[n° ou bulletin]
Titre : |
200 - juin/juillet 2012 - L’éducation populaire en question(s) |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
CONTE Charles, Editeur scientifique ; Michel Serres (1930-2019), Personne interviewée ; Nicolas Sadoul, Préfacier, etc. |
Année de publication : |
2012 |
Importance : |
5 p. (dossier) |
Format : |
PDF |
Note générale : |
Sommaire :
La longue marche de l’éduc’ pop
L’éducation populaire, combien de divisions ?
Au coeur de la cité
La science accessible
Appartenir à un collectif |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
association, éducation populaire, Ligue de l'enseignement, Michel Serres, nouvelles technologies, Petite poucette, question de congrès, vie associative |
Résumé : |
Le dernier numéro des “Idées en mouvement” consacre son dossier à l’éducation populaire. Un dossier d’ouverture pour engager le travail sur la problématique de la vie associative, au coeur de notre question de congrès.
Ce dossier s’ouvre sur un historique de l’éducation populaire puis propose un panorama des organisations qui revendiquent aujourd’hui leur affiliation à l’éducation populaire. A lire également en ouverture du journal, l’interview de Michel Serres, qui, dans son dernier ouvrage (Petite Poucette) met en lumière les bouleversements intellectuels et politiques introduits par les technologies de l’information et de la communication… |
Note de contenu : |
Introd. : "Et si notre société avait besoin plus que jamais de réels éducatifs ambitieux en direction de toute la population ? En essayant
de se départir du sens commun propre à tout groupe constitué, la question mérite d’être sincèrement posée.
En effet, la fulgurance des changements sociaux et économiques, des révolutions à l’oeuvre dans les sciences et les
technologies modifie profondément la structure même des sociétés sans que cela ne fasse vraiment l’objet de débats démocratiques
visibles. Pourtant les chercheurs l’affirment : les champs de connaissances scientifiques sont bouleversés, transformés
tous les trois ans. Les débats électoraux et civiques n’y font pourtant pas allusion.
Cependant, comme nous le montre l’histoire de l’éducation populaire (lire la contribution de Jean-Paul Martin, page 10),
il semble bien qu’il y ait conjonction des révolutions scientifiques et techniques et des évolutions démocratiques. Nécessairement.
L’éducation populaire est donc bien une notion mutante. Elle n’est pas définie une fois pour toutes. Elle doit être
reconsidérée dans son contexte historique pour en percevoir ses caractéristiques, notamment selon l’acception philosophicopolitique
conférée au peuple (lire les définitions de « peuple » et la contribution de Joël Roman, pages 10 à 13). En disciples
de l’École des Annales, nous savons qu’il serait donc vain de rechercher dans une histoire mythique, la pierre philosophale
de l’éducation populaire. Dans l’analyse féconde des processus de transformation sociale, économique et culturelle, plus sûrement.
Ainsi, nous avons à gagner à mieux connaître ce réseau pluriel des acteurs de l’éducation populaire (lire page 11)
pour mieux y rechercher des articulations entre les enjeux des approfondissements démocratiques et l’implication des citoyens
dans les changements de société. A fortiori dans des phases de changements profonds, pour en être à la fois les architectes
et simultanément les artisans.
C’est pourquoi dans la perspective de notre Question de congrès de 2013, nous avons à faire le point sur les visions historiques
de cette notion pour bien fixer les repères, tout en se départissant des tentations mortifères d’une histoire officielle.
Nous avons surtout à ouvrir grands nos yeux pour repérer, ici ou là, les formes nouvelles d’action dans la cité qui s’en inspirent
même implicitement. C’est dans cette perspective que les espaces numériques sont passionnants à observer (lire l’interview
de Michel Serres, page 3, et la contribution de Véronique Kleck, page 13) et à intégrer car il s’y joue sans doute des
révolutions radicales, des praxis nouvelles, des socialisations inédites.
Ce premier dossier inaugure une série de travaux écrits, multimédia aussi, qui rythmeront nos échanges sur la Question
de congrès de juin 2013 ; question posée à tous les acteurs de l’éducation en général, au monde de l’éducation populaire en
particulier, afin d’en envisager son devenir au sein des réseaux, nationaux et mondialisés." Nicolas Sadoul |
En ligne : |
http://blogcom.laligue.org/wp-content/uploads/2012/06/iem200_dossier.pdf |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=28424 |
[n° ou bulletin]
200 - juin/juillet 2012 - L’éducation populaire en question(s) [texte imprimé] / CONTE Charles, Editeur scientifique ; Michel Serres (1930-2019), Personne interviewée ; Nicolas Sadoul, Préfacier, etc. . - 2012 . - 5 p. (dossier) ; PDF. Sommaire :
La longue marche de l’éduc’ pop
L’éducation populaire, combien de divisions ?
Au coeur de la cité
La science accessible
Appartenir à un collectif Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
association, éducation populaire, Ligue de l'enseignement, Michel Serres, nouvelles technologies, Petite poucette, question de congrès, vie associative |
Résumé : |
Le dernier numéro des “Idées en mouvement” consacre son dossier à l’éducation populaire. Un dossier d’ouverture pour engager le travail sur la problématique de la vie associative, au coeur de notre question de congrès.
Ce dossier s’ouvre sur un historique de l’éducation populaire puis propose un panorama des organisations qui revendiquent aujourd’hui leur affiliation à l’éducation populaire. A lire également en ouverture du journal, l’interview de Michel Serres, qui, dans son dernier ouvrage (Petite Poucette) met en lumière les bouleversements intellectuels et politiques introduits par les technologies de l’information et de la communication… |
Note de contenu : |
Introd. : "Et si notre société avait besoin plus que jamais de réels éducatifs ambitieux en direction de toute la population ? En essayant
de se départir du sens commun propre à tout groupe constitué, la question mérite d’être sincèrement posée.
En effet, la fulgurance des changements sociaux et économiques, des révolutions à l’oeuvre dans les sciences et les
technologies modifie profondément la structure même des sociétés sans que cela ne fasse vraiment l’objet de débats démocratiques
visibles. Pourtant les chercheurs l’affirment : les champs de connaissances scientifiques sont bouleversés, transformés
tous les trois ans. Les débats électoraux et civiques n’y font pourtant pas allusion.
Cependant, comme nous le montre l’histoire de l’éducation populaire (lire la contribution de Jean-Paul Martin, page 10),
il semble bien qu’il y ait conjonction des révolutions scientifiques et techniques et des évolutions démocratiques. Nécessairement.
L’éducation populaire est donc bien une notion mutante. Elle n’est pas définie une fois pour toutes. Elle doit être
reconsidérée dans son contexte historique pour en percevoir ses caractéristiques, notamment selon l’acception philosophicopolitique
conférée au peuple (lire les définitions de « peuple » et la contribution de Joël Roman, pages 10 à 13). En disciples
de l’École des Annales, nous savons qu’il serait donc vain de rechercher dans une histoire mythique, la pierre philosophale
de l’éducation populaire. Dans l’analyse féconde des processus de transformation sociale, économique et culturelle, plus sûrement.
Ainsi, nous avons à gagner à mieux connaître ce réseau pluriel des acteurs de l’éducation populaire (lire page 11)
pour mieux y rechercher des articulations entre les enjeux des approfondissements démocratiques et l’implication des citoyens
dans les changements de société. A fortiori dans des phases de changements profonds, pour en être à la fois les architectes
et simultanément les artisans.
C’est pourquoi dans la perspective de notre Question de congrès de 2013, nous avons à faire le point sur les visions historiques
de cette notion pour bien fixer les repères, tout en se départissant des tentations mortifères d’une histoire officielle.
Nous avons surtout à ouvrir grands nos yeux pour repérer, ici ou là, les formes nouvelles d’action dans la cité qui s’en inspirent
même implicitement. C’est dans cette perspective que les espaces numériques sont passionnants à observer (lire l’interview
de Michel Serres, page 3, et la contribution de Véronique Kleck, page 13) et à intégrer car il s’y joue sans doute des
révolutions radicales, des praxis nouvelles, des socialisations inédites.
Ce premier dossier inaugure une série de travaux écrits, multimédia aussi, qui rythmeront nos échanges sur la Question
de congrès de juin 2013 ; question posée à tous les acteurs de l’éducation en général, au monde de l’éducation populaire en
particulier, afin d’en envisager son devenir au sein des réseaux, nationaux et mondialisés." Nicolas Sadoul |
En ligne : |
http://blogcom.laligue.org/wp-content/uploads/2012/06/iem200_dossier.pdf |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=28424 |
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