[article]
Titre : |
La difficile territorialisation des inégalités environnementales |
Auteurs : |
Isabelle Roussel, Auteur ; Guillaume Schmitt, Auteur |
Article en page(s) : |
p. 56-62 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
S SCIENCES ET TECHNIQUES:Sciences de l'environnement et ingénierie:Environnement
|
Mots-clés : |
Aménagement territoire Inegalité environnementale Nord Indicateur socioéconomique |
Index. décimale : |
PER |
Résumé : |
Si la notion d’inégalités environnementales est pertinente, elle doit offrir des possibilités pour l’action publique dans la mesure où elle offre la possibilité d’identifier une nuisance ou une revendication. La place grandissante donnée à l’évaluation des politiques publiques est telle que de nombreux documents d’aménagement du territoire incluent dans leurs objectifs la création d’un dispositif d’auto-évaluation. Avec les nouvelles compétences acquises par les collectivités locales (habitat, patrimoine naturel…), la thématique des disparités territoriales est souvent abordée. Or, dans le contexte actuel d’une logique de résultat, comment mettre en oeuvre une politique en l’absence d’indicateur permettant de valider le bien fondé des actions mises en oeuvre ? Ce questionnement amène à s’intéresser aux dispositifs d’observation et de suivi existants pouvant servir à qualifier et quantifier les inégalités environnementales. L’objet de cette investigation consiste, à travers l’exemple de deux sites de la métropole lilloise, à tester la possibilité d’identifier des inégalités environnementales affectées à une unité territoriale. Or, même si les observatoires se multiplient, le volet environnemental est bien moins évalué en terme de « résultats chiffrés » que le volet social (Diebolt et al., 2005 - p. 18). L’observation et le suivi des inégalités doivent donc s’intégrer au mieux dans les dispositifs qui ne sont pas prévus à cet effet. En outre les unités spatiales, dictées par des considérations administratives, sont rarement pertinentes pour rendre compte des inégalités environnementales. Un ensemble de facteurs converge donc pour expliquer la difficile quantification des inégalités liées à l’environnement. Cette quête parsemée d’embûches, impose de repenser le bien fondé de la territorialisation des inégalités environnementales. Elle amène à s’interroger tout d’abord sur l’importance des échelles d’investigation et des données mobilisées, puis sur les résultats d’une approche spatialisée des inégalités sur le quartier de la Bourgogne (Tourcoing) et le site de l’Union (Roubaix, Tourcoing, Wattrelos) et enfin sur les difficultés à territorialiser les inégalités environnementales. |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=40714 |
in Air pur > N° 76 (2009/2e sem) . - p. 56-62
[article] La difficile territorialisation des inégalités environnementales [] / Isabelle Roussel, Auteur ; Guillaume Schmitt, Auteur . - p. 56-62. Langues : Français ( fre) in Air pur > N° 76 (2009/2e sem) . - p. 56-62
Catégories : |
S SCIENCES ET TECHNIQUES:Sciences de l'environnement et ingénierie:Environnement
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Mots-clés : |
Aménagement territoire Inegalité environnementale Nord Indicateur socioéconomique |
Index. décimale : |
PER |
Résumé : |
Si la notion d’inégalités environnementales est pertinente, elle doit offrir des possibilités pour l’action publique dans la mesure où elle offre la possibilité d’identifier une nuisance ou une revendication. La place grandissante donnée à l’évaluation des politiques publiques est telle que de nombreux documents d’aménagement du territoire incluent dans leurs objectifs la création d’un dispositif d’auto-évaluation. Avec les nouvelles compétences acquises par les collectivités locales (habitat, patrimoine naturel…), la thématique des disparités territoriales est souvent abordée. Or, dans le contexte actuel d’une logique de résultat, comment mettre en oeuvre une politique en l’absence d’indicateur permettant de valider le bien fondé des actions mises en oeuvre ? Ce questionnement amène à s’intéresser aux dispositifs d’observation et de suivi existants pouvant servir à qualifier et quantifier les inégalités environnementales. L’objet de cette investigation consiste, à travers l’exemple de deux sites de la métropole lilloise, à tester la possibilité d’identifier des inégalités environnementales affectées à une unité territoriale. Or, même si les observatoires se multiplient, le volet environnemental est bien moins évalué en terme de « résultats chiffrés » que le volet social (Diebolt et al., 2005 - p. 18). L’observation et le suivi des inégalités doivent donc s’intégrer au mieux dans les dispositifs qui ne sont pas prévus à cet effet. En outre les unités spatiales, dictées par des considérations administratives, sont rarement pertinentes pour rendre compte des inégalités environnementales. Un ensemble de facteurs converge donc pour expliquer la difficile quantification des inégalités liées à l’environnement. Cette quête parsemée d’embûches, impose de repenser le bien fondé de la territorialisation des inégalités environnementales. Elle amène à s’interroger tout d’abord sur l’importance des échelles d’investigation et des données mobilisées, puis sur les résultats d’une approche spatialisée des inégalités sur le quartier de la Bourgogne (Tourcoing) et le site de l’Union (Roubaix, Tourcoing, Wattrelos) et enfin sur les difficultés à territorialiser les inégalités environnementales. |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=40714 |
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