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207 - dernier trimestre 2020 - La LPPR et la réforme de l’enseignement supérieur et de la recherche : analyses critiques (Bulletin de Revue française de pédagogie / Persée, Cairn.info et OpenEdition) / Françoise F. Laot
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[n° ou bulletin]
Titre : 207 - dernier trimestre 2020 - La LPPR et la réforme de l’enseignement supérieur et de la recherche : analyses critiques Titre original : Hommage à Viviane Isambert-Jamati : Éducations militantes, formations aux militantismes ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Françoise F. Laot (1958-....) , Directeur de la recherche ; Emmanuel de Lescure
, Directeur de la recherche
Année de publication : 2020 Langues : Français (fre) Résumé : La Revue française de pédagogie : recherches en éducation, revue scientifique de référence dans le champ de l’éducation publiée par l’Institut Français d’Éducation – ENS de Lyon, publie des articles issus de travaux de recherche originaux. Accueillant des contributions émanant de diverses disciplines, elle a vocation à couvrir ce champ de manière large en envisageant par conséquent différents espaces d’éducation et de formation.
La question éducative est tout de suite apparue comme un enjeu crucial pour le mouvement ouvrier naissant. Tout au long du XIXe siècle, les finalités de l’éducation vont être l’objet de discussions animées et se trouver au centre de conflits politiques. Fallait-il laisser l’instruction des membres des classes laborieuses aux mains des philanthropes, des religieux ou des pouvoirs publics ou bien instaurer un système autonome d’éducation du peuple par le peuple (Duveau, 1948) ? La défiance envers une école – qu’elle soit confessionnelle, communale ou étatique – jugée tantôt oppressive, abêtissante (Laot, 2018), normalisatrice voire, ennemi de classe (Hamelin, 2011 ; Brucy, 2001) a généré nombre de projets d’auto-éducation ou d’éducation par les pairs au sein de collectifs divers (associations fraternelles, sociétés mutuelles, comités de quartier, Bourses du travail, mouvements de jeunesse, centres d’éducation ouvrière…), ou des écrits et une presse dédiés. Commune à ces expériences, l’idée qu’une éducation qui rend lucide sur la place socialement assignée, ou qui enseigne la « science de son malheur » selon le mot de Fernand Pelloutier (Hamelin, 2018) ne pourrait que convaincre de la nécessité d’agir pour changer l’ordre des choses : l’affranchissement des classes laborieuses comme celui d’autres groupes sociaux, en particulier les femmes exclues de la citoyenneté.
Inciter à s’engager durablement dans l’action pour la défense d’une cause, telle pourrait être la définition d’une éducation militante comprise, donc, comme poussant au militantisme1. Aujourd’hui encore, les questions initialement posées gardent leur pertinence lorsqu’il s’agit de sensibiliser à la nécessité d’une lutte collective ou encore d’organiser une résistance en concurrence ou en parallèle aux grandes institutions éducatives. Ces questions s’inscrivent toutefois dans des contextes bien différents, dans lesquels l’éducation ouvrière, muée en formation syndicale, s’est institutionnalisée au fil du temps (Ethuin & Yon, 2014 ; Brucy, Laot & Lescure, 2015), dans lesquels tout un secteur autour de l’éducation populaire s’est progressivement professionnalisé et installé dans des institutions socio-culturelles parallèles à l’École. Pourtant, il existe aujourd’hui un renouveau d’une éducation populaire notamment politique (Morvan, 2011 ; Lescure & Porte, 2017 ; Brusadelli, 2018), comme il existe de nouvelles formes alternatives d’action revendicative qui renouvellent également les réflexions sur l’éducation militante.
Le dossier proposé s’intéresse tout autant à la formation au militantisme qu’à la formation par le militantisme.
Il souhaite interroger la formation des militant·es à la fois dans des cadres institués (politiques, syndicaux, associatifs ou religieux), comme les instances associatives de formation, les centres de formation syndicale, les écoles de partis politiques, dont la vocation est de former les militant·es pour les préparer (ou les perfectionner) à l’action collective et/ou à devenir les propres cadres des associations militantes dont la relève s’avère souvent difficile à assurer (Meletta, 2004). Il s’agira ainsi de comprendre comment la formation contribue à instituer un « travail militant » (Nicourd, 2009) et à en stabiliser les formes dans ce qui relève du mouvement ouvrier traditionnel ou ce qu’il a été convenu d’appeler les « nouveaux mouvements sociaux » (Neveux, 2019) dont les modalités d’organisation sont moins centralisées ou plus éphémères. Ces formations peuvent s’inscrire dans un projet d’émancipation sociale, de contestation radicale ou relever simplement d’un objectif de pacification sociale.En ligne : https://journals.openedition.org/rfp/8814 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=56324 [n° ou bulletin] 207 - dernier trimestre 2020 - La LPPR et la réforme de l’enseignement supérieur et de la recherche : analyses critiques = Hommage à Viviane Isambert-Jamati : Éducations militantes, formations aux militantismes ? [texte imprimé] / Françoise F. Laot (1958-....), Directeur de la recherche ; Emmanuel de Lescure
, Directeur de la recherche . - 2020.
Langues : Français (fre)
Résumé : La Revue française de pédagogie : recherches en éducation, revue scientifique de référence dans le champ de l’éducation publiée par l’Institut Français d’Éducation – ENS de Lyon, publie des articles issus de travaux de recherche originaux. Accueillant des contributions émanant de diverses disciplines, elle a vocation à couvrir ce champ de manière large en envisageant par conséquent différents espaces d’éducation et de formation.
La question éducative est tout de suite apparue comme un enjeu crucial pour le mouvement ouvrier naissant. Tout au long du XIXe siècle, les finalités de l’éducation vont être l’objet de discussions animées et se trouver au centre de conflits politiques. Fallait-il laisser l’instruction des membres des classes laborieuses aux mains des philanthropes, des religieux ou des pouvoirs publics ou bien instaurer un système autonome d’éducation du peuple par le peuple (Duveau, 1948) ? La défiance envers une école – qu’elle soit confessionnelle, communale ou étatique – jugée tantôt oppressive, abêtissante (Laot, 2018), normalisatrice voire, ennemi de classe (Hamelin, 2011 ; Brucy, 2001) a généré nombre de projets d’auto-éducation ou d’éducation par les pairs au sein de collectifs divers (associations fraternelles, sociétés mutuelles, comités de quartier, Bourses du travail, mouvements de jeunesse, centres d’éducation ouvrière…), ou des écrits et une presse dédiés. Commune à ces expériences, l’idée qu’une éducation qui rend lucide sur la place socialement assignée, ou qui enseigne la « science de son malheur » selon le mot de Fernand Pelloutier (Hamelin, 2018) ne pourrait que convaincre de la nécessité d’agir pour changer l’ordre des choses : l’affranchissement des classes laborieuses comme celui d’autres groupes sociaux, en particulier les femmes exclues de la citoyenneté.
Inciter à s’engager durablement dans l’action pour la défense d’une cause, telle pourrait être la définition d’une éducation militante comprise, donc, comme poussant au militantisme1. Aujourd’hui encore, les questions initialement posées gardent leur pertinence lorsqu’il s’agit de sensibiliser à la nécessité d’une lutte collective ou encore d’organiser une résistance en concurrence ou en parallèle aux grandes institutions éducatives. Ces questions s’inscrivent toutefois dans des contextes bien différents, dans lesquels l’éducation ouvrière, muée en formation syndicale, s’est institutionnalisée au fil du temps (Ethuin & Yon, 2014 ; Brucy, Laot & Lescure, 2015), dans lesquels tout un secteur autour de l’éducation populaire s’est progressivement professionnalisé et installé dans des institutions socio-culturelles parallèles à l’École. Pourtant, il existe aujourd’hui un renouveau d’une éducation populaire notamment politique (Morvan, 2011 ; Lescure & Porte, 2017 ; Brusadelli, 2018), comme il existe de nouvelles formes alternatives d’action revendicative qui renouvellent également les réflexions sur l’éducation militante.
Le dossier proposé s’intéresse tout autant à la formation au militantisme qu’à la formation par le militantisme.
Il souhaite interroger la formation des militant·es à la fois dans des cadres institués (politiques, syndicaux, associatifs ou religieux), comme les instances associatives de formation, les centres de formation syndicale, les écoles de partis politiques, dont la vocation est de former les militant·es pour les préparer (ou les perfectionner) à l’action collective et/ou à devenir les propres cadres des associations militantes dont la relève s’avère souvent difficile à assurer (Meletta, 2004). Il s’agira ainsi de comprendre comment la formation contribue à instituer un « travail militant » (Nicourd, 2009) et à en stabiliser les formes dans ce qui relève du mouvement ouvrier traditionnel ou ce qu’il a été convenu d’appeler les « nouveaux mouvements sociaux » (Neveux, 2019) dont les modalités d’organisation sont moins centralisées ou plus éphémères. Ces formations peuvent s’inscrire dans un projet d’émancipation sociale, de contestation radicale ou relever simplement d’un objectif de pacification sociale.En ligne : https://journals.openedition.org/rfp/8814 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=56324 Contient
- La LPPR et la réforme de l’enseignement supérieur et de la recherche : analyses critiques. Dossier / Sylvain Doussot in Revue française de pédagogie / Persée, Cairn.info et OpenEdition, 207 (dernier trimestre 2020)
- Penser une réussite alternative à l’université. Requalifier les expériences enseignantes et étudiantes à partir de l’auto-socioanalyse / Frédérique Letourneux in Revue française de pédagogie / Persée, Cairn.info et OpenEdition, 207 (dernier trimestre 2020)
- Quels impacts du recours à l’analogie sur la mémorisation, la compréhension et le transfert d’un concept nouveau ? Étude expérimentale dans les classes de sciences / Dylan Dachet in Revue française de pédagogie / Persée, Cairn.info et OpenEdition, 207 (dernier trimestre 2020)
Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Les animateurs socioculturels et de loisirs : morphologie d'un groupe professionnel : 1982-2005 / Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire (INJEP)
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Titre : Les animateurs socioculturels et de loisirs : morphologie d'un groupe professionnel : 1982-2005 Type de document : texte imprimé Auteurs : Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire (INJEP), Editeur scientifique ; Francis Lebon , Auteur ; Emmanuel de Lescure
, Collaborateur
Editeur : Paris Cedex 13 - Marly-le-Roi (78) : INJEP (Institut National de la Jeunesse et de l'Éducation Populaire) Année de publication : 2007 Importance : 122 p. Format : ISBN/ISSN/EAN : 2-11-096546-2 Catégories : H TRAVAIL SOCIAL - POLITIQUE SOCIALE Mots-clés : ANIMATEUR SOCIO-CULTUREL ANIMATION METIER CLASSE SOCIALE FEMME DIPLOME QUALIFICATION PROFESSIONNELLE STATUT PRECARITE SOCIAL TRAVAIL Index. décimale : H-30 Professions sociales Résumé : Dans un récent rapport, deux sociologues Francis Lebon (INJEP) et Emmanuel de Lescure (université Paris-XII) font le point sur les animateurs socioculturels et de loisirs : essai de comptage, niveau de formation, parcours professionnels, temps de travail, type de contrat. Souvent décrit comme employant des personnes peu qualifiées sur des contrats précaires (62 % des animateurs), le secteur recèle une grande diversité de situations entre des animateurs ayant rang d'employés et d'autres exerçant des fonctions de dirigeants gestionnaires. Cette étude montre encore que la convention collective de l'animation signée en 1988 n'a pas eu l'effet escompté sur la professionnalisation du secteur. En ligne : https://ressources-cemea-pdll.org/IMG/pdf/AnimateursFLebonDef_3.pdf Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=11478 Les animateurs socioculturels et de loisirs : morphologie d'un groupe professionnel : 1982-2005 [texte imprimé] / Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire (INJEP), Editeur scientifique ; Francis Lebon, Auteur ; Emmanuel de Lescure
, Collaborateur . - Paris Cedex 13 - Marly-le-Roi (78) (95, avenue de France, 75650) : INJEP (Institut National de la Jeunesse et de l'Éducation Populaire), 2007 . - 122 p. ; PDF.
ISSN : 2-11-096546-2
Catégories : H TRAVAIL SOCIAL - POLITIQUE SOCIALE Mots-clés : ANIMATEUR SOCIO-CULTUREL ANIMATION METIER CLASSE SOCIALE FEMME DIPLOME QUALIFICATION PROFESSIONNELLE STATUT PRECARITE SOCIAL TRAVAIL Index. décimale : H-30 Professions sociales Résumé : Dans un récent rapport, deux sociologues Francis Lebon (INJEP) et Emmanuel de Lescure (université Paris-XII) font le point sur les animateurs socioculturels et de loisirs : essai de comptage, niveau de formation, parcours professionnels, temps de travail, type de contrat. Souvent décrit comme employant des personnes peu qualifiées sur des contrats précaires (62 % des animateurs), le secteur recèle une grande diversité de situations entre des animateurs ayant rang d'employés et d'autres exerçant des fonctions de dirigeants gestionnaires. Cette étude montre encore que la convention collective de l'animation signée en 1988 n'a pas eu l'effet escompté sur la professionnalisation du secteur. En ligne : https://ressources-cemea-pdll.org/IMG/pdf/AnimateursFLebonDef_3.pdf Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=11478 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 12261 H-30 INS Livres Centre de Documentation Carrières Sociales Professions sociales Disponible Éducation populaire : politisation et pratiques d’émancipation (dossier) / Emmanuel de Lescure in Agora Débats / Jeunesses : le laboratoire d'idées au service des acteurs de la jeunesse / Cairn.info, 76 (2017/2)
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[article]
Titre : Éducation populaire : politisation et pratiques d’émancipation (dossier) Type de document : texte imprimé Auteurs : Emmanuel de Lescure , Directeur de publication, rédacteur en chef ; Emmanuel Porte
, Directeur de publication, rédacteur en chef
Année de publication : 2017 Article en page(s) : pp. 53-136 Langues : Français (fre) Mots-clés : ERZIEHUNG EDUCACION ATD QUART MONDE DEMOKRATIE DEMOCRACY DEMOCRACIA STAATSBURGERSCHAFT CIUDADANIA CITOYENNETE JUGENDLICHER YOUNG PERSON JOVEN FRANKREICH FRANCIA PADAGOGISCHES PROJEKT EDUCATIONAL METHOD PLAN PROYECTO PEDAGOGICO PROJET PEDAGOGIQUE Éducation populaire Résumé : Si l’on constate un renouveau de l’éducation populaire aujourd’hui c’est moins par les méthodes et les pratiques étudiées que par la réaffirmation de postures politiques et contestataires venant rappeler que tout geste éducatif est produit par des tensions entre visées émancipatrices et participatives. D’une part, en effet, les acteurs qui revendiquent un retour à l’éducation populaire l’investissent d’une forte dimension politique et expérimentale. D’autre part, les chercheurs qui s’y intéressent explorent la question du rapport au politique en lien avec les transformations des manières de faire citoyenneté, de penser les alternatives ou les contre-pouvoirs. Cela produit sans doute une distorsion dans l’appréhension du phénomène de l’« éducation populaire » en le réduisant à ses dimensions les plus militantes, excluant les acteurs plus institués. Mais cet éclairage permet d’ouvrir un espace de possibles qui structure chez les acteurs le sentiment d’un « réenchantement » des pratiques démocratiques appuyées sur les enjeux éducatifs.(Cairn) En ligne : http://www.cairn.info/revue-agora-debats-jeunesses-2017-2.htm Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=185477
in Agora Débats / Jeunesses : le laboratoire d'idées au service des acteurs de la jeunesse / Cairn.info > 76 (2017/2) . - pp. 53-136[article] Éducation populaire : politisation et pratiques d’émancipation (dossier) [texte imprimé] / Emmanuel de Lescure, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Emmanuel Porte
, Directeur de publication, rédacteur en chef . - 2017 . - pp. 53-136.
Langues : Français (fre)
in Agora Débats / Jeunesses : le laboratoire d'idées au service des acteurs de la jeunesse / Cairn.info > 76 (2017/2) . - pp. 53-136
Mots-clés : ERZIEHUNG EDUCACION ATD QUART MONDE DEMOKRATIE DEMOCRACY DEMOCRACIA STAATSBURGERSCHAFT CIUDADANIA CITOYENNETE JUGENDLICHER YOUNG PERSON JOVEN FRANKREICH FRANCIA PADAGOGISCHES PROJEKT EDUCATIONAL METHOD PLAN PROYECTO PEDAGOGICO PROJET PEDAGOGIQUE Éducation populaire Résumé : Si l’on constate un renouveau de l’éducation populaire aujourd’hui c’est moins par les méthodes et les pratiques étudiées que par la réaffirmation de postures politiques et contestataires venant rappeler que tout geste éducatif est produit par des tensions entre visées émancipatrices et participatives. D’une part, en effet, les acteurs qui revendiquent un retour à l’éducation populaire l’investissent d’une forte dimension politique et expérimentale. D’autre part, les chercheurs qui s’y intéressent explorent la question du rapport au politique en lien avec les transformations des manières de faire citoyenneté, de penser les alternatives ou les contre-pouvoirs. Cela produit sans doute une distorsion dans l’appréhension du phénomène de l’« éducation populaire » en le réduisant à ses dimensions les plus militantes, excluant les acteurs plus institués. Mais cet éclairage permet d’ouvrir un espace de possibles qui structure chez les acteurs le sentiment d’un « réenchantement » des pratiques démocratiques appuyées sur les enjeux éducatifs.(Cairn) En ligne : http://www.cairn.info/revue-agora-debats-jeunesses-2017-2.htm Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=185477
Titre : L'éducation populaire au tournant du XXIe siècle Titre original : L'éducation populaire au tournant du 21e siècle ; L'éducation populaire au tournant du vingt-et-unième siècle Type de document : texte imprimé Auteurs : Francis Lebon , Directeur de la recherche ; Emmanuel de Lescure
, Directeur de la recherche ; Francis Lebon
, Collaborateur ; Jérôme Camus (1977-...)
, Auteur ; Frédéric Chateigner (1978-...)
, Auteur
Mention d'édition : Sommaire en hyperlien Editeur : Vulaines-sur-Seine : Éditions du Croquant Année de publication : 2016 Collection : Champ social, ISSN 1779-7543 Importance : 309 p. Présentation : couv. ill. en coul. Format : 22 x 14 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-36512-102-6 Prix : 20 € Note générale : Textes issus d'un colloque organisé à l'Université Paris Est Créteil du 16 au 18 novembre 2011 : "Il y a dix ans, un ouvrage collectif avait dressé un bilan des transformations de l’éducation populaire au tournant des années 1970 et souligné les mutations opérées à la faveur de sa reconnaissance par l’État. L’introduction y affirmait que les associations
s’étaient trouvées « instrumentalisées » et que l’éducation populaire s’était « dépolitisée » car son projet originel et global avait « disparu » au profit d’actions segmentées
(animation, action culturelle et éducation permanente). Le présent colloque voudrait rouvrir ces interrogations au regard des évolutions sociétales qui ont suivi ce premier
tournant. La scolarisation croissante, le chômage de masse et spécialement celui des jeunes, la « nouvelle » pauvreté et les travailleurs pauvres ont-ils constitué un nouveau
terreau propre à la réaffirmation du projet initial ? Les « métamorphoses de la question sociale » n’ont-elles pas affecté le monde de l’éducation populaire ? À partir des années
1980 et 1990, de nouvelles associations sont venues s’adjoindre aux grandes associations « historiques » et de grandes associations d’autres secteurs (en particulier humanitaire)
ont réclamé leur affiliation. Ce renouveau, redoublé par le succès de nombreuses universités populaires, ne renverse-t-il pas la tendance à la « dépolitisation » ? Quels sont les principaux objectifs énoncés aujourd’hui par les acteurs de l’éducation populaire ? S’agit-il de favoriser une promotion individuelle (l’épanouissement) ou collective (l’émancipation, la formation des citoyens) ? La confiance en la pédagogie est-elle toujours perçue comme le moyen privilégié pour conduire l’individu, le citoyen ou le prolétaire sur la voie de sa propre émancipation ? Alors que l’action de l’État s’est passablement transformée avec, notamment, les deux décentralisations, le passage
du subventionnement au conventionnement et, plus récemment, les nouvelles règles de gestion de l’argent public, quels ont été les effets de ces transformations sur l’éducation
populaire ? sur ses objectifs ? ses agents ? ses publics ? Pour traiter ces questions, ce colloque, réunissant des conférences et des tables rondes
de spécialistes, des présentations de résultats de recherches récentes et des récits d’expériences, s’intéressera tour à tour aux thématiques de l’engagement, du travail
bénévole, des politiques d’éducation populaire, des pratiques, des publics et enfin, des relations professionnelles dans l’éducation populaire." [Argumentaire]
Voir aussi la recension de Caroline Helfter, ASH n°3007, p. 32
Table des matières : • F. Lebon & E. de Lescure, Introduction : L’éducation populaire, entre réalisme et nominalisme • J.-C. Richez, L’éducation populaire : une affaire d’État ? Perspectives actuelles • F. Chateigner, Le retour discursif de l’« éducation populaire » : au rythme du champ politique ? • N. Roucous & D. Adam, L’éducation populaire aux prises avec le loisir des enfants • C. Hbila, Jeunes de quartiers populaires et équipements socioculturels • T. Menoux, Les effets des transformations de l’éducation populaire sur le terrain. Ethnographie d’un centre social • V. Guillemin & D. Argoud, Notes sur la Ligue de l’enseignement du Val-de-Marne : Du conventionnement au marché • M. Vanhoenacker, Éducation active et laïcité : des motifs de politisation des engagements bénévoles dans le scoutisme des Éclaireuses et Éclaireurs de France / Pédagogie de l’auto-éducation et mythologies laïques comme ressorts de la politisation des jeunes militants adultes aux EEDF • G. Sabin, L’éducation populaire comme expé¬rience émancipatrice en Argentine • H. Lenoir, Actualité des universités populaires • L. M. Barnier, L’éducation populaire, un atout pour le syndicalisme. Notes sur Culture et liberté, un « anarchosyndicalisme social » • B. Zimmermann, La lecture publique et le « vivre ensemble » • S. Hadj Belgacem, Vu d’ici. La création d’un journal militant dans un quartier populaire de la banlieue rouge • I. Monforte, Le Bafa aujourd’hui : de l’expérimentation pour soi à l’engagement envers autrui • J. Camus, Les animateurs de centres de loisirs sont-ils « volontaires » ? L’apprentissage du sens de la pratique • C. Dansac, C. Vachée & P. Gontier, Du bénévole militant à l’usager consommateur : transformations des modes d’engagement sous l’effet du développement d’une association • R. Pudal, Les relations professionnelles dans l’éducation populaire : agir entre travail et engagement • M. Bacou, Les effets de la territorialisation des emplois sur les parcours professionnels des animateurs et animatrices en accueils de loisirs • B. Duriez, Conclusion.Catégories : J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION Mots-clés : Enseignement, Education / Aspects philosophiques et pédagogiques / Philosophie et histoire de l'éducation SHS Enseignement à objectifs particuliers Éducation populaire -- France -- 1990-... accès à l'éducation, éducation civique, enseignement, éducation Actes de congrès Index. décimale : J-50 Loisirs - Animation - Education populaire Résumé : Examinant les relations entre savoir, pouvoir et émancipation, cet ouvrage réunit des travaux de chercheurs pour rendre compte du renouveau de l'éducation populaire depuis les années 2000, inviter à penser autrement le peuple, les classes populaires et la politique à travers une action éducative qui repose sur la culture et les loisirs.
Du 16 au 18 novembre 2011, l'équipe Reconnaissance, expérience, valorisation (REV), le Centre interdisciplinaire culture, éducation, formation, travail (Circeft) et l'UFR Sciences de l'éducation et sciences sociales - Sciences et techniques des activités physiques et sportives (SESS-STAPS) de l'Institut universitaire de technologie (IUT) de Sénart Fontainebleau, organisent à l'université Paris-Est Créteil (UPEC) un colloque sur les transformations de l'éducation populaire à la charnière entre le XXe et le XXIe siècle. Cette manifestation se déroule avec le soutien du Réseau thématique 35 « Sociologie du monde associatif » de l'Association française de sociologie, du Groupe d'étude – Histoire de la formation des adultes (GEHFA), de l'Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire (INJEP) et du Pôle des archives des associations de jeunesse et d'éducation populaire (Pajep).
Instrumentalisation et dépolitisation
Si le tournant des années 70 est à peu près considéré unanimement comme celui de l'instrumentalisation et de la dépolitisation des associations d'éducation populaire, en raison d'une perte du « projet originel » au profit d'actions segmentées (animation, action culturelle, éducation permanente), qu'en est-il de la période qui a suivi ? C'est en effet l'interrogation des organisateurs de ce colloque. Ils proposent de soumettre la réflexion au crible des évolutions sociétales des années 80 à nos jours. Scolarisation croissante, chômage de masse (notamment celui des jeunes), « nouvelle pauvreté » et travailleurs pauvres ont-ils constitué un « nouveau terreau propre à la réaffirmation du projet initial ? Les “métamorphoses de la question sociale”, n'ont-elles pas affecté le monde de l'éducation populaire », demandent les organisateurs du colloque. L'arrivée en masse de nouveaux acteurs associatifs (en particulier humanitaires) dans le club des associations « historiques », conjuguée au succès des universités populaire, ne renverse-t-elle pas la tendance à la dépolitisation ? Par ailleurs, quels sont les principaux objectifs énoncés aujourd'hui par les acteurs de l'éducation populaire ? S'agit-il de favoriser une promotion individuelle ou collective ? Autrement dit : l'enjeu tient-il dans l'épanouissement de l'individu ou dans l'émancipation et la formation des citoyens ? Enfin, les transformations de l'action de l'Etat, avec, notamment deux décentralisations, et la logique de conventionnement qui se substitue à la logique de la subvention, ont eu des effets dont il importe de mesurer la portée. Pour traiter ces questions le colloque réunit des conférences et des tables rondes de spécialistes, des présentations de résultats de recherches récentes et des récits d'expériences. Il s'intéressera tour à tour aux thématiques de l'engagement, du travail bénévole, « des politiques d'éducation populaire, des pratiques, des publics et enfin, des relations professionnelles dans l'éducation populaire ».Note de contenu : Notes bibliogr. 4e de couv. : "L'éducation populaire a pour ambition de former des jeunes et des citoyens éclairés, capables de faire vivre la démocratie et de transformer le monde. De nombreuses associations s'y sont consacrées depuis près de deux siècles. Leur reconnaissance par l'État est apparue comme un progrès. Mais n'est-ce pas au détriment des vertus émancipatrices de l'éducation populaire ? Les associations n'ont-elles pas été « instrumentalisées » dans ce processus, au point que leur projet originel et global aurait « disparu » au profit d'actions segmentées et professionnalisées ? Qu'en est-il aujourd'hui, dans un contexte de désengagement de l'État ? À partir de travaux récents de recherche en sciences sociales et de comptes rendus de pratiques militantes, les 17 chapitres de cet ouvrage invitent à approfondir l'examen et à mieux comprendre le renouveau de l'éducation populaire depuis les années 2000. Loin d'être devenue une ingénierie sociale dépolitisée, elle reste marquée par une tension constante entre engagement et professionnalisation, instrumentalisation et autonomie. Certes, tous ses projets ne sont pas politisés et contestataires, ils visent néanmoins une libération culturelle, politique ou sociale. De plus, les bénévoles, les volontaires et les salariés qui les mettent en oeuvre considèrent que leur travail, sous-tendu par des valeurs, est davantage qu'un emploi ordinaire. En examinant les rapports entre savoir, pouvoir et émancipation, cet ouvrage invite à penser autrement le peuple, les classes populaires et la politique, à travers une action éducative qui repose sur la culture et les loisirs." En ligne : http://www.intefp-sstfp.travail.gouv.fr/datas/files/SSTFP/2011%20CLQ%20Education [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=173185 L'éducation populaire au tournant du XXIe siècle = L'éducation populaire au tournant du 21e siècle ; L'éducation populaire au tournant du vingt-et-unième siècle [texte imprimé] / Francis Lebon, Directeur de la recherche ; Emmanuel de Lescure
, Directeur de la recherche ; Francis Lebon
, Collaborateur ; Jérôme Camus (1977-...)
, Auteur ; Frédéric Chateigner (1978-...)
, Auteur . - Sommaire en hyperlien . - Vulaines-sur-Seine : Éditions du Croquant, 2016 . - 309 p. : couv. ill. en coul. ; 22 x 14 cm. - (Champ social, ISSN 1779-7543) .
ISBN : 978-2-36512-102-6 : 20 €
Textes issus d'un colloque organisé à l'Université Paris Est Créteil du 16 au 18 novembre 2011 : "Il y a dix ans, un ouvrage collectif avait dressé un bilan des transformations de l’éducation populaire au tournant des années 1970 et souligné les mutations opérées à la faveur de sa reconnaissance par l’État. L’introduction y affirmait que les associations
s’étaient trouvées « instrumentalisées » et que l’éducation populaire s’était « dépolitisée » car son projet originel et global avait « disparu » au profit d’actions segmentées
(animation, action culturelle et éducation permanente). Le présent colloque voudrait rouvrir ces interrogations au regard des évolutions sociétales qui ont suivi ce premier
tournant. La scolarisation croissante, le chômage de masse et spécialement celui des jeunes, la « nouvelle » pauvreté et les travailleurs pauvres ont-ils constitué un nouveau
terreau propre à la réaffirmation du projet initial ? Les « métamorphoses de la question sociale » n’ont-elles pas affecté le monde de l’éducation populaire ? À partir des années
1980 et 1990, de nouvelles associations sont venues s’adjoindre aux grandes associations « historiques » et de grandes associations d’autres secteurs (en particulier humanitaire)
ont réclamé leur affiliation. Ce renouveau, redoublé par le succès de nombreuses universités populaires, ne renverse-t-il pas la tendance à la « dépolitisation » ? Quels sont les principaux objectifs énoncés aujourd’hui par les acteurs de l’éducation populaire ? S’agit-il de favoriser une promotion individuelle (l’épanouissement) ou collective (l’émancipation, la formation des citoyens) ? La confiance en la pédagogie est-elle toujours perçue comme le moyen privilégié pour conduire l’individu, le citoyen ou le prolétaire sur la voie de sa propre émancipation ? Alors que l’action de l’État s’est passablement transformée avec, notamment, les deux décentralisations, le passage
du subventionnement au conventionnement et, plus récemment, les nouvelles règles de gestion de l’argent public, quels ont été les effets de ces transformations sur l’éducation
populaire ? sur ses objectifs ? ses agents ? ses publics ? Pour traiter ces questions, ce colloque, réunissant des conférences et des tables rondes
de spécialistes, des présentations de résultats de recherches récentes et des récits d’expériences, s’intéressera tour à tour aux thématiques de l’engagement, du travail
bénévole, des politiques d’éducation populaire, des pratiques, des publics et enfin, des relations professionnelles dans l’éducation populaire." [Argumentaire]
Voir aussi la recension de Caroline Helfter, ASH n°3007, p. 32
Table des matières : • F. Lebon & E. de Lescure, Introduction : L’éducation populaire, entre réalisme et nominalisme • J.-C. Richez, L’éducation populaire : une affaire d’État ? Perspectives actuelles • F. Chateigner, Le retour discursif de l’« éducation populaire » : au rythme du champ politique ? • N. Roucous & D. Adam, L’éducation populaire aux prises avec le loisir des enfants • C. Hbila, Jeunes de quartiers populaires et équipements socioculturels • T. Menoux, Les effets des transformations de l’éducation populaire sur le terrain. Ethnographie d’un centre social • V. Guillemin & D. Argoud, Notes sur la Ligue de l’enseignement du Val-de-Marne : Du conventionnement au marché • M. Vanhoenacker, Éducation active et laïcité : des motifs de politisation des engagements bénévoles dans le scoutisme des Éclaireuses et Éclaireurs de France / Pédagogie de l’auto-éducation et mythologies laïques comme ressorts de la politisation des jeunes militants adultes aux EEDF • G. Sabin, L’éducation populaire comme expé¬rience émancipatrice en Argentine • H. Lenoir, Actualité des universités populaires • L. M. Barnier, L’éducation populaire, un atout pour le syndicalisme. Notes sur Culture et liberté, un « anarchosyndicalisme social » • B. Zimmermann, La lecture publique et le « vivre ensemble » • S. Hadj Belgacem, Vu d’ici. La création d’un journal militant dans un quartier populaire de la banlieue rouge • I. Monforte, Le Bafa aujourd’hui : de l’expérimentation pour soi à l’engagement envers autrui • J. Camus, Les animateurs de centres de loisirs sont-ils « volontaires » ? L’apprentissage du sens de la pratique • C. Dansac, C. Vachée & P. Gontier, Du bénévole militant à l’usager consommateur : transformations des modes d’engagement sous l’effet du développement d’une association • R. Pudal, Les relations professionnelles dans l’éducation populaire : agir entre travail et engagement • M. Bacou, Les effets de la territorialisation des emplois sur les parcours professionnels des animateurs et animatrices en accueils de loisirs • B. Duriez, Conclusion.
Catégories : J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION Mots-clés : Enseignement, Education / Aspects philosophiques et pédagogiques / Philosophie et histoire de l'éducation SHS Enseignement à objectifs particuliers Éducation populaire -- France -- 1990-... accès à l'éducation, éducation civique, enseignement, éducation Actes de congrès Index. décimale : J-50 Loisirs - Animation - Education populaire Résumé : Examinant les relations entre savoir, pouvoir et émancipation, cet ouvrage réunit des travaux de chercheurs pour rendre compte du renouveau de l'éducation populaire depuis les années 2000, inviter à penser autrement le peuple, les classes populaires et la politique à travers une action éducative qui repose sur la culture et les loisirs.
Du 16 au 18 novembre 2011, l'équipe Reconnaissance, expérience, valorisation (REV), le Centre interdisciplinaire culture, éducation, formation, travail (Circeft) et l'UFR Sciences de l'éducation et sciences sociales - Sciences et techniques des activités physiques et sportives (SESS-STAPS) de l'Institut universitaire de technologie (IUT) de Sénart Fontainebleau, organisent à l'université Paris-Est Créteil (UPEC) un colloque sur les transformations de l'éducation populaire à la charnière entre le XXe et le XXIe siècle. Cette manifestation se déroule avec le soutien du Réseau thématique 35 « Sociologie du monde associatif » de l'Association française de sociologie, du Groupe d'étude – Histoire de la formation des adultes (GEHFA), de l'Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire (INJEP) et du Pôle des archives des associations de jeunesse et d'éducation populaire (Pajep).
Instrumentalisation et dépolitisation
Si le tournant des années 70 est à peu près considéré unanimement comme celui de l'instrumentalisation et de la dépolitisation des associations d'éducation populaire, en raison d'une perte du « projet originel » au profit d'actions segmentées (animation, action culturelle, éducation permanente), qu'en est-il de la période qui a suivi ? C'est en effet l'interrogation des organisateurs de ce colloque. Ils proposent de soumettre la réflexion au crible des évolutions sociétales des années 80 à nos jours. Scolarisation croissante, chômage de masse (notamment celui des jeunes), « nouvelle pauvreté » et travailleurs pauvres ont-ils constitué un « nouveau terreau propre à la réaffirmation du projet initial ? Les “métamorphoses de la question sociale”, n'ont-elles pas affecté le monde de l'éducation populaire », demandent les organisateurs du colloque. L'arrivée en masse de nouveaux acteurs associatifs (en particulier humanitaires) dans le club des associations « historiques », conjuguée au succès des universités populaire, ne renverse-t-elle pas la tendance à la dépolitisation ? Par ailleurs, quels sont les principaux objectifs énoncés aujourd'hui par les acteurs de l'éducation populaire ? S'agit-il de favoriser une promotion individuelle ou collective ? Autrement dit : l'enjeu tient-il dans l'épanouissement de l'individu ou dans l'émancipation et la formation des citoyens ? Enfin, les transformations de l'action de l'Etat, avec, notamment deux décentralisations, et la logique de conventionnement qui se substitue à la logique de la subvention, ont eu des effets dont il importe de mesurer la portée. Pour traiter ces questions le colloque réunit des conférences et des tables rondes de spécialistes, des présentations de résultats de recherches récentes et des récits d'expériences. Il s'intéressera tour à tour aux thématiques de l'engagement, du travail bénévole, « des politiques d'éducation populaire, des pratiques, des publics et enfin, des relations professionnelles dans l'éducation populaire ».Note de contenu : Notes bibliogr. 4e de couv. : "L'éducation populaire a pour ambition de former des jeunes et des citoyens éclairés, capables de faire vivre la démocratie et de transformer le monde. De nombreuses associations s'y sont consacrées depuis près de deux siècles. Leur reconnaissance par l'État est apparue comme un progrès. Mais n'est-ce pas au détriment des vertus émancipatrices de l'éducation populaire ? Les associations n'ont-elles pas été « instrumentalisées » dans ce processus, au point que leur projet originel et global aurait « disparu » au profit d'actions segmentées et professionnalisées ? Qu'en est-il aujourd'hui, dans un contexte de désengagement de l'État ? À partir de travaux récents de recherche en sciences sociales et de comptes rendus de pratiques militantes, les 17 chapitres de cet ouvrage invitent à approfondir l'examen et à mieux comprendre le renouveau de l'éducation populaire depuis les années 2000. Loin d'être devenue une ingénierie sociale dépolitisée, elle reste marquée par une tension constante entre engagement et professionnalisation, instrumentalisation et autonomie. Certes, tous ses projets ne sont pas politisés et contestataires, ils visent néanmoins une libération culturelle, politique ou sociale. De plus, les bénévoles, les volontaires et les salariés qui les mettent en oeuvre considèrent que leur travail, sous-tendu par des valeurs, est davantage qu'un emploi ordinaire. En examinant les rapports entre savoir, pouvoir et émancipation, cet ouvrage invite à penser autrement le peuple, les classes populaires et la politique, à travers une action éducative qui repose sur la culture et les loisirs." En ligne : http://www.intefp-sstfp.travail.gouv.fr/datas/files/SSTFP/2011%20CLQ%20Education [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=173185 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 12576 J-50 "21" LEB Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Education populaire - Animation Disponible Documents numériques
Titre : La fabrique de l’éducation populaire et de l’animation Type de document : texte imprimé Auteurs : Laurent Besse (1967-...) , Directeur de publication, rédacteur en chef ; Emmanuel de Lescure
, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Emmanuel Porte
, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Sylvère ANGOT
, Auteur ; Nicolas Brusadelli (13/02/1986-...)
, Auteur ; Jérôme Camus (1977-...)
, Auteur ; Frédéric Chateigner (1978-...)
, Auteur ; Nicolas Divert, Auteur ; Florence Ihaddadene
, Auteur ; Francis Lebon
, Auteur ; Léo VENNIN, Auteur ; Pauline Vessely, Auteur
Mention d'édition : mai 2021 Editeur : Paris Cedex 13 - Marly-le-Roi (78) : INJEP (Institut National de la Jeunesse et de l'Éducation Populaire) Année de publication : 2021 Collection : INJEP Notes & Rapports/Rapport d’étude num. INJEPR-2021/08 Importance : 155 p. Format : Langues : Français (fre) Catégories : J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION Mots-clés : éducation populaire animation université Index. décimale : J-50 Loisirs - Animation - Education populaire Résumé : L’éducation populaire des vingt dernières années n’a pas encore suscité de travaux empiriques à la mesure de l’intérêt public que les signes de son renouveau ont généré. L’essor de l’éducation populaire politique par exemple reste encore peu étudié. Quant aux profondes transformations que l’animation, versant institutionnalisé de l’éducation populaire, a connues au cours de la même période, avec une emprise croissante des contextes locaux ou l’essor du volontariat, elles demeurent inégalement répertoriées. C’est à ce chantier que le collectif « la Fabrique de l’éducation populaire et de l’animation » entend contribuer en réunissant des chercheurs de disciplines variées (sociologie, sciences de l’éducation, science politique, histoire) appartenant à différentes générations, dont de jeunes docteur·e·s.
Les résultats présentés ici reposent sur des monographies croisées qui, des Hauts-de-France à l’Isère en passant par la banlieue parisienne, Lyon et des territoires ruraux, abordent une éducation populaire complexe à travers le monde méconnu des universités populaires, les actions périscolaires autour de la lecture, les techniques participatives, les étudiants en animation à l’université ou encore les rapports entre municipalité et structures locales d’animation.
Ces contributions entrecroisent quatre axes qui peuvent servir de guides à une lecture du paysage de l’éducation populaire aujourd’hui. D’abord la manière dont les publics sont constitués et désignés par les responsables des actions d’éducation populaire. Puis la question des pratiques pédagogiques d’un secteur qui entretient une relation critique, mais consubstantielle, avec un appareil scolaire dont l’importance, numérique du moins, n’a cessé de croître. Ensuite, les reconfigurations de l’engagement, dans un secteur où le monde associatif et le bénévolat restent des références, mais où les frontières entre travail des bénévoles et travail des salariés apparaissent de plus en plus floues. Enfin, la reconfiguration des relations avec les pouvoirs publics, où le niveau communal apparaît de plus en plus prégnant, même s’il faut nuancer ce point.Note de contenu : SOMMAIRE
INTRODUCTION. APPRÉHENDER LES MONDES DE L’ÉDUCATION POPULAIRE ............7
Emmanuel de LESCURE, Laurent BESSE, Emmanuel PORTE
Orientations communes................................................................................................................................................................ 7
Vous avez dit « éducation populaire » ? ........................................................................................................................................................................7
Entre réalisme et nominalisme............................................................................................................................................................................................. 8
Une sociologie des mondes associatifs.........................................................................................................................................................................9
Entre travail et engagement................................................................................................................................................................................................. 10
Une éducation populaire « instrumentalisée » ?...................................................................................................................................................12
Une approche en pointillés .......................................................................................................................................................14
Quatre axes de recherche...................................................................................................................................................................................................... 14
Six terrains........................................................................................................................................................................................................................................... 15
1. APPRÉHENDER L’ÉDUCATION POPULAIRE À L’ÉCHELLE D’UN QUARTIER
L’EXEMPLE DU MONT-MESLY À CRETEIL ......................................................................................17
Nicolas DIVERT, Francis LEBON, Pauline VESSELY
L’ambition de capter un public varié ...................................................................................................................................19
Au-delà de l’affirmation de l’émancipation des publics...........................................................................................23
L’éducation populaire : un marché du travail (associatif) ordinaire ?............................................................... 28
Structurer et réguler l’offre locale d’activité : des associations aux prises avec les enjeux
municipaux......................................................................................................................................................................................31
2. LES VOLONTAIRES « AMBASSADEURS DU LIVRE » DANS LES ÉCOLES DE LYON :
UNE « RESSOURCE » PARTAGÉE ENTRE LES POLITIQUES DE LA VILLE,
DE L’ÉDUCATION ET DE LA JEUNESSE........................................................................................... 35
Sylvère ANGOT, Florence IHADDADENE
Une mission riche et exigeante pour des volontaires en insertion professionnelle................................ 38
Les multiples objectifs d’une mission élaborée conjointement par l’AFEV et la Ville de Lyon.......................................38
Le service civique comme dispositif de préinsertion professionnelle : des profils de volontaires
à l’image des salarié·e·s des secteurs éducatifs, culturels et périscolaires............................................................................... 40
Collaborations et tensions entre des institutions aux approches professionnelles
et culturelles variées.................................................................................................................................................................42
Un statut de volontaire pas complètement compris au sein des équipes enseignantes....................................................43
Les volontaires comme « ressources » en tension entre équipes scolaires et périscolaires...........................................44
Le programme ADL comme dispositif consensuel et observatoire des concurrences institutionnelles
entre les acteurs de l'école ..............................................................................................................................................................................................46
Un dispositif d’éducation populaire ?..................................................................................................................................47
La difficile transmission des pratiques d’éducation populaire dans les formations.................................................................47
La tentation de l’Éducation nationale de scolariser le dispositif..............................................................................................................49
Privilégier l’accompagnement individuel ou le développement des partenariats ? L’injonction paradoxale
faite aux salarié·e·s de l’AFEV. ......................................................................................................................................................................................... 51
Conclusion : une confusion sur les publics bénéficiaires du dispositif............................................................53
3. (SE) FORMER À L’ANIMATION À L’UNIVERSITÉ : LA TRAJECTOIRE DES ÉTUDIANTS
ET ÉTUDIANTES DE L’IUT CARRIÈRES SOCIALES DE TOURS 1970-2020 ....................... 55
Laurent BESSE, Jérôme CAMUS, Frédéric CHATEIGNER
Qui se destine à l’animation ? Qui est destiné·e à l’animation ?............................................................................57
Une sélectivité forte à l’entrée en formation d’animateurs..........................................................................................................................57
Les « sélections » .........................................................................................................................................................................................................................58
La recherche de l’impossible expérience.................................................................................................................................................................60
Animateur et/ou travailleur social ?...............................................................................................................................................................................63
Une féminisation retardée : un choix volontariste...............................................................................................................................................64
Qui sont les étudiant·e·s en animation ?............................................................................................................................66
Des enfants du bas des classes moyennes ............................................................................................................................................................66
Des enfants du secteur public ?....................................................................................................................................................................................... 69
Une France rurale de l’Ouest et du Centre.............................................................................................................................................................. 69
Des bacheliers provenant de différentes filières .................................................................................................................................................72
Des performances académiques moyennes..........................................................................................................................................................73
Quel destin professionnel pour les étudiants de DUT animation ?....................................................................73
Les enquêtes d’insertion.........................................................................................................................................................................................................74
Le destin professionnel plus de dix ans après la sortie de formation..................................................................................................75
L’adéquation entre formation et emploi .....................................................................................................................................................................77
L’animation, métier de « jeunes »....................................................................................................................................................................................80
Celles et ceux qui font carrière dans le socioculturel......................................................................................................................................82
Conclusion ......................................................................................................................................................................................... 84
4. PERMANENCES ET MUTATIONS DE L’ÉDUCATION POPULAIRE À L’ÉPREUVE
DE SON INSTITUTIONNALISATION (LIBÉRATION-ANNÉES 1960) .....................................87
Léo VENNIN
Le « peuple » saisi par l’État....................................................................................................................................................88
Le peuple introuvable.............................................................................................................................................................................................................. 88
Entre public et clientèle.......................................................................................................................................................................................................... 89
Agrément et construction sociale de l’éducation populaire.......................................................................................................................91
En amont de la professionnalisation : l’exigence de l’encadrement................................................................ 94
La stratégie politique de l’« avant-garde éclairée »..........................................................................................................................................94
Un besoin et une demande croissante d’encadrement................................................................................................................................ 96
Cadre associatif : l’amorce de la professionnalisation du militantisme...............................................................................................97
Vers un « diplôme d’État » de l’éducation populaire....................................................................................................................................... 98
Structurer une activité et formaliser une offre au local........................................................................................... 99
Entre ancrage local et ambition nationale................................................................................................................................................................ 99
Pouvoirs locaux et arène partisane..............................................................................................................................................................................100
5. L’ÉDUCATION POPULAIRE EN PRATIQUES............................................................................103
Nicolas BRUSADELLI
Susciter l’acteur, construire le « biotope » collectif................................................................................................ 105
« Pour tous et par tous » : les prétentions universalistes de l’« éduc’ pop’ » ............................................110
L’import-export des technologies participatives .......................................................................................................114
Conclusion ........................................................................................................................................................................................117
6. LES UNIVERSITÉS POPULAIRES : PREMIERS ÉLÉMENTS DE RÉFLEXION................ 119
Emmanuel de LESCURE, Emmanuel PORTE, Jean-Claude RICHEZ
La participation au travail des universités populaires : entre engagement bénévole et
professionnalisation.................................................................................................................................................................121
Un large recours à la rémunération des intervenant·e·s............................................................................................................................... 121
Des salarié·e·s en quête d’emploi...................................................................................................................................................................................123
Des intervenant·e·s avant tout professionnel·le·s...............................................................................................................................................125
Une seconde carrière pour les bénévoles : « se faire plaisir et être utile ».................................................................................. 128
Toutes et tous militant·e·s ?................................................................................................................................................................................................ 129
Un rapport à la connaissance par le bas ancré dans les territoires............................................................... 130
Publics et acteurs des universités populaires ..................................................................................................................................................... 130
L’éducation populaire comme horizon indéfini...................................................................................................................................................132
L’université populaire : réalité associative locale et actrice de l’éducation populaire..........................................................133
Accès à la connaissance et promotion de la culture......................................................................................................................................134
Conclusion ....................................................................................................................................................................................... 136
CONCLUSION. L’ÉDUCATION POPULAIRE, DES MONDES EN MOUVEMENT..............139
Laurent BESSE, Emmanuel PORTE, Emmanuel de LESCURE
BIBLIOGRAPHIE …………………….……………………………………………………………………………………………………………. 145En ligne : https://injep.fr/wp-content/uploads/2021/05/rapport-2021-08-Fabrique-de-leduca-p [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=265912 La fabrique de l’éducation populaire et de l’animation [texte imprimé] / Laurent Besse (1967-...), Directeur de publication, rédacteur en chef ; Emmanuel de Lescure
, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Emmanuel Porte
, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Sylvère ANGOT
, Auteur ; Nicolas Brusadelli (13/02/1986-...)
, Auteur ; Jérôme Camus (1977-...)
, Auteur ; Frédéric Chateigner (1978-...)
, Auteur ; Nicolas Divert, Auteur ; Florence Ihaddadene
, Auteur ; Francis Lebon
, Auteur ; Léo VENNIN, Auteur ; Pauline Vessely, Auteur . - mai 2021 . - Paris Cedex 13 - Marly-le-Roi (78) (95, avenue de France, 75650) : INJEP (Institut National de la Jeunesse et de l'Éducation Populaire), 2021 . - 155 p. ; PDF. - (INJEP Notes & Rapports/Rapport d’étude; INJEPR-2021/08) .
Langues : Français (fre)
Catégories : J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION Mots-clés : éducation populaire animation université Index. décimale : J-50 Loisirs - Animation - Education populaire Résumé : L’éducation populaire des vingt dernières années n’a pas encore suscité de travaux empiriques à la mesure de l’intérêt public que les signes de son renouveau ont généré. L’essor de l’éducation populaire politique par exemple reste encore peu étudié. Quant aux profondes transformations que l’animation, versant institutionnalisé de l’éducation populaire, a connues au cours de la même période, avec une emprise croissante des contextes locaux ou l’essor du volontariat, elles demeurent inégalement répertoriées. C’est à ce chantier que le collectif « la Fabrique de l’éducation populaire et de l’animation » entend contribuer en réunissant des chercheurs de disciplines variées (sociologie, sciences de l’éducation, science politique, histoire) appartenant à différentes générations, dont de jeunes docteur·e·s.
Les résultats présentés ici reposent sur des monographies croisées qui, des Hauts-de-France à l’Isère en passant par la banlieue parisienne, Lyon et des territoires ruraux, abordent une éducation populaire complexe à travers le monde méconnu des universités populaires, les actions périscolaires autour de la lecture, les techniques participatives, les étudiants en animation à l’université ou encore les rapports entre municipalité et structures locales d’animation.
Ces contributions entrecroisent quatre axes qui peuvent servir de guides à une lecture du paysage de l’éducation populaire aujourd’hui. D’abord la manière dont les publics sont constitués et désignés par les responsables des actions d’éducation populaire. Puis la question des pratiques pédagogiques d’un secteur qui entretient une relation critique, mais consubstantielle, avec un appareil scolaire dont l’importance, numérique du moins, n’a cessé de croître. Ensuite, les reconfigurations de l’engagement, dans un secteur où le monde associatif et le bénévolat restent des références, mais où les frontières entre travail des bénévoles et travail des salariés apparaissent de plus en plus floues. Enfin, la reconfiguration des relations avec les pouvoirs publics, où le niveau communal apparaît de plus en plus prégnant, même s’il faut nuancer ce point.Note de contenu : SOMMAIRE
INTRODUCTION. APPRÉHENDER LES MONDES DE L’ÉDUCATION POPULAIRE ............7
Emmanuel de LESCURE, Laurent BESSE, Emmanuel PORTE
Orientations communes................................................................................................................................................................ 7
Vous avez dit « éducation populaire » ? ........................................................................................................................................................................7
Entre réalisme et nominalisme............................................................................................................................................................................................. 8
Une sociologie des mondes associatifs.........................................................................................................................................................................9
Entre travail et engagement................................................................................................................................................................................................. 10
Une éducation populaire « instrumentalisée » ?...................................................................................................................................................12
Une approche en pointillés .......................................................................................................................................................14
Quatre axes de recherche...................................................................................................................................................................................................... 14
Six terrains........................................................................................................................................................................................................................................... 15
1. APPRÉHENDER L’ÉDUCATION POPULAIRE À L’ÉCHELLE D’UN QUARTIER
L’EXEMPLE DU MONT-MESLY À CRETEIL ......................................................................................17
Nicolas DIVERT, Francis LEBON, Pauline VESSELY
L’ambition de capter un public varié ...................................................................................................................................19
Au-delà de l’affirmation de l’émancipation des publics...........................................................................................23
L’éducation populaire : un marché du travail (associatif) ordinaire ?............................................................... 28
Structurer et réguler l’offre locale d’activité : des associations aux prises avec les enjeux
municipaux......................................................................................................................................................................................31
2. LES VOLONTAIRES « AMBASSADEURS DU LIVRE » DANS LES ÉCOLES DE LYON :
UNE « RESSOURCE » PARTAGÉE ENTRE LES POLITIQUES DE LA VILLE,
DE L’ÉDUCATION ET DE LA JEUNESSE........................................................................................... 35
Sylvère ANGOT, Florence IHADDADENE
Une mission riche et exigeante pour des volontaires en insertion professionnelle................................ 38
Les multiples objectifs d’une mission élaborée conjointement par l’AFEV et la Ville de Lyon.......................................38
Le service civique comme dispositif de préinsertion professionnelle : des profils de volontaires
à l’image des salarié·e·s des secteurs éducatifs, culturels et périscolaires............................................................................... 40
Collaborations et tensions entre des institutions aux approches professionnelles
et culturelles variées.................................................................................................................................................................42
Un statut de volontaire pas complètement compris au sein des équipes enseignantes....................................................43
Les volontaires comme « ressources » en tension entre équipes scolaires et périscolaires...........................................44
Le programme ADL comme dispositif consensuel et observatoire des concurrences institutionnelles
entre les acteurs de l'école ..............................................................................................................................................................................................46
Un dispositif d’éducation populaire ?..................................................................................................................................47
La difficile transmission des pratiques d’éducation populaire dans les formations.................................................................47
La tentation de l’Éducation nationale de scolariser le dispositif..............................................................................................................49
Privilégier l’accompagnement individuel ou le développement des partenariats ? L’injonction paradoxale
faite aux salarié·e·s de l’AFEV. ......................................................................................................................................................................................... 51
Conclusion : une confusion sur les publics bénéficiaires du dispositif............................................................53
3. (SE) FORMER À L’ANIMATION À L’UNIVERSITÉ : LA TRAJECTOIRE DES ÉTUDIANTS
ET ÉTUDIANTES DE L’IUT CARRIÈRES SOCIALES DE TOURS 1970-2020 ....................... 55
Laurent BESSE, Jérôme CAMUS, Frédéric CHATEIGNER
Qui se destine à l’animation ? Qui est destiné·e à l’animation ?............................................................................57
Une sélectivité forte à l’entrée en formation d’animateurs..........................................................................................................................57
Les « sélections » .........................................................................................................................................................................................................................58
La recherche de l’impossible expérience.................................................................................................................................................................60
Animateur et/ou travailleur social ?...............................................................................................................................................................................63
Une féminisation retardée : un choix volontariste...............................................................................................................................................64
Qui sont les étudiant·e·s en animation ?............................................................................................................................66
Des enfants du bas des classes moyennes ............................................................................................................................................................66
Des enfants du secteur public ?....................................................................................................................................................................................... 69
Une France rurale de l’Ouest et du Centre.............................................................................................................................................................. 69
Des bacheliers provenant de différentes filières .................................................................................................................................................72
Des performances académiques moyennes..........................................................................................................................................................73
Quel destin professionnel pour les étudiants de DUT animation ?....................................................................73
Les enquêtes d’insertion.........................................................................................................................................................................................................74
Le destin professionnel plus de dix ans après la sortie de formation..................................................................................................75
L’adéquation entre formation et emploi .....................................................................................................................................................................77
L’animation, métier de « jeunes »....................................................................................................................................................................................80
Celles et ceux qui font carrière dans le socioculturel......................................................................................................................................82
Conclusion ......................................................................................................................................................................................... 84
4. PERMANENCES ET MUTATIONS DE L’ÉDUCATION POPULAIRE À L’ÉPREUVE
DE SON INSTITUTIONNALISATION (LIBÉRATION-ANNÉES 1960) .....................................87
Léo VENNIN
Le « peuple » saisi par l’État....................................................................................................................................................88
Le peuple introuvable.............................................................................................................................................................................................................. 88
Entre public et clientèle.......................................................................................................................................................................................................... 89
Agrément et construction sociale de l’éducation populaire.......................................................................................................................91
En amont de la professionnalisation : l’exigence de l’encadrement................................................................ 94
La stratégie politique de l’« avant-garde éclairée »..........................................................................................................................................94
Un besoin et une demande croissante d’encadrement................................................................................................................................ 96
Cadre associatif : l’amorce de la professionnalisation du militantisme...............................................................................................97
Vers un « diplôme d’État » de l’éducation populaire....................................................................................................................................... 98
Structurer une activité et formaliser une offre au local........................................................................................... 99
Entre ancrage local et ambition nationale................................................................................................................................................................ 99
Pouvoirs locaux et arène partisane..............................................................................................................................................................................100
5. L’ÉDUCATION POPULAIRE EN PRATIQUES............................................................................103
Nicolas BRUSADELLI
Susciter l’acteur, construire le « biotope » collectif................................................................................................ 105
« Pour tous et par tous » : les prétentions universalistes de l’« éduc’ pop’ » ............................................110
L’import-export des technologies participatives .......................................................................................................114
Conclusion ........................................................................................................................................................................................117
6. LES UNIVERSITÉS POPULAIRES : PREMIERS ÉLÉMENTS DE RÉFLEXION................ 119
Emmanuel de LESCURE, Emmanuel PORTE, Jean-Claude RICHEZ
La participation au travail des universités populaires : entre engagement bénévole et
professionnalisation.................................................................................................................................................................121
Un large recours à la rémunération des intervenant·e·s............................................................................................................................... 121
Des salarié·e·s en quête d’emploi...................................................................................................................................................................................123
Des intervenant·e·s avant tout professionnel·le·s...............................................................................................................................................125
Une seconde carrière pour les bénévoles : « se faire plaisir et être utile ».................................................................................. 128
Toutes et tous militant·e·s ?................................................................................................................................................................................................ 129
Un rapport à la connaissance par le bas ancré dans les territoires............................................................... 130
Publics et acteurs des universités populaires ..................................................................................................................................................... 130
L’éducation populaire comme horizon indéfini...................................................................................................................................................132
L’université populaire : réalité associative locale et actrice de l’éducation populaire..........................................................133
Accès à la connaissance et promotion de la culture......................................................................................................................................134
Conclusion ....................................................................................................................................................................................... 136
CONCLUSION. L’ÉDUCATION POPULAIRE, DES MONDES EN MOUVEMENT..............139
Laurent BESSE, Emmanuel PORTE, Emmanuel de LESCURE
BIBLIOGRAPHIE …………………….……………………………………………………………………………………………………………. 145En ligne : https://injep.fr/wp-content/uploads/2021/05/rapport-2021-08-Fabrique-de-leduca-p [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=265912 Réservation
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Les formateurs, dynamiques identitaires et engagements professionnels. / Patrice Bouyssieres in dse, Dossiers des sciences de l’éducation, Les / journals.openedition.org, n° 11 (2004)
PermalinkLa formation continue, entre droit personnel et injonction sociale. Dossier / Emmanuel de Lescure in Sociologies pratiques / CAIRN, n° 35 (2017/2)
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PermalinkFormation de formateurs d'adultes. Approche historique. / Françoise F. Laot in Recherche & formation / Cairn et OpenEdition, n° 53 (2006)
PermalinkL'illettrisme / Emmanuel de Lescure in PPS, Problèmes politiques et sociaux : articles et documents d'actualité mondiale / BU IUT, 828 (08/10/1999)
PermalinkMouvement ouvrier et formation : genèses, de la fin du XIXe siècle à l'après-Seconde Guerre mondiale / Guy Brucy
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Permalinkn°2015 - 2022/2 - décembre 22 - Éducations militantes, formations au militantisme (Bulletin de Revue française de pédagogie / Persée, Cairn.info et OpenEdition) / Françoise F. Laot
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Permalinkn°55 - 15 février 2022 - Les universités populaires : entre accès aux savoirs, sociabilité et solidarité (Bulletin de INJEP analyses & synthèses) / Emmanuel de Lescure
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PermalinkLe niveau des agents de la formation ne cesse de s'élever mais reste dispersé / Emmanuel de Lescure in Education permanente / SCD et Cairn, 164 (2005)
PermalinkPour une histoire de la formation [Groupe d'Etude Histoire de la formation des adultes, Lyon, 14 avril 2006] : actes du colloque / Françoise F. Laot
PermalinkQUE SONT DEVENUS LES FORMATEURS ? / Emmanuel de Lescure in Education permanente / SCD et Cairn, 164 (2005)
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