotions = Fear and geography in Johannesburg (South Africa) : looking back at field experiences in order to build a geography of emotions / Pauline Guinard in Géographie et cultures / journals.openedition.org et BU de Droit, 93-94 (printemps-été 2015)
- Des mots et des choses : histoire ancienne et tournant culturel = About words and things : ancient history and the cultural turn / Colette Jourdain-Annequin in Géographie et cultures / journals.openedition.org et BU de Droit, 93-94 (printemps-été 2015)
- Empiries artistiques à propos du lieu = an empirical, artistic approach to place / Joseph Rabie in Géographie et cultures / journals.openedition.org et BU de Droit, 93-94 (printemps-été 2015)
- Géographie et cultures : une revue du tournant culturel ? Entre murmures et paroles, les pages de la revue répondent = Is geography et cultures a cultural-turn journal ? Its pages and issues give an answer / Louis Dupont in Géographie et cultures / journals.openedition.org et BU de Droit, 93-94 (printemps-été 2015)
- Géographie, tournant cultural et imaginaires nationaux : Risorgimento, irrédentisme et l’invention géographique de l’Italie = Geography, cultural turn and national imagination : Risorgimento, irredentism and the geographical invention of Italy / Federico Ferretti in Géographie et cultures / journals.openedition.org et BU de Droit, 93-94 (printemps-été 2015)
- Horizons géographiques du cinéma de fiction : variations autour de la «géographie-caméra» = Cinematic geographical horizons : behind, inside and beside the scene / Bertrand Pleven in Géographie et cultures / journals.openedition.org et BU de Droit, 93-94 (printemps-été 2015)
- L’ambiance comme concept de la géographie culturelle francophone : défis et perspectives = Atmosphere as a concept for French-speaking cultural geography : challenges and research perspectives / Rainer Kazig in Géographie et cultures / journals.openedition.org et BU de Droit, 93-94 (printemps-été 2015)
- L’image dans l’écriture géographique : enjeux épistémologiques et valeur heuristique. Réflexions au détour des « tableaux géographiques » = Writing with pictures : epistemological issues and heuristic values in geography. Some thoughts on geographical “tableaux” / Vincent Berdoulay in Géographie et cultures / journals.openedition.org et BU de Droit, 93-94 (printemps-été 2015)
- La collection «Géographie et cultures» à L’Harmattan : quelles géographies culturelles ? = The scientific books collection « Géographie et cultures » L’Harmattan Publishers : what kinds of cultural geographies ? / Catherine Fournet-Guerin in Géographie et cultures / journals.openedition.org et BU de Droit, 93-94 (printemps-été 2015)
- Le chercheur et l’engagement local : du tournant aux tourments culturels = Research and local commitments : from the cultural turn to the cultural torments / Emmanuelle Petit in Géographie et cultures / journals.openedition.org et BU de Droit, 93-94 (printemps-été 2015)
- Le tourment culturel en géographie : pourquoi ? = The cultural tourment in geography : why ? / Paul Claval in Géographie et cultures / journals.openedition.org et BU de Droit, 93-94 (printemps-été 2015)
- Partie : I : Un colloque, la célébration d’un anniversaire : autour de la revue / Paul Claval in Géographie et cultures / journals.openedition.org et BU de Droit, 93-94 (printemps-été 2015)
- Partie II : Épistémologie/généalogie : du tournant au tourment culturel / Colette Jourdain-Annequin in Géographie et cultures / journals.openedition.org et BU de Droit, 93-94 (printemps-été 2015)
- Partie III : Esthétiques et savoirs géographiques / Vincent Berdoulay in Géographie et cultures / journals.openedition.org et BU de Droit, 93-94 (printemps-été 2015)
- Partie IV : Approches culturelles : engagements et réflexivité / Emmanuelle Petit in Géographie et cultures / journals.openedition.org et BU de Droit, 93-94 (printemps-été 2015)
- Qu’y a-t-il de géographique dans l’expérience de l’écoute musicale ? Réflexions autour d’un piano = What is geographical about the experience of music listening ? Some thoughts on and around a piano / Serge Weber in Géographie et cultures / journals.openedition.org et BU de Droit, 93-94 (printemps-été 2015)
- Quelle place pour le « culturel » en géographie des migrations internationales ? = Cultural issues in French geography of international migration / Hadrien Dubucs in Géographie et cultures / journals.openedition.org et BU de Droit, 93-94 (printemps-été 2015)
- Retour réflexif sur la construction d’un objet géographique mémoriel : tourments, ancrages et circulations des mémoires douloureuses de la Shoah = Revisiting and discuting the intellectual construction of the Holocaust as a spatial object. Torments places and circulations of the Holocaut’s painful memories / Dominique Chevallier in Géographie et cultures / journals.openedition.org et BU de Droit, 93-94 (printemps-été 2015)
20 notices affichées sur 23, voir les 3 autresExemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Le corps peut-il être "un objet" du savoir géographique ? Ou comment interroger le corps pour mieux comprendre l'espace des sociétés ? / Francine Barthe-Deloizy in Géographie et cultures / journals.openedition.org et BU de Droit, no. 80 (Hiver)
Ils ont aimé, ils en parlent... @ Le blog "Pedra afiada" / Francine Barthe-Deloizy in Géographie et cultures / journals.openedition.org et BU de Droit, no. 78 (Eté)
[article]
Titre : Ils ont aimé, ils en parlent... @ Le blog "Pedra afiada" Type de document : texte imprimé Auteurs : Francine Barthe-Deloizy (1953-...), Auteur Année de publication : 2011 Article en page(s) : p. 176-177 Langues : Français (fre) Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=223029
in Géographie et cultures / journals.openedition.org et BU de Droit > no. 78 (Eté) . - p. 176-177[article] Ils ont aimé, ils en parlent... @ Le blog "Pedra afiada" [texte imprimé] / Francine Barthe-Deloizy (1953-...), Auteur . - 2011 . - p. 176-177.
Langues : Français (fre)
in Géographie et cultures / journals.openedition.org et BU de Droit > no. 78 (Eté) . - p. 176-177
Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=223029 Introduction : Vu du Brésil, présentation / Francine Barthe-Deloizy in Géographie et cultures / journals.openedition.org et BU de Droit, no. 78 (Eté)
[article]
Titre : Introduction : Vu du Brésil, présentation Type de document : texte imprimé Auteurs : Francine Barthe-Deloizy (1953-...), Auteur ; Angelo Serpa, Auteur Année de publication : 2011 Article en page(s) : p. 3-5 Langues : Français (fre) Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays:Histoire du Monde Rural:Agriculture ; C ECONOMIE - ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE:Génie civil, militaire et minier:Technologie hydraulique:Structure hydraulique:Barrage ; D SOCIOLOGIE - ETHNOLOGIE - ANTHROPOLOGIE:Problèmes ethniques:Groupe ethnique:Amérindien ; F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:D SOCIOLOGIE - ETHNOLOGIE - ANTHROPOLOGIE :4.45 Etablissements humains et utilisation des terres:Espace ouvert:Paysage ; F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:D SOCIOLOGIE - ETHNOLOGIE - ANTHROPOLOGIE :4.45 Etablissements humains et utilisation des terres:Zone urbaine:Population urbaine ; F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:Football ; F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:Internet ; J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION:Arts du spectacle:Danse ; J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION:Arts du spectacle:Musique ; J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION:Culture ; J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION:Culture:Identité culturelle Denotes the correspondence which exists between a community (national, ethnic, linguistic, etc.) and its cultural life, as well as the right of each community to its own culture.; J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION:Loisirs:Activité de loisir:Sport ; J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION:Loisirs:Tourisme ; J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION:Philosophie et éthique:ÉpistémologieThe theory or science of the method or grounds of knowledge.; J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION:Politique culturelle et planification de la culture:Patrimoine culturel immatériel:Coutumes et traditions:Fête ; L DROIT:Systèmes juridiques:Droit international:Droit des États:Droit territorial:Frontière ; S SCIENCES ET TECHNIQUES:Géographie et océanographie:Géographie ; S SCIENCES ET TECHNIQUES:Géographie et océanographie:Géographie:Géographie humaineRelationship of geography and culture (population, institutions and technology).; S SCIENCES ET TECHNIQUES:Géographie et océanographie:Géomorphologie:Topographie:Forme terrestre:Ile ; S SCIENCES ET TECHNIQUES:Géographie et océanographie:MerMots-clés : Société Recherche scientifique Sciences humaines Aménagement hydraulique Impact humain Géographie culturelle Géographie brésilienne Hybridité Transculturation Transterritorialité Maritimité Imaginaire touristique Fête junine Capoeira Frontière sociale Fandango Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=223045
in Géographie et cultures / journals.openedition.org et BU de Droit > no. 78 (Eté) . - p. 3-5[article] Introduction : Vu du Brésil, présentation [texte imprimé] / Francine Barthe-Deloizy (1953-...), Auteur ; Angelo Serpa, Auteur . - 2011 . - p. 3-5.
Langues : Français (fre)
in Géographie et cultures / journals.openedition.org et BU de Droit > no. 78 (Eté) . - p. 3-5
Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays:Histoire du Monde Rural:Agriculture ; C ECONOMIE - ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE:Génie civil, militaire et minier:Technologie hydraulique:Structure hydraulique:Barrage ; D SOCIOLOGIE - ETHNOLOGIE - ANTHROPOLOGIE:Problèmes ethniques:Groupe ethnique:Amérindien ; F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:D SOCIOLOGIE - ETHNOLOGIE - ANTHROPOLOGIE :4.45 Etablissements humains et utilisation des terres:Espace ouvert:Paysage ; F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:D SOCIOLOGIE - ETHNOLOGIE - ANTHROPOLOGIE :4.45 Etablissements humains et utilisation des terres:Zone urbaine:Population urbaine ; F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:Football ; F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:Internet ; J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION:Arts du spectacle:Danse ; J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION:Arts du spectacle:Musique ; J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION:Culture ; J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION:Culture:Identité culturelle Denotes the correspondence which exists between a community (national, ethnic, linguistic, etc.) and its cultural life, as well as the right of each community to its own culture.; J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION:Loisirs:Activité de loisir:Sport ; J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION:Loisirs:Tourisme ; J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION:Philosophie et éthique:ÉpistémologieThe theory or science of the method or grounds of knowledge.; J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION:Politique culturelle et planification de la culture:Patrimoine culturel immatériel:Coutumes et traditions:Fête ; L DROIT:Systèmes juridiques:Droit international:Droit des États:Droit territorial:Frontière ; S SCIENCES ET TECHNIQUES:Géographie et océanographie:Géographie ; S SCIENCES ET TECHNIQUES:Géographie et océanographie:Géographie:Géographie humaineRelationship of geography and culture (population, institutions and technology).; S SCIENCES ET TECHNIQUES:Géographie et océanographie:Géomorphologie:Topographie:Forme terrestre:Ile ; S SCIENCES ET TECHNIQUES:Géographie et océanographie:MerMots-clés : Société Recherche scientifique Sciences humaines Aménagement hydraulique Impact humain Géographie culturelle Géographie brésilienne Hybridité Transculturation Transterritorialité Maritimité Imaginaire touristique Fête junine Capoeira Frontière sociale Fandango Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=223045