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Un camp pour les Bohémiens : mémoires du camp d'internement pour nomades de Saliers / BM de Tours / Mathieu Pernot
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Titre : Un camp pour les Bohémiens : mémoires du camp d'internement pour nomades de Saliers / BM de Tours Type de document : document électronique Auteurs : Mathieu Pernot (1970-...) , Photographe ; Henriette Asséo (1947-...), Auteur ; Marie-Christine Hubert (1969-....), Auteur
Editeur : Arles Cedex (Bouches-du-Rhône) : Éditions Actes-Sud Année de publication : 2001 Importance : 110 p. Présentation : ill., couv. ill. Format : 28 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7427-3284-5 Prix : 24,24 € Mots-clés : Camps de concentration -- France -- 1939-1945
Tsiganes -- 1900-1945 -- Récits personnels
Guerre mondiale (1939-1945) -- Tsiganes -- Récits personnelsNote de contenu : Voir aussi, en hyperlien, du 21 juin au 9 décembre 2007, « Peuple tsigane, le silence et l’oubli » qui retraçait l’histoire de l’internement des Tsiganes français pendant la Seconde Guerre mondiale. L'histoire et la culture tsiganes demeurent souvent mal connues du grand public. La part du mythe, des représentations, tend parfois à fausser l'image de ce peuple et à occulter son histoire. Pour rompre ces préjugés et découvrir la communauté tsigane, son identité, ses traditions et son histoire avec un éclairage particulier sur le sort qu'elle a connu entre 1939 et 1946, le CHRD a produit l'exposition Peuple tsigane. Le silence et l'oubli présentée en 2007. En ligne : http://chrd.lyon.fr/chrd/sections/fr/expositions/expositions_passees/peuples_tsi [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=148550 Un camp pour les Bohémiens : mémoires du camp d'internement pour nomades de Saliers / BM de Tours [document électronique] / Mathieu Pernot (1970-...), Photographe ; Henriette Asséo (1947-...), Auteur ; Marie-Christine Hubert (1969-....), Auteur . - Arles Cedex (Bouches-du-Rhône) (Direction générale, Place Nina-Berberova, 13633) : Éditions Actes-Sud, 2001 . - 110 p. : ill., couv. ill. ; 28 cm.
ISBN : 978-2-7427-3284-5 : 24,24 €
Mots-clés : Camps de concentration -- France -- 1939-1945
Tsiganes -- 1900-1945 -- Récits personnels
Guerre mondiale (1939-1945) -- Tsiganes -- Récits personnelsNote de contenu : Voir aussi, en hyperlien, du 21 juin au 9 décembre 2007, « Peuple tsigane, le silence et l’oubli » qui retraçait l’histoire de l’internement des Tsiganes français pendant la Seconde Guerre mondiale. L'histoire et la culture tsiganes demeurent souvent mal connues du grand public. La part du mythe, des représentations, tend parfois à fausser l'image de ce peuple et à occulter son histoire. Pour rompre ces préjugés et découvrir la communauté tsigane, son identité, ses traditions et son histoire avec un éclairage particulier sur le sort qu'elle a connu entre 1939 et 1946, le CHRD a produit l'exposition Peuple tsigane. Le silence et l'oubli présentée en 2007. En ligne : http://chrd.lyon.fr/chrd/sections/fr/expositions/expositions_passees/peuples_tsi [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=148550 Exemplaires
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Titre : Le grand ensemble / Bib. Histoire-Art Type de document : document électronique Auteurs : Mathieu Pernot (1970-...) , Auteur
Editeur : Cherbourg-Octeville (Manche) : Le Point du jour Année de publication : 2007 Importance : 143 p. Présentation : ill. en noir et en coul., jaquette ill. en coul. Format : 25 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-912132-52-9 Prix : 29 € Langues : Français (fre) Mots-clés : Pernot, Mathieu (1970-.... photographe)
Démolition -- Photographies
Grands ensembles -- Cartes postales -- France -- 1945-....Résumé : Le grand ensemble de Mathieu Pernot (2005-2006) met en regard trois séries de photographies autour des grands ensembles de logements sociaux construits en banlieue dans les années 1950-70. A voir sur le site des collections du Musée de l’histoire de l’immigration. Note de contenu : Le grand ensemble met en regard trois séries de photographies autour d’un même sujet. Le titre de l’œuvre, au singulier, fait référence à la fois à l’ensemble iconographique que constituent les images et aux quartiers d’habitat social construits en périphérie des grandes villes françaises des années 1950 aux années 1970.
Le grand ensemble confronte l’utopie et sa destruction à travers trois séries de photographies.
Implosion.
Cette photographie grand format est issue d’une série réalisée entre 2000 et 2006. Elle présente, de manière assez frontale, la destruction d’un immeuble, dans le cadre des opérations de rénovations urbaines. Le bâtiment disparaît sous les lourdes volutes de poussière que lève l’implosion. L’objectif du photographe fige alors l’immeuble dans un moment de violence spectaculaire, le moment de son effondrement et de sa disparition.
Le meilleur des mondes.
Réalisées à partir de cartes postales éditées entre les années 50 et 80, ces images des grands ensembles renvoient à la modernité urbaine qu’ils incarnaient au moment de leur construction, loin de la stigmatisation dont ils font aujourd’hui l’objet. Le choix du plan large permet de rendre l’immensité de ces architectures, au moment où elles sont sorties de terre. Ces photographies en noir et blanc ont souvent été colorisées à l’impression – artificiellement et, quelquefois, grossièrement. Sans aucune présence humaine visible, ces paysages urbains nous emmènent dans le meilleur des mondes, sillonné d’espaces verts, baigné par un ciel immuablement bleu turquoise.
Les Témoins.
Ces agrandissements de cartes postales, réalisés par le photographe, font émerger les silhouettes imprécises des habitants de ces lieux. L’agrandissement semble avoir permis le surgissement de ces figures. L’échelle minuscule de ces existences contraste avec l’immensité des lieux qui les abritent. Ces personnages apparaissent souvent en état d’observation, “comme s’ils étaient les témoins de quelque chose en train de se passer”, commente Mathieu Pernot. C’est le cas, par exemple, d’une femme et de sa fille, qui semblent se retourner vers l’objectif à l’instant de la prise de vue.
Au final, ce triptyque joue sur l’entrelacement des temporalités : l’instant violent de l’explosion, le temps long de l’expansion et de l’urbanisation dans la période des Trente Glorieuses et le temps biographique qui se mesure à l’aune des moments vécus dans ces lieux par les témoins. C’est aussi les traces de ces existences qui disparaissent, ensevelies dans l’implosion.
Œuvre présentée dans l'exposition J'ai deux amours (16 novembre 2011 - 24 juin 2011)En ligne : http://www.histoire-immigration.fr/collections/le-grand-ensemble-de-mathieu-pern [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=214915 Le grand ensemble / Bib. Histoire-Art [document électronique] / Mathieu Pernot (1970-...), Auteur . - Cherbourg-Octeville (Manche) : Le Point du jour, 2007 . - 143 p. : ill. en noir et en coul., jaquette ill. en coul. ; 25 cm.
ISBN : 978-2-912132-52-9 : 29 €
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Pernot, Mathieu (1970-.... photographe)
Démolition -- Photographies
Grands ensembles -- Cartes postales -- France -- 1945-....Résumé : Le grand ensemble de Mathieu Pernot (2005-2006) met en regard trois séries de photographies autour des grands ensembles de logements sociaux construits en banlieue dans les années 1950-70. A voir sur le site des collections du Musée de l’histoire de l’immigration. Note de contenu : Le grand ensemble met en regard trois séries de photographies autour d’un même sujet. Le titre de l’œuvre, au singulier, fait référence à la fois à l’ensemble iconographique que constituent les images et aux quartiers d’habitat social construits en périphérie des grandes villes françaises des années 1950 aux années 1970.
Le grand ensemble confronte l’utopie et sa destruction à travers trois séries de photographies.
Implosion.
Cette photographie grand format est issue d’une série réalisée entre 2000 et 2006. Elle présente, de manière assez frontale, la destruction d’un immeuble, dans le cadre des opérations de rénovations urbaines. Le bâtiment disparaît sous les lourdes volutes de poussière que lève l’implosion. L’objectif du photographe fige alors l’immeuble dans un moment de violence spectaculaire, le moment de son effondrement et de sa disparition.
Le meilleur des mondes.
Réalisées à partir de cartes postales éditées entre les années 50 et 80, ces images des grands ensembles renvoient à la modernité urbaine qu’ils incarnaient au moment de leur construction, loin de la stigmatisation dont ils font aujourd’hui l’objet. Le choix du plan large permet de rendre l’immensité de ces architectures, au moment où elles sont sorties de terre. Ces photographies en noir et blanc ont souvent été colorisées à l’impression – artificiellement et, quelquefois, grossièrement. Sans aucune présence humaine visible, ces paysages urbains nous emmènent dans le meilleur des mondes, sillonné d’espaces verts, baigné par un ciel immuablement bleu turquoise.
Les Témoins.
Ces agrandissements de cartes postales, réalisés par le photographe, font émerger les silhouettes imprécises des habitants de ces lieux. L’agrandissement semble avoir permis le surgissement de ces figures. L’échelle minuscule de ces existences contraste avec l’immensité des lieux qui les abritent. Ces personnages apparaissent souvent en état d’observation, “comme s’ils étaient les témoins de quelque chose en train de se passer”, commente Mathieu Pernot. C’est le cas, par exemple, d’une femme et de sa fille, qui semblent se retourner vers l’objectif à l’instant de la prise de vue.
Au final, ce triptyque joue sur l’entrelacement des temporalités : l’instant violent de l’explosion, le temps long de l’expansion et de l’urbanisation dans la période des Trente Glorieuses et le temps biographique qui se mesure à l’aune des moments vécus dans ces lieux par les témoins. C’est aussi les traces de ces existences qui disparaissent, ensevelies dans l’implosion.
Œuvre présentée dans l'exposition J'ai deux amours (16 novembre 2011 - 24 juin 2011)En ligne : http://www.histoire-immigration.fr/collections/le-grand-ensemble-de-mathieu-pern [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=214915 Exemplaires
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Hautes surveillances... ; suivi d'un entretien entre Mellany Robinson et Mathieu Pernot / Mathieu Pernot
Titre : Hautes surveillances... ; suivi d'un entretien entre Mellany Robinson et Mathieu Pernot Type de document : texte imprimé Auteurs : Mathieu Pernot (1970-...) , Personne interviewée ; Philippe Artières (1968-...)
, Auteur du commentaire
Editeur : Arles Cedex (Bouches-du-Rhône) : Éditions Actes-Sud Année de publication : 2004 Importance : 76 p. Présentation : nombreuses ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. Format : 26 x 20 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7427-5223-2 Prix : 22 € Note générale : Contient : "Les prisons photographiques : entretien entre Mellany Robinson et Mathieu Pernot", extr. d'un article paru dans "Next level", 5, ?edition 1, vol. 3, 2004 Langues : Français (fre) Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Photographie et vidéo / Photographies / Albums et recueils selon des thèmes Photographies d'art, albums de photographes Photographies (albums, recueils) Pernot, Mathieu (1970-...) Prisons -- Photographies Index. décimale : F-34 Répression-Enfermement Résumé : Présente une série de photographies sur l'univers carcéral (promenades, portes, "hurleurs"...), mais sans jamais montrer de détenus. Le paradoxe de ces photographies est d'essayer de montrer l'invisible en enregistrant des signes visibles, des indices laissés par ceux que l'on ne voit pas. Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=62063 Hautes surveillances... ; suivi d'un entretien entre Mellany Robinson et Mathieu Pernot [texte imprimé] / Mathieu Pernot (1970-...), Personne interviewée ; Philippe Artières (1968-...)
, Auteur du commentaire . - Arles Cedex (Bouches-du-Rhône) (Direction générale, Place Nina-Berberova, 13633) : Éditions Actes-Sud, 2004 . - 76 p. : nombreuses ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 26 x 20 cm.
ISBN : 978-2-7427-5223-2 : 22 €
Contient : "Les prisons photographiques : entretien entre Mellany Robinson et Mathieu Pernot", extr. d'un article paru dans "Next level", 5, ?edition 1, vol. 3, 2004
Langues : Français (fre)
Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Photographie et vidéo / Photographies / Albums et recueils selon des thèmes Photographies d'art, albums de photographes Photographies (albums, recueils) Pernot, Mathieu (1970-...) Prisons -- Photographies Index. décimale : F-34 Répression-Enfermement Résumé : Présente une série de photographies sur l'univers carcéral (promenades, portes, "hurleurs"...), mais sans jamais montrer de détenus. Le paradoxe de ces photographies est d'essayer de montrer l'invisible en enregistrant des signes visibles, des indices laissés par ceux que l'on ne voit pas. Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=62063 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 02052 F-34 PER Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Enfermement Disponible
Titre : Les migrants [Livre d'artiste. Mathieu, Pernot] / SUDOC Type de document : document électronique Auteurs : Mathieu Pernot (1970-...) , Auteur ; Amanda Crawley Jackson, Traducteur
Mention d'édition : Ed. trilingue du texte farsi-anglais-français Editeur : Guingamp : GwinZegal Année de publication : 2012 Importance : 104 p. Présentation : ill. en coul. Format : 21 x 17 cm Accompagnement : Le livret contient le texte en français et la trad. anglaise tête-bêche. Traduit du farsi par Amanda Crawley Jackson ISBN/ISSN/EAN : 978-2-9537926-4-5 Prix : 15,50 € Note générale : Durant l’été 2009, Mathieu Pernot réalise la série Les Migrants. Il photographie des Afghans clandestins dans le Xe arrondissement de Paris, à proximité du square Villemin dont ils viennent d’être expulsés. Ces hommes en transit, migrants de passage, rêvent d’Angleterre ou d’un statut de réfugié. «Après avoir passé plusieurs après-midi aux côtés de ces groupes d’Afghans, j’ai décidé de travailler autrement, de ne pas essayer de créer un lien, de m’en tenir à ce que tout le monde pouvait voir à condition de bien vouloir regarder. (...) Je les ai photographiés dans leur sommeil, le corps caché par un tissu, un drap ou un sac de couchage les recouvrant. Invisibles, silencieux et anonymes, réduits à l’état de simple forme, les individus se reposent et semblent se cacher, comme s’ils voulaient s’isoler d’un monde qui ne veut plus les voir». La force de ces images vient de leur double inscription dans une actualité largement commentée mais aussi dans une histoire de l’art et des formes (pli, drapé, sculpture). À la surexposition médiatique, Mathieu Pernot oppose abstraction et silence. « J’ai été ému par la présence de ces “refoulés” de l’histoire, ces figures d’une mondialisation inversée. J’ai été troublé par la beauté ambiguë de ces formes qui rappelaient celles d’une autre Histoire. J’ai pensé que la meilleure image à faire était celle de leur sommeil, de cet ailleurs que l’on ne connaîtra jamais et qui constitue sans doute leur dernière échappée. Je n’ai pas voulu les réveiller. Je n’ai rien vu des migrants » (Mathieu Pernot, « Portfolio Migrants », in Études photographiques, n° 27, mai 2011, Paris, Société française de photographie). Langues : Français (fre) Mots-clés : Photographie vidéo Photographies Albums et recueils selon des thèmes Nord-Pas-de-Calais (France) Émigration immigration Immigrés France Nord-Pasde-Calais 1990-... Afghans migrations internationales Afghanistan Clandestin Exposition J'ai deux amours Résumé : En 2009, l'auteur s'est rendu à de nombreuses reprises à Calais, sur les traces de migrants réfugiés dans les forêts avoisinantes. Ces photographies sont associées ici à d'autres images de migrants afghans prises cette fois à Paris, square Villemin, ainsi qu'à des écrits confiés à l'auteur par ces personnes en exil. Voir aussi, l'expo. "Rêver d'un autre monde" au CHRD de Lyon (4 février-29 mai 2016), présentée par Eléonore Varini, ASH n° 2946, p. 33 Note de contenu : "Une image se trouve à l’origine de ce travail. Une photographie entrevue dans un magazine associatif qui montrait quatre corps allongés à même le sol dans une forêt du nord de la France. La légende indiquait qu’il s’agissait d’Afghans, probablement épuisés, qui se reposaient à l’abri des regards indiscrets. C’était un image violente, une photographie de guerre. Les corps paraissaient morts et leur façon d’occuper l’espace semblait annoncer la figure tragique du charnier. C’est cette image que je suis allé chercher dans la « jungle » de Calais où les migrants séjournaient dans l’attente d’un possible passsage en Angleterre. Une image que je n’ai pas réussi à retrouver mais qui a finalement produit deux séries de photographies. En 2009, je me suis rendu à plusieurs reprises dans cette forêt « sauvage » de Calais à la fois éprouvée par le climat et traversée par une histoire. Les traces de cabanes et les restes de sacs de couchage en constituaient les signes les plus visibles. Peu de temps après, j’ai réalisé à Paris des photographies de migrants afghans en train de dormir, entre le lever du jour et la présence des policiers venus les évacuer. Les couvertures abandonnées de la forêt étaient à nouveau habitées par des corps que je ne pouvais qu’imaginer.
En 2012, j’ai rencontré Jawad et Mansour, tous les deux Afghans demandeurs d’asile à Paris. J’ai confié à Jawad des cahiers d’écolier pour qu’il y écrive le récit de son voyage de Kaboul à Paris. À chacune de nos rencontres, il me donnait quelques pages de son histoire qu’il traduisait. J’y voyais le récit d’une épopée moderne, l’histoire en négatif de notre mondialisation. Mansour m’a prêté les cahiers qu’il utilisait pour ses cours de français. Un langage de la survie, une littérature de l’urgence était traduite du farsi. Je n’ai rien changé à ces écrits, à la brutalité du texte et au récit sur l’exil qu’ils constituaient."En ligne : http://www.gwinzegal.com/edition.html Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=60271 Les migrants [Livre d'artiste. Mathieu, Pernot] / SUDOC [document électronique] / Mathieu Pernot (1970-...), Auteur ; Amanda Crawley Jackson, Traducteur . - Ed. trilingue du texte farsi-anglais-français . - Guingamp : GwinZegal, 2012 . - 104 p. : ill. en coul. ; 21 x 17 cm + Le livret contient le texte en français et la trad. anglaise tête-bêche. Traduit du farsi par Amanda Crawley Jackson.
ISBN : 978-2-9537926-4-5 : 15,50 €
Durant l’été 2009, Mathieu Pernot réalise la série Les Migrants. Il photographie des Afghans clandestins dans le Xe arrondissement de Paris, à proximité du square Villemin dont ils viennent d’être expulsés. Ces hommes en transit, migrants de passage, rêvent d’Angleterre ou d’un statut de réfugié. «Après avoir passé plusieurs après-midi aux côtés de ces groupes d’Afghans, j’ai décidé de travailler autrement, de ne pas essayer de créer un lien, de m’en tenir à ce que tout le monde pouvait voir à condition de bien vouloir regarder. (...) Je les ai photographiés dans leur sommeil, le corps caché par un tissu, un drap ou un sac de couchage les recouvrant. Invisibles, silencieux et anonymes, réduits à l’état de simple forme, les individus se reposent et semblent se cacher, comme s’ils voulaient s’isoler d’un monde qui ne veut plus les voir». La force de ces images vient de leur double inscription dans une actualité largement commentée mais aussi dans une histoire de l’art et des formes (pli, drapé, sculpture). À la surexposition médiatique, Mathieu Pernot oppose abstraction et silence. « J’ai été ému par la présence de ces “refoulés” de l’histoire, ces figures d’une mondialisation inversée. J’ai été troublé par la beauté ambiguë de ces formes qui rappelaient celles d’une autre Histoire. J’ai pensé que la meilleure image à faire était celle de leur sommeil, de cet ailleurs que l’on ne connaîtra jamais et qui constitue sans doute leur dernière échappée. Je n’ai pas voulu les réveiller. Je n’ai rien vu des migrants » (Mathieu Pernot, « Portfolio Migrants », in Études photographiques, n° 27, mai 2011, Paris, Société française de photographie).
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Photographie vidéo Photographies Albums et recueils selon des thèmes Nord-Pas-de-Calais (France) Émigration immigration Immigrés France Nord-Pasde-Calais 1990-... Afghans migrations internationales Afghanistan Clandestin Exposition J'ai deux amours Résumé : En 2009, l'auteur s'est rendu à de nombreuses reprises à Calais, sur les traces de migrants réfugiés dans les forêts avoisinantes. Ces photographies sont associées ici à d'autres images de migrants afghans prises cette fois à Paris, square Villemin, ainsi qu'à des écrits confiés à l'auteur par ces personnes en exil. Voir aussi, l'expo. "Rêver d'un autre monde" au CHRD de Lyon (4 février-29 mai 2016), présentée par Eléonore Varini, ASH n° 2946, p. 33 Note de contenu : "Une image se trouve à l’origine de ce travail. Une photographie entrevue dans un magazine associatif qui montrait quatre corps allongés à même le sol dans une forêt du nord de la France. La légende indiquait qu’il s’agissait d’Afghans, probablement épuisés, qui se reposaient à l’abri des regards indiscrets. C’était un image violente, une photographie de guerre. Les corps paraissaient morts et leur façon d’occuper l’espace semblait annoncer la figure tragique du charnier. C’est cette image que je suis allé chercher dans la « jungle » de Calais où les migrants séjournaient dans l’attente d’un possible passsage en Angleterre. Une image que je n’ai pas réussi à retrouver mais qui a finalement produit deux séries de photographies. En 2009, je me suis rendu à plusieurs reprises dans cette forêt « sauvage » de Calais à la fois éprouvée par le climat et traversée par une histoire. Les traces de cabanes et les restes de sacs de couchage en constituaient les signes les plus visibles. Peu de temps après, j’ai réalisé à Paris des photographies de migrants afghans en train de dormir, entre le lever du jour et la présence des policiers venus les évacuer. Les couvertures abandonnées de la forêt étaient à nouveau habitées par des corps que je ne pouvais qu’imaginer.
En 2012, j’ai rencontré Jawad et Mansour, tous les deux Afghans demandeurs d’asile à Paris. J’ai confié à Jawad des cahiers d’écolier pour qu’il y écrive le récit de son voyage de Kaboul à Paris. À chacune de nos rencontres, il me donnait quelques pages de son histoire qu’il traduisait. J’y voyais le récit d’une épopée moderne, l’histoire en négatif de notre mondialisation. Mansour m’a prêté les cahiers qu’il utilisait pour ses cours de français. Un langage de la survie, une littérature de l’urgence était traduite du farsi. Je n’ai rien changé à ces écrits, à la brutalité du texte et au récit sur l’exil qu’ils constituaient."En ligne : http://www.gwinzegal.com/edition.html Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=60271 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Documents numériques
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A Paris, dans la lumière incolore de l’aube, avec un appareil numérique, il a photographié des Afghans assoupis sous leurs couvertures de fortune, parfois juste un drap. On ne voit pas leurs visages, seulement les corps à terre ou sur des bancs : voici deURL![]()
Calais. Témoigner de la « jungle » Bruno Serralongue. Agence France-Presse. Les habitants : Du 16 octobre 2019 au 24 février 2020 : Calais. Témoigner de la "jungle" L'exposition « Calais - Témoigner de la "jungle" » aborde la situation des réfugiés et dURL![]()
Les migrants : photos, 2009URL![]()
Les Migrants, Musée national de l'histoire et des cultures de l'immigration (CNHI)URL![]()
Mathieu Pernot présente deux séries de photos se penchant sur les conditions de vie des migrants. Elles reviennent notamment sur leur séjour à Calais et rend compte de la manière dont ils sont obligés de vivre en attendant de passer «de l’autre côté». L’aURL![]()
Rêver d'un autre monde, Du 4 février au 29 mai 2016, au CHRD de Lyon : Le Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation présente une exposition sur le thème du voyage et de l’exil, en faisant le pari de l’expérience esthétique. Mêlant les poinURL![]()
Une fois de plus, le photographe Mathieu Pernot s'illustre par l'originalité de sa démarche. "Je n'ai rien vu des migrants", dit-il en commentant son travail sur des Afghans expulsés de leur foyer à Paris. Et en effet, il n'a vu ni leurs corps, ni les traURL![]()
Voyages pendulaires. Des roms au cœur de l'Europe. Bruno Amsellem (CHRD Lyon, 2010) 17 juin > 24 décembre 2010 En 2007, « Peuple tsigane, le silence et l’oubli » retraçait l’histoire de l’internement des Tsiganes français pendant la Seconde Guerre mondiURLMondes tsiganes : une histoire photographique, 1860-1980 : [exposition présentée au Musée national de l'histoire de l'immigration à Paris du 13 mars au 26 août 2018] / SUDOC
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PermalinkPermalinkPermalinkDe la Soule au rugby : un rite de socialisation / Mathieu Pernot in Les Cahiers dynamiques : revue professionnelle éditée de la Protection Judiciaire de la Jeunesse, PJJ / ITS et Cairn.info, N.32 (OCTOBRE 2004)
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