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Titre : Enrichissement : une critique de la marchandise / BU de Lettres Type de document : document électronique Auteurs : Luc Boltanski (1940-....) , Auteur ; Arnaud Esquerre (1975-...)
, Auteur
Editeur : Paris Cedex 07 : Éditions Gallimard Année de publication : DL 2017 Collection : NRF essais, ISSN 0993-4685 Importance : 1 vol. (663 p.) Format : 23 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-014787-8 Prix : 29 EUR Note générale : Voir la recension en hyperlien de : Frédéric Keck, « Luc Boltanski et Arnaud Esquerre, Enrichissement : une critique de la marchandise », Gradhiva [Online], 25 | 2017, pp. 266-269. On line since 31 May 2017 Langues : Français (fre) Mots-clés : Capitalisme -- Europe de l'Ouest -- 1945-....
Richesse -- Europe de l'Ouest -- 1945-....
Valeur -- Europe de l'Ouest -- 1945-....
Produits commerciaux -- Europe de l'Ouest -- 1945-....
Conditions économiques -- Europe de l'Ouest -- 1945-....Résumé : Luc Boltanski et Arnaud Esquerre restituent le mouvement historique qui, depuis le dernier quart du XXe siècle, a profondément modifié la façon dont sont créées les richesses dans les pays d’Europe de l’ouest, marqués d’un côté par la désindustrialisation et, de l'autre, par l’exploitation accrue de ressources qui, sans être absolument nouvelles, ont pris une importance sans précédent. L’ampleur de ce changement du capitalisme ne se révèle qu’à la condition de rapprocher des domaines qui sont généralement considérés séparément – notamment les arts, particulièrement les arts plastiques, la culture, le commerce d’objets anciens, la création de fondations et de musées, l’industrie du luxe, la patrimonialisation et le tourisme. Les interactions constantes entre ces différents domaines permettent de comprendre la façon dont ils génèrent un profit : ils ont en commun de reposer sur l’exploitation du passé. Ce type d’économie, Boltanski et Esquerre l’appellent économie de l’enrichissement. Parce que cette économie repose moins sur la production de choses nouvelles qu’elle n’entreprend d’enrichir des choses déjà là ; parce que l’une des spécificités de cette économie est de tirer parti du commerce de choses qui sont, en priorité, destinées aux riches et qui constituent aussi pour les riches qui en font commerce une source d’enrichissement. Alors l’analyse historique revêt, sous la plume des auteurs, une deuxième dimension : l'importance, l’extension et l’hétérogénéité des choses qui relèvent désormais de l’échange ouvrent sur une critique résolument nouvelle de la marchandise, c’est-à-dire toute chose à laquelle échoit un prix quand elle change de propriétaire, et de ses structures. La transformation, particulièrement sensible dans les États qui ont été le berceau de la puissance industrielle européenne, et singulièrement en France, devient indissociable de l’analyse de la distribution de la marchandise entre différentes formes de mise en valeur. On comprend d’entrée que cet ouvrage est appelé à faire date. [4e de couverture ] Note de contenu : Bibliogr. p. [543]-564. Notes bibliogr. Index Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=227084 Enrichissement : une critique de la marchandise / BU de Lettres [document électronique] / Luc Boltanski (1940-....), Auteur ; Arnaud Esquerre (1975-...)
, Auteur . - Paris Cedex 07 : Éditions Gallimard, DL 2017 . - 1 vol. (663 p.) ; 23 cm. - (NRF essais, ISSN 0993-4685) .
ISBN : 978-2-07-014787-8 : 29 EUR
Voir la recension en hyperlien de : Frédéric Keck, « Luc Boltanski et Arnaud Esquerre, Enrichissement : une critique de la marchandise », Gradhiva [Online], 25 | 2017, pp. 266-269. On line since 31 May 2017
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Capitalisme -- Europe de l'Ouest -- 1945-....
Richesse -- Europe de l'Ouest -- 1945-....
Valeur -- Europe de l'Ouest -- 1945-....
Produits commerciaux -- Europe de l'Ouest -- 1945-....
Conditions économiques -- Europe de l'Ouest -- 1945-....Résumé : Luc Boltanski et Arnaud Esquerre restituent le mouvement historique qui, depuis le dernier quart du XXe siècle, a profondément modifié la façon dont sont créées les richesses dans les pays d’Europe de l’ouest, marqués d’un côté par la désindustrialisation et, de l'autre, par l’exploitation accrue de ressources qui, sans être absolument nouvelles, ont pris une importance sans précédent. L’ampleur de ce changement du capitalisme ne se révèle qu’à la condition de rapprocher des domaines qui sont généralement considérés séparément – notamment les arts, particulièrement les arts plastiques, la culture, le commerce d’objets anciens, la création de fondations et de musées, l’industrie du luxe, la patrimonialisation et le tourisme. Les interactions constantes entre ces différents domaines permettent de comprendre la façon dont ils génèrent un profit : ils ont en commun de reposer sur l’exploitation du passé. Ce type d’économie, Boltanski et Esquerre l’appellent économie de l’enrichissement. Parce que cette économie repose moins sur la production de choses nouvelles qu’elle n’entreprend d’enrichir des choses déjà là ; parce que l’une des spécificités de cette économie est de tirer parti du commerce de choses qui sont, en priorité, destinées aux riches et qui constituent aussi pour les riches qui en font commerce une source d’enrichissement. Alors l’analyse historique revêt, sous la plume des auteurs, une deuxième dimension : l'importance, l’extension et l’hétérogénéité des choses qui relèvent désormais de l’échange ouvrent sur une critique résolument nouvelle de la marchandise, c’est-à-dire toute chose à laquelle échoit un prix quand elle change de propriétaire, et de ses structures. La transformation, particulièrement sensible dans les États qui ont été le berceau de la puissance industrielle européenne, et singulièrement en France, devient indissociable de l’analyse de la distribution de la marchandise entre différentes formes de mise en valeur. On comprend d’entrée que cet ouvrage est appelé à faire date. [4e de couverture ] Note de contenu : Bibliogr. p. [543]-564. Notes bibliogr. Index Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=227084 Exemplaires
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Titre : Interdire de voir : sexe, violence et liberté d'expression au cinéma / SUDOC Type de document : document électronique Auteurs : Arnaud Esquerre (1975-...) , Auteur
Editeur : Paris : Librairie Arthème Fayard Année de publication : 2019 Collection : Histoire de la pensée (Paris. 1999), ISSN 1296-1698 Importance : 348 p. Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-213-71019-8 Prix : 20 € Note générale : Alors que les images les plus violentes sont depuis longtemps déjà accessibles en quelques clics à n’importe quel individu sachant se servir d’un ordinateur ou d’un smartphone, il se trouve encore des gens pour se réunir au sein d’une Commission et décider ensemble de proposer d’interdire des films à certains groupes de personnes. C’est-à-dire qu’il se trouve encore un Etat, la République Française, qui organise ce que le sociologue Arnaud Esquerre appelle la suppression de certaines œuvres cinématographiques ou la suppression de certains spectateurs de certaines œuvres. Le plus extraordinaire étant d’ailleurs sans doute que ces dix dernières années ont été marquées par un accroissement du nombre de films et de spectateurs supprimés. Pour comprendre comment cela est rendu concrètement possible, Arnaud Esquerre a mené une enquête approfondie. Il en publie les résultats dans un livre important : Interdit de voir. Sexe, violence et liberté d’expression au cinéma. Il est aujourd’hui l’invité de La Suite dans les Idées. Il est rejoint en seconde partie par François Margolin, co-réalisateur du film Salafistes, dont le Conseil vient d'annuler définitivement l'interdiction aux moins de 18 ans qui avait prise par les pouvoirs publics conformément à l'avis de la Commission de classification des films. Mots-clés : Sciences humaines et sociales SHS Sociologie Culture Sciences humaines Cinéma -- Censure -- Classification -- Droit -- France Résumé : Au début du xxie siècle, en France, il est des images filmées dont l'État interdit l'accès à une catégorie du public, les mineurs, parce que leurs effets sont jugés dangereux : ce sont des images d'actes sexuels, des images d'actes violents, ou les deux. De quelle instance procèdent ces décisions ' Selon quels critères ' Avec quelles conséquences en cas de contestation de la décision du gouvernement, aussi bien par les artistes que par des associations de spectateurs au nom de la protection de la jeunesse et du respect de la dignité humaine ' Arnaud Esquerre a assisté aux débats en huis clos des membres de la Commission de classification. Il analyse comment les commissaires interprètent et rendent un avis sur les films. Il se penche aussi sur la manière dont des décisions ministérielles délivrant des visas ont été remises en cause à plusieurs reprises depuis le film Baise-moi en 2000. Il peut sembler évident que la liberté d'expression en France, un État se présentant comme démocratique, ne cesse de s'étendre et que cette extension sera acquise pour toujours. Pourtant, en pénétrant dans les coulisses de la « censure » au cinéma telle qu'elle s'exerce aujourd'hui, ce que la lectrice ou le lecteur sont invités à découvrir, c'est pourquoi la liberté d'expression n'est jamais définitivement gagnée. Arnaud Esquerre est sociologue. Chargé de recherche au CNRS, il est directeur de l'Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux (IRIS ' EHESS, CNRS, Inserm, Paris 13) Note de contenu : A la différence d'autres domaines de création, le cinéma fait encore l'objet d'un dispositif étatique de censure préalable. Le sociologue Arnaud Esquerre a enquêté sur le travail de la Commission de classification des films. En ligne : https://www.franceculture.fr/emissions/la-suite-dans-les-idees/quand-letat-suppr [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=217213 Interdire de voir : sexe, violence et liberté d'expression au cinéma / SUDOC [document électronique] / Arnaud Esquerre (1975-...), Auteur . - Paris : Librairie Arthème Fayard, 2019 . - 348 p. ; 22 cm. - (Histoire de la pensée (Paris. 1999), ISSN 1296-1698) .
ISBN : 978-2-213-71019-8 : 20 €
Alors que les images les plus violentes sont depuis longtemps déjà accessibles en quelques clics à n’importe quel individu sachant se servir d’un ordinateur ou d’un smartphone, il se trouve encore des gens pour se réunir au sein d’une Commission et décider ensemble de proposer d’interdire des films à certains groupes de personnes. C’est-à-dire qu’il se trouve encore un Etat, la République Française, qui organise ce que le sociologue Arnaud Esquerre appelle la suppression de certaines œuvres cinématographiques ou la suppression de certains spectateurs de certaines œuvres. Le plus extraordinaire étant d’ailleurs sans doute que ces dix dernières années ont été marquées par un accroissement du nombre de films et de spectateurs supprimés. Pour comprendre comment cela est rendu concrètement possible, Arnaud Esquerre a mené une enquête approfondie. Il en publie les résultats dans un livre important : Interdit de voir. Sexe, violence et liberté d’expression au cinéma. Il est aujourd’hui l’invité de La Suite dans les Idées. Il est rejoint en seconde partie par François Margolin, co-réalisateur du film Salafistes, dont le Conseil vient d'annuler définitivement l'interdiction aux moins de 18 ans qui avait prise par les pouvoirs publics conformément à l'avis de la Commission de classification des films.
Mots-clés : Sciences humaines et sociales SHS Sociologie Culture Sciences humaines Cinéma -- Censure -- Classification -- Droit -- France Résumé : Au début du xxie siècle, en France, il est des images filmées dont l'État interdit l'accès à une catégorie du public, les mineurs, parce que leurs effets sont jugés dangereux : ce sont des images d'actes sexuels, des images d'actes violents, ou les deux. De quelle instance procèdent ces décisions ' Selon quels critères ' Avec quelles conséquences en cas de contestation de la décision du gouvernement, aussi bien par les artistes que par des associations de spectateurs au nom de la protection de la jeunesse et du respect de la dignité humaine ' Arnaud Esquerre a assisté aux débats en huis clos des membres de la Commission de classification. Il analyse comment les commissaires interprètent et rendent un avis sur les films. Il se penche aussi sur la manière dont des décisions ministérielles délivrant des visas ont été remises en cause à plusieurs reprises depuis le film Baise-moi en 2000. Il peut sembler évident que la liberté d'expression en France, un État se présentant comme démocratique, ne cesse de s'étendre et que cette extension sera acquise pour toujours. Pourtant, en pénétrant dans les coulisses de la « censure » au cinéma telle qu'elle s'exerce aujourd'hui, ce que la lectrice ou le lecteur sont invités à découvrir, c'est pourquoi la liberté d'expression n'est jamais définitivement gagnée. Arnaud Esquerre est sociologue. Chargé de recherche au CNRS, il est directeur de l'Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux (IRIS ' EHESS, CNRS, Inserm, Paris 13) Note de contenu : A la différence d'autres domaines de création, le cinéma fait encore l'objet d'un dispositif étatique de censure préalable. Le sociologue Arnaud Esquerre a enquêté sur le travail de la Commission de classification des films. En ligne : https://www.franceculture.fr/emissions/la-suite-dans-les-idees/quand-letat-suppr [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=217213 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Documents numériques
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire