[article]
Titre : |
Antécédents de pratique sportive intensive : comparaison entre patients souffrant de troubles liés à l’usage de substance et de trouble du comportement alimentaire |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Mathilde Fron, Auteur ; Sylvain Lambert, Auteur ; Morgane Rousselet, Auteur ; Marie Grall-Bronnec, Auteur ; Stéphane Prétagut, Auteur ; Jennyfer Cholet, Auteur |
Année de publication : |
2018 |
Article en page(s) : |
pp. 37-52 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
S SCIENCES ET TECHNIQUES:Approche scientifique:Méthode scientifique:Analyse comparative Use more specific descriptor where appropriate.
|
Mots-clés : |
ADDICTION DEPENDANCE SANS DROGUE DEPENDANCE A L'ACTIVITE PHYSIQUE TROUBLE DE L'ALIMENTATION CONSOMMATION DE DROGUE IMPACT SUR LA SANTE |
Résumé : |
Plusieurs auteurs ont remarqué la fréquente association entre une pratique sportive excessive et la consommation de substances psychoactives ou la présence d’un trouble du comportement alimentaire. Cependant, aucune étude ne s’est intéressée à comparer ces deux types de patients vis-à-vis de leur pratique sportive. L’objectif de cette étude était d’étudier la prévalence des antécédents de pratique sportive intensive (définie par plus de 8 heures par semaine) et de caractériser la pratique sportive, chez les patients hospitalisés dans le service universitaire d’addictologie du Centre Hospitalier Universitaire de Nantes. L’étude a été proposée à deux types de patients (troubles liés à l’usage de substance psychoactive : groupe « SPA » et trouble du comportement alimentaire : groupe « TCA »), et le recueil des données a été réalisé par le biais d’un auto-questionnaire. Au total, 114 patients ont été inclus, 63 dans le groupe SPA et 51 dans le groupe TCA. Les antécédents de pratique sportive intensive étaient significativement plus fréquents dans le groupe TCA (52,94 %) que dans le groupe SPA (28,57 %) (p=0,008), ce qui était cohérent avec notre hypothèse initiale. Par ailleurs, la fréquence retrouvée dans le groupe SPA était similaire à celle retrouvée dans d’autres études. Cependant, les habitudes sportives n’étaient pas significativement différentes d’un groupe à l’autre. On pouvait en revanche souligner que la pratique sportive était plus problématique en termes de dommages dans le groupe TCA, même si ce ressenti était subjectif. Enfin, 30 à 50 % des patients estimaient que l’activité physique avait une influence positive vis-à-vis de leurs troubles, ce qui suggère que l’activité physique pourrait avoir un intérêt dans les soins en addictologie. |
Note de contenu : |
biblio.; tab. |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=235874 |
in Psychotropes : Revue internationale des toxicomanies et des addictions / Cairn.info > Vol. 24 n° 2 [01/12/2018] . - pp. 37-52
[article] Antécédents de pratique sportive intensive : comparaison entre patients souffrant de troubles liés à l’usage de substance et de trouble du comportement alimentaire [texte imprimé] / Mathilde Fron, Auteur ; Sylvain Lambert, Auteur ; Morgane Rousselet, Auteur ; Marie Grall-Bronnec, Auteur ; Stéphane Prétagut, Auteur ; Jennyfer Cholet, Auteur . - 2018 . - pp. 37-52. Langues : Français ( fre) in Psychotropes : Revue internationale des toxicomanies et des addictions / Cairn.info > Vol. 24 n° 2 [01/12/2018] . - pp. 37-52
Catégories : |
S SCIENCES ET TECHNIQUES:Approche scientifique:Méthode scientifique:Analyse comparative Use more specific descriptor where appropriate.
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Mots-clés : |
ADDICTION DEPENDANCE SANS DROGUE DEPENDANCE A L'ACTIVITE PHYSIQUE TROUBLE DE L'ALIMENTATION CONSOMMATION DE DROGUE IMPACT SUR LA SANTE |
Résumé : |
Plusieurs auteurs ont remarqué la fréquente association entre une pratique sportive excessive et la consommation de substances psychoactives ou la présence d’un trouble du comportement alimentaire. Cependant, aucune étude ne s’est intéressée à comparer ces deux types de patients vis-à-vis de leur pratique sportive. L’objectif de cette étude était d’étudier la prévalence des antécédents de pratique sportive intensive (définie par plus de 8 heures par semaine) et de caractériser la pratique sportive, chez les patients hospitalisés dans le service universitaire d’addictologie du Centre Hospitalier Universitaire de Nantes. L’étude a été proposée à deux types de patients (troubles liés à l’usage de substance psychoactive : groupe « SPA » et trouble du comportement alimentaire : groupe « TCA »), et le recueil des données a été réalisé par le biais d’un auto-questionnaire. Au total, 114 patients ont été inclus, 63 dans le groupe SPA et 51 dans le groupe TCA. Les antécédents de pratique sportive intensive étaient significativement plus fréquents dans le groupe TCA (52,94 %) que dans le groupe SPA (28,57 %) (p=0,008), ce qui était cohérent avec notre hypothèse initiale. Par ailleurs, la fréquence retrouvée dans le groupe SPA était similaire à celle retrouvée dans d’autres études. Cependant, les habitudes sportives n’étaient pas significativement différentes d’un groupe à l’autre. On pouvait en revanche souligner que la pratique sportive était plus problématique en termes de dommages dans le groupe TCA, même si ce ressenti était subjectif. Enfin, 30 à 50 % des patients estimaient que l’activité physique avait une influence positive vis-à-vis de leurs troubles, ce qui suggère que l’activité physique pourrait avoir un intérêt dans les soins en addictologie. |
Note de contenu : |
biblio.; tab. |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=235874 |
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