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1118 - juillet 2019 - Montants d’APA à domicile depuis 2011 : une réallocation au bénéficie des plus dépendants (Bulletin de Etudes et résultats) / Louis Arnault
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[n° ou bulletin]
Titre : 1118 - juillet 2019 - Montants d’APA à domicile depuis 2011 : une réallocation au bénéficie des plus dépendants Type de document : texte imprimé Auteurs : Louis Arnault, Auteur Année de publication : 2019 Importance : 6 p Format : Langues : Français (fre) Résumé : Le montant mensuel de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) consommé par les personnes âgées à domicile les plus dépendantes, classées en GIR 1, augmente d’environ 100 euros en moyenne entre 2015 et 2017, d’après les données de l’enquête Aide sociale de la DREES. Cette augmentation, moindre pour les personnes en GIR 2 et 3 et ne concernant pas celles en GIR 4, est liée à la hausse des plafonds légaux des plans d’aide consécutive à la mise en application de la loi d’adaptation de la société au vieillissement (ASV). Pour les GIR 1 à 3, la hausse du montant moyen d’APA à domicile à la suite de la loi marque une rupture par rapport aux années de baisse observées avant 2015. La loi a également révisé le barème de calcul du montant acquitté par les bénéficiaires, conduisant à une baisse de leur taux de participation d’environ 2 points entre 2015 et 2016. Cet effet bénéficie surtout aux plus dépendants : la diminution est de 4,4 points pour les bénéficiaires en GIR 1, tandis qu’elle est quasi nulle pour ceux en GIR 4. Cette diminution consécutive à la loi s’inscrit dans un contexte de hausse tendancielle de la participation des bénéficiaires, liée à une augmentation de leur revenu moyen. Au total, entre 2011 et 2017, le montant moyen par allocation, tous GIR confondus, à la charge des conseils départementaux a légèrement diminué (de 25 euros en moyenne par bénéficiaire). Pour les personnes en GIR 1 et 2, il a augmenté respectivement de 70 euros et 20 euros au cours de la période, tandis qu’il a baissé de 25 euros pour les personnes en GIR 3 et de 40 euros pour celles en GIR 4 En ligne : https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/etudes-et-statistiques/publications/etud [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=53102 [n° ou bulletin] 1118 - juillet 2019 - Montants d’APA à domicile depuis 2011 : une réallocation au bénéficie des plus dépendants [texte imprimé] / Louis Arnault, Auteur . - 2019 . - 6 p ; PDF.
Langues : Français (fre)
Résumé : Le montant mensuel de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) consommé par les personnes âgées à domicile les plus dépendantes, classées en GIR 1, augmente d’environ 100 euros en moyenne entre 2015 et 2017, d’après les données de l’enquête Aide sociale de la DREES. Cette augmentation, moindre pour les personnes en GIR 2 et 3 et ne concernant pas celles en GIR 4, est liée à la hausse des plafonds légaux des plans d’aide consécutive à la mise en application de la loi d’adaptation de la société au vieillissement (ASV). Pour les GIR 1 à 3, la hausse du montant moyen d’APA à domicile à la suite de la loi marque une rupture par rapport aux années de baisse observées avant 2015. La loi a également révisé le barème de calcul du montant acquitté par les bénéficiaires, conduisant à une baisse de leur taux de participation d’environ 2 points entre 2015 et 2016. Cet effet bénéficie surtout aux plus dépendants : la diminution est de 4,4 points pour les bénéficiaires en GIR 1, tandis qu’elle est quasi nulle pour ceux en GIR 4. Cette diminution consécutive à la loi s’inscrit dans un contexte de hausse tendancielle de la participation des bénéficiaires, liée à une augmentation de leur revenu moyen. Au total, entre 2011 et 2017, le montant moyen par allocation, tous GIR confondus, à la charge des conseils départementaux a légèrement diminué (de 25 euros en moyenne par bénéficiaire). Pour les personnes en GIR 1 et 2, il a augmenté respectivement de 70 euros et 20 euros au cours de la période, tandis qu’il a baissé de 25 euros pour les personnes en GIR 3 et de 40 euros pour celles en GIR 4 En ligne : https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/etudes-et-statistiques/publications/etud [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=53102 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Choix résidentiels des plus de 65 ans en Europe : logement privé ou collectivité ? / ANNE LAFERRERE in Gérontologie et société / Cairn.info, n° 165 (Décembre 2021)
[article]
Titre : Choix résidentiels des plus de 65 ans en Europe : logement privé ou collectivité ? Type de document : texte imprimé Auteurs : ANNE LAFERRERE ; Louis Arnault Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 125-149 Note générale : Issu du dossier : "Ageing in place / Vieillir chez soi : apport des expériences étrangères et des comparaisons internationales" Langues : Français (fre) Mots-clés : Maisons de retraite Personnes âgées -- Logement Personnes âgées -- Soins Résumé : "Avec le vieillissement de la population, la question des soins aux personnes dépendantes devient cruciale. « Vieillir sur place », c’est-à-dire en logement privé « dans la communauté », plutôt qu’en maison de retraite « dans une communauté », semble l’option préférée par la plupart des individus. Nous étudions les décisions de logement des 65 ans et plus en utilisant 5 vagues de l’enquête SHARE (Survey on Health Ageing and Retirement in Europe) dans 11 pays.
Nous nous concentrons sur les effets des ressources économiques, c’est-à-dire du revenu, de la richesse financière et immobilière, ainsi que du niveau d’éducation. À niveau observé égal de santé, de handicap, de situation familiale et de logement, un déménagement en maison de retraite est moins probable pour les plus éduqués ou les plus riches. Ce « constat objectif » ex post corrobore la préférence habituelle pour une vie « dans la communauté ». Les effets sont encore plus significatifs lorsque l’on ne prend pas en compte le facteur invalidité, ce qui met en évidence la corrélation entre statut socio-économique et perte d’autonomie chez les personnes âgées. Pour les très âgés, en fin de vie, le passage en institution ne semble dépendre que de l’état de santé ou du degré de perte d’autonomie.
Ces effets diffèrent selon le pays, sans que le lien avec l’organisation des soins soit particulièrement clair. Pour satisfaire ce désir de « vieillir sur place », il faudra adapter logements et quartiers, organiser et financer les soins à domicile, adapter les Ehpad aux handicaps lourds et à la fin de la vie."Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=283052
in Gérontologie et société / Cairn.info > n° 165 (Décembre 2021) . - p. 125-149[article] Choix résidentiels des plus de 65 ans en Europe : logement privé ou collectivité ? [texte imprimé] / ANNE LAFERRERE ; Louis Arnault . - 2021 . - p. 125-149.
Issu du dossier : "Ageing in place / Vieillir chez soi : apport des expériences étrangères et des comparaisons internationales"
Langues : Français (fre)
in Gérontologie et société / Cairn.info > n° 165 (Décembre 2021) . - p. 125-149
Mots-clés : Maisons de retraite Personnes âgées -- Logement Personnes âgées -- Soins Résumé : "Avec le vieillissement de la population, la question des soins aux personnes dépendantes devient cruciale. « Vieillir sur place », c’est-à-dire en logement privé « dans la communauté », plutôt qu’en maison de retraite « dans une communauté », semble l’option préférée par la plupart des individus. Nous étudions les décisions de logement des 65 ans et plus en utilisant 5 vagues de l’enquête SHARE (Survey on Health Ageing and Retirement in Europe) dans 11 pays.
Nous nous concentrons sur les effets des ressources économiques, c’est-à-dire du revenu, de la richesse financière et immobilière, ainsi que du niveau d’éducation. À niveau observé égal de santé, de handicap, de situation familiale et de logement, un déménagement en maison de retraite est moins probable pour les plus éduqués ou les plus riches. Ce « constat objectif » ex post corrobore la préférence habituelle pour une vie « dans la communauté ». Les effets sont encore plus significatifs lorsque l’on ne prend pas en compte le facteur invalidité, ce qui met en évidence la corrélation entre statut socio-économique et perte d’autonomie chez les personnes âgées. Pour les très âgés, en fin de vie, le passage en institution ne semble dépendre que de l’état de santé ou du degré de perte d’autonomie.
Ces effets diffèrent selon le pays, sans que le lien avec l’organisation des soins soit particulièrement clair. Pour satisfaire ce désir de « vieillir sur place », il faudra adapter logements et quartiers, organiser et financer les soins à domicile, adapter les Ehpad aux handicaps lourds et à la fin de la vie."Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=283052 Santé du parent et choix de localisation des enfants / Louis Arnault in Gérontologie et société / Cairn.info, n° 165 (Décembre 2021)
[article]
Titre : Santé du parent et choix de localisation des enfants Type de document : texte imprimé Auteurs : Louis Arnault ; Sandrine Juin Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 179-203 Note générale : Issu du dossier : "Ageing in place / Vieillir chez soi : apport des expériences étrangères et des comparaisons internationales" Langues : Français (fre) Mots-clés : Personnes âgées -- Protection, assistance, etc. Personnes âgées -- Logement Personnes âgées -- Soins Résumé : "Dans la plupart des pays européens, la forte pression financière pesant sur les systèmes de santé et de protection sociale pourrait accroître le recours aux différentes formes de soutien intergénérationnel. Un tel soutien, lorsqu’il consiste en une aide en nature, n’est possible que si parents et enfants vivent à proximité. L’objectif de cet article est d’étudier le lien entre motifs de soutien intergénérationnel en nature et choix de localisation des enfants. Dans quelle mesure ces choix sont-ils affectés par l’état de santé des parents et leur degré de perte d’autonomie ? À partir des données longitudinales de l’enquête SHARE (Survey of Health, Ageing and Retirement in Europe), notre analyse empirique indique que les choix de localisation des enfants sont plus fortement liés à l’aide qu’ils pourraient recevoir de leurs parents qu’à celle qu’ils pourraient leur offrir. En particulier, l’état de santé et la perte d’autonomie du parent n’ont qu’un effet modéré sur la mobilité résidentielle de leurs enfants. Ce résultat pourrait avoir des implications majeures sur l’offre d’aide informelle aux personnes âgées dépendantes en Europe dans les décennies à venir." Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=283193
in Gérontologie et société / Cairn.info > n° 165 (Décembre 2021) . - p. 179-203[article] Santé du parent et choix de localisation des enfants [texte imprimé] / Louis Arnault ; Sandrine Juin . - 2021 . - p. 179-203.
Issu du dossier : "Ageing in place / Vieillir chez soi : apport des expériences étrangères et des comparaisons internationales"
Langues : Français (fre)
in Gérontologie et société / Cairn.info > n° 165 (Décembre 2021) . - p. 179-203
Mots-clés : Personnes âgées -- Protection, assistance, etc. Personnes âgées -- Logement Personnes âgées -- Soins Résumé : "Dans la plupart des pays européens, la forte pression financière pesant sur les systèmes de santé et de protection sociale pourrait accroître le recours aux différentes formes de soutien intergénérationnel. Un tel soutien, lorsqu’il consiste en une aide en nature, n’est possible que si parents et enfants vivent à proximité. L’objectif de cet article est d’étudier le lien entre motifs de soutien intergénérationnel en nature et choix de localisation des enfants. Dans quelle mesure ces choix sont-ils affectés par l’état de santé des parents et leur degré de perte d’autonomie ? À partir des données longitudinales de l’enquête SHARE (Survey of Health, Ageing and Retirement in Europe), notre analyse empirique indique que les choix de localisation des enfants sont plus fortement liés à l’aide qu’ils pourraient recevoir de leurs parents qu’à celle qu’ils pourraient leur offrir. En particulier, l’état de santé et la perte d’autonomie du parent n’ont qu’un effet modéré sur la mobilité résidentielle de leurs enfants. Ce résultat pourrait avoir des implications majeures sur l’offre d’aide informelle aux personnes âgées dépendantes en Europe dans les décennies à venir." Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=283193