[n° ou bulletin]
Titre : |
7 - décembre 2014 - Animation, s’engager dans quelle direction ? |
Type de document : |
document électronique |
Auteurs : |
Jean-Marie Lafortune, Directeur de publication, rédacteur en chef ; André Antoniadis, Directeur de publication, rédacteur en chef |
Année de publication : |
2014 |
Importance : |
126 p. |
Note générale : |
Le sens de l’action en animation recouvre des enjeux militants, professionnels et démocratiques. Or, si les animateurs continuent de prétendre contribuer au développement simultané des personnes, des organisations et de la société en augmentant leur capital cognitif, en renforçant le pouvoir d’agir et l’expressivité et en stimulant le potentiel transformateur, les mutations économiques et technologiques récentes les éloignent parfois de ces finalités et remettent en question plusieurs acquis relativement aux conditions et aux structures de l’action. |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
Le premier article, signé par Marc Carletti, approfondit la dimension sémantique et linguistique pour circonscrire le sens de l’animation professionnelle. Dans son texte intitulé L’expression « animation » dans les discours : sens et catégorisation, l’auteur estime que le positionnement de ce champ de connaissance et de pratique est ambigu puisqu’il s’est construit en complémentarité et parfois en opposition avec des champs voisins historiquement mieux établis. Postulant que la langue est un vecteur de construction des représentations du monde, il remarque que le terme lui-même semble tomber en désuétude dans certains des pays dans lesquels il était pourtant bien implanté.
Estimant que la citoyenneté démocratique informée requiert que la population se familiarise avec la science, Ana Teodoro appréhende que les animateurs s’éloignent progressivement de l’idéal scientifique pour accorder une place plus grande à l’univers consumériste. Dans son article intitulé Science related activities within sociocultural community development interventions can be just entertaining?, elle s’interroge, à partir d’une enquête empirique, sur l’interprétation à donner à la prédilection de futurs animateurs en formation au Portugal envers des activités de divertissement au détriment d’un cursus scientifique.
La réponse à la crise sociale et économique qu’a connu l‘Espagne ainsi qu’à la désaffection politique qui l’a suivie a réanimé la rue en tant que lieu de rencontre informel où se construisent les nouveaux projets de société. Le texte de Jaime Minguijón Pablo y David Pac Salas, intitulé El papel del animador sociocultural en la democracia deliberativa, insiste sur le travail que réalisent depuis lors les animateurs socioculturels dans la mise en relation de l'institué et l'instituant. Pour être crédible, cette fonction de médiation doit toutefois se traduire par des progrès décisifs sur le plan de l'établissement d'espaces de dialogue et de consentement.
Intitulé Finding common ground, le texte de Tony Jeffs se concentre sur le développement de l’éducation informelle et sa relation avec des traditions parallèles, notamment le travail auprès des jeunes, la formation continue, l'apprentissage informel et la pédagogie sociale. Dans cette perspective, l’auteur conduit une discussion sur les rapports tendus entre l’éducation formelle et informelle, dans le cadre de laquelle il prend en considération le rôle récent et contemporain de l'État relativement au financement et au développement de l’éducation informelle.
Dans leur article intitulé Inversion du sens, nouveau référentiel ou confusion des objectifs et des moyens dans le champ de l’animation ?, Magalie Bacou, Christophe Dansac, Patricia Gontier et Cécile Vachée s’interrogent sur le sens qu’ont les modifications relatives au statut des animateurs travaillant en accueil de loisirs dans le contexte socioéconomique actuel. Malgré la volonté des représentants des fédérations de maintenir une distinction entre occasionnels et professionnels, cette dynamique est freinée par le droit du travail national et surtout européen. L’analyse des discours révèle une rhétorique normative axée sur l’idée d’engagement et d’intérêt général qui justifie une certaine forme de bénévolat.
Le texte de Luis A. Soravilla et José Manuel Castellano, intitulé Desafíos y puentes entre los ámbitos sociocultural socioeducativo en el marco del actual contexto socioeconómico y competencial en España, aborde de manière critique l'inaction des éducateurs sociaux et des animateurs face au recul récent de l’intervention des pouvoirs publics auprès des groupes sociaux précarisés. Selon les auteurs, ce secteur s'est davantage préoccupé de la revendication légitime du droit du travail que des facteurs qui pourraient avoir contribué au désengagement de l’État. Pire, il aurait fourni une réponse professionnelle faible à la dénaturation progressive de sa fonction sociale par les administrations publiques, qui ont réduit son autonomie d'action à travers une institutionnalisation excessive faisant en sorte que la population identifie dorénavant l'animateur à un simple gestionnaire d'activités ou à un agent de l'administration publique.
L'animation socioculturelle est tour à tour présentée, dans la réflexion que propose Marc-André Kouakou dans son texte intitulé Animation, pensée critique et praxis, comme une praxis et un vecteur de transformation sociale, voire le moule activiste d’acteurs d’horizons divers. Selon l’auteur, la pensée critique, à l’ère de la mondialisation, de la mutation des structures sociales, de la montée des enjeux identitaires et culturels, convie les praticiens et les chercheurs, professionnels et amateurs, à s’interroger sur leurs apports réels à l’édification d’une société meilleure.
Expériences
Marina De Rossi et Emilia Restiglian relatent, dans leur article intitulé Sculpting stories project: an action research with sociocultural animators for promoting digital storytelling within socioeducation paths, les efforts déployés en Italie pour développer l’autonomisation personnelle et sociale des enfants caractérisés par un handicap socioculturel dans des établissements de soins résidentiels dans le contexte délicat où le système de protection sociale prévoit une diminution des mesures de protection sociales pour les jeunes lorsqu’ils atteignent la majorité. L’orientation de la recherche-action réalisée reposait sur la relation entre le processus de transformation de soi lié à l’utilisation des méthodes d’animation socioculturelle, l’éducation en tant qu’outil de changement et de construction d’identité et les nouvelles perspectives offertes par l’évolution technologique.
Hors-thème
Selon Francis Lebon, le travail de direction dans le milieu de l’animation et de l’intervention sociale diffère largement de celui de milieux plus hiérarchiques caractérisés par d’autres convictions personnelles et d’autres formes d’engagement. Son article intitulé Être directeur dans l’animation et dans l’intervention sociale propose un éclairage singulier sur les réalités des fonctions de cadre dans les métiers du social à partir d’une enquête sur ces professions et une série d’entretiens réalisés auprès de directeurs qui travaillent dans l’animation ou plus largement dans l’intervention sociale. Après examen, l’auteur admet que l’encadrement dont il est question garde une part de mystère en raison de la complexité de ce travail aux multiples facettes.
Les modèles d’intervention socioculturelle ont pour caractéristiques de partir de diagnostics dans le but d’élaborer des plans d’action, des dispositifs d’accompagnement et de programmation afin de trouver les solutions les plus adaptées aux difficultés que rencontrent les individus et les collectivités. Or, selon Malik Duranty, Claudine Labourg et Nicole Nestorine, en situation postcoloniale, marquée par des structures informelles vernaculaires et formelles importées de la métropole, on observe au sein des dispositifs d’animation des tensions relatives aux luttes institutionnelles se confondant aux luttes partisanes et aux luttes interprofessionnelles doublées de luttes interpersonnelles. Les auteurs s’interrogent ainsi, dans leur texte intitulé L’animation : quel sens pour les sociétés périphériques sur le sens de l’animation dans des sociétés en transition. |
Note de contenu : |
Présentation
Animation, s’engager dans quelle direction ?
Lafortune, Jean-Marie et André Antoniadis. pp. i-iii
Version intégrale (pdf, 108 ko)
Analyses
L’expression « animation » dans les discours : sens et catégorisation
Marc Carletti, pp. 1-14
Version intégrale (pdf, 181 ko)
Science related activities within sociocultural community development interventions can be just entertaining?
Ana Teodoro, pp. 15-28
Version intégrale (pdf, 216 ko)
El papel del animador sociocultural en la democracia deliberativa
Pablo, Jaime Minguijón et David Pac Salas, pp. 29-44
Version intégrale (pdf, 281 ko)
Finding Common Ground
Tony Jeffs, pp. 45-54
Version intégrale (pdf, 144 ko)
Inversion du sens, nouveau référentiel ou confusion des objectifs et des moyens dans le champ de l’animation ?
Bacou, Magalie, Christophe Dansac, Patricia Gontier et Cécile Vachee, pp. 55-66
Version intégrale (pdf, 216 ko)
Desafíos y puentes entre los ámbitos sociocultural y socioeducativo en el marco del actual contexto socioeconómico y competencial en España.
Soravilla, Luis A. et José Manuel Castellano, pp. 67-76
Version intégrale (pdf, 155 ko)
Animation, pensée critique et praxis
Kouakou, Marc-André, pp. 77-84
Version intégrale (pdf, 151 ko)
Experiments
Sculpting stories project: an action research with sociocultural animators for promoting digital storytelling within socioeducation paths
De Rossi, Marina et Emilia Restiglian, pp. 85-100
Version intégrale (pdf, 225 ko)
Free section
Être directeur dans l’animation et dans l’intervention sociale
Lebon, Francis, pp. 101-118
Version intégrale (pdf, 164 ko)
L’animation : quel sens pour les sociétés périphériques
Duranty, Malik, Claudine Labourg et Nicole Nestorine, pp. 119-126
Version intégrale (pdf, 164 ko) |
En ligne : |
http://www.atps.uqam.ca/numero/ATPS_7_2014_fr.php |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=34027 |
[n° ou bulletin]
7 - décembre 2014 - Animation, s’engager dans quelle direction ? [document électronique] / Jean-Marie Lafortune, Directeur de publication, rédacteur en chef ; André Antoniadis, Directeur de publication, rédacteur en chef . - 2014 . - 126 p. Le sens de l’action en animation recouvre des enjeux militants, professionnels et démocratiques. Or, si les animateurs continuent de prétendre contribuer au développement simultané des personnes, des organisations et de la société en augmentant leur capital cognitif, en renforçant le pouvoir d’agir et l’expressivité et en stimulant le potentiel transformateur, les mutations économiques et technologiques récentes les éloignent parfois de ces finalités et remettent en question plusieurs acquis relativement aux conditions et aux structures de l’action. Langues : Français ( fre)
Résumé : |
Le premier article, signé par Marc Carletti, approfondit la dimension sémantique et linguistique pour circonscrire le sens de l’animation professionnelle. Dans son texte intitulé L’expression « animation » dans les discours : sens et catégorisation, l’auteur estime que le positionnement de ce champ de connaissance et de pratique est ambigu puisqu’il s’est construit en complémentarité et parfois en opposition avec des champs voisins historiquement mieux établis. Postulant que la langue est un vecteur de construction des représentations du monde, il remarque que le terme lui-même semble tomber en désuétude dans certains des pays dans lesquels il était pourtant bien implanté.
Estimant que la citoyenneté démocratique informée requiert que la population se familiarise avec la science, Ana Teodoro appréhende que les animateurs s’éloignent progressivement de l’idéal scientifique pour accorder une place plus grande à l’univers consumériste. Dans son article intitulé Science related activities within sociocultural community development interventions can be just entertaining?, elle s’interroge, à partir d’une enquête empirique, sur l’interprétation à donner à la prédilection de futurs animateurs en formation au Portugal envers des activités de divertissement au détriment d’un cursus scientifique.
La réponse à la crise sociale et économique qu’a connu l‘Espagne ainsi qu’à la désaffection politique qui l’a suivie a réanimé la rue en tant que lieu de rencontre informel où se construisent les nouveaux projets de société. Le texte de Jaime Minguijón Pablo y David Pac Salas, intitulé El papel del animador sociocultural en la democracia deliberativa, insiste sur le travail que réalisent depuis lors les animateurs socioculturels dans la mise en relation de l'institué et l'instituant. Pour être crédible, cette fonction de médiation doit toutefois se traduire par des progrès décisifs sur le plan de l'établissement d'espaces de dialogue et de consentement.
Intitulé Finding common ground, le texte de Tony Jeffs se concentre sur le développement de l’éducation informelle et sa relation avec des traditions parallèles, notamment le travail auprès des jeunes, la formation continue, l'apprentissage informel et la pédagogie sociale. Dans cette perspective, l’auteur conduit une discussion sur les rapports tendus entre l’éducation formelle et informelle, dans le cadre de laquelle il prend en considération le rôle récent et contemporain de l'État relativement au financement et au développement de l’éducation informelle.
Dans leur article intitulé Inversion du sens, nouveau référentiel ou confusion des objectifs et des moyens dans le champ de l’animation ?, Magalie Bacou, Christophe Dansac, Patricia Gontier et Cécile Vachée s’interrogent sur le sens qu’ont les modifications relatives au statut des animateurs travaillant en accueil de loisirs dans le contexte socioéconomique actuel. Malgré la volonté des représentants des fédérations de maintenir une distinction entre occasionnels et professionnels, cette dynamique est freinée par le droit du travail national et surtout européen. L’analyse des discours révèle une rhétorique normative axée sur l’idée d’engagement et d’intérêt général qui justifie une certaine forme de bénévolat.
Le texte de Luis A. Soravilla et José Manuel Castellano, intitulé Desafíos y puentes entre los ámbitos sociocultural socioeducativo en el marco del actual contexto socioeconómico y competencial en España, aborde de manière critique l'inaction des éducateurs sociaux et des animateurs face au recul récent de l’intervention des pouvoirs publics auprès des groupes sociaux précarisés. Selon les auteurs, ce secteur s'est davantage préoccupé de la revendication légitime du droit du travail que des facteurs qui pourraient avoir contribué au désengagement de l’État. Pire, il aurait fourni une réponse professionnelle faible à la dénaturation progressive de sa fonction sociale par les administrations publiques, qui ont réduit son autonomie d'action à travers une institutionnalisation excessive faisant en sorte que la population identifie dorénavant l'animateur à un simple gestionnaire d'activités ou à un agent de l'administration publique.
L'animation socioculturelle est tour à tour présentée, dans la réflexion que propose Marc-André Kouakou dans son texte intitulé Animation, pensée critique et praxis, comme une praxis et un vecteur de transformation sociale, voire le moule activiste d’acteurs d’horizons divers. Selon l’auteur, la pensée critique, à l’ère de la mondialisation, de la mutation des structures sociales, de la montée des enjeux identitaires et culturels, convie les praticiens et les chercheurs, professionnels et amateurs, à s’interroger sur leurs apports réels à l’édification d’une société meilleure.
Expériences
Marina De Rossi et Emilia Restiglian relatent, dans leur article intitulé Sculpting stories project: an action research with sociocultural animators for promoting digital storytelling within socioeducation paths, les efforts déployés en Italie pour développer l’autonomisation personnelle et sociale des enfants caractérisés par un handicap socioculturel dans des établissements de soins résidentiels dans le contexte délicat où le système de protection sociale prévoit une diminution des mesures de protection sociales pour les jeunes lorsqu’ils atteignent la majorité. L’orientation de la recherche-action réalisée reposait sur la relation entre le processus de transformation de soi lié à l’utilisation des méthodes d’animation socioculturelle, l’éducation en tant qu’outil de changement et de construction d’identité et les nouvelles perspectives offertes par l’évolution technologique.
Hors-thème
Selon Francis Lebon, le travail de direction dans le milieu de l’animation et de l’intervention sociale diffère largement de celui de milieux plus hiérarchiques caractérisés par d’autres convictions personnelles et d’autres formes d’engagement. Son article intitulé Être directeur dans l’animation et dans l’intervention sociale propose un éclairage singulier sur les réalités des fonctions de cadre dans les métiers du social à partir d’une enquête sur ces professions et une série d’entretiens réalisés auprès de directeurs qui travaillent dans l’animation ou plus largement dans l’intervention sociale. Après examen, l’auteur admet que l’encadrement dont il est question garde une part de mystère en raison de la complexité de ce travail aux multiples facettes.
Les modèles d’intervention socioculturelle ont pour caractéristiques de partir de diagnostics dans le but d’élaborer des plans d’action, des dispositifs d’accompagnement et de programmation afin de trouver les solutions les plus adaptées aux difficultés que rencontrent les individus et les collectivités. Or, selon Malik Duranty, Claudine Labourg et Nicole Nestorine, en situation postcoloniale, marquée par des structures informelles vernaculaires et formelles importées de la métropole, on observe au sein des dispositifs d’animation des tensions relatives aux luttes institutionnelles se confondant aux luttes partisanes et aux luttes interprofessionnelles doublées de luttes interpersonnelles. Les auteurs s’interrogent ainsi, dans leur texte intitulé L’animation : quel sens pour les sociétés périphériques sur le sens de l’animation dans des sociétés en transition. |
Note de contenu : |
Présentation
Animation, s’engager dans quelle direction ?
Lafortune, Jean-Marie et André Antoniadis. pp. i-iii
Version intégrale (pdf, 108 ko)
Analyses
L’expression « animation » dans les discours : sens et catégorisation
Marc Carletti, pp. 1-14
Version intégrale (pdf, 181 ko)
Science related activities within sociocultural community development interventions can be just entertaining?
Ana Teodoro, pp. 15-28
Version intégrale (pdf, 216 ko)
El papel del animador sociocultural en la democracia deliberativa
Pablo, Jaime Minguijón et David Pac Salas, pp. 29-44
Version intégrale (pdf, 281 ko)
Finding Common Ground
Tony Jeffs, pp. 45-54
Version intégrale (pdf, 144 ko)
Inversion du sens, nouveau référentiel ou confusion des objectifs et des moyens dans le champ de l’animation ?
Bacou, Magalie, Christophe Dansac, Patricia Gontier et Cécile Vachee, pp. 55-66
Version intégrale (pdf, 216 ko)
Desafíos y puentes entre los ámbitos sociocultural y socioeducativo en el marco del actual contexto socioeconómico y competencial en España.
Soravilla, Luis A. et José Manuel Castellano, pp. 67-76
Version intégrale (pdf, 155 ko)
Animation, pensée critique et praxis
Kouakou, Marc-André, pp. 77-84
Version intégrale (pdf, 151 ko)
Experiments
Sculpting stories project: an action research with sociocultural animators for promoting digital storytelling within socioeducation paths
De Rossi, Marina et Emilia Restiglian, pp. 85-100
Version intégrale (pdf, 225 ko)
Free section
Être directeur dans l’animation et dans l’intervention sociale
Lebon, Francis, pp. 101-118
Version intégrale (pdf, 164 ko)
L’animation : quel sens pour les sociétés périphériques
Duranty, Malik, Claudine Labourg et Nicole Nestorine, pp. 119-126
Version intégrale (pdf, 164 ko) |
En ligne : |
http://www.atps.uqam.ca/numero/ATPS_7_2014_fr.php |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=34027 |
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