Titre : |
Genre et socialisation de l'enfance à l'âge adulte : expliquer les différences, penser l'égalité / ITS et Cairn.info |
Type de document : |
document électronique |
Auteurs : |
Véronique Rouyer (1975-...), Directeur de la recherche ; Sandrine Croity-Belz, Directeur de la recherche ; Yves Prêteur, Directeur de la recherche |
Mention d'édition : |
Consulter l'ouvrage en ligne sur Cairn.info |
Editeur : |
Ramonville Saint-Agne : Éditions Érès |
Année de publication : |
2010 |
Importance : |
238 p. |
Présentation : |
tabl., couv. ill. en coul. |
Format : |
24 x 16 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-7492-1293-7 |
Prix : |
25 € |
Note générale : |
L'objectif de cet ouvrage est d'appréhender, dans une double perspective développementale et psychosociale, le processus de socialisation différenciée des filles et des garçons au sein de leurs différents milieux de vie, en examinant notamment les enjeux personnels (identitaires), scolaires et professionnels. Dans ces analyses, est privilégié le point de vue du sujet (enfant, adolescent, adulte) : comment celui-ci structure ses différentes expériences de vie en leur donnant du sens, comment il se construit en tant que fille, femme, garçon, homme, etc. Note de lecture sur http://www.lien-social.com/spip.php?article3788&id_groupe=4 : "Si notre société affiche un souci de parité et de réduction des discriminations entre les hommes et les femmes, les inégalités sont bien loin d’avoir disparu entre les sexes. Ce n’est pas la biologie qu’il faut convoquer pour comprendre la persistance d’une telle situation, mais les normes et les codes sociaux relatifs aux représentations du masculin et du féminin qui sont intégrés, dès les premières années de la vie. Et ce sont ces mécanismes que nous décrivent les vingt-quatre chercheurs en sociologie, psychologie sociale et psychologie du développement qui ont contribué à cet ouvrage. Les expériences scientifiques qu’ils ont menées permettent de déterminer un certain nombre de constantes. C’est d’abord la précocité de l’identité sexuée : dès dix-huit mois, filles et garçons à qui l’on propose un choix de jeux préfèrent ceux à qui sont accolées des propriétés plutôt féminines ou masculines. Les enfants sont alors convaincus que l’attribution d’un genre est liée à l’apparence, aux comportements ou aux objets que les institutions de socialisation (sphère familiale, espace de vie enfantin, école) attribuent à chaque sexe. Ainsi, sur la photo qui leur est présentée, ils reconnaissent le genre à partir de la longueur des cheveux ou du port d’une jupe ou d’un pantalon. Ce n’est qu’à partir de sept ans qu’ils acquièrent une vision stable du sexe biologique. Cette sous-estimation des facteurs sociaux a longtemps été dominante. Ainsi, face au constat qu’entre un et quatorze ans, les garçons présentent 70 % de plus de risques d’accident que les filles, la corrélation a traditionnellement été établie avec la conduite impulsive et le niveau d’activité plus élevé prétendument typiquement masculins. Ces explications essentialistes ont toujours été préférées à la mise en évidence du rôle essentiel joué par l’éducation différenciée qui encourage les attitudes conformes à son sexe d’appartenance tout en décourageant celles attribuées au sexe opposé. On retrouve tout autant ces conditionnements dans les choix de trajectoire scolaire et professionnelle qui sont largement imprégnés par l’idée que chacun se fait de son identité sexuée, les garçons privilégiant l’investissement intellectuel et la compétition, les filles la coopération et une attitude socioaffective. Il en va de même dans les postures amoureuses qui se doivent de répondre aux stéréotypes dominants, les garçons se centrant sur la performance sexuelle et l’urgence du désir, les filles préférant les sentiments et l’engagement. Plus que d’un choix, c’est donc bien d’un déterminisme dont il est question, ici, alors que les contours de la masculinité et de la féminité peuvent prendre des formes potentiellement beaucoup plus diversifiées." Jacques Tréminin, Lien Social n°1066, p. 30 |
Catégories : |
D SOCIOLOGIE - ETHNOLOGIE - ANTHROPOLOGIE
|
Mots-clés : |
Psychologie Psychologie individuelle (identité, personnalité) ADOLESCENCE DEVELOPPEMENT DEVELOPPEMENT DE L'ENFANT DIFFERENCIATION SEXUELLE ECOLE ECOLE MATERNELLE EMPLOI FEMME FILLE FORMATION PROFESSIONNELLE GARCON HOMME INFORMATION SEXUELLE JOUET LIVRE ORIENTATION SCOLAIRE RETRAITE ROLE SAVOIR SOCIALISATION STEREOTYPE TRAVAIL DES FEMMES Comportement sexuel Psychologie de la sexualité et psychologie des sexes Socialisation Rôle selon le sexe Identité sexuelle Différences entre sexes (psychologie) |
Index. décimale : |
D SOCIOLOGIE - ETHNOLOGIE - ANTHROPOLOGIE |
Résumé : |
Les auteurs, chercheurs en psychologie, sociologie et sciences de l'éducation, évoquent la complexité du processus de socialisation de genre dans la société contemporaine où l'idéal égalitaire prédomine. Les changements liés aux rapports entre les deux sexes et aux rôles des hommes et des femmes de l'enfance à l'âge adulte sont analysés.
Table des matières :
Introduction. Socialisation de genre : le point de vue du sujet
Véronique Rouyer, Sandrine Croity-Belz et Yves Prêteur 7
Les jouets, outils de transmission des stéréotypes de sexe ? Représentations du masculin et du féminin chez l'enfant âgé de 4 ans
Véronique Rouyer et Christelle Robert 15
Pourquoi les garçons n'aiment pas le rose ? Pourquoi les filles préfèrent Barbie à Batman ? Perception des codes sexués et construction de l'identité sexuée chez des enfants âgés de 3 à 7 ans
Anne Dafflon Novelle 25
L'origine des différences entre sexes selon les enfants
Manuel Tostain 41
Effet de l'adhésion aux stéréotypes de sexe sur les comportements à risque accidentel chez les enfants préscolaires
Marie-Axelle Granié 51
Identités sexuées et expériences scolaires : le point de vue de jeunes enfants scolarisés à l'école maternelle
Yoan Mieyaa, Véronique Rouyer et Alexis Le Blanc 63
Presse et livres de jeunesse pour filles et adolescentes, pratique de l'équitation : un lien avec la féminisation du métier de vétérinaire ?
Christine Fontanini 73
Sens de l'expérience scolaire, socialisation différenciée et orientation vers la formation professionnelle initiale de niveau V
Valérie Capdevielle-Mougnibas 85
Expérience scolaire à l'adolescence : quelles différences entre les filles et les garçons ?
Amélie Courtinat-Camps et Yves Prêteur 99
Le rapport au savoir chez des lycéen(ne)s à haut potentiel : quels discours des garçons et des filles sur le savoir et sur l'école ?
Aude Villatte, Myriam de Léonardis et Yves Prêteur 115
L'entrée à l'université : un choix d'orientation sexué ?
Patricia Rossi-Neves et Fabienne Rousset 129
L'initiation sexuelle des jeunes : un parcours relationnel sexuellement différencié
Florence Maillochon 141
Peut-on se penser masculin lorsque l'on est père «au foyer» ? Le bricolage d'une identité de genre «hors normes», entre conformisme déclaré et marginalité assumée
Laura Merla 151
L'insertion des femmes dans des métiers dits masculins : trajectoires atypiques et transfert d'acquis d'expériences
Sandrine Croity-Belz, Brigitte Almudever, Véronique Cayado et Nathalie Lapeyre 163
Socialisations au masculin dans un milieu professionnel féminin : l'exemple des hommes sages-femmes
Philippe Charrier 177
Le genre à la retraite : effets différenciés sur la santé
Izarne Lizaso et Maider Larrañaga 191
Conclusion. De la socialisation de genre à l'appropriation du genre
Véronique Rouyer, Sandrine Croity-Belz et Yves Prêteur 205
Bibliographie 218 |
Note de contenu : |
Bibliogr. 4e de couv. : "Sous l'égide de l'idéal égalitaire sur lequel reposent les valeurs affichées de notre société contemporaine, on assiste, depuis quelques années déjà, à des changements liés aux rapports entre les sexes et aux rôles des hommes et des femmes dans la société. Les auteurs analysent, dans une double perspective développementale et psychosociale, la complexité du processus de socialisation de genre. En effet, celui-ci comporte de nombreuses dimensions plus ou moins articulées (activités, objets, traits de personnalité, attributs, etc.), fait intervenir de nombreux "autrui" et relations interpersonnelles. Il s'actualise au sein de différents milieux de vie (famille, école, travail, etc.) et s'inscrit dans une perspective longitudinale de l'enfance à l'âge adulte. Si le terme sexe (sex) renvoie aux aspects biologiques et le genre (gender) aux aspects socioculturels, l'identité sexuée peut être définie comme le sentiment d'appartenir à un sexe. Le sujet va élaborer tout au long de son développement un rapport singulier au genre. Loin d'intérioriser de façon passive le sexe social, le sujet s'approprie en leur conférant du sens les normes et codes socioculturels relatifs au masculin et au féminin. Les différents auteurs de cet ouvrage privilégient le versant de la personnalisation, complémentaire à celui de l'acculturation, qui témoigne de la part active du sujet dans ce processus de socialisation de genre." |
En ligne : |
http://www.cairn.info/genre-et-socialisation--9782749212937.htm |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=33517 |
Genre et socialisation de l'enfance à l'âge adulte : expliquer les différences, penser l'égalité / ITS et Cairn.info [document électronique] / Véronique Rouyer (1975-...), Directeur de la recherche ; Sandrine Croity-Belz, Directeur de la recherche ; Yves Prêteur, Directeur de la recherche . - Consulter l'ouvrage en ligne sur Cairn.info . - Ramonville Saint-Agne (11 rue des alouettes, 31520) : Éditions Érès, 2010 . - 238 p. : tabl., couv. ill. en coul. ; 24 x 16 cm. ISBN : 978-2-7492-1293-7 : 25 € L'objectif de cet ouvrage est d'appréhender, dans une double perspective développementale et psychosociale, le processus de socialisation différenciée des filles et des garçons au sein de leurs différents milieux de vie, en examinant notamment les enjeux personnels (identitaires), scolaires et professionnels. Dans ces analyses, est privilégié le point de vue du sujet (enfant, adolescent, adulte) : comment celui-ci structure ses différentes expériences de vie en leur donnant du sens, comment il se construit en tant que fille, femme, garçon, homme, etc. Note de lecture sur http://www.lien-social.com/spip.php?article3788&id_groupe=4 : "Si notre société affiche un souci de parité et de réduction des discriminations entre les hommes et les femmes, les inégalités sont bien loin d’avoir disparu entre les sexes. Ce n’est pas la biologie qu’il faut convoquer pour comprendre la persistance d’une telle situation, mais les normes et les codes sociaux relatifs aux représentations du masculin et du féminin qui sont intégrés, dès les premières années de la vie. Et ce sont ces mécanismes que nous décrivent les vingt-quatre chercheurs en sociologie, psychologie sociale et psychologie du développement qui ont contribué à cet ouvrage. Les expériences scientifiques qu’ils ont menées permettent de déterminer un certain nombre de constantes. C’est d’abord la précocité de l’identité sexuée : dès dix-huit mois, filles et garçons à qui l’on propose un choix de jeux préfèrent ceux à qui sont accolées des propriétés plutôt féminines ou masculines. Les enfants sont alors convaincus que l’attribution d’un genre est liée à l’apparence, aux comportements ou aux objets que les institutions de socialisation (sphère familiale, espace de vie enfantin, école) attribuent à chaque sexe. Ainsi, sur la photo qui leur est présentée, ils reconnaissent le genre à partir de la longueur des cheveux ou du port d’une jupe ou d’un pantalon. Ce n’est qu’à partir de sept ans qu’ils acquièrent une vision stable du sexe biologique. Cette sous-estimation des facteurs sociaux a longtemps été dominante. Ainsi, face au constat qu’entre un et quatorze ans, les garçons présentent 70 % de plus de risques d’accident que les filles, la corrélation a traditionnellement été établie avec la conduite impulsive et le niveau d’activité plus élevé prétendument typiquement masculins. Ces explications essentialistes ont toujours été préférées à la mise en évidence du rôle essentiel joué par l’éducation différenciée qui encourage les attitudes conformes à son sexe d’appartenance tout en décourageant celles attribuées au sexe opposé. On retrouve tout autant ces conditionnements dans les choix de trajectoire scolaire et professionnelle qui sont largement imprégnés par l’idée que chacun se fait de son identité sexuée, les garçons privilégiant l’investissement intellectuel et la compétition, les filles la coopération et une attitude socioaffective. Il en va de même dans les postures amoureuses qui se doivent de répondre aux stéréotypes dominants, les garçons se centrant sur la performance sexuelle et l’urgence du désir, les filles préférant les sentiments et l’engagement. Plus que d’un choix, c’est donc bien d’un déterminisme dont il est question, ici, alors que les contours de la masculinité et de la féminité peuvent prendre des formes potentiellement beaucoup plus diversifiées." Jacques Tréminin, Lien Social n°1066, p. 30
Catégories : |
D SOCIOLOGIE - ETHNOLOGIE - ANTHROPOLOGIE
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Mots-clés : |
Psychologie Psychologie individuelle (identité, personnalité) ADOLESCENCE DEVELOPPEMENT DEVELOPPEMENT DE L'ENFANT DIFFERENCIATION SEXUELLE ECOLE ECOLE MATERNELLE EMPLOI FEMME FILLE FORMATION PROFESSIONNELLE GARCON HOMME INFORMATION SEXUELLE JOUET LIVRE ORIENTATION SCOLAIRE RETRAITE ROLE SAVOIR SOCIALISATION STEREOTYPE TRAVAIL DES FEMMES Comportement sexuel Psychologie de la sexualité et psychologie des sexes Socialisation Rôle selon le sexe Identité sexuelle Différences entre sexes (psychologie) |
Index. décimale : |
D SOCIOLOGIE - ETHNOLOGIE - ANTHROPOLOGIE |
Résumé : |
Les auteurs, chercheurs en psychologie, sociologie et sciences de l'éducation, évoquent la complexité du processus de socialisation de genre dans la société contemporaine où l'idéal égalitaire prédomine. Les changements liés aux rapports entre les deux sexes et aux rôles des hommes et des femmes de l'enfance à l'âge adulte sont analysés.
Table des matières :
Introduction. Socialisation de genre : le point de vue du sujet
Véronique Rouyer, Sandrine Croity-Belz et Yves Prêteur 7
Les jouets, outils de transmission des stéréotypes de sexe ? Représentations du masculin et du féminin chez l'enfant âgé de 4 ans
Véronique Rouyer et Christelle Robert 15
Pourquoi les garçons n'aiment pas le rose ? Pourquoi les filles préfèrent Barbie à Batman ? Perception des codes sexués et construction de l'identité sexuée chez des enfants âgés de 3 à 7 ans
Anne Dafflon Novelle 25
L'origine des différences entre sexes selon les enfants
Manuel Tostain 41
Effet de l'adhésion aux stéréotypes de sexe sur les comportements à risque accidentel chez les enfants préscolaires
Marie-Axelle Granié 51
Identités sexuées et expériences scolaires : le point de vue de jeunes enfants scolarisés à l'école maternelle
Yoan Mieyaa, Véronique Rouyer et Alexis Le Blanc 63
Presse et livres de jeunesse pour filles et adolescentes, pratique de l'équitation : un lien avec la féminisation du métier de vétérinaire ?
Christine Fontanini 73
Sens de l'expérience scolaire, socialisation différenciée et orientation vers la formation professionnelle initiale de niveau V
Valérie Capdevielle-Mougnibas 85
Expérience scolaire à l'adolescence : quelles différences entre les filles et les garçons ?
Amélie Courtinat-Camps et Yves Prêteur 99
Le rapport au savoir chez des lycéen(ne)s à haut potentiel : quels discours des garçons et des filles sur le savoir et sur l'école ?
Aude Villatte, Myriam de Léonardis et Yves Prêteur 115
L'entrée à l'université : un choix d'orientation sexué ?
Patricia Rossi-Neves et Fabienne Rousset 129
L'initiation sexuelle des jeunes : un parcours relationnel sexuellement différencié
Florence Maillochon 141
Peut-on se penser masculin lorsque l'on est père «au foyer» ? Le bricolage d'une identité de genre «hors normes», entre conformisme déclaré et marginalité assumée
Laura Merla 151
L'insertion des femmes dans des métiers dits masculins : trajectoires atypiques et transfert d'acquis d'expériences
Sandrine Croity-Belz, Brigitte Almudever, Véronique Cayado et Nathalie Lapeyre 163
Socialisations au masculin dans un milieu professionnel féminin : l'exemple des hommes sages-femmes
Philippe Charrier 177
Le genre à la retraite : effets différenciés sur la santé
Izarne Lizaso et Maider Larrañaga 191
Conclusion. De la socialisation de genre à l'appropriation du genre
Véronique Rouyer, Sandrine Croity-Belz et Yves Prêteur 205
Bibliographie 218 |
Note de contenu : |
Bibliogr. 4e de couv. : "Sous l'égide de l'idéal égalitaire sur lequel reposent les valeurs affichées de notre société contemporaine, on assiste, depuis quelques années déjà, à des changements liés aux rapports entre les sexes et aux rôles des hommes et des femmes dans la société. Les auteurs analysent, dans une double perspective développementale et psychosociale, la complexité du processus de socialisation de genre. En effet, celui-ci comporte de nombreuses dimensions plus ou moins articulées (activités, objets, traits de personnalité, attributs, etc.), fait intervenir de nombreux "autrui" et relations interpersonnelles. Il s'actualise au sein de différents milieux de vie (famille, école, travail, etc.) et s'inscrit dans une perspective longitudinale de l'enfance à l'âge adulte. Si le terme sexe (sex) renvoie aux aspects biologiques et le genre (gender) aux aspects socioculturels, l'identité sexuée peut être définie comme le sentiment d'appartenir à un sexe. Le sujet va élaborer tout au long de son développement un rapport singulier au genre. Loin d'intérioriser de façon passive le sexe social, le sujet s'approprie en leur conférant du sens les normes et codes socioculturels relatifs au masculin et au féminin. Les différents auteurs de cet ouvrage privilégient le versant de la personnalisation, complémentaire à celui de l'acculturation, qui témoigne de la part active du sujet dans ce processus de socialisation de genre." |
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http://www.cairn.info/genre-et-socialisation--9782749212937.htm |
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