Titre : |
Deaths of Despair and the Future of Capitalism |
Type de document : |
document électronique |
Auteurs : |
Anne Case, Auteur ; Angus Deaton (1945-....), Auteur |
Mention d'édition : |
Audio Preview (2424), en hyperlien |
Editeur : |
Princeton, NJ : Princeton University Press |
Année de publication : |
2020 |
Importance : |
312 p. |
Format : |
6.13 x 9.25 in. |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-0-691-19078-5 |
Prix : |
20 € |
Note générale : |
From economist Anne Case and Nobel Prize winner Angus Deaton, a groundbreaking account of how the flaws in capitalism are fatal for America's working class |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
suicide |
Résumé : |
Life expectancy in the United States has recently fallen for three years in a row—a reversal not seen since 1918 or in any other wealthy nation in modern times. In the past two decades, deaths of despair from suicide, drug overdose, and alcoholism have risen dramatically, and now claim hundreds of thousands of American lives each year—and they’re still rising. Anne Case and Angus Deaton, known for first sounding the alarm about deaths of despair, explain the overwhelming surge in these deaths and shed light on the social and economic forces that are making life harder for the working class. They demonstrate why, for those who used to prosper in America, capitalism is no longer delivering.
Deaths of Despair and the Future of Capitalism paints a troubling portrait of the American dream in decline. For the white working class, today’s America has become a land of broken families and few prospects. As the college educated become healthier and wealthier, adults without a degree are literally dying from pain and despair. In this critically important book, Case and Deaton tie the crisis to the weakening position of labor, the growing power of corporations, and, above all, to a rapacious health-care sector that redistributes working-class wages into the pockets of the wealthy. Capitalism, which over two centuries lifted countless people out of poverty, is now destroying the lives of blue-collar America.
This book charts a way forward, providing solutions that can rein in capitalism’s excesses and make it work for everyone. |
Note de contenu : |
"Aux États-Unis, le désespoir tue par milliers
À partir de 1900 et pendant plus d’un siècle, l’espérance de vie a progressivement augmenté aux États-Unis. Mais curieusement, depuis 2014, elle est en recul. Alors qui meurt et pourquoi ? Ce sont les deux questions que se sont posées Anne Case et Angus Deaton (lauréat du prix Nobel d’économie en 2015), un couple d’économistes de l’université de Princeton.
Dans Deaths of Despair, ils montrent que ce déclin de l’espérance de vie ne concerne en réalité qu’une catégorie bien précise de la population américaine : les hommes blancs, d’âge moyen (45-54 ans), peu instruits. Et de quoi meurent-ils ? De « désespoir ». Chez eux, on observe en effet une forte augmentation du nombre de suicides et de morts liées à une surdose de médicaments ou à l’abus d'alcool. Rien qu’en 2017, 158 000 Américains seraient ainsi « morts de désespoir ».
À l’origine de leur accablement, un sentiment de déclassement nourri par la baisse de leur pouvoir d’achat et la précarisation croissante de leurs emplois. Et cela, alors même que la situation des diplômés s’améliorait sensiblement. Tout comme celle des Noirs et des Latinos. « Mourir de désespoir n’est pas qu’un phénomène américain. La même chose s’est produite en Russie, après la chute du communisme […], de telles morts résultent de la dissolution des structures sociales qui conféraient un sens à la vie des gens. Mais les États-Unis sont peut-être particulièrement vulnérables à ce genre d’événements, en raison de l’individualisme prégnant et d’une certaine tendance à associer réussite économique et prestige social », analyse l’économiste britannique David Canning dans la revue Science.
Se sentant exclus du rêve américain, les « petits Blancs » trouvent une consolation dans les paradis artificiels, expliquent les auteurs. Et la défaillance du système de santé américain a tôt fait de transformer leur désespoir en catastrophe sanitaire, comme en témoigne la récente crise des opioïdes. « La colère de Case et Deaton cible essentiellement le secteur de la santé, qui non seulement donne de mauvais résultats mais en plus coule l’économie américaine. Nos dépenses de santé par habitant sont deux fois plus élevées qu'en France, mais notre espérance de vie est inférieure de quatre ans, nos taux de mortalité infantile et maternelle sont près de deux fois plus élevés et, contrairement à la France, il y a chez nous 30 millions de personnes qui sont dépourvues d'assurance maladie », pointe la biologiste Helen Epstein dans The New York Review of Books." Le Books du jour, 20 avril 2020 |
En ligne : |
https://soundcloud.com/user-671277267/deaths-of-despair-and-the-future-of-capita [...] |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=241709 |
Deaths of Despair and the Future of Capitalism [document électronique] / Anne Case, Auteur ; Angus Deaton (1945-....), Auteur . - Audio Preview (2424), en hyperlien . - Princeton, NJ : Princeton University Press, 2020 . - 312 p. ; 6.13 x 9.25 in. ISBN : 978-0-691-19078-5 : 20 € From economist Anne Case and Nobel Prize winner Angus Deaton, a groundbreaking account of how the flaws in capitalism are fatal for America's working class Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
suicide |
Résumé : |
Life expectancy in the United States has recently fallen for three years in a row—a reversal not seen since 1918 or in any other wealthy nation in modern times. In the past two decades, deaths of despair from suicide, drug overdose, and alcoholism have risen dramatically, and now claim hundreds of thousands of American lives each year—and they’re still rising. Anne Case and Angus Deaton, known for first sounding the alarm about deaths of despair, explain the overwhelming surge in these deaths and shed light on the social and economic forces that are making life harder for the working class. They demonstrate why, for those who used to prosper in America, capitalism is no longer delivering.
Deaths of Despair and the Future of Capitalism paints a troubling portrait of the American dream in decline. For the white working class, today’s America has become a land of broken families and few prospects. As the college educated become healthier and wealthier, adults without a degree are literally dying from pain and despair. In this critically important book, Case and Deaton tie the crisis to the weakening position of labor, the growing power of corporations, and, above all, to a rapacious health-care sector that redistributes working-class wages into the pockets of the wealthy. Capitalism, which over two centuries lifted countless people out of poverty, is now destroying the lives of blue-collar America.
This book charts a way forward, providing solutions that can rein in capitalism’s excesses and make it work for everyone. |
Note de contenu : |
"Aux États-Unis, le désespoir tue par milliers
À partir de 1900 et pendant plus d’un siècle, l’espérance de vie a progressivement augmenté aux États-Unis. Mais curieusement, depuis 2014, elle est en recul. Alors qui meurt et pourquoi ? Ce sont les deux questions que se sont posées Anne Case et Angus Deaton (lauréat du prix Nobel d’économie en 2015), un couple d’économistes de l’université de Princeton.
Dans Deaths of Despair, ils montrent que ce déclin de l’espérance de vie ne concerne en réalité qu’une catégorie bien précise de la population américaine : les hommes blancs, d’âge moyen (45-54 ans), peu instruits. Et de quoi meurent-ils ? De « désespoir ». Chez eux, on observe en effet une forte augmentation du nombre de suicides et de morts liées à une surdose de médicaments ou à l’abus d'alcool. Rien qu’en 2017, 158 000 Américains seraient ainsi « morts de désespoir ».
À l’origine de leur accablement, un sentiment de déclassement nourri par la baisse de leur pouvoir d’achat et la précarisation croissante de leurs emplois. Et cela, alors même que la situation des diplômés s’améliorait sensiblement. Tout comme celle des Noirs et des Latinos. « Mourir de désespoir n’est pas qu’un phénomène américain. La même chose s’est produite en Russie, après la chute du communisme […], de telles morts résultent de la dissolution des structures sociales qui conféraient un sens à la vie des gens. Mais les États-Unis sont peut-être particulièrement vulnérables à ce genre d’événements, en raison de l’individualisme prégnant et d’une certaine tendance à associer réussite économique et prestige social », analyse l’économiste britannique David Canning dans la revue Science.
Se sentant exclus du rêve américain, les « petits Blancs » trouvent une consolation dans les paradis artificiels, expliquent les auteurs. Et la défaillance du système de santé américain a tôt fait de transformer leur désespoir en catastrophe sanitaire, comme en témoigne la récente crise des opioïdes. « La colère de Case et Deaton cible essentiellement le secteur de la santé, qui non seulement donne de mauvais résultats mais en plus coule l’économie américaine. Nos dépenses de santé par habitant sont deux fois plus élevées qu'en France, mais notre espérance de vie est inférieure de quatre ans, nos taux de mortalité infantile et maternelle sont près de deux fois plus élevés et, contrairement à la France, il y a chez nous 30 millions de personnes qui sont dépourvues d'assurance maladie », pointe la biologiste Helen Epstein dans The New York Review of Books." Le Books du jour, 20 avril 2020 |
En ligne : |
https://soundcloud.com/user-671277267/deaths-of-despair-and-the-future-of-capita [...] |
Permalink : |
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