[n° ou bulletin]
Titre : |
73 - printemps 2015 - Les aménagements de la participation |
Titre original : |
Design social et appropriations de l’espace |
Type de document : |
document électronique |
Auteurs : |
Fabien Desage (1976-....), Directeur de la recherche ; Louis Jacob, Directeur de la recherche |
Année de publication : |
2015 |
Importance : |
pp. 3-231 |
Note générale : |
Louis Jacob et Fabien Desage
Présentation : les aménagements de la participation : design, innovation et controverses sociospatiales
Pages 3–12
[HTML] [PDF 113 ko] [Notice]
Partie 1 — L’espace des luttes
Anne-France Taiclet
Du passé, faisons table rase ? La controverse patrimoniale comme révélateur de luttes d’appropriation de l’espace
Pages 15–32
[HTML] [PDF 157 ko] [Résumé] [Plan]
Julien O’Miel et Julien Talpin
Espace et conflits dans la participation. Luttes symboliques et matérialité d’une controverse autour de la localisation d’une mosquée à Florence
Pages 33–52
[HTML] [PDF 927 ko] [Résumé] [Plan]
Michel Roy, Gilles Sénécal et Marie-Ève Desroches
Agir aux marges de la concertation de quartier : le conciliabule autour de la conversion de l’église Très-Saint-Nom-de-Jésus à Montréal
Pages 53–70
[HTML] [PDF 165 ko] [Résumé] [Plan]
Partie 2 — Expérimentations et démarches de « codesign »
Laurent Devisme et Pauline Ouvrard
Acteurs intermédiaires de la mobilisation territoriale : les enseignements des démarches de prospective-action
Pages 73–93
[HTML] [PDF 2,4 Mo] [Résumé] [Plan]
Guillaume Faburel et Karen Chevallier
L’intérêt des expérimentations participatives pour les savoirs de l’environnement et des paysages. Le cas des grands projets d’équipement
Pages 95–115
[HTML] [PDF 1,1 Mo] [Résumé] [Plan]
Christophe Abrassart, Philippe Gauthier, Sébastien Proulx et Marie D. Martel
Le design social : une sociologie des associations par le design ? Le cas de deux démarches de codesign dans des projets de rénovation des bibliothèques de la Ville de Montréal
Pages 117–138
[HTML] [PDF 1,2 Mo] [Résumé] [Plan]
Nadège Tenailleau
L’évolution d’un projet social vers un projet architectural et éducatif : le cas d’une école ouverte
Pages 139–154
[HTML] [PDF 145 ko] [Résumé] [Plan]
Partie 3 — Des stratégies participatives à l’épreuve des « publics »
Camille Devaux
L’habitat participatif : vers la démocratisation de la production du logement ?
Pages 157–175
[HTML] [PDF 163 ko] [Résumé] [Plan]
Aurore Meyfroidt
Un design social sous le poids des héritages : le cas de l’habitat groupé à Vienne
Pages 177–198
[HTML] [PDF 705 ko] [Résumé] [Plan]
Flavie Ferchaud et Marc Dumont
Les « échappées » des expérimentations, une forme de design social des espaces ? Le cas du réaménagement du quartier du Blosne à Rennes (France)
Pages 199–214
[HTML] [PDF 148 ko] [Résumé] [Plan]
Claire Carriou
Malentendus et inattendus autour de la participation habitante. La « coopérative » d’accession sociale Le Grand Portail à Nanterre (France)
Pages 215–231
[HTML] [PDF 150 ko] [Résumé] [Plan] |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Design social appropriations de l’espace |
Résumé : |
Ce numéro se penche sur des projets urbains qui entendent conjuguer urbanisme, architecture, et participation sociale. La notion de « design social » a émergé ces dernières années pour qualifier cette ambition. Elle sera entendue ici comme un terme générique qui se rapporte à la conception et la réalisation participatives d’objets ou d’espaces urbains, impliquant une pluralité d’acteurs (citoyens, professionnels, décideurs, groupes d’intérêts, clients, usagers…). |
Note de contenu : |
Argumentaire :
Ce numéro se penche sur des projets urbains qui entendent conjuguer urbanisme, architecture, et participation sociale. La notion de « design social » a émergé ces dernières années pour qualifier cette ambition. Elle sera entendue ici comme un terme générique qui se rapporte à la conception et la réalisation participatives d’objets ou d’espaces urbains, impliquant une pluralité d’acteurs (citoyens, professionnels, décideurs, groupes d’intérêts, clients, usagers…). Par-delà la multiplicité des formes et l’extrême diversité de leurs enjeux économiques, politiques, sociaux ou culturels, ces projets de design social – que caractérise de prime abord un intense travail de réflexion, de délibération et d’échange – ont a priori en commun de remettre en question les figures traditionnelles du professionnel et de l’expert en matière d’environnement construit, ainsi que les processus habituels de décision qui en orientent l’organisation. La pertinence de ces nouvelles pratiques de fabrication de l’espace s’évalue également dans leur propension à innover ou à étendre concrètement le changement social à la trame des relations et des usages, puis aux représentations ou aux concepts mêmes par lesquels l’espace humain est imaginé et habité.
« Design social », mais aussi architecture participative, architecture citoyenne, participatory design, sustainable design, urbanisme participatif, laboratoires vivants ou living labs… sont autant des dénominations qui ont fleuri depuis 20 ans pour désigner cette tendance, que nous souhaitons questionner à travers ce numéro. Les professionnels et les citoyens qui s’en réclament placent parfois leurs actions dans le sillage des « luttes urbaines » radicales des années soixante et soixante-dix, mais revendiquent beaucoup plus souvent une approche nettement plus pragmatique, en proposant des expériences qui se déploient à des échelles ou selon des logiques elles aussi très variables : micro-urbaine et régionale, éphémère ou durable, touchant le mobilier urbain et les infrastructures, mobilisant les réseaux sociaux, etc. Les effets de ces expériences participatives, où se rencontrent et parfois se « heurtent » militants et citoyens, élus et fonctionnaires, chercheurs, artistes et techniciens, se font sentir dans des domaines aussi différents que le logement, l’aménagement des places publiques et du paysage, le transport, l’environnement, l’alimentation, le loisir, l’éducation, la santé ou le religieux (l’aménagement ou le réaménagement de lieux de culte).
Si on s’arrête aux enjeux plus larges soulevés par l’architecture et le design participatifs aujourd’hui, on constate que l’espace n’est plus considéré comme un simple « paramètre » extérieur, plus ou moins contraignant, ou comme une « dimension » infiniment malléable et donc secondaire, mais qu’il se trouve au cœur des luttes indissociablement matérielles et symboliques autour desquelles se joue l’expérience démocratique. Si on s’est déjà beaucoup interrogé sur les rapports qu’entretiennent l’architecture et la politique ou le pouvoir (rapports souvent placés sous le signe de l’idéologie, de la rhétorique, de la propagande, du contrôle ou de la régulation), il faudrait peut-être dans ce contexte questionner non seulement les contraintes ou les obstacles à la participation sociale, mais aussi ses malentendus, ses illusions et ses faux-fuyants.
Par ailleurs, l’intérêt pour les espaces centraux urbains, qui captent particulièrement l’attention des chercheurs et les mobilisations, ne doit pas occulter que de nombreux territoires périphériques se trouvent aujourd’hui soumis à de fortes pressions. Alors que ces pressions (provenant de la production agricole, de l’exploitation des ressources naturelles, du dévelopement résidentiel, du transport, des politiques d’aménagement, du tourisme, du design publicitaire, des mesures de sécurité, des opérations militaires ou de l’intervention humanitaire, etc.) conduisent parfois à des équilibres ou à des compromis précaires entre acteurs, elles sont d’abord des occasions de conflits et d’initiatives citoyennes, qui mettent en débat et en pratique, sous différentes formes collaboratives ou participatives, des manières alternatives de s’approprier l’espace et de le définir.
Les expériences participatives ou collaboratives actuelles interrogent donc les dynamiques de la société civile, de l’exercice du pouvoir, de la formation des identités individuelles et collectives, toutes ancrées dans un territoire à partager, à conquérir ou à reconquérir. Elles questionnent également les identités professionnelles des architectes et des urbanistes, travaillées par cette injonction participative.
Le numéro se caractérisera par la diversité des objets (lieux et échelles, types d’action, groupes et projets urbains étudiés) et la diversité des méthodes (monographies ou études comparatives), mais l’ensemble des contributions auront en commun un intérêt marqué pour la description et l’analyse des pratiques participatives de l’espace, ainsi que pour la réflexion sur les enjeux proprement spatiaux de la démocratie.
Axes thématiques :
Nous appelons des contributions de toutes disciplines (notamment les sciences humaines et sociales, les sciences politiques, les études urbaines, le design, l’aménagement, l’architecture), autour de quatre thèmes :
•Les politiques publiques et le rôle des institutions en matière de développement local et de revitalisation/rénovation des espaces urbains ;
•Les controverses et les luttes autour de l’aménagement ou de l’occupation de l’espace ;
•Les expériences citoyennes et/ou militantes d’appropriation de l’espace, les organismes et les acteurs qui s’inscrivent dans une forme ou l’autre de design participatif ;
•Les nouvelles communautés de pratiques issues de l’action culturelle ou artistique, de la recherche et de l’enseignement |
En ligne : |
http://www.erudit.org/revue/lsp/2015/v/n73/index.html |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=37477 |
[n° ou bulletin]
73 - printemps 2015 - Les aménagements de la participation = Design social et appropriations de l’espace [document électronique] / Fabien Desage (1976-....), Directeur de la recherche ; Louis Jacob, Directeur de la recherche . - 2015 . - pp. 3-231. Louis Jacob et Fabien Desage
Présentation : les aménagements de la participation : design, innovation et controverses sociospatiales
Pages 3–12
[HTML] [PDF 113 ko] [Notice]
Partie 1 — L’espace des luttes
Anne-France Taiclet
Du passé, faisons table rase ? La controverse patrimoniale comme révélateur de luttes d’appropriation de l’espace
Pages 15–32
[HTML] [PDF 157 ko] [Résumé] [Plan]
Julien O’Miel et Julien Talpin
Espace et conflits dans la participation. Luttes symboliques et matérialité d’une controverse autour de la localisation d’une mosquée à Florence
Pages 33–52
[HTML] [PDF 927 ko] [Résumé] [Plan]
Michel Roy, Gilles Sénécal et Marie-Ève Desroches
Agir aux marges de la concertation de quartier : le conciliabule autour de la conversion de l’église Très-Saint-Nom-de-Jésus à Montréal
Pages 53–70
[HTML] [PDF 165 ko] [Résumé] [Plan]
Partie 2 — Expérimentations et démarches de « codesign »
Laurent Devisme et Pauline Ouvrard
Acteurs intermédiaires de la mobilisation territoriale : les enseignements des démarches de prospective-action
Pages 73–93
[HTML] [PDF 2,4 Mo] [Résumé] [Plan]
Guillaume Faburel et Karen Chevallier
L’intérêt des expérimentations participatives pour les savoirs de l’environnement et des paysages. Le cas des grands projets d’équipement
Pages 95–115
[HTML] [PDF 1,1 Mo] [Résumé] [Plan]
Christophe Abrassart, Philippe Gauthier, Sébastien Proulx et Marie D. Martel
Le design social : une sociologie des associations par le design ? Le cas de deux démarches de codesign dans des projets de rénovation des bibliothèques de la Ville de Montréal
Pages 117–138
[HTML] [PDF 1,2 Mo] [Résumé] [Plan]
Nadège Tenailleau
L’évolution d’un projet social vers un projet architectural et éducatif : le cas d’une école ouverte
Pages 139–154
[HTML] [PDF 145 ko] [Résumé] [Plan]
Partie 3 — Des stratégies participatives à l’épreuve des « publics »
Camille Devaux
L’habitat participatif : vers la démocratisation de la production du logement ?
Pages 157–175
[HTML] [PDF 163 ko] [Résumé] [Plan]
Aurore Meyfroidt
Un design social sous le poids des héritages : le cas de l’habitat groupé à Vienne
Pages 177–198
[HTML] [PDF 705 ko] [Résumé] [Plan]
Flavie Ferchaud et Marc Dumont
Les « échappées » des expérimentations, une forme de design social des espaces ? Le cas du réaménagement du quartier du Blosne à Rennes (France)
Pages 199–214
[HTML] [PDF 148 ko] [Résumé] [Plan]
Claire Carriou
Malentendus et inattendus autour de la participation habitante. La « coopérative » d’accession sociale Le Grand Portail à Nanterre (France)
Pages 215–231
[HTML] [PDF 150 ko] [Résumé] [Plan] Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
Design social appropriations de l’espace |
Résumé : |
Ce numéro se penche sur des projets urbains qui entendent conjuguer urbanisme, architecture, et participation sociale. La notion de « design social » a émergé ces dernières années pour qualifier cette ambition. Elle sera entendue ici comme un terme générique qui se rapporte à la conception et la réalisation participatives d’objets ou d’espaces urbains, impliquant une pluralité d’acteurs (citoyens, professionnels, décideurs, groupes d’intérêts, clients, usagers…). |
Note de contenu : |
Argumentaire :
Ce numéro se penche sur des projets urbains qui entendent conjuguer urbanisme, architecture, et participation sociale. La notion de « design social » a émergé ces dernières années pour qualifier cette ambition. Elle sera entendue ici comme un terme générique qui se rapporte à la conception et la réalisation participatives d’objets ou d’espaces urbains, impliquant une pluralité d’acteurs (citoyens, professionnels, décideurs, groupes d’intérêts, clients, usagers…). Par-delà la multiplicité des formes et l’extrême diversité de leurs enjeux économiques, politiques, sociaux ou culturels, ces projets de design social – que caractérise de prime abord un intense travail de réflexion, de délibération et d’échange – ont a priori en commun de remettre en question les figures traditionnelles du professionnel et de l’expert en matière d’environnement construit, ainsi que les processus habituels de décision qui en orientent l’organisation. La pertinence de ces nouvelles pratiques de fabrication de l’espace s’évalue également dans leur propension à innover ou à étendre concrètement le changement social à la trame des relations et des usages, puis aux représentations ou aux concepts mêmes par lesquels l’espace humain est imaginé et habité.
« Design social », mais aussi architecture participative, architecture citoyenne, participatory design, sustainable design, urbanisme participatif, laboratoires vivants ou living labs… sont autant des dénominations qui ont fleuri depuis 20 ans pour désigner cette tendance, que nous souhaitons questionner à travers ce numéro. Les professionnels et les citoyens qui s’en réclament placent parfois leurs actions dans le sillage des « luttes urbaines » radicales des années soixante et soixante-dix, mais revendiquent beaucoup plus souvent une approche nettement plus pragmatique, en proposant des expériences qui se déploient à des échelles ou selon des logiques elles aussi très variables : micro-urbaine et régionale, éphémère ou durable, touchant le mobilier urbain et les infrastructures, mobilisant les réseaux sociaux, etc. Les effets de ces expériences participatives, où se rencontrent et parfois se « heurtent » militants et citoyens, élus et fonctionnaires, chercheurs, artistes et techniciens, se font sentir dans des domaines aussi différents que le logement, l’aménagement des places publiques et du paysage, le transport, l’environnement, l’alimentation, le loisir, l’éducation, la santé ou le religieux (l’aménagement ou le réaménagement de lieux de culte).
Si on s’arrête aux enjeux plus larges soulevés par l’architecture et le design participatifs aujourd’hui, on constate que l’espace n’est plus considéré comme un simple « paramètre » extérieur, plus ou moins contraignant, ou comme une « dimension » infiniment malléable et donc secondaire, mais qu’il se trouve au cœur des luttes indissociablement matérielles et symboliques autour desquelles se joue l’expérience démocratique. Si on s’est déjà beaucoup interrogé sur les rapports qu’entretiennent l’architecture et la politique ou le pouvoir (rapports souvent placés sous le signe de l’idéologie, de la rhétorique, de la propagande, du contrôle ou de la régulation), il faudrait peut-être dans ce contexte questionner non seulement les contraintes ou les obstacles à la participation sociale, mais aussi ses malentendus, ses illusions et ses faux-fuyants.
Par ailleurs, l’intérêt pour les espaces centraux urbains, qui captent particulièrement l’attention des chercheurs et les mobilisations, ne doit pas occulter que de nombreux territoires périphériques se trouvent aujourd’hui soumis à de fortes pressions. Alors que ces pressions (provenant de la production agricole, de l’exploitation des ressources naturelles, du dévelopement résidentiel, du transport, des politiques d’aménagement, du tourisme, du design publicitaire, des mesures de sécurité, des opérations militaires ou de l’intervention humanitaire, etc.) conduisent parfois à des équilibres ou à des compromis précaires entre acteurs, elles sont d’abord des occasions de conflits et d’initiatives citoyennes, qui mettent en débat et en pratique, sous différentes formes collaboratives ou participatives, des manières alternatives de s’approprier l’espace et de le définir.
Les expériences participatives ou collaboratives actuelles interrogent donc les dynamiques de la société civile, de l’exercice du pouvoir, de la formation des identités individuelles et collectives, toutes ancrées dans un territoire à partager, à conquérir ou à reconquérir. Elles questionnent également les identités professionnelles des architectes et des urbanistes, travaillées par cette injonction participative.
Le numéro se caractérisera par la diversité des objets (lieux et échelles, types d’action, groupes et projets urbains étudiés) et la diversité des méthodes (monographies ou études comparatives), mais l’ensemble des contributions auront en commun un intérêt marqué pour la description et l’analyse des pratiques participatives de l’espace, ainsi que pour la réflexion sur les enjeux proprement spatiaux de la démocratie.
Axes thématiques :
Nous appelons des contributions de toutes disciplines (notamment les sciences humaines et sociales, les sciences politiques, les études urbaines, le design, l’aménagement, l’architecture), autour de quatre thèmes :
•Les politiques publiques et le rôle des institutions en matière de développement local et de revitalisation/rénovation des espaces urbains ;
•Les controverses et les luttes autour de l’aménagement ou de l’occupation de l’espace ;
•Les expériences citoyennes et/ou militantes d’appropriation de l’espace, les organismes et les acteurs qui s’inscrivent dans une forme ou l’autre de design participatif ;
•Les nouvelles communautés de pratiques issues de l’action culturelle ou artistique, de la recherche et de l’enseignement |
En ligne : |
http://www.erudit.org/revue/lsp/2015/v/n73/index.html |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=37477 |
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