Résumé : |
Apparues pour la plupart au début du XXe siècle, les sociétés de spécialistes en général et plus particulièrement la Société des professeurs d’histoire et de géographie (SPHG) ont souvent été perçues comme des groupements corporatistes conservateurs et, à ce titre, rendues responsables de la difficulté à réformer les disciplines scolaires qu’elles entendaient défendre. L’objectif de cet article est de nuancer ce point de vue pour le cas de l’histoire-géographie dans l’entre-deux-guerres en analysant le mode de fonctionnement de cette association et en la replaçant dans son contexte institutionnel afin de cerner les limites de son influence effective, tant sur le destin de la discipline scolaire historico-géographique que sur ses représentants sur le terrain, à savoir les professeurs. (Source : revue) |