Titre : |
Les centres médico-psychologiques de psychiatrie générale et leur place dans le parcours du patient |
Type de document : |
document électronique |
Auteurs : |
Stéphanie Dupays, Auteur ; Julien Emmanuelli, Auteur |
Editeur : |
Inspection générale des affaires sociales (IGAS) |
Année de publication : |
2020 |
Importance : |
132 p. |
Note générale : |
Dans ce rapport 10 recommandations à échéance brève (2021-2022) sont formulées, majoritairement à l’adresse de la DGOS : 1 Reproduire les travaux des ARS Nouvelle-Aquitaine et Hauts-de-France dans les autres régions pour identifier les difficultés d’accès ; 2 Poursuivre les investigations de la mission sur les délais en faisant réaliser par l’ANAP un outil de mesure et d’identification des leviers d’amélioration ; 3 Identifier une section budgétaire dans le budget des établissements dédiée à la psychiatrie et au sein de celle-ci à l’ambulatoire en distinguant ses différentes composantes dont les CMP ; 4 Dans le cadre des PTSM et CPTS et dans la mesure où l’environnement le permet, renforcer les collaborations avec les acteurs du soin psychique hors CMP pour alléger la charge des CMP ; 5 Inclure la question de l’organisation des urgences et des soins non programmés dans les PTSM en lien avec les CPTS pour s’assurer que chaque type de demande reçoit une réponse adaptée ; 6 Proposer une définition administrative, juridique et organisationnelle des CMP qui permette d’en recenser le nombre tout en s’assurant d’un minimum de caractéristiques et de moyens communs, en envisageant la possibilité d’un régime d’autorisation fondé sur un cahier des charges à définir collégialement (fonctionnement, organisation, délégations, coordinations…) ; 7 Organiser la participation de chacun (CMP, équipes mobiles, autres acteurs du soin psychique incluant secteur privé) à la gestion coordonnée des urgences par le biais de plateformes de coordination à un niveau intersectoriel (dispositif intersectoriel avancé type CESAM ou SECOP, CMP référent) telles que présentées dans la recommandation suivante ; 8 Désigner dans les territoires (inter-secteur ou département) un chef de file (dispositif intersectoriel avancé ou CMP référent) en capacité, sous réserve de moyens complémentaires, de garantir une équité dans les prises en charge en évaluant et régulant les demandes sans réponses ou en mal d’orientation (notamment urgences et soins non programmés) et en animant un réseau de correspondants susceptibles de faire de la prévention d’amont (repérage précoce, formation des acteurs) et d’aider à la prévention d’aval (suivi médicosocial..) ; 9 Organiser une consultation nationale pour améliorer l’attractivité salariale et fonctionnelle des postes de psychiatres, de psychologues et d’infirmiers en CMP ; 10 Dans le sillage des pratiques développées lors du confinement, évaluer la faisabilité et les limites d’utilisation de l’expertise et de la consultation psychiatrique à distance dans des zones privées de CMP ou dans des CMP insuffisamment dotés en psychiatres en vue, le cas échant, d’équiper et de former les structures en conséquence |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
"Les centres médico-psychologiques (CMP) sont des unités d’accueil et de coordination pour des soins psychiatriques en milieu ouvert, offrant prévention, diagnostic, soins ambulatoires et interventions à domicile.
D’une grande diversité en termes de taille, de moyens, de manières de travailler ou de positionnement auprès des autres acteurs du soin psychique, ces 1 780 centres, au cœur de la psychiatrie ambulatoire, connaissent, sur longue période, une forte hausse de la demande de soins : en 30 ans, le dispositif ambulatoire a accueilli un million de patients supplémentaires, majoritairement en CMP.
Face à cette demande, leurs principes de proximité, de pluridisciplinarité et d’accessibilité peuvent se trouver pris en défaut, en raison de la rareté des professionnels disponibles ou de difficultés à assurer leur coordination ou de répondre aux urgences et soins non programmés.
L’évaluation réalisée par l’IGAS, avec d’importantes investigations sur le terrain, a été engagée en 2019, donc avant l’irruption de la pandémie de Covid-19 qui contribue à accroître encore les besoins de prise en charge psychiatrique. Afin de conforter la place des CMP dans les parcours en santé mentale, la mission formule un ensemble de recommandations, différenciées selon la densité de professionnels disponibles : définition d’un socle commun de prestations et d’une doctrine d’organisation partagée entre les acteurs, mobilisation de psychologues cliniciens et de ressources psychiatriques privées, organisation de formes d’appui, de mutualisation et de recours à l’échelle régionale, déploiement de la téléconsultation, etc."
(Présentation sur le site de l'Igas) |
En ligne : |
https://www.igas.gouv.fr/IMG/pdf/2019-090r.pdf |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=262000 |
Les centres médico-psychologiques de psychiatrie générale et leur place dans le parcours du patient [document électronique] / Stéphanie Dupays, Auteur ; Julien Emmanuelli, Auteur . - [S.l.] : Inspection générale des affaires sociales (IGAS), 2020 . - 132 p. Dans ce rapport 10 recommandations à échéance brève (2021-2022) sont formulées, majoritairement à l’adresse de la DGOS : 1 Reproduire les travaux des ARS Nouvelle-Aquitaine et Hauts-de-France dans les autres régions pour identifier les difficultés d’accès ; 2 Poursuivre les investigations de la mission sur les délais en faisant réaliser par l’ANAP un outil de mesure et d’identification des leviers d’amélioration ; 3 Identifier une section budgétaire dans le budget des établissements dédiée à la psychiatrie et au sein de celle-ci à l’ambulatoire en distinguant ses différentes composantes dont les CMP ; 4 Dans le cadre des PTSM et CPTS et dans la mesure où l’environnement le permet, renforcer les collaborations avec les acteurs du soin psychique hors CMP pour alléger la charge des CMP ; 5 Inclure la question de l’organisation des urgences et des soins non programmés dans les PTSM en lien avec les CPTS pour s’assurer que chaque type de demande reçoit une réponse adaptée ; 6 Proposer une définition administrative, juridique et organisationnelle des CMP qui permette d’en recenser le nombre tout en s’assurant d’un minimum de caractéristiques et de moyens communs, en envisageant la possibilité d’un régime d’autorisation fondé sur un cahier des charges à définir collégialement (fonctionnement, organisation, délégations, coordinations…) ; 7 Organiser la participation de chacun (CMP, équipes mobiles, autres acteurs du soin psychique incluant secteur privé) à la gestion coordonnée des urgences par le biais de plateformes de coordination à un niveau intersectoriel (dispositif intersectoriel avancé type CESAM ou SECOP, CMP référent) telles que présentées dans la recommandation suivante ; 8 Désigner dans les territoires (inter-secteur ou département) un chef de file (dispositif intersectoriel avancé ou CMP référent) en capacité, sous réserve de moyens complémentaires, de garantir une équité dans les prises en charge en évaluant et régulant les demandes sans réponses ou en mal d’orientation (notamment urgences et soins non programmés) et en animant un réseau de correspondants susceptibles de faire de la prévention d’amont (repérage précoce, formation des acteurs) et d’aider à la prévention d’aval (suivi médicosocial..) ; 9 Organiser une consultation nationale pour améliorer l’attractivité salariale et fonctionnelle des postes de psychiatres, de psychologues et d’infirmiers en CMP ; 10 Dans le sillage des pratiques développées lors du confinement, évaluer la faisabilité et les limites d’utilisation de l’expertise et de la consultation psychiatrique à distance dans des zones privées de CMP ou dans des CMP insuffisamment dotés en psychiatres en vue, le cas échant, d’équiper et de former les structures en conséquence Langues : Français ( fre)
Résumé : |
"Les centres médico-psychologiques (CMP) sont des unités d’accueil et de coordination pour des soins psychiatriques en milieu ouvert, offrant prévention, diagnostic, soins ambulatoires et interventions à domicile.
D’une grande diversité en termes de taille, de moyens, de manières de travailler ou de positionnement auprès des autres acteurs du soin psychique, ces 1 780 centres, au cœur de la psychiatrie ambulatoire, connaissent, sur longue période, une forte hausse de la demande de soins : en 30 ans, le dispositif ambulatoire a accueilli un million de patients supplémentaires, majoritairement en CMP.
Face à cette demande, leurs principes de proximité, de pluridisciplinarité et d’accessibilité peuvent se trouver pris en défaut, en raison de la rareté des professionnels disponibles ou de difficultés à assurer leur coordination ou de répondre aux urgences et soins non programmés.
L’évaluation réalisée par l’IGAS, avec d’importantes investigations sur le terrain, a été engagée en 2019, donc avant l’irruption de la pandémie de Covid-19 qui contribue à accroître encore les besoins de prise en charge psychiatrique. Afin de conforter la place des CMP dans les parcours en santé mentale, la mission formule un ensemble de recommandations, différenciées selon la densité de professionnels disponibles : définition d’un socle commun de prestations et d’une doctrine d’organisation partagée entre les acteurs, mobilisation de psychologues cliniciens et de ressources psychiatriques privées, organisation de formes d’appui, de mutualisation et de recours à l’échelle régionale, déploiement de la téléconsultation, etc."
(Présentation sur le site de l'Igas) |
En ligne : |
https://www.igas.gouv.fr/IMG/pdf/2019-090r.pdf |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=262000 |
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