[article]
Titre : |
Dépistage biologique de la consommation d’alcool. Quoi de nouveau ? |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jean-Pierre Goullé, Auteur ; Michel Guerbet, Auteur |
Année de publication : |
2019 |
Article en page(s) : |
pp. 201-209 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
S SCIENCES ET TECHNIQUES:Biologie
|
Mots-clés : |
ADDICTION ALCOOL CONSOMMATION D'ALCOOL DEPISTAGE TEST DE DEPISTAGE |
Résumé : |
Le métabolisme de l’éthanol est principalement hépatique, il emprunte la voie de l’acétaldéhyde. Sa consommation engendre des désordres au niveau des hépatocytes responsables de modifications biologiques indirectes (GGT, CDT, VGM, transaminases...). Ces examens sont classiquement prescrits pour dépister une consommation régulière d’alcool, mais manquent de sensibilité et surtout de spécificité. Ceci explique que de nouveaux marqueurs ont été recherchés. Issus du métabolisme non oxydatif, ils sont quantitativement mineurs, leur part dans le métabolisme de l’éthanol étant inférieure à un pour mille, mais ce sont des traceurs spécifiques de cette exposition. En effet, il a été montré que la consommation d’alcool produisait : de l’éthylglucuronide, après action d’une glucuronyltransférase sur l’éthanol ; des phosphatidyléthanols, sous l’effet d’une phospholipase ; des esters éthyliques d’acides gras, en présence de synthétase d’acides gras ; de l’éthylsulfate, au contact d’une sulfotransférase. Grâce aux progrès analytiques réalisés au cours des dernières années, il est désormais possible de quantifier ces nouveaux marqueurs directs d’alcoolisation présents à l’état de traces dans les milieux biologiques (quelques milligrammes par litre dans le sang, les urines ; quelques picogrammes par milligramme dans les cheveux, les ongles, le méconium). |
Note de contenu : |
biblio.;tab. |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=235903 |
in Alcoologie et addictologie / SUDOC et alcoologie-et-addictologie.fr > Vol.41 n°3 (SEPTEMBRE 2019) . - pp. 201-209
[article] Dépistage biologique de la consommation d’alcool. Quoi de nouveau ? [texte imprimé] / Jean-Pierre Goullé, Auteur ; Michel Guerbet, Auteur . - 2019 . - pp. 201-209. Langues : Français ( fre) in Alcoologie et addictologie / SUDOC et alcoologie-et-addictologie.fr > Vol.41 n°3 (SEPTEMBRE 2019) . - pp. 201-209
Catégories : |
S SCIENCES ET TECHNIQUES:Biologie
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Mots-clés : |
ADDICTION ALCOOL CONSOMMATION D'ALCOOL DEPISTAGE TEST DE DEPISTAGE |
Résumé : |
Le métabolisme de l’éthanol est principalement hépatique, il emprunte la voie de l’acétaldéhyde. Sa consommation engendre des désordres au niveau des hépatocytes responsables de modifications biologiques indirectes (GGT, CDT, VGM, transaminases...). Ces examens sont classiquement prescrits pour dépister une consommation régulière d’alcool, mais manquent de sensibilité et surtout de spécificité. Ceci explique que de nouveaux marqueurs ont été recherchés. Issus du métabolisme non oxydatif, ils sont quantitativement mineurs, leur part dans le métabolisme de l’éthanol étant inférieure à un pour mille, mais ce sont des traceurs spécifiques de cette exposition. En effet, il a été montré que la consommation d’alcool produisait : de l’éthylglucuronide, après action d’une glucuronyltransférase sur l’éthanol ; des phosphatidyléthanols, sous l’effet d’une phospholipase ; des esters éthyliques d’acides gras, en présence de synthétase d’acides gras ; de l’éthylsulfate, au contact d’une sulfotransférase. Grâce aux progrès analytiques réalisés au cours des dernières années, il est désormais possible de quantifier ces nouveaux marqueurs directs d’alcoolisation présents à l’état de traces dans les milieux biologiques (quelques milligrammes par litre dans le sang, les urines ; quelques picogrammes par milligramme dans les cheveux, les ongles, le méconium). |
Note de contenu : |
biblio.;tab. |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=235903 |
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