Titre : |
Habiter en lutte. Zad de Notre-Dame-des-Landes : quarante ans de résistance |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Collectif Comm'un , Collectivité éditrice |
Editeur : |
Neuvy-en-Champagne (Sarthe) : Éditions le Passager clandestin |
Année de publication : |
2019 |
Importance : |
256 p. |
Présentation : |
ill. en coul. |
Format : |
170 x 240mm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-36935-219-8 |
Prix : |
20 € |
Note générale : |
« De ce qui s’est vécu sur la ZAD ces dernières années, beaucoup appartient au passé. » À lire ces pages qui retracent 40 ans de lutte, on pourrait se prendre à la considérer comme un morceau d’Histoire, une fresque déjà dépassée. Pourtant, si « l’indispensable unité imposée par la lutte commune » est partie avec le projet d’aéroport, le mouvement lui persiste. Le texte, fruit d’un travail collectif d’habitants ou de proches de la ZAD, ne se veut pas une chronique distanciée, ni une analyse prétendûment objective de quelques décennies dans un bocage de Loire-Atlantique. Il est né de la conviction que la ZAD qui s’est établie à Notre-Dame-des-Landes, si elle n’est pas un modèle à décalquer ailleurs, peut servir d’exemple — et elle le fait déjà. Dès lors, le récit de son combat « est de ceux qui méritent d’être contés ». Les tableaux s’enchaînent, suivant la chronologie de la lutte. Du projet initial dans les années 1970 à la répression policière signant son abandon définitif en 2018, le millier d’hectares concernés s’est vu tour à tour conservé par un aménagement sans cesse repoussé, et brusquement retourné par des bottes de CRS en première ligne devant des blindés. Les événements marquants sont en bonne place — victoires juridiques, affrontements et fêtes mémorables —, mais c’est surtout de la vie quotidienne dont il est question. Les chroniques du Collectif Mauvaise Troupe avait déjà esquissé les questionnements locaux, la difficulté de construire sous la menace permanente d’une expulsion, l’organisation d’une myriade de personnalités bien différentes, mais aussi les joies des réalisations communes. C’est avec une ampleur nouvelle que la tâche est ici entreprise, et par un angle singulier. L’habitat tient une place de choix, car c’est l’habiter qui est au centre de la réflexion. Nombre de cabanes et de lieux aux noms emblématiques sont décrites, leur histoire sont décortiquées. Comme l’est l’outil cartographique, les éléments de l’histoire académique sont détournés : écrit par ceux qui la vivent, avec des sources piochées dans les éphémères médias locaux et dans les dires des habitants successifs, le récit de ces années de lutte est porté par des voix émanant du bocage et non issu d’un regard distancié. Des voix qui nous rappellent que « rien n’est fini, tout recommence ». [R.B.] Ballast, Cartouche n°42 |
Catégories : |
H TRAVAIL SOCIAL - POLITIQUE SOCIALE
|
Mots-clés : |
Sociologie Anthropologie Sciences Politiques Écologie environnement Essais politique Politique et administration publique / Vie politique / Contestations et activisme Groupes d'action politique |
Index. décimale : |
H-15 Volontariat - Bénévolat - Militantisme |
Résumé : |
La zad de Notre-Dame-des-Landes est devenue le plus grand squat à ciel ouvert d'Europe. Utopie réalisée pour certain.es, espace de rencontres et critique en acte du capitalisme, elle n'a pas fini de soulever les passions.
Réunissant de nombreux récits, photographies, croquis et cartes inédites, ce livre raconte l'évolution d'un territoire où ce geste simple, habiter, est inséparable de celui de lutter. |
Note de contenu : |
Voir aussi, en hyperlien : "Projection du film documentaire Les pieds sur terre – le film de Batiste Combret et Bertrand Hagenmüller sur le Liminbout, hameau en lutte à Notre-Dame-des-Landes, suivie d’une discussion avec trois membres du collectif comm’un auteur du livre Habiter en lutte publié par les Editions Le Passager Clandestin
Les pieds sur terre, 2017
Au cœur de Notre-Dame-des-Landes, le Liminbout, hameau d’une dizaine d’habitants tient le haut du pavé. Agriculteurs historiques, paysans syndicalistes, locataires sur-endettés venus chercher une autre vie, squatteurs plus ou moins confirmés y apprennent à vivre et à lutter ensemble au quotidien. Loin des représentations habituelles de la zad, le film est une immersion dans le huis-clos de ce village devenu au fil des années symbole de la lutte contre l’aéroport et son monde.
La zad de Notre-Dame-des-Landes est devenue le plus grand squat à ciel ouvert d’Europe. Utopie réalisée pour certain.e.s, espace de rencontres et critique en acte du capitalisme, elle n’a pas fini de soulever les passions. Réunissant de nombreux récits, photographies, croquis et cartes, Habiter en lutte raconte l’évolution de ce territoire où ce geste simple, habiter, est inséparable de celui de lutter.
Le collectif comm’un regroupe quatre personnes, habitant.e.s ou soutiens réguliers de la zad de Notre-Dame-des-Landes. |
En ligne : |
https://lepassagerclandestin.fr/fileadmin/assets/catalog/essais/Extrait_Habiter_ [...] |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=217523 |
Habiter en lutte. Zad de Notre-Dame-des-Landes : quarante ans de résistance [texte imprimé] / Collectif Comm'un  , Collectivité éditrice . - Neuvy-en-Champagne (Sarthe) (Le Pré-Saint-Gervais, 72240) : Éditions le Passager clandestin, 2019 . - 256 p. : ill. en coul. ; 170 x 240mm. ISBN : 978-2-36935-219-8 : 20 € « De ce qui s’est vécu sur la ZAD ces dernières années, beaucoup appartient au passé. » À lire ces pages qui retracent 40 ans de lutte, on pourrait se prendre à la considérer comme un morceau d’Histoire, une fresque déjà dépassée. Pourtant, si « l’indispensable unité imposée par la lutte commune » est partie avec le projet d’aéroport, le mouvement lui persiste. Le texte, fruit d’un travail collectif d’habitants ou de proches de la ZAD, ne se veut pas une chronique distanciée, ni une analyse prétendûment objective de quelques décennies dans un bocage de Loire-Atlantique. Il est né de la conviction que la ZAD qui s’est établie à Notre-Dame-des-Landes, si elle n’est pas un modèle à décalquer ailleurs, peut servir d’exemple — et elle le fait déjà. Dès lors, le récit de son combat « est de ceux qui méritent d’être contés ». Les tableaux s’enchaînent, suivant la chronologie de la lutte. Du projet initial dans les années 1970 à la répression policière signant son abandon définitif en 2018, le millier d’hectares concernés s’est vu tour à tour conservé par un aménagement sans cesse repoussé, et brusquement retourné par des bottes de CRS en première ligne devant des blindés. Les événements marquants sont en bonne place — victoires juridiques, affrontements et fêtes mémorables —, mais c’est surtout de la vie quotidienne dont il est question. Les chroniques du Collectif Mauvaise Troupe avait déjà esquissé les questionnements locaux, la difficulté de construire sous la menace permanente d’une expulsion, l’organisation d’une myriade de personnalités bien différentes, mais aussi les joies des réalisations communes. C’est avec une ampleur nouvelle que la tâche est ici entreprise, et par un angle singulier. L’habitat tient une place de choix, car c’est l’habiter qui est au centre de la réflexion. Nombre de cabanes et de lieux aux noms emblématiques sont décrites, leur histoire sont décortiquées. Comme l’est l’outil cartographique, les éléments de l’histoire académique sont détournés : écrit par ceux qui la vivent, avec des sources piochées dans les éphémères médias locaux et dans les dires des habitants successifs, le récit de ces années de lutte est porté par des voix émanant du bocage et non issu d’un regard distancié. Des voix qui nous rappellent que « rien n’est fini, tout recommence ». [R.B.] Ballast, Cartouche n°42
Catégories : |
H TRAVAIL SOCIAL - POLITIQUE SOCIALE
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Mots-clés : |
Sociologie Anthropologie Sciences Politiques Écologie environnement Essais politique Politique et administration publique / Vie politique / Contestations et activisme Groupes d'action politique |
Index. décimale : |
H-15 Volontariat - Bénévolat - Militantisme |
Résumé : |
La zad de Notre-Dame-des-Landes est devenue le plus grand squat à ciel ouvert d'Europe. Utopie réalisée pour certain.es, espace de rencontres et critique en acte du capitalisme, elle n'a pas fini de soulever les passions.
Réunissant de nombreux récits, photographies, croquis et cartes inédites, ce livre raconte l'évolution d'un territoire où ce geste simple, habiter, est inséparable de celui de lutter. |
Note de contenu : |
Voir aussi, en hyperlien : "Projection du film documentaire Les pieds sur terre – le film de Batiste Combret et Bertrand Hagenmüller sur le Liminbout, hameau en lutte à Notre-Dame-des-Landes, suivie d’une discussion avec trois membres du collectif comm’un auteur du livre Habiter en lutte publié par les Editions Le Passager Clandestin
Les pieds sur terre, 2017
Au cœur de Notre-Dame-des-Landes, le Liminbout, hameau d’une dizaine d’habitants tient le haut du pavé. Agriculteurs historiques, paysans syndicalistes, locataires sur-endettés venus chercher une autre vie, squatteurs plus ou moins confirmés y apprennent à vivre et à lutter ensemble au quotidien. Loin des représentations habituelles de la zad, le film est une immersion dans le huis-clos de ce village devenu au fil des années symbole de la lutte contre l’aéroport et son monde.
La zad de Notre-Dame-des-Landes est devenue le plus grand squat à ciel ouvert d’Europe. Utopie réalisée pour certain.e.s, espace de rencontres et critique en acte du capitalisme, elle n’a pas fini de soulever les passions. Réunissant de nombreux récits, photographies, croquis et cartes, Habiter en lutte raconte l’évolution de ce territoire où ce geste simple, habiter, est inséparable de celui de lutter.
Le collectif comm’un regroupe quatre personnes, habitant.e.s ou soutiens réguliers de la zad de Notre-Dame-des-Landes. |
En ligne : |
https://lepassagerclandestin.fr/fileadmin/assets/catalog/essais/Extrait_Habiter_ [...] |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=217523 |
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L’idée est de créer un outil, un support permettant d’expérimenter et de tester leurs intuitions et leurs envies en matière de pratiques de la ville : animation territoriale et développement local.
Le collectif est un espace de formation constant, visant notamment à étudier la notion d’« habiter » un territoire, en tant que concept majeur de la science géographique contemporaine. Une notion qui ne peut être figée dans une définition immuable ou dogmatique, mais qui doit être perçue comme un processus mêlant et entrelaçant des pratiques et des savoirs dans une relation toujours entretenue entre lieux et territoires, habitants et cohabitations.
Au sein du collectif, ce sont également des outils de médiation sociale qui seront expérimentés, autour de différentes pratiques et disciplines qui permettront de définir une méthode de travail incrémentale et partagée.
Les questions de société seront abordées à travers l’espace public – nos espaces communs.
L’appellation Commun apparait comme la plus pertinente pour décrire cet outil et illustrer la philosophie qui anime le projet :
Un commun est un système, avec en son centre une ressource, ouverte à tous et gérée collectivement en organisation, dans le but de préserver et pérenniser cette ressource, qui peut être naturelle, matérielle ou immatérielle. Elle questionne la notion de propriété, qui ne doit pas se concevoir comme une appropriation mais comme un usage – une troisième voie entre la propriété publique et la propriété privée.
Le Collectif Commun s’attache, dans le cadre de rencontres, d’installations, et de détournements urbains, à stimuler la réflexion et l’imaginaire collectif autour de thématiques culturelles, environnementales et sociétales.
Le collectif entend, à travers ses actions, expérimenter et questionner le rôle et les usages de l’espace public. C’est dans la volonté permanente d’impliquer les citoyens et les structures locales dans l’animation du projet urbain, que le collectif souhaite s’inscrire.
L’objectif pour Commun est donc d’appréhender le territoire dans sa globalité et de sensibiliser la population.