[article]
Titre : |
Prise en charge des personnes sans chez-soi : intérêt du dossier médical partagé ? |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
JEGO Maeva, Auteur ; GENTILE Stéphanie, Auteur ; BALIQUE Hubert, Auteur ; SAMBUC Roland, Auteur ; GIUSIANO Bernard, Auteur ; GENTILE Gaëtan, Auteur |
Année de publication : |
2018 |
Article en page(s) : |
233-242 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Sans domicile fixe Médecin généraliste Continuité soins Soins santé primaire Dossier médical partagé,Accès du patient au dossier médical,Systèmes informatisés de dossiers médicaux,Dossier médicaux électroniques DMP (Dossier Médical Partagé) SDF (Sans Domicile Fixe) DPI (Dossier Patient Informatisé) CONTINUITE DES SOINS SOINS PRIMAIRES |
Résumé : |
Objectif : Étudier l’acceptabilité qu’ont les médecins généralistes (MG) du dossier médical partagé (DMP), dans le contexte de la prise en charge des personnes sans chez-soi (PSCS).
Méthodes : Étude mixte séquentielle, qualitative puis quantitative. Pour la phase qualitative, des MG impliqués dans la précarité ont été interviewés par entretiens semi-dirigés. Pour la phase quantitative 150 MG marseillais ayant une pratique typique de la médecine générale ont été tirés au sort puis interrogés via un questionnaire. L’acceptabilité pratique et sociale du DMP était quantifiée par échelles de Likert.
Résultats : 19 MG ont été interviewés pour la phase qualitative et 105 MG ont été inclus (73 % de répondants) pour la phase quantitative. Les MG connaissaient mal le DMP. La moitié (52,5 %) des MG seraient prêts à utiliser le DMP pour les PSCS. Il était perçu comme pouvant améliorer la continuité des soins, sa qualité et sa sécurité pour les PSCS. L’intérêt du DMP était perçu supérieur pour les PSCS que pour les patients en général, notamment sur le gain de temps envisagé (p = 0,03). En revanche, le DMP était mal connu, et les MG craignaient un détournement et une sécurisation insuffisante du stockage des données. Des limites spécifiques aux PSCS étaient relevées, dont l’accès pratique au DMP pour les PSCS (carte vitale, accès internet).
Conclusion : Le DMP pourrait être une solution pour améliorer la continuité des soins des PSCS. Il faut cependant adapter l’outil à la prise en charge des PSCS et informer les professionnels pour une utilisation effective. |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=210826 |
in Santé publique / Cairn.info > Vol.30-N°2 (Mars - Avril 2018) . - 233-242
[article] Prise en charge des personnes sans chez-soi : intérêt du dossier médical partagé ? [texte imprimé] / JEGO Maeva, Auteur ; GENTILE Stéphanie, Auteur ; BALIQUE Hubert, Auteur ; SAMBUC Roland, Auteur ; GIUSIANO Bernard, Auteur ; GENTILE Gaëtan, Auteur . - 2018 . - 233-242. Langues : Français ( fre) in Santé publique / Cairn.info > Vol.30-N°2 (Mars - Avril 2018) . - 233-242
Mots-clés : |
Sans domicile fixe Médecin généraliste Continuité soins Soins santé primaire Dossier médical partagé,Accès du patient au dossier médical,Systèmes informatisés de dossiers médicaux,Dossier médicaux électroniques DMP (Dossier Médical Partagé) SDF (Sans Domicile Fixe) DPI (Dossier Patient Informatisé) CONTINUITE DES SOINS SOINS PRIMAIRES |
Résumé : |
Objectif : Étudier l’acceptabilité qu’ont les médecins généralistes (MG) du dossier médical partagé (DMP), dans le contexte de la prise en charge des personnes sans chez-soi (PSCS).
Méthodes : Étude mixte séquentielle, qualitative puis quantitative. Pour la phase qualitative, des MG impliqués dans la précarité ont été interviewés par entretiens semi-dirigés. Pour la phase quantitative 150 MG marseillais ayant une pratique typique de la médecine générale ont été tirés au sort puis interrogés via un questionnaire. L’acceptabilité pratique et sociale du DMP était quantifiée par échelles de Likert.
Résultats : 19 MG ont été interviewés pour la phase qualitative et 105 MG ont été inclus (73 % de répondants) pour la phase quantitative. Les MG connaissaient mal le DMP. La moitié (52,5 %) des MG seraient prêts à utiliser le DMP pour les PSCS. Il était perçu comme pouvant améliorer la continuité des soins, sa qualité et sa sécurité pour les PSCS. L’intérêt du DMP était perçu supérieur pour les PSCS que pour les patients en général, notamment sur le gain de temps envisagé (p = 0,03). En revanche, le DMP était mal connu, et les MG craignaient un détournement et une sécurisation insuffisante du stockage des données. Des limites spécifiques aux PSCS étaient relevées, dont l’accès pratique au DMP pour les PSCS (carte vitale, accès internet).
Conclusion : Le DMP pourrait être une solution pour améliorer la continuité des soins des PSCS. Il faut cependant adapter l’outil à la prise en charge des PSCS et informer les professionnels pour une utilisation effective. |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=210826 |
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