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De la mémoire aux souvenirs : quelle sécurité mnésique au fil du temps / THOMAS Philippe in La Revue de gériatrie / BU de Médecine, 2 vol 47 (2022)
[article]
Titre : De la mémoire aux souvenirs : quelle sécurité mnésique au fil du temps Auteurs : THOMAS Philippe, Auteur ; CHANDES Gérard, Auteur ; HAZIF-THOMAS Cyril, Auteur Année de publication : 2022 Article en page(s) : 95-105 Note générale : Tabl./Fig./54 ref. bibliogr. Mots-clés : OUBLI SOUVENIR MEMOIRE TRANSGENERATIONNEL Résumé : La finalité de la mémoire est de transmettre les leçons de l’expérience humaine, et d’éviter la reproduction d’évènements dangereux. La mémoire humaine et collective est à la base de souvenirs. Au cours du temps, leur sens s’éloigne des faits observés autrefois, tant pour des raisons affectives que groupales. Accéder au présent des souvenirs, c’est construire leur textualité à partir de traces d’un passé plus ou moins patinées. La polysémie des mots, leur signification même peuvent évoluer avec le temps, altérant à terme le sens des récits qui permettent de remémorer et de décrire un souvenir tant personnel que collectif. Les souvenirs se construisent à partir d’un puzzle d’épisodes convoqués dans le présent de façon plus ou moins pertinente, selon les tensions émotionnelles concernées ou des besoins immédiats. Dans le domaine des tensions émotionnelles, le sensible est prépondérant, et l’intelligible suit secondairement pour s’adapter. L’émotion peut primer sur la raison pour évoquer des souvenirs. Un souvenir est reconstruit dans la cohérence de l’instant à travers un récit intérieur. Outre cette note subjective, la construction du sens met en jeu des interactions dans lesquelles la personne se met en scène pour appréhender les enjeux de perception de soi et de l’autre, tenir compte du contexte social et culturel où elle évolue, voire de contraintes politiques dans certains pays, ce qui peut constituer une limite à la lecture des traces du passé. Lorsque les enjeux pour les générations nécessitent la transmission d’informations, comme c’est le cas lorsqu’il s’agit de transmettre des informations sur des sites dangereux pour les futures générations, par exemple pour les sites de dépôts radioactifs, développer dans la population des outils d’analyse du sens est nécessaire pour assurer la pérennité du sens originel. Nous parcourons dans cet article les transformations des souvenirs personnels et collectifs à travers le temps, et nous discutons à ce propos du rôle de l’oubli dans le travail de mémoire. [résumé d'auteur] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=286109
in La Revue de gériatrie / BU de Médecine > 2 vol 47 (2022) . - 95-105[article] De la mémoire aux souvenirs : quelle sécurité mnésique au fil du temps [] / THOMAS Philippe, Auteur ; CHANDES Gérard, Auteur ; HAZIF-THOMAS Cyril, Auteur . - 2022 . - 95-105.
Tabl./Fig./54 ref. bibliogr.
in La Revue de gériatrie / BU de Médecine > 2 vol 47 (2022) . - 95-105
Mots-clés : OUBLI SOUVENIR MEMOIRE TRANSGENERATIONNEL Résumé : La finalité de la mémoire est de transmettre les leçons de l’expérience humaine, et d’éviter la reproduction d’évènements dangereux. La mémoire humaine et collective est à la base de souvenirs. Au cours du temps, leur sens s’éloigne des faits observés autrefois, tant pour des raisons affectives que groupales. Accéder au présent des souvenirs, c’est construire leur textualité à partir de traces d’un passé plus ou moins patinées. La polysémie des mots, leur signification même peuvent évoluer avec le temps, altérant à terme le sens des récits qui permettent de remémorer et de décrire un souvenir tant personnel que collectif. Les souvenirs se construisent à partir d’un puzzle d’épisodes convoqués dans le présent de façon plus ou moins pertinente, selon les tensions émotionnelles concernées ou des besoins immédiats. Dans le domaine des tensions émotionnelles, le sensible est prépondérant, et l’intelligible suit secondairement pour s’adapter. L’émotion peut primer sur la raison pour évoquer des souvenirs. Un souvenir est reconstruit dans la cohérence de l’instant à travers un récit intérieur. Outre cette note subjective, la construction du sens met en jeu des interactions dans lesquelles la personne se met en scène pour appréhender les enjeux de perception de soi et de l’autre, tenir compte du contexte social et culturel où elle évolue, voire de contraintes politiques dans certains pays, ce qui peut constituer une limite à la lecture des traces du passé. Lorsque les enjeux pour les générations nécessitent la transmission d’informations, comme c’est le cas lorsqu’il s’agit de transmettre des informations sur des sites dangereux pour les futures générations, par exemple pour les sites de dépôts radioactifs, développer dans la population des outils d’analyse du sens est nécessaire pour assurer la pérennité du sens originel. Nous parcourons dans cet article les transformations des souvenirs personnels et collectifs à travers le temps, et nous discutons à ce propos du rôle de l’oubli dans le travail de mémoire. [résumé d'auteur] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=286109 De la personne faisant l’objet de soins au sujet de soins : la relation je-tu en psychiatrie / HAZIF-THOMAS Cyril in Soins Psychiatrie : La revue de tous les acteurs du soin en santé mentale / EM Premium - Périodiques et livres en ligne (traités EMC) des éditions Elsevier-Masson via ENT, 332 vol 42 (2021)
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Titre : De la personne faisant l’objet de soins au sujet de soins : la relation je-tu en psychiatrie Auteurs : HAZIF-THOMAS Cyril, Auteur ; THOMAS Philippe, Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : 36-39 Catégories : J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION:Philosophie et éthique:Éthique Mots-clés : DROIT DU MALADE CHOIX RELATION SOIN PSYCHIATRIQUE CONSENTEMENT AUX SOINS LIBERTE INDIVIDUELLE RELATION SOIGNANT SOIGNE Résumé : La reconnaissance subjective par les personnes engagées dans le soin, des personnes souffrant de troubles psychiatriques, ne va pas de soi. Les soignants, au sens général du terme, ont souvent du mal à reconnaître la liberté personnelle et la dignité des malades psychiatriques. Le soin est pourtant indissociable de la relation de confiance et de la mobilisation de la capacité du patient à exprimer librement ses choix et à participer aux décisions le concernant ; aptitude centrale dans la relation de soignant-soigné. Si les objectifs d’accès aux soins et de protection des droits du patient sont clairement posés, la question de la liberté de choix du malade mental, ainsi que sa liberté morale intérieure, restent sujettes à caution, comme le questionnement de ces mêmes libertés chez les pourvoyeurs de soins. En ligne : https://www.em-premium.com/article/1428380/article/de-la-personne-faisant-l-obje [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=262823
in Soins Psychiatrie : La revue de tous les acteurs du soin en santé mentale / EM Premium - Périodiques et livres en ligne (traités EMC) des éditions Elsevier-Masson via ENT > 332 vol 42 (2021) . - 36-39[article] De la personne faisant l’objet de soins au sujet de soins : la relation je-tu en psychiatrie [] / HAZIF-THOMAS Cyril, Auteur ; THOMAS Philippe, Auteur . - 2021 . - 36-39.
in Soins Psychiatrie : La revue de tous les acteurs du soin en santé mentale / EM Premium - Périodiques et livres en ligne (traités EMC) des éditions Elsevier-Masson via ENT > 332 vol 42 (2021) . - 36-39
Catégories : J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION:Philosophie et éthique:Éthique Mots-clés : DROIT DU MALADE CHOIX RELATION SOIN PSYCHIATRIQUE CONSENTEMENT AUX SOINS LIBERTE INDIVIDUELLE RELATION SOIGNANT SOIGNE Résumé : La reconnaissance subjective par les personnes engagées dans le soin, des personnes souffrant de troubles psychiatriques, ne va pas de soi. Les soignants, au sens général du terme, ont souvent du mal à reconnaître la liberté personnelle et la dignité des malades psychiatriques. Le soin est pourtant indissociable de la relation de confiance et de la mobilisation de la capacité du patient à exprimer librement ses choix et à participer aux décisions le concernant ; aptitude centrale dans la relation de soignant-soigné. Si les objectifs d’accès aux soins et de protection des droits du patient sont clairement posés, la question de la liberté de choix du malade mental, ainsi que sa liberté morale intérieure, restent sujettes à caution, comme le questionnement de ces mêmes libertés chez les pourvoyeurs de soins. En ligne : https://www.em-premium.com/article/1428380/article/de-la-personne-faisant-l-obje [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=262823 Quand dire, c’est soigner / HAZIF THOMAS Cyril in Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique / ScienceDirect via l'ENT, 4 vol 180 (2022)
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Titre : Quand dire, c’est soigner Auteurs : HAZIF THOMAS Cyril, Auteur ; CHANDES Gérard, Auteur ; THOMAS Philippe, Auteur Année de publication : 2022 Article en page(s) : 287-293 Note générale : 24 réf. bibliogr. Catégories : J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION:Littérature:Forme et genre littéraire:Discours Mots-clés : PARCOURS DE SOINS REPRESENTATION RELATION SOIGNANT SOIGNE Résumé : Le discours dans la relation de soins fait le pont entre la relation humaine et un parcours de soins, permettant aux malades de l’accepter et parfois d’en assumer la pénibilité. Ce discours permet des échanges techniques entre médecins, soignants et patient. Si les conditions d’écoute en profondeur et d’empathie réciproque sont présentes, le discours est le moteur permettant la construction d’une relation humaine, qui s’ajoute au cadre professionnel et le conforte. Cette construction ne se fait pas toujours, souvent en raison des conditions du fonctionnement institutionnel. Une communication sur le soin, limitée à des interactions entre les personnes, se substitue alors à une relation humaine qui n’a pas pu se présentifier. Pour construire la relation dans le soin, soignants et soignés ne peuvent s’appuyer que sur leur ouverture à l’humain, sur leur humilité théorique et respectueuse d’autrui, ainsi que sur le creuset de connaissances communes supportées par l’environnement institutionnel et le cadre scientifique. Le discours des soignants et du soigné vise à homogénéiser les représentations qu’ils se font de la maladie et à cultiver leur confiance réciproque pour construire une relation dans le soin, à la fois tenue sur la durée et mémorisant les temps marquants sur le plan émotionnel ou cognitif du parcours de soins. Il élabore et permet de partager leurs souvenirs communs.[résumé d'auteur] En ligne : https://www.em-premium.com/article/1515372 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=288212
in Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique / ScienceDirect via l'ENT > 4 vol 180 (2022) . - 287-293[article] Quand dire, c’est soigner [] / HAZIF THOMAS Cyril, Auteur ; CHANDES Gérard, Auteur ; THOMAS Philippe, Auteur . - 2022 . - 287-293.
24 réf. bibliogr.
in Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique / ScienceDirect via l'ENT > 4 vol 180 (2022) . - 287-293
Catégories : J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION:Littérature:Forme et genre littéraire:Discours Mots-clés : PARCOURS DE SOINS REPRESENTATION RELATION SOIGNANT SOIGNE Résumé : Le discours dans la relation de soins fait le pont entre la relation humaine et un parcours de soins, permettant aux malades de l’accepter et parfois d’en assumer la pénibilité. Ce discours permet des échanges techniques entre médecins, soignants et patient. Si les conditions d’écoute en profondeur et d’empathie réciproque sont présentes, le discours est le moteur permettant la construction d’une relation humaine, qui s’ajoute au cadre professionnel et le conforte. Cette construction ne se fait pas toujours, souvent en raison des conditions du fonctionnement institutionnel. Une communication sur le soin, limitée à des interactions entre les personnes, se substitue alors à une relation humaine qui n’a pas pu se présentifier. Pour construire la relation dans le soin, soignants et soignés ne peuvent s’appuyer que sur leur ouverture à l’humain, sur leur humilité théorique et respectueuse d’autrui, ainsi que sur le creuset de connaissances communes supportées par l’environnement institutionnel et le cadre scientifique. Le discours des soignants et du soigné vise à homogénéiser les représentations qu’ils se font de la maladie et à cultiver leur confiance réciproque pour construire une relation dans le soin, à la fois tenue sur la durée et mémorisant les temps marquants sur le plan émotionnel ou cognitif du parcours de soins. Il élabore et permet de partager leurs souvenirs communs.[résumé d'auteur] En ligne : https://www.em-premium.com/article/1515372 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=288212 Quand dire, c’est soigner / HAZIF THOMAS Cyril in Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique / ScienceDirect via l'ENT, 4 vol 180 (2022)
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Titre : Quand dire, c’est soigner Auteurs : HAZIF THOMAS Cyril, Auteur ; CHANDES Gérard, Auteur ; THOMAS Philippe, Auteur Année de publication : 2022 Article en page(s) : 287-293 Note générale : 24 réf. bibliogr. Catégories : J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION:Littérature:Forme et genre littéraire:Discours Mots-clés : PARCOURS DE SOINS REPRESENTATION RELATION SOIGNANT SOIGNE Résumé : Le discours dans la relation de soins fait le pont entre la relation humaine et un parcours de soins, permettant aux malades de l’accepter et parfois d’en assumer la pénibilité. Ce discours permet des échanges techniques entre médecins, soignants et patient. Si les conditions d’écoute en profondeur et d’empathie réciproque sont présentes, le discours est le moteur permettant la construction d’une relation humaine, qui s’ajoute au cadre professionnel et le conforte. Cette construction ne se fait pas toujours, souvent en raison des conditions du fonctionnement institutionnel. Une communication sur le soin, limitée à des interactions entre les personnes, se substitue alors à une relation humaine qui n’a pas pu se présentifier. Pour construire la relation dans le soin, soignants et soignés ne peuvent s’appuyer que sur leur ouverture à l’humain, sur leur humilité théorique et respectueuse d’autrui, ainsi que sur le creuset de connaissances communes supportées par l’environnement institutionnel et le cadre scientifique. Le discours des soignants et du soigné vise à homogénéiser les représentations qu’ils se font de la maladie et à cultiver leur confiance réciproque pour construire une relation dans le soin, à la fois tenue sur la durée et mémorisant les temps marquants sur le plan émotionnel ou cognitif du parcours de soins. Il élabore et permet de partager leurs souvenirs communs.[résumé d'auteur] En ligne : https://www.em-premium.com/article/1515372 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=288013
in Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique / ScienceDirect via l'ENT > 4 vol 180 (2022) . - 287-293[article] Quand dire, c’est soigner [] / HAZIF THOMAS Cyril, Auteur ; CHANDES Gérard, Auteur ; THOMAS Philippe, Auteur . - 2022 . - 287-293.
24 réf. bibliogr.
in Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique / ScienceDirect via l'ENT > 4 vol 180 (2022) . - 287-293
Catégories : J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION:Littérature:Forme et genre littéraire:Discours Mots-clés : PARCOURS DE SOINS REPRESENTATION RELATION SOIGNANT SOIGNE Résumé : Le discours dans la relation de soins fait le pont entre la relation humaine et un parcours de soins, permettant aux malades de l’accepter et parfois d’en assumer la pénibilité. Ce discours permet des échanges techniques entre médecins, soignants et patient. Si les conditions d’écoute en profondeur et d’empathie réciproque sont présentes, le discours est le moteur permettant la construction d’une relation humaine, qui s’ajoute au cadre professionnel et le conforte. Cette construction ne se fait pas toujours, souvent en raison des conditions du fonctionnement institutionnel. Une communication sur le soin, limitée à des interactions entre les personnes, se substitue alors à une relation humaine qui n’a pas pu se présentifier. Pour construire la relation dans le soin, soignants et soignés ne peuvent s’appuyer que sur leur ouverture à l’humain, sur leur humilité théorique et respectueuse d’autrui, ainsi que sur le creuset de connaissances communes supportées par l’environnement institutionnel et le cadre scientifique. Le discours des soignants et du soigné vise à homogénéiser les représentations qu’ils se font de la maladie et à cultiver leur confiance réciproque pour construire une relation dans le soin, à la fois tenue sur la durée et mémorisant les temps marquants sur le plan émotionnel ou cognitif du parcours de soins. Il élabore et permet de partager leurs souvenirs communs.[résumé d'auteur] En ligne : https://www.em-premium.com/article/1515372 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=288013