
Détail de l'auteur
Auteur Marine Quennehen (1991-...) |
Documents disponibles écrits par cet auteur



Titre : La paternité "ordinaire" en prison Type de document : document électronique Auteurs : Marine Quennehen (1991-...), Auteur ; Irène Théry (1952-...) , Directeur de thèse ; Laurent Toulemon (1961-...)
, Directeur de thèse ; Agnès Martial, ; Pascale Jamoulle, ; Corinne Rostaing (1965-...)
, ; Coline Cardi (1978-...)
, Opposant ; École des hautes études en sciences sociales (Paris), Organisme de soutenance ; École doctorale de l'EHESS, ; Ined (France),
Editeur : Paris cedex 06 : Éditions de l'EHESS, École des Hautes Études en Sciences Sociales Année de publication : 2019 Note générale : Thèse de doctorat : Sociologie : Paris, EHESS : 2019.- Ecole(s) Doctorale(s) : École doctorale de l'École des hautes études en sciences sociales. - Partenaire(s) de recherche : Institut national d'études démographiques (France) (Fondation). - Autre(s) contribution(s) : Agnès Martial (Président du jury) ; Agnès Martial, Pascale Jamoulle, Corinne Rostaing, Coline Cardi (Membre(s) du jury) ; Pascale Jamoulle, Corinne Rostaing (Rapporteur(s)) Langues : Français (fre) Mots-clés : Famille Prison Genre Trajectoire biographique Disqualification sociale Paternité Masculinité Prisons Exclusion sociale Emprisonnement enfermement Index. décimale : 300 Sciences sociales Résumé : Comment l’incarcération affecte-t-elle le rôle paternel ? La prison produit des conditions spécifiques d’actualisation de ce rôle, définies par les conditions d’incarcération et d’autres éléments provenant du parcours biographique. Il s’agit d’appréhender la paternité non pas à travers une seule dimension (le lien père-enfant en prison), mais plusieurs (histoire familiale, conjugale, etc.). Cette thèse fait dialoguer la sociologie de la famille, du genre et de la disqualification sociale, et propose une approche pluridimensionnelle de son objet, la paternité en prison. Nous distinguons et articulons trois dimensions : une analyse relationnelle de la paternité en contexte d’incarcération, saisie par les pratiques concrètes des pères détenus et de leur entourage ; une approche biographique replaçant le présent dans l’histoire familiale des pères rencontrés ; et enfin, une analyse « compréhensive » des normes, qui s’efforce de saisir comment ces hommes pensent et analysent leur rôle de père. Cette thèse repose sur des entretiens répétés avec soixante-dix détenus, rencontrés de deux à trois fois dans deux maisons d’arrêt et deux centres de détention. Cette méthodologie induit un retour réflexif des enquêtés sur eux-mêmes. Conjointement, des entretiens ont été réalisés avec différent∙es professionnel∙les travaillant en milieu carcéral, complétés par des observations ethnographiques en détention et lors de réunions des commissions d’aménagement des peines, dans le but de comprendre dans quelle mesure la paternité en prison était prise en compte par l’institution. Cette thèse met en évidence deux résultats principaux. La paternité, tout d’abord, peine à acquérir une place prépondérante dans les récits, les pratiques et les espaces de la détention. Il n’existe pas d’attentes particulières de l’institution concernant les liens familiaux des hommes incarcérés. Les hommes détenus n’ont aucune visibilité sociale en tant que pères. Le second résultat est qu’il n’existe pas une paternité en prison, mais bien un éventail de situations paternelles. Nous avons forgé une typologie des paternités en prison qui se décline en quatre types : « marginale », « suspendue », « brisée » et « ressource ». En ligne : http://www.theses.fr/2019EHES0158/document Format de la ressource électronique : Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=270728 La paternité "ordinaire" en prison [document électronique] / Marine Quennehen (1991-...), Auteur ; Irène Théry (1952-...), Directeur de thèse ; Laurent Toulemon (1961-...)
, Directeur de thèse ; Agnès Martial, ; Pascale Jamoulle, ; Corinne Rostaing (1965-...)
, ; Coline Cardi (1978-...)
, Opposant ; École des hautes études en sciences sociales (Paris), Organisme de soutenance ; École doctorale de l'EHESS, ; Ined (France), . - Paris cedex 06 (54, bvd Raspail, 75270) : Éditions de l'EHESS, École des Hautes Études en Sciences Sociales, 2019.
Thèse de doctorat : Sociologie : Paris, EHESS : 2019.- Ecole(s) Doctorale(s) : École doctorale de l'École des hautes études en sciences sociales. - Partenaire(s) de recherche : Institut national d'études démographiques (France) (Fondation). - Autre(s) contribution(s) : Agnès Martial (Président du jury) ; Agnès Martial, Pascale Jamoulle, Corinne Rostaing, Coline Cardi (Membre(s) du jury) ; Pascale Jamoulle, Corinne Rostaing (Rapporteur(s))
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Famille Prison Genre Trajectoire biographique Disqualification sociale Paternité Masculinité Prisons Exclusion sociale Emprisonnement enfermement Index. décimale : 300 Sciences sociales Résumé : Comment l’incarcération affecte-t-elle le rôle paternel ? La prison produit des conditions spécifiques d’actualisation de ce rôle, définies par les conditions d’incarcération et d’autres éléments provenant du parcours biographique. Il s’agit d’appréhender la paternité non pas à travers une seule dimension (le lien père-enfant en prison), mais plusieurs (histoire familiale, conjugale, etc.). Cette thèse fait dialoguer la sociologie de la famille, du genre et de la disqualification sociale, et propose une approche pluridimensionnelle de son objet, la paternité en prison. Nous distinguons et articulons trois dimensions : une analyse relationnelle de la paternité en contexte d’incarcération, saisie par les pratiques concrètes des pères détenus et de leur entourage ; une approche biographique replaçant le présent dans l’histoire familiale des pères rencontrés ; et enfin, une analyse « compréhensive » des normes, qui s’efforce de saisir comment ces hommes pensent et analysent leur rôle de père. Cette thèse repose sur des entretiens répétés avec soixante-dix détenus, rencontrés de deux à trois fois dans deux maisons d’arrêt et deux centres de détention. Cette méthodologie induit un retour réflexif des enquêtés sur eux-mêmes. Conjointement, des entretiens ont été réalisés avec différent∙es professionnel∙les travaillant en milieu carcéral, complétés par des observations ethnographiques en détention et lors de réunions des commissions d’aménagement des peines, dans le but de comprendre dans quelle mesure la paternité en prison était prise en compte par l’institution. Cette thèse met en évidence deux résultats principaux. La paternité, tout d’abord, peine à acquérir une place prépondérante dans les récits, les pratiques et les espaces de la détention. Il n’existe pas d’attentes particulières de l’institution concernant les liens familiaux des hommes incarcérés. Les hommes détenus n’ont aucune visibilité sociale en tant que pères. Le second résultat est qu’il n’existe pas une paternité en prison, mais bien un éventail de situations paternelles. Nous avons forgé une typologie des paternités en prison qui se décline en quatre types : « marginale », « suspendue », « brisée » et « ressource ». En ligne : http://www.theses.fr/2019EHES0158/document Format de la ressource électronique : Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=270728 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire La paternité s'arrête-t-elle aux portes de la prison ? / Marine Quennehen in Revue française des affaires sociales, RFAS / Cairn.info, n° 4 (décembre 2019)
![]()
[article]
Titre : La paternité s'arrête-t-elle aux portes de la prison ? Auteurs : Marine Quennehen (1991-...), Auteur Année de publication : 2019 Article en page(s) : pp. 73-96, bibliographie, résumé en français, résumé en anglais Note générale : n° 4, octobre-décembre 2019 Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:D SOCIOLOGIE - ETHNOLOGIE - ANTHROPOLOGIE :4.40 Famille:Famille:Parenté:Parent:Mère ; F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:D SOCIOLOGIE - ETHNOLOGIE - ANTHROPOLOGIE :4.40 Famille:Famille:Parenté:Parent:Père ; L DROIT:Systèmes juridiques:Administration de la justice:Médiation ; L DROIT:Systèmes juridiques:Administration de la justice:Sanction pénale:Prison Mots-clés : PARENTALITE DETENU RELATION ENFANT-PERE HISTOIRE FAMILIALE IMPLICATION PERSONNELLE PATERNITE Résumé : La naissance du premier enfant est fréquemment identifiée comme un tournant biographique. Cependant, cet événement acquiert une charge biographique qui diffère selon la personne qui le définit et la place qu'elle lui accorde dans sa reconstitution biographique. Quant à l'arrivée en prison, elle constituerait une rupture dans les parcours de vie. Au regard du vécu des pères détenus, cette perception des événements semble moins univoque et plus complexe. En retraçant deux dimensions spatio-temporelles, l'histoire passée à l'extérieur à travers l'entrée dans la parentalité et le présent de l'incarcération, j'ai cherché à définir la trajectoire parentale d'un type de père en prison que j'ai nommé « marginale ». Plusieurs questions émergent : existe-t-il un tournant entre la situation précarcérale et le moment de l'incarcération ? L'incarcération peut-elle être envisagée comme un incident biographique pour les pères détenus ? Dès lors, les pratiques parentales de ces derniers s'en trouvent-elles bouleversées ? Mon développement s'appuiera sur des entretiens répétés menés auprès de trente et un détenus rencontrés dans deux maisons d'arrêt et deux centres de détention. Cet article rendra compte de trajectoires conjugales, parentales et sociales heurtées. L'entrée dans la paternité est peu préparée et survient alors qu'ils sont pleinement investis dans leur carrière délictueuse. Quant à l'incarcération, elle survient à la fois comme une fatalité et un rite de passage. La paternité semble alors secondaire et dépend surtout de la médiation de la mère. [Présentation de l'éditeur] Note de contenu : pp. 73-96, bibliographie, résumé en français, résumé en anglais En ligne : https://www.cairn.info/revue-francaise-des-affaires-sociales-2019-4-page-73.htm? [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=268138
in Revue française des affaires sociales, RFAS / Cairn.info > n° 4 (décembre 2019) . - pp. 73-96, bibliographie, résumé en français, résumé en anglais[article] La paternité s'arrête-t-elle aux portes de la prison ? [] / Marine Quennehen (1991-...), Auteur . - 2019 . - pp. 73-96, bibliographie, résumé en français, résumé en anglais.
n° 4, octobre-décembre 2019
in Revue française des affaires sociales, RFAS / Cairn.info > n° 4 (décembre 2019) . - pp. 73-96, bibliographie, résumé en français, résumé en anglais
Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:D SOCIOLOGIE - ETHNOLOGIE - ANTHROPOLOGIE :4.40 Famille:Famille:Parenté:Parent:Mère ; F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:D SOCIOLOGIE - ETHNOLOGIE - ANTHROPOLOGIE :4.40 Famille:Famille:Parenté:Parent:Père ; L DROIT:Systèmes juridiques:Administration de la justice:Médiation ; L DROIT:Systèmes juridiques:Administration de la justice:Sanction pénale:Prison Mots-clés : PARENTALITE DETENU RELATION ENFANT-PERE HISTOIRE FAMILIALE IMPLICATION PERSONNELLE PATERNITE Résumé : La naissance du premier enfant est fréquemment identifiée comme un tournant biographique. Cependant, cet événement acquiert une charge biographique qui diffère selon la personne qui le définit et la place qu'elle lui accorde dans sa reconstitution biographique. Quant à l'arrivée en prison, elle constituerait une rupture dans les parcours de vie. Au regard du vécu des pères détenus, cette perception des événements semble moins univoque et plus complexe. En retraçant deux dimensions spatio-temporelles, l'histoire passée à l'extérieur à travers l'entrée dans la parentalité et le présent de l'incarcération, j'ai cherché à définir la trajectoire parentale d'un type de père en prison que j'ai nommé « marginale ». Plusieurs questions émergent : existe-t-il un tournant entre la situation précarcérale et le moment de l'incarcération ? L'incarcération peut-elle être envisagée comme un incident biographique pour les pères détenus ? Dès lors, les pratiques parentales de ces derniers s'en trouvent-elles bouleversées ? Mon développement s'appuiera sur des entretiens répétés menés auprès de trente et un détenus rencontrés dans deux maisons d'arrêt et deux centres de détention. Cet article rendra compte de trajectoires conjugales, parentales et sociales heurtées. L'entrée dans la paternité est peu préparée et survient alors qu'ils sont pleinement investis dans leur carrière délictueuse. Quant à l'incarcération, elle survient à la fois comme une fatalité et un rite de passage. La paternité semble alors secondaire et dépend surtout de la médiation de la mère. [Présentation de l'éditeur] Note de contenu : pp. 73-96, bibliographie, résumé en français, résumé en anglais En ligne : https://www.cairn.info/revue-francaise-des-affaires-sociales-2019-4-page-73.htm? [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=268138 Paternités cachées, paternités impensées : être père en prison / Marine Quennehen in Genre, sexualité & société, gss / OpenEdition, n°26 (Automne 2021)
![]()
[article]
Titre : Paternités cachées, paternités impensées : être père en prison Type de document : texte imprimé Auteurs : Marine Quennehen (1991-...), Auteur Année de publication : 2021 Langues : Français (fre) Mots-clés : paternité, masculinité, prison, intimité familiale, genre Résumé : Les politiques pénales affichent leur intention de maintenir les liens familiaux, considérés comme une condition essentielle de la réinsertion des détenus et de la prévention de la récidive. Mais de nettes différences apparaissent dans le traitement de la parentalité en prison. La paternité s’exprime aux marges de l’institution. Elle peine à acquérir une place prépondérante dans les récits, les pratiques et les espaces de la détention masculine. L’institution organise également ses frontières en reléguant la paternité et plus généralement les liens familiaux dans certains lieux (le parloir et les unités de visite familiale). À l’inverse, la maternité a une place affirmée dans toute la détention, que les espaces lui soient spécifiquement réservés ou non. À partir d’analyses du discours des surveillant·es, des stratégies d’invisibilisation mises en place par les détenus et en comparant le traitement de la parentalité selon le genre, cet article montre comment la paternité est invisibilisée en détention. Note de contenu : Plan :
Introduction
L’invisibilité de la paternité des détenus : les limites de la confidence et du dévoilement de soi
Réprouver les relations de confidence avec les détenus : le cas des surveillantes
Des surveillant·es qui privilégient des relations cordiales et serviables avec les détenus
Les stratégies d’invisibilisation des liens familiaux par les détenus
Distinguer le dedans du dehors : une stratégie du cloisonnement
La famille, une faiblesse en prison
Masculinité, sexualité et incarcération : où est la paternité ?
ConclusionEn ligne : https://journals.openedition.org/gss/6970 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=279248
in Genre, sexualité & société, gss / OpenEdition > n°26 (Automne 2021)[article] Paternités cachées, paternités impensées : être père en prison [texte imprimé] / Marine Quennehen (1991-...), Auteur . - 2021.
Langues : Français (fre)
in Genre, sexualité & société, gss / OpenEdition > n°26 (Automne 2021)
Mots-clés : paternité, masculinité, prison, intimité familiale, genre Résumé : Les politiques pénales affichent leur intention de maintenir les liens familiaux, considérés comme une condition essentielle de la réinsertion des détenus et de la prévention de la récidive. Mais de nettes différences apparaissent dans le traitement de la parentalité en prison. La paternité s’exprime aux marges de l’institution. Elle peine à acquérir une place prépondérante dans les récits, les pratiques et les espaces de la détention masculine. L’institution organise également ses frontières en reléguant la paternité et plus généralement les liens familiaux dans certains lieux (le parloir et les unités de visite familiale). À l’inverse, la maternité a une place affirmée dans toute la détention, que les espaces lui soient spécifiquement réservés ou non. À partir d’analyses du discours des surveillant·es, des stratégies d’invisibilisation mises en place par les détenus et en comparant le traitement de la parentalité selon le genre, cet article montre comment la paternité est invisibilisée en détention. Note de contenu : Plan :
Introduction
L’invisibilité de la paternité des détenus : les limites de la confidence et du dévoilement de soi
Réprouver les relations de confidence avec les détenus : le cas des surveillantes
Des surveillant·es qui privilégient des relations cordiales et serviables avec les détenus
Les stratégies d’invisibilisation des liens familiaux par les détenus
Distinguer le dedans du dehors : une stratégie du cloisonnement
La famille, une faiblesse en prison
Masculinité, sexualité et incarcération : où est la paternité ?
ConclusionEn ligne : https://journals.openedition.org/gss/6970 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=279248