Titre : |
L'amphithéâtre, la galerie et le rail : le Conservatoire des arts et métiers, ses collections et le chemin de fer au XIXe siècle / SUDOC et OpenEdition |
Type de document : |
document électronique |
Auteurs : |
Lionel Dufaux , Auteur ; Liliane Hilaire-Pérez (1960-...), Préfacier, etc. |
Editeur : |
Rennes : PUR, Presses Universitaires de Rennes |
Année de publication : |
2022 |
Collection : |
Histoire (Rennes)  |
Sous-collection : |
Série Techniques, savoirs, sociétés |
Importance : |
1 vol. (360 p.-XVI p. de pl.) |
Présentation : |
ill. en coul., couv. ill. en coul. |
Format : |
24 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-7535-5260-9 |
Prix : |
26 € |
Note générale : |
Le Conservatoire des arts et métiers a occupé une place essentielle dans la diffusion des connaissances techniques et de l'innovation dans le domaine ferroviaire au XIXe siècle. Entre les années 1820 et la fin des années 1890, l'institution, chargée de soutenir le développement industriel, a en effet été largement impliquée dans l'introduction des techniques ferroviaires en France et comme relais de l'innovation dans ce domaine. L'étude des enseignements techniques du Conservatoire - prodigués par des personnalités du monde savant et industriel à destination d'un public d'ouvriers, de chefs d'ateliers, de contremaîtres ou d'entrepreneurs - et celle des collections d'objets, de modèles, de dessins et de photographies aujourd'hui conservées par le Musée des arts et métiers éclairent de manière originale l'histoire des chemins de fer, tant du point de vue de la construction et de l'entretien des infrastructures, des locomotives et moyens de traction, du matériel roulant que de l'exploitation et de la sécurité. L'examen des réseaux de sociabilités des enseignants rappelle la position centrale du Conservatoire, à la convergence des sociétés savantes, du monde industriel et de la sphère politique. Point de départ de cette recherche, l'étude des collections a nécessité l'élaboration d'une méthodologie particulière pour recenser et interpréter ces sources-objets. La mise en contexte de ces collections avec les enseignements du Conservatoire et l'histoire des chemins de fer permet d'apporter une contribution à l'histoire de l'établissement, de l'enseignement et des collections techniques. |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Conservatoire national des arts et métiers (France) -- chemin de fer, Conservatoire des arts et métiers, histoire, science, technique Histoire Chemins de fer France Transports ferroviaires -- Appareils et matériel 19e siècle Patrimoine industriel Enseignement technique -- Conception et construction -- Collections techniques Patrimoine Conservatoire des Arts et Métiers |
Résumé : |
Objets de rêve et de fascination, les locomotives, voitures, wagons et autres infrastructures ferroviaires sont aujourd'hui célébrés de par le monde dans de multiples musées du chemin de fer. Mais au-delà du souvenir que ce matériel préservé peut susciter chez le public, ces collections techniques constituent un fonds de premier ordre pour approfondir notre connaissance de l'histoire des chemins de fer. Encore faut-il pouvoir localiser, identifier et interpréter ces objets et documents de natures variées. Dans cet ouvrage, Lionel Dufaux nous invite à découvrir le corpus ferroviaire de l'une des plus anciennes et importantes collections techniques du monde, au musée du Conservatoire national des arts et métiers. Créé pendant la Révolution française par la Convention, le Conservatoire devait réunir les objets, modèles, dessins, descriptions et livres utiles au perfectionnement de l'industrie nationale. Très vite, à l'aube du xixe siècle, l'institution s'est intéressée aux chemins de fer qui émergeaient alors outre-Manche. Les collections rassemblées depuis les années 1820 forment aujourd'hui un ensemble exceptionnel et sont de précieux témoignages de la naissance du chemin de fer en Europe, de son développement géographique et technique. Mais au-delà de l'histoire matérielle, c'est bien la question de la transmission des savoirs, gestes et pratiques techniques, et les mécanismes de diffusion de l'innovation qui transparaissent, offrant une nouvelle lecture de l'histoire des chemins de fer, éclairée de manière originale par des collections restées largement méconnues |
Note de contenu : |
TABLE DES MATIÈRES :
Remerciements
Liliane Hilaire-Pérez
Préface
Introduction
Un cadre général : l’histoire des chemins de fer en France
Un axe majeur dans l’histoire de France au xixe siècle
Une historiographie importante
Un objet d’étude : le Conservatoire des arts et métiers et ses collections
Un champ historiographique ancien
Le renouvellement d’un champ de recherches
Un enjeu épistémologique : l’histoire des collections techniques
La redécouverte des collections scientifiques et techniques
Une lecture biaisée
Un corpus de sources
Une méthodologie originale
L’étude des collections
L’étude des enseignements
Le contexte propre au Conservatoire
Le contexte technique et ferroviaire
Le traitement des sources
S’interroger par les collections et au-delà des collections
Première partie. Les multiples facettes du Conservatoire des arts et métiers, institution au service de l’industrie
Introduction à la première partie
Chapitre I. La constitution d’une collection technologique
Les typologies
Les objets en « grandeur réelle »
Les modèles
Les tableaux pédagogiques
Les photographies
Les thématiques présentées
Infrastructures et exploitation
La traction
Le matériel roulant
La constitution des collections
Les commandes
Le cas particulier des expositions universelles
Les dons et le développement d’un réseau
La pertinence des acquisitions
Les usages des collections
L’exposition dans les galeries
L’enseignement technique
Conclusion
Chapitre II. Le Portefeuille industriel et la Bibliothèque
Le Portefeuille industriel
Une collection de dessins
La constitution du Portefeuille
Les usages
La bibliothèque
Ouvrages et périodiques ferroviaires
La constitution du fonds
Brevets expirés et marques de fabrique
Conclusion
Chapitre III. Le haut enseignement de sciences appliquées à l’industrie
La création du « haut enseignement »
L’implication de Charles Dupin
Le principe général
L’organisation générale des chaires
Les cours de mécanique et de géométrie, entre enseignement et expérience
Deux cours de mécanique
L’enseignement de Charles Dupin
Un second cours de mécanique par le général Morin
Henri Tresca, bras droit de Morin
Joseph Hirsch
Les autres enseignements techniques du Conservatoire
Les cours d’économie industrielle et politique
La création du cours par Jean-Baptiste Say
Jérôme Adolphe Blanqui
Les cours d’économie de la seconde moitié du siècle
Le positionnement de l’enseignement du Conservatoire des arts et métiers vis-à-vis du secteur ferroviaire
La formation des ingénieurs des chemins de fer
Le cas des mécaniciens
Quelle place pour le Conservatoire des arts et métiers ?
L’échec d’une chaire des chemins de fer
Leçons détachées et conférences du dimanche
Conclusion
Conclusion
Une approche transversale de la technique
Le chemin de fer, application de la mécanique
Deuxième partie. Le Conservatoire des arts et métiers, les chemins de fer et le développement industriel et économique de la France
Introduction à la deuxième partie
Chapitre IV. Le Conservatoire des arts et métiers, promoteur du chemin de fer à ses débuts en France
De l’utilité et des usages des chemins de fer selon Jean-Baptiste Say
Des avantages du chemin de fer
Une approche optimiste
Les collections comme illustrations
Adolphe Blanqui et la preuve par l’exemple
Une approche comparative
L’État et les chemins de fer
Le Conservatoire, relais et promoteur du chemin de fer
Les premiers éléments d’une collection ferroviaire
Une attention très précoce
La place du Conservatoire face à « l’intrusion » du chemin de fer
Conclusion
Chapitre V. Le Conservatoire des arts et métiers face au développement du réseau ferroviaire français
Vers un modèle économique français des chemins de fer
L’importance du modèle initial anglais
Une progressive émancipation du modèle anglais
Chemins de fer et pouvoirs publics
Une approche globale des chemins de fer
Une révolution économique
Une révolution sociale ?
Coûts, vitesses, tonnages
Une première vision rétrospective ?
La question des pièces historiques
Vers une « muséification » des galeries ?
Conclusion
Conclusion
Le chemin de fer comme vecteur de progrès
Une approche globale
Le nécessaire accompagnement par les pouvoirs publics
Un mode de transport à célébrer
Une vision trop optimiste ?
Une approche idéalisée ?
L’absence des questions sociales
Troisième partie. Le Conservatoire des arts et métiers, « diffuseur » des connaissances techniques ferroviaires
Introduction à la troisième partie
Chapitre VI. Des infrastructures et installations fixes
De l’utilité des connaissances relatives à la construction des chemins de fer
Un important pourvoyeur d’emplois
Inculquer une « culture » de la construction des lignes
Le système roue/rail
Le principe du guidage
L’adhérence
Les questions relatives aux rails
Tracer et construire les lignes, entre mécanique et géométrie
Des normes rigoureuses
L’art de tracer les lignes
Construire les chemins de fer
Le cas spécial des plans inclinés
Les chemins de fer « économiques »
Conclusion
Chapitre VII. La traction et le matériel roulant
L’industrie française de la locomotive
Les premières locomotives en France
Le démarrage de 1845-1846
Une filière d’excellence
La locomotive, une machine à vapeur
Un objet d’étude (mécanique et thermodynamique)
La chaudière
De l’utilité de la connaissance de la locomotive
Qualité d’exécution et fiabilité
Le matériel roulant, entre métallurgie, mécanique et carrosserie
Les principes généraux
Les éléments constitutifs
La construction et l’entretien du matériel ferroviaire
Outils et machines-outils
L’organisation des ateliers ferroviaires
Un matériel adapté à l’industrie ferroviaire
Conclusion
Conclusion
Le relais d’une pratique mécanicienne générale
Convergences et rapprochements
Quatrième partie. Le Conservatoire des arts et métiers sur le « front » de l’innovation dans le domaine ferroviaire
Introduction à la quatrième partie
Chapitre VIII. Le corps enseignant du Conservatoire des arts et métiers au contact des « innovateurs » du chemin de fer
Les professeurs du Conservatoire, entre science, industrie et libéralisme
Recherches fondamentales
Veille technologique : les sociétés savantes
Veille technologique : les expositions industrielles
Les relations avec le monde ferroviaire
Des cercles communs
Une implication directe limitée
Une expertise pour les chemins de fer
Conclusion
Chapitre IX. L’adéquation entre les infrastructures et l’évolution du trafic
Les progrès de la voie
La résistance des matériaux
La question des profils et la fixation des rails
Les appareils et équipements de la voie
La construction des ponts et viaducs
La question de la résistance des matériaux
Ponts et viaducs des premières grandes lignes françaises
Ponts et viaducs sous la Troisième République
Le recours – tardif – aux automatismes
Compteurs et télégraphes
Les signaux enclenchés
Conclusion
Chapitre X. Matériel et traction, au cœur de l’innovation
La locomotive à vapeur
La production de la vapeur
Un usage optimisé de la vapeur
La diversification des usages
Des tractions alternatives
Les chemins de fer atmosphériques
Plans inclinés et chemins de fer funiculaires
Air comprimé et force hydraulique
Le matériel roulant et sa construction
La prise en compte de la sécurité
La question du confort
Une construction optimisée
Conclusion
Conclusion
Pallier les insuffisances du système
Un rattrapage permanent
Des reverse salients au momentum
Une veille technologique continue
Conclusion générale
Le Conservatoire des arts et métiers, utile à l’industrie ferroviaire ?
Épilogue
Annexes
ANNEXE 1. Administrateurs et directeurs du Conservatoire des arts et métiers au xixe siècle
ANNEXE 2. Chaires et professeurs
Sources et bibliographie
SOURCES
Sources d’archives
Sources relatives à la gestion des collections
Sources liées à la gouvernance du Conservatoire des arts et métiers
Sources imprimées
Catalogues des collections
Publications relatives au Conservatoire des arts et métiers et leçons imprimées
BIBLIOGRAPHIE
Contexte
Conservatoire des arts et métiers
Enseignement technique et formation des ingénieurs
Chemins de fer
Questions historiographiques
Index
Table des documents
Cahier d’illustrations
Bibliogr. p. 340-347. Index |
En ligne : |
https://proxy.scd.univ-tours.fr/login?url=https://books.openedition.org/pur/1573 [...] |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=295089 |
L'amphithéâtre, la galerie et le rail : le Conservatoire des arts et métiers, ses collections et le chemin de fer au XIXe siècle / SUDOC et OpenEdition [document électronique] / Lionel Dufaux  , Auteur ; Liliane Hilaire-Pérez (1960-...), Préfacier, etc. . - Rennes : PUR, Presses Universitaires de Rennes, 2022 . - 1 vol. (360 p.-XVI p. de pl.) : ill. en coul., couv. ill. en coul. ; 24 cm. - ( Histoire (Rennes). Série Techniques, savoirs, sociétés, ISSN 2551-5578) . ISBN : 978-2-7535-5260-9 : 26 € Le Conservatoire des arts et métiers a occupé une place essentielle dans la diffusion des connaissances techniques et de l'innovation dans le domaine ferroviaire au XIXe siècle. Entre les années 1820 et la fin des années 1890, l'institution, chargée de soutenir le développement industriel, a en effet été largement impliquée dans l'introduction des techniques ferroviaires en France et comme relais de l'innovation dans ce domaine. L'étude des enseignements techniques du Conservatoire - prodigués par des personnalités du monde savant et industriel à destination d'un public d'ouvriers, de chefs d'ateliers, de contremaîtres ou d'entrepreneurs - et celle des collections d'objets, de modèles, de dessins et de photographies aujourd'hui conservées par le Musée des arts et métiers éclairent de manière originale l'histoire des chemins de fer, tant du point de vue de la construction et de l'entretien des infrastructures, des locomotives et moyens de traction, du matériel roulant que de l'exploitation et de la sécurité. L'examen des réseaux de sociabilités des enseignants rappelle la position centrale du Conservatoire, à la convergence des sociétés savantes, du monde industriel et de la sphère politique. Point de départ de cette recherche, l'étude des collections a nécessité l'élaboration d'une méthodologie particulière pour recenser et interpréter ces sources-objets. La mise en contexte de ces collections avec les enseignements du Conservatoire et l'histoire des chemins de fer permet d'apporter une contribution à l'histoire de l'établissement, de l'enseignement et des collections techniques. Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
Conservatoire national des arts et métiers (France) -- chemin de fer, Conservatoire des arts et métiers, histoire, science, technique Histoire Chemins de fer France Transports ferroviaires -- Appareils et matériel 19e siècle Patrimoine industriel Enseignement technique -- Conception et construction -- Collections techniques Patrimoine Conservatoire des Arts et Métiers |
Résumé : |
Objets de rêve et de fascination, les locomotives, voitures, wagons et autres infrastructures ferroviaires sont aujourd'hui célébrés de par le monde dans de multiples musées du chemin de fer. Mais au-delà du souvenir que ce matériel préservé peut susciter chez le public, ces collections techniques constituent un fonds de premier ordre pour approfondir notre connaissance de l'histoire des chemins de fer. Encore faut-il pouvoir localiser, identifier et interpréter ces objets et documents de natures variées. Dans cet ouvrage, Lionel Dufaux nous invite à découvrir le corpus ferroviaire de l'une des plus anciennes et importantes collections techniques du monde, au musée du Conservatoire national des arts et métiers. Créé pendant la Révolution française par la Convention, le Conservatoire devait réunir les objets, modèles, dessins, descriptions et livres utiles au perfectionnement de l'industrie nationale. Très vite, à l'aube du xixe siècle, l'institution s'est intéressée aux chemins de fer qui émergeaient alors outre-Manche. Les collections rassemblées depuis les années 1820 forment aujourd'hui un ensemble exceptionnel et sont de précieux témoignages de la naissance du chemin de fer en Europe, de son développement géographique et technique. Mais au-delà de l'histoire matérielle, c'est bien la question de la transmission des savoirs, gestes et pratiques techniques, et les mécanismes de diffusion de l'innovation qui transparaissent, offrant une nouvelle lecture de l'histoire des chemins de fer, éclairée de manière originale par des collections restées largement méconnues |
Note de contenu : |
TABLE DES MATIÈRES :
Remerciements
Liliane Hilaire-Pérez
Préface
Introduction
Un cadre général : l’histoire des chemins de fer en France
Un axe majeur dans l’histoire de France au xixe siècle
Une historiographie importante
Un objet d’étude : le Conservatoire des arts et métiers et ses collections
Un champ historiographique ancien
Le renouvellement d’un champ de recherches
Un enjeu épistémologique : l’histoire des collections techniques
La redécouverte des collections scientifiques et techniques
Une lecture biaisée
Un corpus de sources
Une méthodologie originale
L’étude des collections
L’étude des enseignements
Le contexte propre au Conservatoire
Le contexte technique et ferroviaire
Le traitement des sources
S’interroger par les collections et au-delà des collections
Première partie. Les multiples facettes du Conservatoire des arts et métiers, institution au service de l’industrie
Introduction à la première partie
Chapitre I. La constitution d’une collection technologique
Les typologies
Les objets en « grandeur réelle »
Les modèles
Les tableaux pédagogiques
Les photographies
Les thématiques présentées
Infrastructures et exploitation
La traction
Le matériel roulant
La constitution des collections
Les commandes
Le cas particulier des expositions universelles
Les dons et le développement d’un réseau
La pertinence des acquisitions
Les usages des collections
L’exposition dans les galeries
L’enseignement technique
Conclusion
Chapitre II. Le Portefeuille industriel et la Bibliothèque
Le Portefeuille industriel
Une collection de dessins
La constitution du Portefeuille
Les usages
La bibliothèque
Ouvrages et périodiques ferroviaires
La constitution du fonds
Brevets expirés et marques de fabrique
Conclusion
Chapitre III. Le haut enseignement de sciences appliquées à l’industrie
La création du « haut enseignement »
L’implication de Charles Dupin
Le principe général
L’organisation générale des chaires
Les cours de mécanique et de géométrie, entre enseignement et expérience
Deux cours de mécanique
L’enseignement de Charles Dupin
Un second cours de mécanique par le général Morin
Henri Tresca, bras droit de Morin
Joseph Hirsch
Les autres enseignements techniques du Conservatoire
Les cours d’économie industrielle et politique
La création du cours par Jean-Baptiste Say
Jérôme Adolphe Blanqui
Les cours d’économie de la seconde moitié du siècle
Le positionnement de l’enseignement du Conservatoire des arts et métiers vis-à-vis du secteur ferroviaire
La formation des ingénieurs des chemins de fer
Le cas des mécaniciens
Quelle place pour le Conservatoire des arts et métiers ?
L’échec d’une chaire des chemins de fer
Leçons détachées et conférences du dimanche
Conclusion
Conclusion
Une approche transversale de la technique
Le chemin de fer, application de la mécanique
Deuxième partie. Le Conservatoire des arts et métiers, les chemins de fer et le développement industriel et économique de la France
Introduction à la deuxième partie
Chapitre IV. Le Conservatoire des arts et métiers, promoteur du chemin de fer à ses débuts en France
De l’utilité et des usages des chemins de fer selon Jean-Baptiste Say
Des avantages du chemin de fer
Une approche optimiste
Les collections comme illustrations
Adolphe Blanqui et la preuve par l’exemple
Une approche comparative
L’État et les chemins de fer
Le Conservatoire, relais et promoteur du chemin de fer
Les premiers éléments d’une collection ferroviaire
Une attention très précoce
La place du Conservatoire face à « l’intrusion » du chemin de fer
Conclusion
Chapitre V. Le Conservatoire des arts et métiers face au développement du réseau ferroviaire français
Vers un modèle économique français des chemins de fer
L’importance du modèle initial anglais
Une progressive émancipation du modèle anglais
Chemins de fer et pouvoirs publics
Une approche globale des chemins de fer
Une révolution économique
Une révolution sociale ?
Coûts, vitesses, tonnages
Une première vision rétrospective ?
La question des pièces historiques
Vers une « muséification » des galeries ?
Conclusion
Conclusion
Le chemin de fer comme vecteur de progrès
Une approche globale
Le nécessaire accompagnement par les pouvoirs publics
Un mode de transport à célébrer
Une vision trop optimiste ?
Une approche idéalisée ?
L’absence des questions sociales
Troisième partie. Le Conservatoire des arts et métiers, « diffuseur » des connaissances techniques ferroviaires
Introduction à la troisième partie
Chapitre VI. Des infrastructures et installations fixes
De l’utilité des connaissances relatives à la construction des chemins de fer
Un important pourvoyeur d’emplois
Inculquer une « culture » de la construction des lignes
Le système roue/rail
Le principe du guidage
L’adhérence
Les questions relatives aux rails
Tracer et construire les lignes, entre mécanique et géométrie
Des normes rigoureuses
L’art de tracer les lignes
Construire les chemins de fer
Le cas spécial des plans inclinés
Les chemins de fer « économiques »
Conclusion
Chapitre VII. La traction et le matériel roulant
L’industrie française de la locomotive
Les premières locomotives en France
Le démarrage de 1845-1846
Une filière d’excellence
La locomotive, une machine à vapeur
Un objet d’étude (mécanique et thermodynamique)
La chaudière
De l’utilité de la connaissance de la locomotive
Qualité d’exécution et fiabilité
Le matériel roulant, entre métallurgie, mécanique et carrosserie
Les principes généraux
Les éléments constitutifs
La construction et l’entretien du matériel ferroviaire
Outils et machines-outils
L’organisation des ateliers ferroviaires
Un matériel adapté à l’industrie ferroviaire
Conclusion
Conclusion
Le relais d’une pratique mécanicienne générale
Convergences et rapprochements
Quatrième partie. Le Conservatoire des arts et métiers sur le « front » de l’innovation dans le domaine ferroviaire
Introduction à la quatrième partie
Chapitre VIII. Le corps enseignant du Conservatoire des arts et métiers au contact des « innovateurs » du chemin de fer
Les professeurs du Conservatoire, entre science, industrie et libéralisme
Recherches fondamentales
Veille technologique : les sociétés savantes
Veille technologique : les expositions industrielles
Les relations avec le monde ferroviaire
Des cercles communs
Une implication directe limitée
Une expertise pour les chemins de fer
Conclusion
Chapitre IX. L’adéquation entre les infrastructures et l’évolution du trafic
Les progrès de la voie
La résistance des matériaux
La question des profils et la fixation des rails
Les appareils et équipements de la voie
La construction des ponts et viaducs
La question de la résistance des matériaux
Ponts et viaducs des premières grandes lignes françaises
Ponts et viaducs sous la Troisième République
Le recours – tardif – aux automatismes
Compteurs et télégraphes
Les signaux enclenchés
Conclusion
Chapitre X. Matériel et traction, au cœur de l’innovation
La locomotive à vapeur
La production de la vapeur
Un usage optimisé de la vapeur
La diversification des usages
Des tractions alternatives
Les chemins de fer atmosphériques
Plans inclinés et chemins de fer funiculaires
Air comprimé et force hydraulique
Le matériel roulant et sa construction
La prise en compte de la sécurité
La question du confort
Une construction optimisée
Conclusion
Conclusion
Pallier les insuffisances du système
Un rattrapage permanent
Des reverse salients au momentum
Une veille technologique continue
Conclusion générale
Le Conservatoire des arts et métiers, utile à l’industrie ferroviaire ?
Épilogue
Annexes
ANNEXE 1. Administrateurs et directeurs du Conservatoire des arts et métiers au xixe siècle
ANNEXE 2. Chaires et professeurs
Sources et bibliographie
SOURCES
Sources d’archives
Sources relatives à la gestion des collections
Sources liées à la gouvernance du Conservatoire des arts et métiers
Sources imprimées
Catalogues des collections
Publications relatives au Conservatoire des arts et métiers et leçons imprimées
BIBLIOGRAPHIE
Contexte
Conservatoire des arts et métiers
Enseignement technique et formation des ingénieurs
Chemins de fer
Questions historiographiques
Index
Table des documents
Cahier d’illustrations
Bibliogr. p. 340-347. Index |
En ligne : |
https://proxy.scd.univ-tours.fr/login?url=https://books.openedition.org/pur/1573 [...] |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=295089 |
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collections au musée des Arts et Métiers, en charge des fonds
relatifs à l’énergie et aux transports.
Docteur en histoire, option histoire des techniques, de l’École
des hautes études en sciences sociales, il conduit des travaux
portant sur l’histoire des collections techniques, la matérialité de
l’invention, la transmission des savoirs techniques ou encore la
dynamique de l’innovation.
Il a participé au commissariat scientifique de plusieurs expositions
consacrées aux techniques ferroviaires (Petite Vitesse deviendra
grande, Cnam Champagne-Ardenne, 2007 ; Toujours plus vite ! Les
défis du rail, musée des Arts et Métiers, 2009 ; Métro… ticket pour une
expo, 2011) ou encore d’expositions mêlant arts et sciences (Eppur
si muove, musée d’Art moderne Grand-Duc Jean, Luxembourg,
2015 ; Laboratoires de l’art, musée des Arts et Métiers, 2016). Il a
conçu l’exposition-dossier En Carrosse !, autour de la restauration
d’une automobile atypique du peintre Paul Arzens (2017).
Lionel Dufaux a dirigé l’édition de Le Musée des Arts et Métiers. Guide
des collections (RMN, 2013) et a publié notamment L’Amphithéâtre, la
galerie et le rail (Presses universitaires de Rennes, 2017).
Membre de la section Sciences, histoire des sciences, histoire
des techniques et archéologie industrielle du Comité des travaux
historiques et scientifiques, il est chevalier dans l’Ordre des Palmes
académiques.