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Défaillances d’entreprises et destructions d’emplois / Eric Heyer in Revue de l'OFCE - OBSERVATIONS ET DIAGNOSTICS ECONOMIQUES / Cairn.info, n° 168 (2020/4)
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Titre : Défaillances d’entreprises et destructions d’emplois : Une estimation de la relation sur données macro-sectorielles Type de document : document électronique Auteurs : Eric Heyer Année de publication : 2020 Article en page(s) : pp. 163-177 Langues : Français (fre) Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays:Histoire de l'Europe:Europe occidentale:France ; C ECONOMIE - ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE:Travail:Marché du travail Mots-clés : IN ZAHLUNGSSCHWIERIGKEITEN GERATENES UNTERNEHMEN AILING COMPANY EMPRESA EN DIFICULTADES ENTREPRISE EN DIFFICULTE FRANKREICH FRANCIA ARBEITSMARKTLAGE LABOUR MARKET SITUATION SITUACION DEL MERCADO LABORAL SITUATION DU MARCHE DU TRAVAIL ARBEITSMARKT LABOUR MARKET MERCADO DE TRABAJO HEARLTH EMERGENCY CRISIS SANITARIA CRISE SANITAIRE BERUFSZWEIG TRADE SECTOR RAMA PROFESIONAL BRANCHE PROFESSIONNELLE Covid-19 Résumé : Dans cet article, nous proposons une estimation de l’élasticité de l’emploi aux défaillances d’entreprises en enrichissant les équations traditionnelles de demande de travail des créations et des faillites d’entreprises. Il ressort de ce travail que, après contrôle de l’effet direct de la crise macroéconomique sur l’emploi, les défaillances d’entreprises ont une incidence significative sur les destructions d’emplois : lorsque l’on contraint l’élasticité de l’emploi aux défaillances d’entreprises à être identique dans toutes les branches, celle-ci sort significativement, avec le signe attendu et s’élève à -0,3. Ce résultat corrobore le constat avancé par Banerjee et al. (2020b) selon lequel le marché du travail serait davantage impacté lorsque la crise s’accompagne de faillites d’entreprises d’une ampleur similaire. Par ailleurs, cet effet est différent selon la branche à laquelle appartient l’entreprise. Ainsi, lorsqu’on laisse libre l’estimation sectorielle de cette élasticité, une forte hétérogénéité apparaît variant de -0,8 pour le secteur des Services aux entreprises à un effet non significatif pour celui des Services financiers. Or, comme le souligne un grand nombre d’études, cette crise sanitaire impacte de façon hétérogène les différents secteurs de l’économie et, par conséquent, la concentration des faillites dans les secteurs les plus touchés pourrait laisser des séquelles importantes sur le marché du travail. Partant des résultats sectoriels sur données françaises du surcroît de faillites d’entreprises consécutives à la crise sanitaire proposés par Guérini et al. (2020) et par Sampognaro (2020), nous proposons une évaluation des destructions d’emplois dues à ces défaillances d’entreprises. D’après nos estimations, les destructions d’emplois salariés dues à des défaillances d’entreprises liées à la crise de la Covid-19 s’élèveraient à environ 175 000 en 2021 dont près de 40 % pour le seul secteur des Services aux entreprises. En ligne : https://doi.org/10.3917/reof.168.0163 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=261887
in Revue de l'OFCE - OBSERVATIONS ET DIAGNOSTICS ECONOMIQUES / Cairn.info > n° 168 (2020/4) . - pp. 163-177[article] Défaillances d’entreprises et destructions d’emplois : Une estimation de la relation sur données macro-sectorielles [document électronique] / Eric Heyer . - 2020 . - pp. 163-177.
Langues : Français (fre)
in Revue de l'OFCE - OBSERVATIONS ET DIAGNOSTICS ECONOMIQUES / Cairn.info > n° 168 (2020/4) . - pp. 163-177
Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays:Histoire de l'Europe:Europe occidentale:France ; C ECONOMIE - ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE:Travail:Marché du travail Mots-clés : IN ZAHLUNGSSCHWIERIGKEITEN GERATENES UNTERNEHMEN AILING COMPANY EMPRESA EN DIFICULTADES ENTREPRISE EN DIFFICULTE FRANKREICH FRANCIA ARBEITSMARKTLAGE LABOUR MARKET SITUATION SITUACION DEL MERCADO LABORAL SITUATION DU MARCHE DU TRAVAIL ARBEITSMARKT LABOUR MARKET MERCADO DE TRABAJO HEARLTH EMERGENCY CRISIS SANITARIA CRISE SANITAIRE BERUFSZWEIG TRADE SECTOR RAMA PROFESIONAL BRANCHE PROFESSIONNELLE Covid-19 Résumé : Dans cet article, nous proposons une estimation de l’élasticité de l’emploi aux défaillances d’entreprises en enrichissant les équations traditionnelles de demande de travail des créations et des faillites d’entreprises. Il ressort de ce travail que, après contrôle de l’effet direct de la crise macroéconomique sur l’emploi, les défaillances d’entreprises ont une incidence significative sur les destructions d’emplois : lorsque l’on contraint l’élasticité de l’emploi aux défaillances d’entreprises à être identique dans toutes les branches, celle-ci sort significativement, avec le signe attendu et s’élève à -0,3. Ce résultat corrobore le constat avancé par Banerjee et al. (2020b) selon lequel le marché du travail serait davantage impacté lorsque la crise s’accompagne de faillites d’entreprises d’une ampleur similaire. Par ailleurs, cet effet est différent selon la branche à laquelle appartient l’entreprise. Ainsi, lorsqu’on laisse libre l’estimation sectorielle de cette élasticité, une forte hétérogénéité apparaît variant de -0,8 pour le secteur des Services aux entreprises à un effet non significatif pour celui des Services financiers. Or, comme le souligne un grand nombre d’études, cette crise sanitaire impacte de façon hétérogène les différents secteurs de l’économie et, par conséquent, la concentration des faillites dans les secteurs les plus touchés pourrait laisser des séquelles importantes sur le marché du travail. Partant des résultats sectoriels sur données françaises du surcroît de faillites d’entreprises consécutives à la crise sanitaire proposés par Guérini et al. (2020) et par Sampognaro (2020), nous proposons une évaluation des destructions d’emplois dues à ces défaillances d’entreprises. D’après nos estimations, les destructions d’emplois salariés dues à des défaillances d’entreprises liées à la crise de la Covid-19 s’élèveraient à environ 175 000 en 2021 dont près de 40 % pour le seul secteur des Services aux entreprises. En ligne : https://doi.org/10.3917/reof.168.0163 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=261887 Evaluation au 26 juin 2020 de l’impact économique de la pandémie de la Covid-19 et des mesures du confinement et du déconfinement en France / Magali Dauvin in Revue de l'OFCE - OBSERVATIONS ET DIAGNOSTICS ECONOMIQUES / Cairn.info, n° 166 (2020/2)
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Titre : Evaluation au 26 juin 2020 de l’impact économique de la pandémie de la Covid-19 et des mesures du confinement et du déconfinement en France Type de document : document électronique Auteurs : Magali Dauvin ; Xavier Timbeau ; Raul Sampognaro ; Mathieu Plane ; Pierre Madec ; Eric Heyer ; Bruno Ducoudré
Année de publication : 2020 Article en page(s) : pp. 111-160 Langues : Français (fre) Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays:Histoire de l'Europe:Europe occidentale:France ; C ECONOMIE - ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE:Economie ; F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:Economic crisis ; S SCIENCES ET TECHNIQUES:Approche scientifique:Méthode scientifique:Évaluation Appraising or judging persons, organizations or things in relation to stated objectives, standards or criteria. Use more specific descriptor where appropriate.Mots-clés : HEARLTH EMERGENCY CRISIS SANITARIA CRISE SANITAIRE WIRTSCHAFT ECONOMICS ECONOMIA FRANKREICH FRANCIA WIRTSCHAFTSKRISE CRISIS ECONOMICA CRISE ECONOMIQUE BEWERTUNG EVALUACION Covid-19 Résumé : Nous analysons les effets de la pandémie de la Covid-19 et des mesures prophylactiques engagées sur l’activité économique, l’emploi et les revenus des agents économiques durant la période allant du 17 mars 2020 au 5 juillet 2020. Les huit semaines de confinement ont conduit à une contraction du produit intérieur brut (PIB) de 32 %. Pendant la période de déconfinement progressif du 11 mai au 5 juillet 2020, l’activité se serait réduite de -11 points de PIB par rapport à la situation prévalant avant la crise, signifiant un retour partiel à l’activité « normale ». L’impact de la crise sanitaire serait massif sur la croissance annuelle de l’activité économique française en 2020 : au cours de ces seize semaines, la perte de PIB représente 165 milliards d’euros et pèserait de 6,6 points sur la croissance du PIB de l’année 2020. Les stabilisateurs automatiques et les politiques engagées pendant la pandémie pour préserver le tissu économique conduisent les administrations publiques (APU) à absorber 58 % de la perte d’activité. Les ménages et les entrepreneurs individuels encaissent une perte de revenu de 14 milliards, soit près de 10 % du total, les entreprises devant donc absorber un tiers de la perte de revenu, plus de 50 milliards d’euros. Les pertes de revenu des ménages sont plus que compensées par la diminution de la consommation, engendrant une épargne « forcée » atteignant 75 milliards d’euros sur les seize semaines. Cette épargne est concentrée au sein des ménages les plus riches. Le dispositif d’activité partielle constitue un instrument majeur de l’absorption du choc. Il permet d’indemniser les entreprises effectivement touchées par les conséquences de la pandémie, tout en limitant les destructions d’emplois et la perte de revenu des salariés. Les motifs principaux de recours à l’activité partielle évoluent : baisse d’activité pendant le confinement, gardes d’enfant et vulnérabilité au virus pendant les premières phases du déconfinement. Si le recours au dispositif « vulnérable » reste limité, il pourrait être un facteur plus déterminant au cours des prochains mois dans le cas d’un éventuel rebond de la pandémie. En ligne : https://doi.org/10.3917/reof.166.0111 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=257019
in Revue de l'OFCE - OBSERVATIONS ET DIAGNOSTICS ECONOMIQUES / Cairn.info > n° 166 (2020/2) . - pp. 111-160[article] Evaluation au 26 juin 2020 de l’impact économique de la pandémie de la Covid-19 et des mesures du confinement et du déconfinement en France [document électronique] / Magali Dauvin ; Xavier Timbeau ; Raul Sampognaro ; Mathieu Plane; Pierre Madec ; Eric Heyer ; Bruno Ducoudré . - 2020 . - pp. 111-160.
Langues : Français (fre)
in Revue de l'OFCE - OBSERVATIONS ET DIAGNOSTICS ECONOMIQUES / Cairn.info > n° 166 (2020/2) . - pp. 111-160
Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays:Histoire de l'Europe:Europe occidentale:France ; C ECONOMIE - ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE:Economie ; F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:Economic crisis ; S SCIENCES ET TECHNIQUES:Approche scientifique:Méthode scientifique:Évaluation Appraising or judging persons, organizations or things in relation to stated objectives, standards or criteria. Use more specific descriptor where appropriate.Mots-clés : HEARLTH EMERGENCY CRISIS SANITARIA CRISE SANITAIRE WIRTSCHAFT ECONOMICS ECONOMIA FRANKREICH FRANCIA WIRTSCHAFTSKRISE CRISIS ECONOMICA CRISE ECONOMIQUE BEWERTUNG EVALUACION Covid-19 Résumé : Nous analysons les effets de la pandémie de la Covid-19 et des mesures prophylactiques engagées sur l’activité économique, l’emploi et les revenus des agents économiques durant la période allant du 17 mars 2020 au 5 juillet 2020. Les huit semaines de confinement ont conduit à une contraction du produit intérieur brut (PIB) de 32 %. Pendant la période de déconfinement progressif du 11 mai au 5 juillet 2020, l’activité se serait réduite de -11 points de PIB par rapport à la situation prévalant avant la crise, signifiant un retour partiel à l’activité « normale ». L’impact de la crise sanitaire serait massif sur la croissance annuelle de l’activité économique française en 2020 : au cours de ces seize semaines, la perte de PIB représente 165 milliards d’euros et pèserait de 6,6 points sur la croissance du PIB de l’année 2020. Les stabilisateurs automatiques et les politiques engagées pendant la pandémie pour préserver le tissu économique conduisent les administrations publiques (APU) à absorber 58 % de la perte d’activité. Les ménages et les entrepreneurs individuels encaissent une perte de revenu de 14 milliards, soit près de 10 % du total, les entreprises devant donc absorber un tiers de la perte de revenu, plus de 50 milliards d’euros. Les pertes de revenu des ménages sont plus que compensées par la diminution de la consommation, engendrant une épargne « forcée » atteignant 75 milliards d’euros sur les seize semaines. Cette épargne est concentrée au sein des ménages les plus riches. Le dispositif d’activité partielle constitue un instrument majeur de l’absorption du choc. Il permet d’indemniser les entreprises effectivement touchées par les conséquences de la pandémie, tout en limitant les destructions d’emplois et la perte de revenu des salariés. Les motifs principaux de recours à l’activité partielle évoluent : baisse d’activité pendant le confinement, gardes d’enfant et vulnérabilité au virus pendant les premières phases du déconfinement. Si le recours au dispositif « vulnérable » reste limité, il pourrait être un facteur plus déterminant au cours des prochains mois dans le cas d’un éventuel rebond de la pandémie. En ligne : https://doi.org/10.3917/reof.166.0111 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=257019 Evaluation de la pandémie de Covid-19 sur l’économie mondiale / Eric Heyer in Revue de l'OFCE - OBSERVATIONS ET DIAGNOSTICS ECONOMIQUES / Cairn.info, n° 166 (2020/2)
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Titre : Evaluation de la pandémie de Covid-19 sur l’économie mondiale Type de document : document électronique Auteurs : Eric Heyer, ; Xavier Timbeau, Année de publication : 2020 Article en page(s) : pp. 59-110 Langues : Français (fre) Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays:Histoire de l'Europe:Europe ; A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays:Histoire de l'Europe:Europe occidentale:France ; C ECONOMIE - ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE:Travail:Emploi ; F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:World economy ; S SCIENCES ET TECHNIQUES:Approche scientifique:Méthode scientifique:Évaluation Appraising or judging persons, organizations or things in relation to stated objectives, standards or criteria. Use more specific descriptor where appropriate.Mots-clés : HEARLTH EMERGENCY CRISIS SANITARIA CRISE SANITAIRE WELTWIRTSCHAFT ECONOMIA MUNDIAL ECONOMIE MONDIALE WELT WORLD MUNDO MONDE BEWERTUNG EVALUACION BESCHAFTIGUNG EMPLOYMENT EMPLEO TELEARBEIT TELEWORKING TELETRABAJO TELETRAVAIL EUROPA EUROPA FRANKREICH FRANCIA BESCHAFTIGUNSSTATUS FORM OF EMPLOYMENT FORMA DE EMPLEO FORME D'EMPLOI Covid-19 Résumé : Depuis la prise de conscience fin février dernier de la diffusion de l’épidémie de coronavirus, l’économie mondiale a subi un choc inédit bouleversant le paradigme conjoncturel. Comme le laissait pressentir l’évolution des indicateurs infra-trimestriels, les chiffres de croissance du PIB concrétisaient déjà, dans leur version provisoire, les effets économiques du confinement sur les deux dernières semaines du premier trimestre. Toutefois, au vu du degré de sévérité des fermetures, on pourrait s’attendre à des révisions importantes du PIB à la baisse comme à la hausse. Nous évaluons ensuite l’impact de choc sur l’économie mondiale en partant des tableaux entrées-sorties issus de la World Input-Output Database (WIOD). Les différentes mesures de mises en place pour le mois d’avril auraient un impact de -19 % sur la valeur ajoutée au niveau mondial. Tous les secteurs et tous les pays ne seraient pas impactés de la même manière. Au niveau sectoriel, la branche de l’hébergement-restauration enregistrerait une diminution de 47 % de sa valeur ajoutée au niveau mondial. Au niveau géographique, l’Europe serait la zone la plus touchée, notamment l’Espagne, l’Italie et la France avec des chutes de valeur ajoutée de plus de 30 points. Bien que l’Allemagne ait subi une baisse moins importante de l’activité, en lien avec des mesures de confinement moins restrictives dans l’ensemble, le pays souffre cependant de sa forte exposition à la demande étrangère. Cette modélisation permet ensuite de décrire l’incidence du choc d’activité sur la demande de travail pour le mois d’avril. Pourtant, si l’ajustement de la demande de travail au choc de production est très marqué, l’impact final sur l’emploi salarié apparaît in fine, au moins en Europe, faible au regard des pertes potentielles d’emplois, en raison de la mise en œuvre de dispositifs d’activité partielle similaire. En l’absence d’un tel mécanisme, les États-Unis connaissent de plus fortes destructions d’emplois salariés, qui atteignent 14,6 % de l’emploi salarié total. En ligne : https://doi.org/10.3917/reof.166.0059 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=257020
in Revue de l'OFCE - OBSERVATIONS ET DIAGNOSTICS ECONOMIQUES / Cairn.info > n° 166 (2020/2) . - pp. 59-110[article] Evaluation de la pandémie de Covid-19 sur l’économie mondiale [document électronique] / Eric Heyer, ; Xavier Timbeau, . - 2020 . - pp. 59-110.
Langues : Français (fre)
in Revue de l'OFCE - OBSERVATIONS ET DIAGNOSTICS ECONOMIQUES / Cairn.info > n° 166 (2020/2) . - pp. 59-110
Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays:Histoire de l'Europe:Europe ; A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays:Histoire de l'Europe:Europe occidentale:France ; C ECONOMIE - ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE:Travail:Emploi ; F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:World economy ; S SCIENCES ET TECHNIQUES:Approche scientifique:Méthode scientifique:Évaluation Appraising or judging persons, organizations or things in relation to stated objectives, standards or criteria. Use more specific descriptor where appropriate.Mots-clés : HEARLTH EMERGENCY CRISIS SANITARIA CRISE SANITAIRE WELTWIRTSCHAFT ECONOMIA MUNDIAL ECONOMIE MONDIALE WELT WORLD MUNDO MONDE BEWERTUNG EVALUACION BESCHAFTIGUNG EMPLOYMENT EMPLEO TELEARBEIT TELEWORKING TELETRABAJO TELETRAVAIL EUROPA EUROPA FRANKREICH FRANCIA BESCHAFTIGUNSSTATUS FORM OF EMPLOYMENT FORMA DE EMPLEO FORME D'EMPLOI Covid-19 Résumé : Depuis la prise de conscience fin février dernier de la diffusion de l’épidémie de coronavirus, l’économie mondiale a subi un choc inédit bouleversant le paradigme conjoncturel. Comme le laissait pressentir l’évolution des indicateurs infra-trimestriels, les chiffres de croissance du PIB concrétisaient déjà, dans leur version provisoire, les effets économiques du confinement sur les deux dernières semaines du premier trimestre. Toutefois, au vu du degré de sévérité des fermetures, on pourrait s’attendre à des révisions importantes du PIB à la baisse comme à la hausse. Nous évaluons ensuite l’impact de choc sur l’économie mondiale en partant des tableaux entrées-sorties issus de la World Input-Output Database (WIOD). Les différentes mesures de mises en place pour le mois d’avril auraient un impact de -19 % sur la valeur ajoutée au niveau mondial. Tous les secteurs et tous les pays ne seraient pas impactés de la même manière. Au niveau sectoriel, la branche de l’hébergement-restauration enregistrerait une diminution de 47 % de sa valeur ajoutée au niveau mondial. Au niveau géographique, l’Europe serait la zone la plus touchée, notamment l’Espagne, l’Italie et la France avec des chutes de valeur ajoutée de plus de 30 points. Bien que l’Allemagne ait subi une baisse moins importante de l’activité, en lien avec des mesures de confinement moins restrictives dans l’ensemble, le pays souffre cependant de sa forte exposition à la demande étrangère. Cette modélisation permet ensuite de décrire l’incidence du choc d’activité sur la demande de travail pour le mois d’avril. Pourtant, si l’ajustement de la demande de travail au choc de production est très marqué, l’impact final sur l’emploi salarié apparaît in fine, au moins en Europe, faible au regard des pertes potentielles d’emplois, en raison de la mise en œuvre de dispositifs d’activité partielle similaire. En l’absence d’un tel mécanisme, les États-Unis connaissent de plus fortes destructions d’emplois salariés, qui atteignent 14,6 % de l’emploi salarié total. En ligne : https://doi.org/10.3917/reof.166.0059 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=257020