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Auteur Jérôme Valluy
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Université Panthéon-Sorbonne (Paris 1)
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1 - (2006) - Les persécutions spécifiques aux femmes. Quelles connaissances ? Quelles mobilisations ? Quelles protections ? (Bulletin de Terra-HN : Réseau scientifique de recherche et de publication) / Jane Freedman
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[n° ou bulletin]
Titre : 1 - (2006) - Les persécutions spécifiques aux femmes. Quelles connaissances ? Quelles mobilisations ? Quelles protections ? Type de document : document électronique Auteurs : Jane Freedman, Directeur de la recherche ; Jérôme Valluy, Auteur Année de publication : 2012 Langues : Français (fre) Résumé : Mariages forcés, grossesses ou avortements forcés, mutilations génitales, lapidations, défigurations à l’acide et autres crimes d’honneur, esclavages et violences domestiques sans recours, viols d’épurations ethniques, esclavage sexuel et prostitution forcée, privations traditionnelles ou politiquement tolérées de libertés et droits humains fondamentaux… Quelles connaissances ? Quelles mobilisations ? Quelles protections ?
Numéro issu en partie du colloque "Persécution des femmes, mobilisations sociales et droit d’asile" (Sorbonne, 14, 15, 16 sept. 2006) organisé par le Centre de Recherches Politiques de la Sorbonne (CNRS / Paris 1) dans le cadre du réseau TERRA, avec le soutien de l’Observatoire de l’égalité entre les femmes et les hommes de la Ville de Paris, de la Fondation Roi Baudoin, du Programme FRONTIERES de l’Agence Nationale de la Recherche et du Conseil Scientifique de l’Université Panthéon-Sorbonne (Paris 1).Note de contenu :
PARTIE 1 : Anthropologie des persécutions spécifiques aux femmes
Dans ce domaine, les travaux issus des sciences humaines et sociales sont nombreux mais n’ont généralement pas été produits en relation avec la problématique précédemment évoquée de l’exil et de la protection internationale des réfugiés. Il convient non seulement de produire des connaissances nouvelles mais aussi de reconsidérer les données existantes à la lumière de ces enjeux spécifiques et actuels.
Les femmes parties de leur pays en raison de leur lesbianisme : un état des connaissances en France aujourd’hui
Jules Falquet
Sabreen Alarassace
Fondements sociaux de l’excision dans le Mali du XXIème siècle
Christine Bellas Cabane
« La fresa amarga ». Mobilisations autour des persécutions rencontrées par les travailleuses agricoles saisonnières étrangères dans la province de Huelva (Espagne).
Flora Burchianti
Les violences contre les femmes dans les pays en développement
Arlette Gautier
Les shahidé du monde traditionnel : le suicide des jeunes filles afghanes
Carol Mann
Enjeux psychiques et destin social du trauma : le chemin de la subjectivite chez une jeune femme ivoirienne exilée en France
Yassaman Montazami
Femmes persécutées en tant que femmes face à l’impossible protection juridique et politique dans leurs pays d’origine et en France
Jean-Paul Mopo Kobanda
La pratique de l’excision chez les Dan de Logoualé (Côte-d’Ivoire) : pourquoi et comment ?
Jean-Claude Oulai
Les « réfugiées de l’intérieur ». Excision et mariage précoce contraint entre la France et le Mali.
Elodie Razy
Is Denial of Justice Persecution ? The Case of Victims of Sexual Violence in Peru’s 1980-2000 Internal Armed Conflict
Flor de María Valdez Arroyo
PARTIE 2 : Mobilisations sociales pour les femmes persécutées
A la croisée des recherches relatives aux mouvements sociaux d’une part et aux rapports de domination entre les genres d’autre part, il s’agit d’analyser les mobilisations sociales nationales et internationales en faveur des femmes persécutées,mais aussi les conditions sociales d’éventuels « dénis d’agenda » (Cobb / Ross) , tant dans les pays d’origine que dans les pays d’accueil des victimes.
Femmes, soins et parcours d’exil
Philip Aïdan
RWRP’s campaign to improve the use of gender guidelines in the UK : From casework evidence and research to effective lobbying
Sophia Ceneda
Présentation de l’intervention du GRAF : L’appréhension des persécutions visant spécifiquement les femmes dans le milieu associatif : regards croisés sur un Collectif
Morgane Gueguen
Florence Lacaze
Lucie Brocard
Violence domestique, crises et processus de reconfigurations familiales.
Robert Cabanes
Renata Carvalho da Silva
Yumi Garcia Dos Santos
Maria Aparecida da Silva Pereira Costa
Parcours d’exil, demandes d’asile
Clara Domingues
Claudie Lesselier
La permanence de la Cimade Ile-de-France pour les femmes étrangères victimes de violences (2004-2005), actions réalisées et actions envisagées
Morgane Gueguen
Le travail de résistance des femmes persécutées dans des situations de guerre : le cas de la Colombie
Natalia Suarez
PARTIE 3 : Action publique de prévention et de protection
Les actions publiques de prévention peuvent prendre des formes diverses : campagnes de communication publique, dispositifs étatiques d’éducation aux droits humains, transformation des règles du droit civil et du droit pénal, etc. Elles apparaissent dans quelques pays et sont balbutiantes ou inexistantes dans les autres. Les niveaux de contraintes légales, administratives et policières liées à ces politiques sont très variables d’un pays à l’autre de même que la protection que reçoivent certaines femmes demandant l’asile à l’étranger au titre de la Convention de Genève sur les réfugiés (1951) pour échapper à ces persécutions.
Persécution des femmes et droit d’asile aux Etats-Unis : Bilan de dix ans de mobilisation et de jurisprudence
Elizabeth Boulot
Déni d’agents politiques et déni de groupe social : la position marginale des demandeuses d’asile en France.
Isabelle Desrue
Women, War and Darfur : Implementing and Expanding Gender Violence Justice
Mary Deutsch Schneider
Pour un système de protection active des femmes réfugiées
Pierrick Devidal
La concession de l’asile en Espagne aux femmes subissant des persécutions liées à leur appartenance sexuelle
Maria Diaz Crego
La lutte contre l’excision des fillettes et des femmes au Soudan : entre politiques volontaristes, mondialisation et résistances sociales.
Barkahoum Ferhati
Travail de construction de la crédibilité, processus d’évaluation et de catégorisation des motifs de persécution : études de cas, les femmes réfugiées provenant d’ex-URSS
Khadija NouraEn ligne : http://www.reseau-terra.eu/rubrique102.html Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=34384 [n° ou bulletin] 1 - (2006) - Les persécutions spécifiques aux femmes. Quelles connaissances ? Quelles mobilisations ? Quelles protections ? [document électronique] / Jane Freedman, Directeur de la recherche ; Jérôme Valluy, Auteur . - 2012.
Langues : Français (fre)
Résumé : Mariages forcés, grossesses ou avortements forcés, mutilations génitales, lapidations, défigurations à l’acide et autres crimes d’honneur, esclavages et violences domestiques sans recours, viols d’épurations ethniques, esclavage sexuel et prostitution forcée, privations traditionnelles ou politiquement tolérées de libertés et droits humains fondamentaux… Quelles connaissances ? Quelles mobilisations ? Quelles protections ?
Numéro issu en partie du colloque "Persécution des femmes, mobilisations sociales et droit d’asile" (Sorbonne, 14, 15, 16 sept. 2006) organisé par le Centre de Recherches Politiques de la Sorbonne (CNRS / Paris 1) dans le cadre du réseau TERRA, avec le soutien de l’Observatoire de l’égalité entre les femmes et les hommes de la Ville de Paris, de la Fondation Roi Baudoin, du Programme FRONTIERES de l’Agence Nationale de la Recherche et du Conseil Scientifique de l’Université Panthéon-Sorbonne (Paris 1).Note de contenu :
PARTIE 1 : Anthropologie des persécutions spécifiques aux femmes
Dans ce domaine, les travaux issus des sciences humaines et sociales sont nombreux mais n’ont généralement pas été produits en relation avec la problématique précédemment évoquée de l’exil et de la protection internationale des réfugiés. Il convient non seulement de produire des connaissances nouvelles mais aussi de reconsidérer les données existantes à la lumière de ces enjeux spécifiques et actuels.
Les femmes parties de leur pays en raison de leur lesbianisme : un état des connaissances en France aujourd’hui
Jules Falquet
Sabreen Alarassace
Fondements sociaux de l’excision dans le Mali du XXIème siècle
Christine Bellas Cabane
« La fresa amarga ». Mobilisations autour des persécutions rencontrées par les travailleuses agricoles saisonnières étrangères dans la province de Huelva (Espagne).
Flora Burchianti
Les violences contre les femmes dans les pays en développement
Arlette Gautier
Les shahidé du monde traditionnel : le suicide des jeunes filles afghanes
Carol Mann
Enjeux psychiques et destin social du trauma : le chemin de la subjectivite chez une jeune femme ivoirienne exilée en France
Yassaman Montazami
Femmes persécutées en tant que femmes face à l’impossible protection juridique et politique dans leurs pays d’origine et en France
Jean-Paul Mopo Kobanda
La pratique de l’excision chez les Dan de Logoualé (Côte-d’Ivoire) : pourquoi et comment ?
Jean-Claude Oulai
Les « réfugiées de l’intérieur ». Excision et mariage précoce contraint entre la France et le Mali.
Elodie Razy
Is Denial of Justice Persecution ? The Case of Victims of Sexual Violence in Peru’s 1980-2000 Internal Armed Conflict
Flor de María Valdez Arroyo
PARTIE 2 : Mobilisations sociales pour les femmes persécutées
A la croisée des recherches relatives aux mouvements sociaux d’une part et aux rapports de domination entre les genres d’autre part, il s’agit d’analyser les mobilisations sociales nationales et internationales en faveur des femmes persécutées,mais aussi les conditions sociales d’éventuels « dénis d’agenda » (Cobb / Ross) , tant dans les pays d’origine que dans les pays d’accueil des victimes.
Femmes, soins et parcours d’exil
Philip Aïdan
RWRP’s campaign to improve the use of gender guidelines in the UK : From casework evidence and research to effective lobbying
Sophia Ceneda
Présentation de l’intervention du GRAF : L’appréhension des persécutions visant spécifiquement les femmes dans le milieu associatif : regards croisés sur un Collectif
Morgane Gueguen
Florence Lacaze
Lucie Brocard
Violence domestique, crises et processus de reconfigurations familiales.
Robert Cabanes
Renata Carvalho da Silva
Yumi Garcia Dos Santos
Maria Aparecida da Silva Pereira Costa
Parcours d’exil, demandes d’asile
Clara Domingues
Claudie Lesselier
La permanence de la Cimade Ile-de-France pour les femmes étrangères victimes de violences (2004-2005), actions réalisées et actions envisagées
Morgane Gueguen
Le travail de résistance des femmes persécutées dans des situations de guerre : le cas de la Colombie
Natalia Suarez
PARTIE 3 : Action publique de prévention et de protection
Les actions publiques de prévention peuvent prendre des formes diverses : campagnes de communication publique, dispositifs étatiques d’éducation aux droits humains, transformation des règles du droit civil et du droit pénal, etc. Elles apparaissent dans quelques pays et sont balbutiantes ou inexistantes dans les autres. Les niveaux de contraintes légales, administratives et policières liées à ces politiques sont très variables d’un pays à l’autre de même que la protection que reçoivent certaines femmes demandant l’asile à l’étranger au titre de la Convention de Genève sur les réfugiés (1951) pour échapper à ces persécutions.
Persécution des femmes et droit d’asile aux Etats-Unis : Bilan de dix ans de mobilisation et de jurisprudence
Elizabeth Boulot
Déni d’agents politiques et déni de groupe social : la position marginale des demandeuses d’asile en France.
Isabelle Desrue
Women, War and Darfur : Implementing and Expanding Gender Violence Justice
Mary Deutsch Schneider
Pour un système de protection active des femmes réfugiées
Pierrick Devidal
La concession de l’asile en Espagne aux femmes subissant des persécutions liées à leur appartenance sexuelle
Maria Diaz Crego
La lutte contre l’excision des fillettes et des femmes au Soudan : entre politiques volontaristes, mondialisation et résistances sociales.
Barkahoum Ferhati
Travail de construction de la crédibilité, processus d’évaluation et de catégorisation des motifs de persécution : études de cas, les femmes réfugiées provenant d’ex-URSS
Khadija NouraEn ligne : http://www.reseau-terra.eu/rubrique102.html Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=34384 ContientExemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire
[article]
Titre : Droit d'asile : réfugiés, d'hier à demain Type de document : texte imprimé Auteurs : Pluralité d'auteurs ; MATHIEU BEYS, Auteur ; Isabelle Doyen, Auteur ; Jérôme Valluy, Auteur ; Christophe Renders, Auteur ; François De Smet, Auteur ; Nicolas Perrin, Auteur ; François Corbiau, Auteur ; Sotieta Ngo, Auteur ; Yves Pascouau, Auteur ; Tristan Wibault, Auteur ; François Gemenne (1980-...) , Auteur ; Henri Goldman, Auteur ; Fred Mawet, Auteur ; Claire Rodier (19..-...), Auteur ; Céline Verbrouck, Auteur ; Jacky Degueldre, Illustrateur ; Dominique De Mees, Personne interviewée ; François Bienfait, Personne interviewée ; Hicham Rachidi, Personne interviewée ; Serge Bodart, Personne interviewée ; Wilbert van Hövell, Personne interviewée ; Sofie De Mot, Personne interviewée ; Sylvie Sarolea, Personne interviewée ; Bruno Louis, Personne interviewée
Année de publication : Eté 2010 Article en page(s) : 68 p. Note générale : Dossier Langues : Français (fre) Mots-clés : Réfugiés Asile Politique d'asile Note de contenu : Sommaire
L’édito. La quête d’une vie meilleure (H. Goldman) / Droit d’asile: Réfugiés, d’hier à demain / L’asile, de l’antiquité à nos jours... (S. Ngo) / Convention de Genève: un anniversaire en demi-teinte (Fr. Corbiau) / Demandes d’asile 2009: hit parade / Le cadre européen de protection internationale: un chantier en construction (Y. Pascouau) / La réforme de l’asile en 2006 et ses enjeux (I. Doyen) / La Belgique est-elle trop sévère? (entr. de S. Sarolea et Br. Louis) / Le rempart de notre bonne conscience (Fr. De Smet) / Le taux de reconnaissance, un indicateur-piège (N. Perrin) / ITINÉRAIRES: Réfugiés afghans, réfugiés de longue durée (T. Wibault) / ITINÉRAIRES: Témoignages tchétchènes / ITINÉRAIRES: « On reproche souvent aux Tibétains de mentir » (entr. avec D. De Mees) / ITINÉRAIRES: Le droit d’asile face aux mutilations génitales féminines (C. Verbrouck) / Un objectif d’équité (entr. avec Fr. Bienfait et S. Bodart) / Le règlement de Dublin, ou comment les États se débarrassent de leurs demandeurs d’asile (S. Ngo) / Une liste de «pays sûrs»: protection internationale ou diplomatie? (M. Beys) / Protection et détention ne font pas bon ménage (Ch. Renders) / Comment détourner les demandeurs d’asile de l’Europe (Cl. Rodier) / Le HCR, promoteur de l’externalisation de l’asile? (J. Valluy) / Asile: l’Union européenne se débine (entr. avec H. Rachidi) / La présidence belge de l’UE et l’asile (Propositions du CIRÉ) / Réinstallation des réfugiés: la protection de demain? (entr. avec W. van Hövell) / «L’adaptation en Belgique s’est bien passée» (entr. avec S. De Mot) / L’environnement, nouveau facteur de migration? (Fr. Gemenne) / Enjeux et perspectives de la protection (Fr. Mawet) / Pour approfondir le sujet… /"Besoins de protection" (J. Degueldre)En ligne : http://www.migrations-magazine.be/spip.php?rubrique2 Format de la ressource électronique : Cliquer sur l'image du n° de la revue. Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=118954
in Migrations Magazine > 2 (Eté 2010) . - 68 p.[article] Droit d'asile : réfugiés, d'hier à demain [texte imprimé] / Pluralité d'auteurs ; MATHIEU BEYS, Auteur ; Isabelle Doyen, Auteur ; Jérôme Valluy, Auteur ; Christophe Renders, Auteur ; François De Smet, Auteur ; Nicolas Perrin, Auteur ; François Corbiau, Auteur ; Sotieta Ngo, Auteur ; Yves Pascouau, Auteur ; Tristan Wibault, Auteur ; François Gemenne (1980-...), Auteur ; Henri Goldman, Auteur ; Fred Mawet, Auteur ; Claire Rodier (19..-...), Auteur ; Céline Verbrouck, Auteur ; Jacky Degueldre, Illustrateur ; Dominique De Mees, Personne interviewée ; François Bienfait, Personne interviewée ; Hicham Rachidi, Personne interviewée ; Serge Bodart, Personne interviewée ; Wilbert van Hövell, Personne interviewée ; Sofie De Mot, Personne interviewée ; Sylvie Sarolea, Personne interviewée ; Bruno Louis, Personne interviewée . - Eté 2010 . - 68 p.
Dossier
Langues : Français (fre)
in Migrations Magazine > 2 (Eté 2010) . - 68 p.
Mots-clés : Réfugiés Asile Politique d'asile Note de contenu : Sommaire
L’édito. La quête d’une vie meilleure (H. Goldman) / Droit d’asile: Réfugiés, d’hier à demain / L’asile, de l’antiquité à nos jours... (S. Ngo) / Convention de Genève: un anniversaire en demi-teinte (Fr. Corbiau) / Demandes d’asile 2009: hit parade / Le cadre européen de protection internationale: un chantier en construction (Y. Pascouau) / La réforme de l’asile en 2006 et ses enjeux (I. Doyen) / La Belgique est-elle trop sévère? (entr. de S. Sarolea et Br. Louis) / Le rempart de notre bonne conscience (Fr. De Smet) / Le taux de reconnaissance, un indicateur-piège (N. Perrin) / ITINÉRAIRES: Réfugiés afghans, réfugiés de longue durée (T. Wibault) / ITINÉRAIRES: Témoignages tchétchènes / ITINÉRAIRES: « On reproche souvent aux Tibétains de mentir » (entr. avec D. De Mees) / ITINÉRAIRES: Le droit d’asile face aux mutilations génitales féminines (C. Verbrouck) / Un objectif d’équité (entr. avec Fr. Bienfait et S. Bodart) / Le règlement de Dublin, ou comment les États se débarrassent de leurs demandeurs d’asile (S. Ngo) / Une liste de «pays sûrs»: protection internationale ou diplomatie? (M. Beys) / Protection et détention ne font pas bon ménage (Ch. Renders) / Comment détourner les demandeurs d’asile de l’Europe (Cl. Rodier) / Le HCR, promoteur de l’externalisation de l’asile? (J. Valluy) / Asile: l’Union européenne se débine (entr. avec H. Rachidi) / La présidence belge de l’UE et l’asile (Propositions du CIRÉ) / Réinstallation des réfugiés: la protection de demain? (entr. avec W. van Hövell) / «L’adaptation en Belgique s’est bien passée» (entr. avec S. De Mot) / L’environnement, nouveau facteur de migration? (Fr. Gemenne) / Enjeux et perspectives de la protection (Fr. Mawet) / Pour approfondir le sujet… /"Besoins de protection" (J. Degueldre)En ligne : http://www.migrations-magazine.be/spip.php?rubrique2 Format de la ressource électronique : Cliquer sur l'image du n° de la revue. Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=118954 JEROME VALLUY / Jérôme Valluy in Le JDJ, Journal du droit des jeunes : la revue d'action juridique et sociale / Cairn.info et ITS, N.292 (FEVRIER 2010)
Libre accès aux savoirs et accès ouvert aux publications / Jérôme Valluy in Revue française des sciences de l’information et de la communication, RFSIC / journals.openedition.org, n° 11 (2017)
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[article]
Titre : Libre accès aux savoirs et accès ouvert aux publications Type de document : texte imprimé Auteurs : Jérôme Valluy, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : [n.p.] Résumé : L’étude sociologique des débats médiatiques et de l’action publique, en France entre 2013 et 2017, sur l’accès ouvert aux publications scientifiques et didactiques de sciences humaines et sociales issues du système universitaire, sous l’angle de la préservation du pluralisme, permet de souligner l’intérêt de distinguer conceptuellement « libre accès » aux savoirs et « accès ouvert » aux publications. Dans la configuration étudiée, l’action publique, gouvernementale et militante, en faveur de l’accès ouvert s’oriente vers des finalités de centralisation et de contrôles qui l’éloignent progressivement de l’idéal philosophique du libre accès aux savoirs. Ce phénomène donne l’opportunité de repenser à nouveaux frais le sens du mot « libre », dans « libre accès » aux savoirs, en cherchant à mieux identifier les libertés - celles indissociablement liées des auteurs et lecteurs - nécessaires à la recherche et à l’enseignement en SHS. En ligne : https://journals.openedition.org/rfsic/3194 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=245504
in Revue française des sciences de l’information et de la communication, RFSIC / journals.openedition.org > n° 11 (2017) . - [n.p.][article] Libre accès aux savoirs et accès ouvert aux publications [texte imprimé] / Jérôme Valluy, Auteur . - 2017 . - [n.p.].
in Revue française des sciences de l’information et de la communication, RFSIC / journals.openedition.org > n° 11 (2017) . - [n.p.]
Résumé : L’étude sociologique des débats médiatiques et de l’action publique, en France entre 2013 et 2017, sur l’accès ouvert aux publications scientifiques et didactiques de sciences humaines et sociales issues du système universitaire, sous l’angle de la préservation du pluralisme, permet de souligner l’intérêt de distinguer conceptuellement « libre accès » aux savoirs et « accès ouvert » aux publications. Dans la configuration étudiée, l’action publique, gouvernementale et militante, en faveur de l’accès ouvert s’oriente vers des finalités de centralisation et de contrôles qui l’éloignent progressivement de l’idéal philosophique du libre accès aux savoirs. Ce phénomène donne l’opportunité de repenser à nouveaux frais le sens du mot « libre », dans « libre accès » aux savoirs, en cherchant à mieux identifier les libertés - celles indissociablement liées des auteurs et lecteurs - nécessaires à la recherche et à l’enseignement en SHS. En ligne : https://journals.openedition.org/rfsic/3194 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=245504 Masters Recueil Alexandries < 79/93 > - juin 2017 - NTIC et travail social dans le secteur associatif : crise de sens ou outils de professionnalisation ? (Bulletin de Terra-HN : Réseau scientifique de recherche et de publication) / Laetitia Della Torre
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[n° ou bulletin]
Titre : Masters Recueil Alexandries < 79/93 > - juin 2017 - NTIC et travail social dans le secteur associatif : crise de sens ou outils de professionnalisation ? Type de document : document électronique Auteurs : Laetitia Della Torre, Auteur ; Jérôme Valluy, Directeur de la recherche Année de publication : 2017 Note générale : Dossier de recherche réalisé en Master-1 Science politique, sous la direction de Jérôme Valluy, à l’Université Panthéon-Sorbonne (Paris 1), année universitaire 2016/2017 : Au vu de la littérature scientifique disponible, le secteur de l’action sociale associative semble marqué par un clivage particulièrement fort entre des acteurs adoptant les outils numériques (ou NTIC) dans leurs pratiques professionnelles, comme Emmaüs Connect et ATD Quart monde, et des acteurs opposant un avis plus critique comme Les Enfants du canal. On retrouve également cette division dans les rapports institutionnels, oscillant entre le constat d’un secteur sous pression et une demande d’accompagnement dans l’adoption de nouvelles technologies, avec également, une dimension plus normative, dans ces rapports officiels, dessinant une "nécessité" de "rattraper" ce qui est alors qualifié implicitement comme un certain « retard », tout en constatant l’existence d’un intense questionnement, parfois qualifié de « crise de sens ». Toute la question étant alors de se demander ce qui se joue derrière cette division. Comment certains acteurs du travail social peuvent s’approprier des outils numériques, alors que cette technique vient interroger, voire mettre en crise l’identité professionnelle du secteur ?
Il paraît ainsi nécessaire de questionner leurs modes d’appropriation, plus ou moins sous contrainte, tout en questionnant aussi ce qui dans l’informatique et le numérique pourrait remettre en cause ces métiers ou pratiques sociales. Mais si crise il y a, cela signifierait-il que les NTIC auraient un impact conséquent sur les pratiques ? L’impact ne serait pas limité à l’aspect administratif des tâches des associations et concernerait des aspects plus essentiels du travail social, comme la relation aux personnes aidées ou la conduite de maraudes ? Nos observations empiriques montrent que les applications mobiles et les NTIC touchent aux pratiques informationnelles de ce secteur. Ne pourrait-on pas penser que c’est sur ce plan que les changements sont les plus notables ? Ou bien si crise il y a, ce ne serait pas tant en raison de la nature de l’outil, et des changements qu’il induit, mais en raison de la manière dont ce dernier est diffusé, de la nature des acteurs, et des possibilités d’appropriation laissés aux travailleurs sociaux ?
Cette « marge de manœuvre » serait fonction de la configuration du secteur et des rapports de hiérarchie le régissant, entre différents acteurs, associatifs et étatiques. On pourrait s’arrêter sur la manière dont les travailleurs sociaux manifestent des petits actes de résistance et développent des formes d’appropriations individuelles, ou bien encore des oppositions plus ouvertes. Il parait, sur ces différents points, intéressant de convoquer les travaux de Vincent Dubois et de Michael Lipsky sur les « street level bureaucracy », qui interrogent justement cette marge de manoeuvre dans les administrations, avec notamment la notion de pouvoir discrétionnaire. En bref, l’axe rupture / continuité parait pouvoir s’appliquer à notre objet d’étude, mais les ruptures notées dans les pratiques, sont-elles liées à la seule diffusion du numérique dans le secteur ?
Il est progressivement apparu au fil des recherches qu’il n’est pas question de la simple adoption d’un outil de travail ou d’une technique, mais que la diffusion de cette dernière a lieu dans un contexte de reconfiguration du secteur. Le problème majeur de ces applications reste leur caractère récent (de un à quelques mois). Un bon nombre d’entre elles sont donc en phase de test, ou d’expérimentation. Cela a tout d’abord restreint le choix des objets à étudier : Entourage et Homeless Plus, restant à la fois les plus anciennes et, pour l’heure, les plus médiatisées, alors que certaines applications comme We Save Homeless étaient encore en phase de développement et ne pouvaient donc être évoquées qu’à titre comparatif. C’est pour cela que prendre en compte le contexte antérieur a semblé essentiel. Tout d’abord, ce choix permettait d’avoir accès à un plus large ensemble de sources d’informations et permettait aussi de répondre à certaines questions touchant l’axe rupture/continuité, mais également à la construction des représentations relatives aux NTIC dans le secteur de l’action sociale.
Notre hypothèse centrale, issue de la bibliographie scientifique autant que de l’observation empirique, conduit à penser que la crise constatée au sein de l’action sociale n’est pas tant due aux NTIC qu’à son contexte d’émergence. On reviendra notamment sur la reconfiguration du secteur suite au tournant néolibéral amorcé dans les années 80. Le numérique est-il alors un simple symptôme ou un catalyseur de ce phénomène ? (ce contexte peut déterminer l’usage de ces outils par les travailleurs sociaux, ménageant des possibilités d’appropriations et résistance, et d’usages alternatifs). Une manière de nuancer le lien entre logiques managériales et nouvelles technologies, consistera à aborder ces dernières sous un autre angle en reposant la question d’une éventuelle dimension émancipatrice de ces outils, notamment en termes d’engagement, et de construction de liens entre individus. Ensuite, il conviendra d’examiner les implications de ces logiques managériales en termes de traitement d’information et de voir notamment en quoi une logique d’efficacité peut remettre en cause la protection des données. Comment articuler ce mouvement de privatisation avec un autre débat traversant les liens entre informatique et action sociale, à savoir l’instrumentalisation de la technique comme outil de pouvoir ? Il s’agit alors de se demander à partir de quand des outils de travail peuvent devenir des outils de pouvoir, et comment passe-t-on de leur usage à leur instrumentalisation, ce qui pose en filigrane la question de l’autonomie du secteur du travail social.Langues : Français (fre) Mots-clés : Assistance | Associations - ONG | Contrôles | Humanitaire | Liberté de circulation | Pauvreté | Précarité | Professionnalisation | Sans-papiers | Social | Solidarité | Surveillance | Vagabondages | Sociologie | Info-com | Internet | Humanités numériques plurielles | numérique mobile application mobiles Résumé : Le développement récent d’applications mobiles dans le milieu associatif pose la question du lien entre NTIC et action sociale. Or, la diffusion de ces applications a lieu dans un contexte de reconfiguration et de privatisation du secteur. Comment alors s’articulent NTIC et idéologie néolibérale ? Cette dernière est antérieure à l’émergence d’outils numériques dans les années 2000, mais ne peut-on pas dire que les NTIC seraient des sortes de catalyseurs ? Répondre à ces interrogations nécessite de revenir plus globalement sur la nature des technologies, en voyant comment elles peuvent charrier représentations et modèles idéologiques. Or, ce cadre influe sur la réception de ces outils par les travailleurs sociaux, entre résistances et formes d’appropriation dans leurs pratiques professionnelles. Mais, on peut toutefois nuancer ce lien entre NTIC et néolibéralisme. Tout d’abord, ces applications permettraient pour les individus des formes de militantisme paradoxales, entre engagement individualisé, distancé et engagement local. Et surtout, elles posent à nouveau frais la question du contrôle social, déjà soulevée lors du développement de fichiers informatiques. Sachant que ces applications sont abordées dans toute leur ambiguïté, en revenant sur la dialectique qu’elles posent entre outil de contrôle et outil de travail. Le tracé de cette frontière dépend en effet à la fois de l’autonomie du secteur associatif et des dispositifs de protection de données existants. Note de contenu : Table des matières :
INTRODUCTION
Revue de la littérature
I) LES NTIC COMME SYMPTÔME D’UN TOURNANT MANAGÉRIAL ANTÉRIEUR : RECONFIGURATIONS SECTORIELLES, CRISE DE SENS ET APPROPRIATIONS
A) Une reconfiguration du secteur comme cadre de diffusion des NTIC
1) Une privatisation du secteur associatif
2) Brouillage des frontières et nouveaux acteurs
3) NTIC et logiques managériales : « Les artefacts font-ils de la politique » ?
B) Tournant managérial et perception des NTIC par les travailleurs sociaux : crise de sens, résistances et appropriations
1) Identités professionnelles en crise : causes et conditions d’une résistance
2) Appropriations des NTIC dans un champ associatif en cours de professionnalisation
3) Militantisme dématérialisé : réseaux de proximité et organisations horizontales ou actions fragmentaires et individuelles ?
II. EFFICACITÉ INFORMATIONNELLE OU RESPECT DE LA VIE PRIVÉE ? LES « DONNÉES PERSONNELLES » ENTRE DÉVELOPPEURS, START-UPPERS ET TRAVAILLEURS SOCIAUX
A) Données personnelles et travail social, entre protection de la vie privée et dérive sécuritaire, besoin d’information et exigence de confidentialité ?
1) Écritures mineures et écritures numériques : perte d’information et pression informationnelle
2) Du fichage à la trace, de la trace au corpus : une perte de maitrise accrue du traitement de l’information
3) Dispositifs de protection et perceptions des risques
B) Géolocalisation, dispositif de pouvoir ou outil de travail ? La carte, un outil ambigu
1) Localisation et consentement, occultation des rapports de pouvoir ou reconnaissance d’une autonomie des sujets
2) Cartographie des maraudes : l’efficacité au prix de la sousveillance
CONCLUSION
ANNEXES
Annexe 1 : Bibliographie
Annexe 2 : Monographies
Annexe 3 : Extraits d’entretiens
Annexe 4 : Observation participante
Annexe 5 : Délibération de la CNILEn ligne : http://www.reseau-terra.eu/article1402.html Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=44933 [n° ou bulletin] Masters Recueil Alexandries < 79/93 > - juin 2017 - NTIC et travail social dans le secteur associatif : crise de sens ou outils de professionnalisation ? [document électronique] / Laetitia Della Torre, Auteur ; Jérôme Valluy, Directeur de la recherche . - 2017.
Dossier de recherche réalisé en Master-1 Science politique, sous la direction de Jérôme Valluy, à l’Université Panthéon-Sorbonne (Paris 1), année universitaire 2016/2017 : Au vu de la littérature scientifique disponible, le secteur de l’action sociale associative semble marqué par un clivage particulièrement fort entre des acteurs adoptant les outils numériques (ou NTIC) dans leurs pratiques professionnelles, comme Emmaüs Connect et ATD Quart monde, et des acteurs opposant un avis plus critique comme Les Enfants du canal. On retrouve également cette division dans les rapports institutionnels, oscillant entre le constat d’un secteur sous pression et une demande d’accompagnement dans l’adoption de nouvelles technologies, avec également, une dimension plus normative, dans ces rapports officiels, dessinant une "nécessité" de "rattraper" ce qui est alors qualifié implicitement comme un certain « retard », tout en constatant l’existence d’un intense questionnement, parfois qualifié de « crise de sens ». Toute la question étant alors de se demander ce qui se joue derrière cette division. Comment certains acteurs du travail social peuvent s’approprier des outils numériques, alors que cette technique vient interroger, voire mettre en crise l’identité professionnelle du secteur ?
Il paraît ainsi nécessaire de questionner leurs modes d’appropriation, plus ou moins sous contrainte, tout en questionnant aussi ce qui dans l’informatique et le numérique pourrait remettre en cause ces métiers ou pratiques sociales. Mais si crise il y a, cela signifierait-il que les NTIC auraient un impact conséquent sur les pratiques ? L’impact ne serait pas limité à l’aspect administratif des tâches des associations et concernerait des aspects plus essentiels du travail social, comme la relation aux personnes aidées ou la conduite de maraudes ? Nos observations empiriques montrent que les applications mobiles et les NTIC touchent aux pratiques informationnelles de ce secteur. Ne pourrait-on pas penser que c’est sur ce plan que les changements sont les plus notables ? Ou bien si crise il y a, ce ne serait pas tant en raison de la nature de l’outil, et des changements qu’il induit, mais en raison de la manière dont ce dernier est diffusé, de la nature des acteurs, et des possibilités d’appropriation laissés aux travailleurs sociaux ?
Cette « marge de manœuvre » serait fonction de la configuration du secteur et des rapports de hiérarchie le régissant, entre différents acteurs, associatifs et étatiques. On pourrait s’arrêter sur la manière dont les travailleurs sociaux manifestent des petits actes de résistance et développent des formes d’appropriations individuelles, ou bien encore des oppositions plus ouvertes. Il parait, sur ces différents points, intéressant de convoquer les travaux de Vincent Dubois et de Michael Lipsky sur les « street level bureaucracy », qui interrogent justement cette marge de manoeuvre dans les administrations, avec notamment la notion de pouvoir discrétionnaire. En bref, l’axe rupture / continuité parait pouvoir s’appliquer à notre objet d’étude, mais les ruptures notées dans les pratiques, sont-elles liées à la seule diffusion du numérique dans le secteur ?
Il est progressivement apparu au fil des recherches qu’il n’est pas question de la simple adoption d’un outil de travail ou d’une technique, mais que la diffusion de cette dernière a lieu dans un contexte de reconfiguration du secteur. Le problème majeur de ces applications reste leur caractère récent (de un à quelques mois). Un bon nombre d’entre elles sont donc en phase de test, ou d’expérimentation. Cela a tout d’abord restreint le choix des objets à étudier : Entourage et Homeless Plus, restant à la fois les plus anciennes et, pour l’heure, les plus médiatisées, alors que certaines applications comme We Save Homeless étaient encore en phase de développement et ne pouvaient donc être évoquées qu’à titre comparatif. C’est pour cela que prendre en compte le contexte antérieur a semblé essentiel. Tout d’abord, ce choix permettait d’avoir accès à un plus large ensemble de sources d’informations et permettait aussi de répondre à certaines questions touchant l’axe rupture/continuité, mais également à la construction des représentations relatives aux NTIC dans le secteur de l’action sociale.
Notre hypothèse centrale, issue de la bibliographie scientifique autant que de l’observation empirique, conduit à penser que la crise constatée au sein de l’action sociale n’est pas tant due aux NTIC qu’à son contexte d’émergence. On reviendra notamment sur la reconfiguration du secteur suite au tournant néolibéral amorcé dans les années 80. Le numérique est-il alors un simple symptôme ou un catalyseur de ce phénomène ? (ce contexte peut déterminer l’usage de ces outils par les travailleurs sociaux, ménageant des possibilités d’appropriations et résistance, et d’usages alternatifs). Une manière de nuancer le lien entre logiques managériales et nouvelles technologies, consistera à aborder ces dernières sous un autre angle en reposant la question d’une éventuelle dimension émancipatrice de ces outils, notamment en termes d’engagement, et de construction de liens entre individus. Ensuite, il conviendra d’examiner les implications de ces logiques managériales en termes de traitement d’information et de voir notamment en quoi une logique d’efficacité peut remettre en cause la protection des données. Comment articuler ce mouvement de privatisation avec un autre débat traversant les liens entre informatique et action sociale, à savoir l’instrumentalisation de la technique comme outil de pouvoir ? Il s’agit alors de se demander à partir de quand des outils de travail peuvent devenir des outils de pouvoir, et comment passe-t-on de leur usage à leur instrumentalisation, ce qui pose en filigrane la question de l’autonomie du secteur du travail social.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Assistance | Associations - ONG | Contrôles | Humanitaire | Liberté de circulation | Pauvreté | Précarité | Professionnalisation | Sans-papiers | Social | Solidarité | Surveillance | Vagabondages | Sociologie | Info-com | Internet | Humanités numériques plurielles | numérique mobile application mobiles Résumé : Le développement récent d’applications mobiles dans le milieu associatif pose la question du lien entre NTIC et action sociale. Or, la diffusion de ces applications a lieu dans un contexte de reconfiguration et de privatisation du secteur. Comment alors s’articulent NTIC et idéologie néolibérale ? Cette dernière est antérieure à l’émergence d’outils numériques dans les années 2000, mais ne peut-on pas dire que les NTIC seraient des sortes de catalyseurs ? Répondre à ces interrogations nécessite de revenir plus globalement sur la nature des technologies, en voyant comment elles peuvent charrier représentations et modèles idéologiques. Or, ce cadre influe sur la réception de ces outils par les travailleurs sociaux, entre résistances et formes d’appropriation dans leurs pratiques professionnelles. Mais, on peut toutefois nuancer ce lien entre NTIC et néolibéralisme. Tout d’abord, ces applications permettraient pour les individus des formes de militantisme paradoxales, entre engagement individualisé, distancé et engagement local. Et surtout, elles posent à nouveau frais la question du contrôle social, déjà soulevée lors du développement de fichiers informatiques. Sachant que ces applications sont abordées dans toute leur ambiguïté, en revenant sur la dialectique qu’elles posent entre outil de contrôle et outil de travail. Le tracé de cette frontière dépend en effet à la fois de l’autonomie du secteur associatif et des dispositifs de protection de données existants. Note de contenu : Table des matières :
INTRODUCTION
Revue de la littérature
I) LES NTIC COMME SYMPTÔME D’UN TOURNANT MANAGÉRIAL ANTÉRIEUR : RECONFIGURATIONS SECTORIELLES, CRISE DE SENS ET APPROPRIATIONS
A) Une reconfiguration du secteur comme cadre de diffusion des NTIC
1) Une privatisation du secteur associatif
2) Brouillage des frontières et nouveaux acteurs
3) NTIC et logiques managériales : « Les artefacts font-ils de la politique » ?
B) Tournant managérial et perception des NTIC par les travailleurs sociaux : crise de sens, résistances et appropriations
1) Identités professionnelles en crise : causes et conditions d’une résistance
2) Appropriations des NTIC dans un champ associatif en cours de professionnalisation
3) Militantisme dématérialisé : réseaux de proximité et organisations horizontales ou actions fragmentaires et individuelles ?
II. EFFICACITÉ INFORMATIONNELLE OU RESPECT DE LA VIE PRIVÉE ? LES « DONNÉES PERSONNELLES » ENTRE DÉVELOPPEURS, START-UPPERS ET TRAVAILLEURS SOCIAUX
A) Données personnelles et travail social, entre protection de la vie privée et dérive sécuritaire, besoin d’information et exigence de confidentialité ?
1) Écritures mineures et écritures numériques : perte d’information et pression informationnelle
2) Du fichage à la trace, de la trace au corpus : une perte de maitrise accrue du traitement de l’information
3) Dispositifs de protection et perceptions des risques
B) Géolocalisation, dispositif de pouvoir ou outil de travail ? La carte, un outil ambigu
1) Localisation et consentement, occultation des rapports de pouvoir ou reconnaissance d’une autonomie des sujets
2) Cartographie des maraudes : l’efficacité au prix de la sousveillance
CONCLUSION
ANNEXES
Annexe 1 : Bibliographie
Annexe 2 : Monographies
Annexe 3 : Extraits d’entretiens
Annexe 4 : Observation participante
Annexe 5 : Délibération de la CNILEn ligne : http://www.reseau-terra.eu/article1402.html Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=44933 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire PermalinkTIC et enseignement supérieur : comment (re)nouer le dialogue ? / Jérôme Valluy in Distance et médiations des savoirs, DMS / journals.openedition.org, n° 4 (2013)
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