Titre : |
L'art d'habiter la terre : la vision biorégionale |
Titre original : |
Dwellers in the Land, cop. 1985 |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Kirkpatrick Sale (1937-...) , Auteur ; Mathias Rollot (1988-....) , Préfacier, etc. ; Alice Weil, Traducteur ; Sébastien Marot (1961-....), Postfacier, auteur du colophon, etc. |
Editeur : |
Marseille : Éditions Wildproject |
Année de publication : |
2020 |
Collection : |
Domaine sauvage, ISSN 2103-5601 |
Importance : |
272 p. |
Format : |
22 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-918490-94-4 |
Prix : |
22 € |
Note générale : |
Le manifeste fondateur d'une « réhabitation biorégionale » de la Terre
Voir en hyperlien et sur Europresse : Ecologie. Les pieds sur terre ? Chiche ! « L’Art d’habiter la Terre «, de Kirkpatrick Sale, et « Manières d’être vivant », de Baptiste Morizot
Plusieurs parutions récentes illustrent les promesses et les limites d’approches prônant le « local » et le « sensible » comme prélude à la résolution de la crise environnementale" / Serge Audier, Le Monde, 27 février 2020 : " L’avenir écologique du monde dépendra en partie des grands choix de modèles socio-économiques futurs. La capacité des démocrates à battre Donald Trump à l’élection présidentielle américaine de novembre et à réaliser un ambitieux « Green New Deal » est à cet égard cruciale. Pourtant, une forte proportion de la production éditoriale la plus visible aborde ces défis sous un tout autre angle.
Il est beaucoup question de l’intelligence des arbres, des écrivains explorateurs, de développement personnel ou de sagesse. L’extrême médiatisation de la collapsologie participe aussi de cette tendance, dont on voit mal l’horizon politique. Et, quand il s’agit de politique, ce sont surtout la « terre », le « sol » ou le « local » qui sont valorisés. L’impuissance et les compromissions des Etats, la montée des pratiques territorialisées (agriculture biologique, circuits courts) et les expériences alternatives sur des lieux spécifiques (les ZAD) ont contribué à une focalisation croissante sur le territoire. La publication de deux essais illustre les promesses et les limites de cette vogue : d’abord, la traduction d’un grand classique du « biorégionalisme » américain, signé Kirkpatrick Sale (né en 1937), sous le titre L’Art d’habiter la Terre ; ensuite, Manières d’être vivant, œuvre d’un philosophe, Baptiste Morizot. L’un et l’autre mettent au cœur de leur vision la relation entre les hommes, les êtres vivants et leur territoire spécifique et commun. Si le livre de Sale est déjà ancien (1985), son éditeur marseillais, Wildprojet, souligne que la conjoncture française rend opportune la publication de cet hymne au localisme écologique.
Retourner à la « biorégion »
Pour Sale, le repli sur les régions « naturelles » est la seule solution au péril actuel. Son point de départ est le culte voué par les Grecs anciens et les sociétés non modernes à la « Terre Mère ». La révolution scientifique moderne a « dé-divinisé » le monde, avec l’appui d’un Etat centralisé, destructeur et liberticide. Il faudrait retourner à la « biorégion » – un « lieu de vie » défini par son « biote » et ses traditions –, seule manière, selon Sale, d’épouser l’auto-organisation et la diversité du vivant, sans hiérarchie. Cette région « gouvernée par la nature, et non par la législation », jouirait d’une économie et d’une politique à taille restreinte, culturellement homogènes, autosuffisantes et non capitalistes. [...]" |
Langues : |
Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) |
Catégories : |
S SCIENCES ET TECHNIQUES
|
Mots-clés : |
Biorégionalisme Développement territorial durable -- 1970-... Écologie -- Philosophie Écologie humaine Sciences -- Aspect social
Technique et civilisation |
Index. décimale : |
S-11 Histoire de l'écologie |
Résumé : |
Imaginons un monde structuré par la diversité écologique et culturelle, plutôt que par des paramètres économiques et nationaux.
Le biorégionalisme est un mode d’organisation alternatif de la société, à des échelles de territoires écologiquement salubres (celles des bassins-versants), avec des communautés attentives aux modes d’habitat et des systèmes économiques renouvelables.
Cet ouvrage invite au développement réaliste de ces communautés biorégionales et des lieux où elles sont établies, afin de mettre en place une société qui cesse de détruire la vie.
Publié en 1985, L’Art d’habiter la terre est unanimement considéré comme l’ouvrage de référence du mouvement biorégionaliste – dont d’autres figures sont Peter Berg et Gary Snyder.
Le contexte de cette traduction française tardive est celui d’un regain d’intérêt actuel de nombreux chercheurs pour le mouvement biorégionaliste.
Un texte abordable, destiné au grand public.
« Je me réjouis donc beaucoup que les lecteurs francophones puissent enfin disposer, grâce à la présente édition, d’un accès direct au trésor de l’hypothèse biorégionale. »
Sébastien Marot, philosophe
« Kirkpatrick Sale inscrit le biorégionalisme au calendrier des exigences politiques, pour tous les territoires d’une planète qui n’est pas peuplée, administrée, entretenue, aimée à la bonne échelle. »
Thierry Paquot, philosophe et urbaniste (éditeur) |
Note de contenu : |
Sommaire :
Avant-propos de Mathias Rollot
Préface de l’auteur à l’édition française
Préface de l’auteur à l’édition américaine
I. L’héritage biorégional
1. Gaea
2. L’abandon de Gaea
3. La crise
II. Le paradigme biorégional
4. L’art d’habiter la Terre
5. Échelle
6. Économie
7. Régime politique
8. Société
III. Le projet biorégional
9. Réalités passées
10. Courants actuels
11. Visions d’avenir
IV. L’impératif biorégional
12. La confirmation de l’existence de Gaea
Postface de Sébastien Marot
Bibliographie, pp. 263-272
Remerciements |
En ligne : |
https://www.lemonde.fr/livres/article/2020/02/27/ecologie-les-pieds-sur-terre-ch [...] |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=242252 |
L'art d'habiter la terre : la vision biorégionale = Dwellers in the Land, cop. 1985 [texte imprimé] / Kirkpatrick Sale (1937-...)  , Auteur ; Mathias Rollot (1988-....)  , Préfacier, etc. ; Alice Weil, Traducteur ; Sébastien Marot (1961-....), Postfacier, auteur du colophon, etc. . - Marseille : Éditions Wildproject, 2020 . - 272 p. ; 22 cm. - ( Domaine sauvage, ISSN 2103-5601) . ISBN : 978-2-918490-94-4 : 22 € Le manifeste fondateur d'une « réhabitation biorégionale » de la Terre
Voir en hyperlien et sur Europresse : Ecologie. Les pieds sur terre ? Chiche ! « L’Art d’habiter la Terre «, de Kirkpatrick Sale, et « Manières d’être vivant », de Baptiste Morizot
Plusieurs parutions récentes illustrent les promesses et les limites d’approches prônant le « local » et le « sensible » comme prélude à la résolution de la crise environnementale" / Serge Audier, Le Monde, 27 février 2020 : " L’avenir écologique du monde dépendra en partie des grands choix de modèles socio-économiques futurs. La capacité des démocrates à battre Donald Trump à l’élection présidentielle américaine de novembre et à réaliser un ambitieux « Green New Deal » est à cet égard cruciale. Pourtant, une forte proportion de la production éditoriale la plus visible aborde ces défis sous un tout autre angle.
Il est beaucoup question de l’intelligence des arbres, des écrivains explorateurs, de développement personnel ou de sagesse. L’extrême médiatisation de la collapsologie participe aussi de cette tendance, dont on voit mal l’horizon politique. Et, quand il s’agit de politique, ce sont surtout la « terre », le « sol » ou le « local » qui sont valorisés. L’impuissance et les compromissions des Etats, la montée des pratiques territorialisées (agriculture biologique, circuits courts) et les expériences alternatives sur des lieux spécifiques (les ZAD) ont contribué à une focalisation croissante sur le territoire. La publication de deux essais illustre les promesses et les limites de cette vogue : d’abord, la traduction d’un grand classique du « biorégionalisme » américain, signé Kirkpatrick Sale (né en 1937), sous le titre L’Art d’habiter la Terre ; ensuite, Manières d’être vivant, œuvre d’un philosophe, Baptiste Morizot. L’un et l’autre mettent au cœur de leur vision la relation entre les hommes, les êtres vivants et leur territoire spécifique et commun. Si le livre de Sale est déjà ancien (1985), son éditeur marseillais, Wildprojet, souligne que la conjoncture française rend opportune la publication de cet hymne au localisme écologique.
Retourner à la « biorégion »
Pour Sale, le repli sur les régions « naturelles » est la seule solution au péril actuel. Son point de départ est le culte voué par les Grecs anciens et les sociétés non modernes à la « Terre Mère ». La révolution scientifique moderne a « dé-divinisé » le monde, avec l’appui d’un Etat centralisé, destructeur et liberticide. Il faudrait retourner à la « biorégion » – un « lieu de vie » défini par son « biote » et ses traditions –, seule manière, selon Sale, d’épouser l’auto-organisation et la diversité du vivant, sans hiérarchie. Cette région « gouvernée par la nature, et non par la législation », jouirait d’une économie et d’une politique à taille restreinte, culturellement homogènes, autosuffisantes et non capitalistes. [...]" Langues : Français ( fre) Langues originales : Anglais ( eng)
Catégories : |
S SCIENCES ET TECHNIQUES
|
Mots-clés : |
Biorégionalisme Développement territorial durable -- 1970-... Écologie -- Philosophie Écologie humaine Sciences -- Aspect social
Technique et civilisation |
Index. décimale : |
S-11 Histoire de l'écologie |
Résumé : |
Imaginons un monde structuré par la diversité écologique et culturelle, plutôt que par des paramètres économiques et nationaux.
Le biorégionalisme est un mode d’organisation alternatif de la société, à des échelles de territoires écologiquement salubres (celles des bassins-versants), avec des communautés attentives aux modes d’habitat et des systèmes économiques renouvelables.
Cet ouvrage invite au développement réaliste de ces communautés biorégionales et des lieux où elles sont établies, afin de mettre en place une société qui cesse de détruire la vie.
Publié en 1985, L’Art d’habiter la terre est unanimement considéré comme l’ouvrage de référence du mouvement biorégionaliste – dont d’autres figures sont Peter Berg et Gary Snyder.
Le contexte de cette traduction française tardive est celui d’un regain d’intérêt actuel de nombreux chercheurs pour le mouvement biorégionaliste.
Un texte abordable, destiné au grand public.
« Je me réjouis donc beaucoup que les lecteurs francophones puissent enfin disposer, grâce à la présente édition, d’un accès direct au trésor de l’hypothèse biorégionale. »
Sébastien Marot, philosophe
« Kirkpatrick Sale inscrit le biorégionalisme au calendrier des exigences politiques, pour tous les territoires d’une planète qui n’est pas peuplée, administrée, entretenue, aimée à la bonne échelle. »
Thierry Paquot, philosophe et urbaniste (éditeur) |
Note de contenu : |
Sommaire :
Avant-propos de Mathias Rollot
Préface de l’auteur à l’édition française
Préface de l’auteur à l’édition américaine
I. L’héritage biorégional
1. Gaea
2. L’abandon de Gaea
3. La crise
II. Le paradigme biorégional
4. L’art d’habiter la Terre
5. Échelle
6. Économie
7. Régime politique
8. Société
III. Le projet biorégional
9. Réalités passées
10. Courants actuels
11. Visions d’avenir
IV. L’impératif biorégional
12. La confirmation de l’existence de Gaea
Postface de Sébastien Marot
Bibliographie, pp. 263-272
Remerciements |
En ligne : |
https://www.lemonde.fr/livres/article/2020/02/27/ecologie-les-pieds-sur-terre-ch [...] |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=242252 |
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