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Auteur Mahrez Okba
Commentaire :
Sous-direction de l’emploi et du marché du travail, Dares
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1717 - novembre 2018 - L’insertion des immigrés, de l’arrivée en France au premier emploi (Bulletin de Insee Première / Insee) / Jérôme Lê
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[n° ou bulletin]
Titre : 1717 - novembre 2018 - L’insertion des immigrés, de l’arrivée en France au premier emploi Type de document : document électronique Auteurs : Jérôme Lê, Auteur ; Mahrez Okba, Auteur Année de publication : 2018 Importance : 4 p. Format : PDF, 734 Ko Langues : Français (fre) Résumé : La moitié de la population des immigrés d’âges actifs (15-64 ans) est arrivée en France avant 1998. Parmi ceux qui sont arrivés à l’âge de 15 ans ou plus, près de la moitié déclarent avoir émigré pour des raisons familiales.
L’immigration se féminise au fil des années et les femmes sont désormais aussi nombreuses que les hommes à venir étudier en France. La population immigrée est de plus en plus diplômée, pour des raisons qui tiennent à la fois aux niveaux d’études plus élevés atteints par les parents et à la poursuite des études en France de personnes arrivées enfants ou comme étudiants.
Quatre immigrés sur dix ne parlaient pas ou peu le français lors de leur premier emploi en France. Un tiers de ceux qui sont en emploi considèrent qu’ils sont surqualifiés. À caractéristiques égales, le sentiment de surqualification dans le premier emploi occupé en France est plus fort parmi les immigrés qui ne parlaient pas le français.
Parmi les immigrés arrivés en France à l’âge de 15 ans ou plus, un tiers de ceux devenus français ont acquis la nationalité dans les cinq ans qui ont suivi leur arrivée.Note de contenu : "Une étude de l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) et de la Direction de l’animation de la recherche, des études et de statistiques (DARES) montre que les immigrés s’installent en France d’abord pour des raisons familiales. Mais ils considèrent qu’ils ont un emploi sous qualifié.
Selon la dernière enquête de l’INSEE et de DARES sur l’insertion des immigrés en France, ces derniers représentaient 6,1 millions de personnes début 2015, soit 9,3 % de la population. La moitié de ceux qui sont en âge de travailler, c’est-à-dire entre 15 et 64 ans, est arrivée avant 1998, principalement d’Espagne, d’Italie et du Portugal. Si les immigrés originaires du Maghreb sont aussi nombreux à être arrivés avant qu’après cette date, 60 % de ceux provenant d’Afrique se sont installés sur le territoire après 1998.
Une immigration d’abord familiale
Premier enseignement : 61 % des immigrés d’âges actifs migrent pour des raisons familiales. La recherche d’un emploi constitue le deuxième motif, suivi de la volonté de faire des études et, enfin, de la demande d'asile. Par ailleurs, les femmes sont de plus en plus nombreuses à rejoindre l’hexagone : elles représentaient 51 % des immigrés avant 1981 contre 58 % depuis 2007.
Autre constat, le niveau d’études augmente : 33 % des immigrés arrivés après 1998 sont diplômés de l’enseignement supérieur contre 21 % avant. Parmi ceux arrivés en France depuis 20 ans, plus d’un tiers ont au moins un parent ayant atteint l’enseignement secondaire.
Des emplois sous-qualifiés
Lors de leur premier emploi en France, 85 % des immigrés arrivés à l’âge de 15 ans ou plus occupaient un poste d’employé ou d’ouvrier. Seuls 7 % étaient cadres et 5 % exerçaient une profession intermédiaire. Dans le même temps, 41 % d’entre eux parlaient peu ou pas du tout le français. Si "la facilité pour obtenir un premier emploi est globalement peu liée à la maîtrise de la langue, néanmoins, à caractéristiques socio-économiques comparables, il apparaît que les hommes, qui ne parlaient pas du tout le français à leur arrivée en France, accèdent moins rapidement à un premier emploi", observent les auteurs de l’étude.
Surtout, 36 % des immigrés ont le sentiment d’être surqualifiés pour le travail qu’on leur demande, notamment quand il s’agit de la première embauche. Un sentiment qui persiste, par ailleurs, chez 33 % d’entre eux dans leur emploi actuel. A titre de comparaison, ce ressenti touche 17 % des salariés non immigrés. L’étude pointe également que les personnes venant du Maghreb et d’Afrique ont plus de risque que les autres de se sentir surqualifiées.
Plus d’un tiers sont Français
En 2015, 39 % de l’ensemble des immigrés, quel que soit leur âge, ont obtenu la nationalité française. Ceux venus avant 15 ans mettent cependant plus de temps à l’acquérir (10 ans contre 7 ans après cet âge) car ils doivent attendre leur majorité pour en faire la demande. Plus de la moitié des immigrés (59 %) devenus français conservent leur nationalité d’origine. Un phénomène qui varie selon le pays de naissance. Ainsi, 85 % des maghrébins et 54 % des personnes d’Afrique subsaharienne gardent la double nationalité pour seulement 42 % des asiatiques. Des variations qui s’expliquent par l’âge d’arrivée sur le territoire français, le motif et aussi les législations propres à chaque pays, lesquelles n’autorisent pas forcément le double passeport.
Enfin, 45 % des immigrés déclarent avoir demandé la nationalité française pour trouver plus facilement un emploi. Mais, dans un cas sur deux, ils estiment finalement que cela ne les a pas aidés." La lettre d'info du site ASH n° 2131
--
Voir aussi, dans le Rapport statistique annuel du Secours Catholique, l'État de la pauvreté en France 2018, 100 p. : < https://www.secours-catholique.org/sites/scinternet/files/publications/rs18-bd.pdf > : DES ÉTRANGERS SANS STATUT LÉGAL EN GRANDE DÉTRESSE
Le rapport Statistiques 2017 confirme l’augmentation d’étrangers dans les accueils du Secours Catholique, avec une diminution du nombre d’étrangers régularisés mais une augmentation d’étrangers en attente de statut légal.
Ceux-ci vivent dans une détresse qu’amplifie l’entrave aux quelques droits qui leur sont reconnus. Notamment le droit d’être hébergé sans conditions. « Le 115 des grandes villes, rapporte Claire Sabah, chargée du projet Accueil et droits des étrangers au Secours Catholique, exige certaines conditions pour bénéficier d’un abri d’urgence : être malade, être enceinte ou accompagnée d’enfants de moins de trois ans. »
Dans les accueils, les étrangers apprennent le français, accèdent aux loisirs et à la culture ou au soutien scolaire, et font l’objet d’une écoute attentive. Pour fuir l’oisiveté, rencontrer et aider les autres, souvent ils deviennent bénévoles. Les plus jeunes sont de plus en plus nombreux à s’engager au sein du mouvement Young Caritas.En ligne : https://www.insee.fr/fr/statistiques/fichier/version-html/3640742/ip1717.pdf Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=49905 [n° ou bulletin] 1717 - novembre 2018 - L’insertion des immigrés, de l’arrivée en France au premier emploi [document électronique] / Jérôme Lê, Auteur ; Mahrez Okba, Auteur . - 2018 . - 4 p. ; PDF, 734 Ko.
Langues : Français (fre)
Résumé : La moitié de la population des immigrés d’âges actifs (15-64 ans) est arrivée en France avant 1998. Parmi ceux qui sont arrivés à l’âge de 15 ans ou plus, près de la moitié déclarent avoir émigré pour des raisons familiales.
L’immigration se féminise au fil des années et les femmes sont désormais aussi nombreuses que les hommes à venir étudier en France. La population immigrée est de plus en plus diplômée, pour des raisons qui tiennent à la fois aux niveaux d’études plus élevés atteints par les parents et à la poursuite des études en France de personnes arrivées enfants ou comme étudiants.
Quatre immigrés sur dix ne parlaient pas ou peu le français lors de leur premier emploi en France. Un tiers de ceux qui sont en emploi considèrent qu’ils sont surqualifiés. À caractéristiques égales, le sentiment de surqualification dans le premier emploi occupé en France est plus fort parmi les immigrés qui ne parlaient pas le français.
Parmi les immigrés arrivés en France à l’âge de 15 ans ou plus, un tiers de ceux devenus français ont acquis la nationalité dans les cinq ans qui ont suivi leur arrivée.Note de contenu : "Une étude de l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) et de la Direction de l’animation de la recherche, des études et de statistiques (DARES) montre que les immigrés s’installent en France d’abord pour des raisons familiales. Mais ils considèrent qu’ils ont un emploi sous qualifié.
Selon la dernière enquête de l’INSEE et de DARES sur l’insertion des immigrés en France, ces derniers représentaient 6,1 millions de personnes début 2015, soit 9,3 % de la population. La moitié de ceux qui sont en âge de travailler, c’est-à-dire entre 15 et 64 ans, est arrivée avant 1998, principalement d’Espagne, d’Italie et du Portugal. Si les immigrés originaires du Maghreb sont aussi nombreux à être arrivés avant qu’après cette date, 60 % de ceux provenant d’Afrique se sont installés sur le territoire après 1998.
Une immigration d’abord familiale
Premier enseignement : 61 % des immigrés d’âges actifs migrent pour des raisons familiales. La recherche d’un emploi constitue le deuxième motif, suivi de la volonté de faire des études et, enfin, de la demande d'asile. Par ailleurs, les femmes sont de plus en plus nombreuses à rejoindre l’hexagone : elles représentaient 51 % des immigrés avant 1981 contre 58 % depuis 2007.
Autre constat, le niveau d’études augmente : 33 % des immigrés arrivés après 1998 sont diplômés de l’enseignement supérieur contre 21 % avant. Parmi ceux arrivés en France depuis 20 ans, plus d’un tiers ont au moins un parent ayant atteint l’enseignement secondaire.
Des emplois sous-qualifiés
Lors de leur premier emploi en France, 85 % des immigrés arrivés à l’âge de 15 ans ou plus occupaient un poste d’employé ou d’ouvrier. Seuls 7 % étaient cadres et 5 % exerçaient une profession intermédiaire. Dans le même temps, 41 % d’entre eux parlaient peu ou pas du tout le français. Si "la facilité pour obtenir un premier emploi est globalement peu liée à la maîtrise de la langue, néanmoins, à caractéristiques socio-économiques comparables, il apparaît que les hommes, qui ne parlaient pas du tout le français à leur arrivée en France, accèdent moins rapidement à un premier emploi", observent les auteurs de l’étude.
Surtout, 36 % des immigrés ont le sentiment d’être surqualifiés pour le travail qu’on leur demande, notamment quand il s’agit de la première embauche. Un sentiment qui persiste, par ailleurs, chez 33 % d’entre eux dans leur emploi actuel. A titre de comparaison, ce ressenti touche 17 % des salariés non immigrés. L’étude pointe également que les personnes venant du Maghreb et d’Afrique ont plus de risque que les autres de se sentir surqualifiées.
Plus d’un tiers sont Français
En 2015, 39 % de l’ensemble des immigrés, quel que soit leur âge, ont obtenu la nationalité française. Ceux venus avant 15 ans mettent cependant plus de temps à l’acquérir (10 ans contre 7 ans après cet âge) car ils doivent attendre leur majorité pour en faire la demande. Plus de la moitié des immigrés (59 %) devenus français conservent leur nationalité d’origine. Un phénomène qui varie selon le pays de naissance. Ainsi, 85 % des maghrébins et 54 % des personnes d’Afrique subsaharienne gardent la double nationalité pour seulement 42 % des asiatiques. Des variations qui s’expliquent par l’âge d’arrivée sur le territoire français, le motif et aussi les législations propres à chaque pays, lesquelles n’autorisent pas forcément le double passeport.
Enfin, 45 % des immigrés déclarent avoir demandé la nationalité française pour trouver plus facilement un emploi. Mais, dans un cas sur deux, ils estiment finalement que cela ne les a pas aidés." La lettre d'info du site ASH n° 2131
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Voir aussi, dans le Rapport statistique annuel du Secours Catholique, l'État de la pauvreté en France 2018, 100 p. : < https://www.secours-catholique.org/sites/scinternet/files/publications/rs18-bd.pdf > : DES ÉTRANGERS SANS STATUT LÉGAL EN GRANDE DÉTRESSE
Le rapport Statistiques 2017 confirme l’augmentation d’étrangers dans les accueils du Secours Catholique, avec une diminution du nombre d’étrangers régularisés mais une augmentation d’étrangers en attente de statut légal.
Ceux-ci vivent dans une détresse qu’amplifie l’entrave aux quelques droits qui leur sont reconnus. Notamment le droit d’être hébergé sans conditions. « Le 115 des grandes villes, rapporte Claire Sabah, chargée du projet Accueil et droits des étrangers au Secours Catholique, exige certaines conditions pour bénéficier d’un abri d’urgence : être malade, être enceinte ou accompagnée d’enfants de moins de trois ans. »
Dans les accueils, les étrangers apprennent le français, accèdent aux loisirs et à la culture ou au soutien scolaire, et font l’objet d’une écoute attentive. Pour fuir l’oisiveté, rencontrer et aider les autres, souvent ils deviennent bénévoles. Les plus jeunes sont de plus en plus nombreux à s’engager au sein du mouvement Young Caritas.En ligne : https://www.insee.fr/fr/statistiques/fichier/version-html/3640742/ip1717.pdf Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=49905 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Documents numériques
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Données complémentaires (xls, 20 Ko)URLEmploi et chômage des descendants d’immigrés en 2012 / Claude Minni in Dares Analyses, n° 023 (Mars 2014)
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[article]
Titre : Emploi et chômage des descendants d’immigrés en 2012 Type de document : document électronique Auteurs : Claude Minni ; Mahrez Okba Année de publication : Mars 2014 Article en page(s) : 14 p. Langues : Français (fre) Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays:Histoire de l'Europe:Europe occidentale:France ; F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:D SOCIOLOGIE - ETHNOLOGIE - ANTHROPOLOGIE :4.35 Population:Migrant:Travailleur migrant Mots-clés : BESCHAFTIGTENERHEBUNG EMPLOYMENT SURVEY ENCUESTA SOBRE EL EMPLEO ENQUETE SUR L'EMPLOI WANDERARBEITNEHMER MIGRANT WORKER TRABAJADOR MIGRANTE BEVOLKENING AUSLANDISCHER HERKUNFT POPULATION OF FOREIGN ORIGIN POBLACION DE ORIGEN EXTRANJERA POPULATION D'ORIGINE ETRANGERE ERZEUGUNG GENERATION GENERACION FRANKREICH FRANCIA Résumé : En 2012, 3,9 millions de personnes âgées de 15 à 64 ans résidant en France métropolitaine sont nées en France d’au moins un parent immigré, soit 9,8 % de la population en âge de travailler. 53 % d’entre elles sont d’origine européenne ; issues de vagues d’immigration plus anciennes que les autres descendants d’immigrés, et donc globalement plus âgées, leur situation sur le marché du travail est en moyenne proche de celle des personnes non issues de l’immigration (ni immigrées, ni descendantes d’immigrés). Les descendants d’immigrés d’origine africaine (37 %) ou d’un autre continent non européen (10 %) sont sensiblement plus jeunes que les immigrés et les personnes non issues de l’immigration ; ils sont plus diplômés que les immigrés mais moins dans l’ensemble que les personnes non issues de l’immigration. « Toutes choses égales par ailleurs », c’est-à-dire à principales caractéristiques sociodémographiques comparables, les descendants d’immigrés d’origine non européenne sont moins présents sur le marché du travail et ont un risque de chômage supérieur aux personnes non issues de l’immigration mais, inversement, leur position est plus favorable que celle des immigrés de même origine. 5,7 % des descendants d’immigrés occupant un emploi sont en situation de sous-emploi en 2012 et 9,4 % des salariés de 30-54 ans sont en contrat temporaire, soit respectivement 0,8 et 2,2 points de plus que les actifs occupés non issus de l’immigration. Ces situations sont, en outre, plus fréquentes pour les descendants d’immigrés d’origine africaine. La répartition dans l’emploi des descendants d’immigrés par secteurs d’activité et professions est relativement proche de celle des personnes non issues de l’immigration. Ce n’est pas le cas pour les immigrés, pour lesquels la « ségrégation professionnelle » est plus marquée. (source : Dares) Note de contenu : Avertissement : cette publication porte sur 2012 et les années antérieures ; elle n’intègre pas la rétropolation des séries réalisée par l’Insee pour les rendre cohérentes avec le questionnaire rénové de l’enquête Emploi mis en œuvre à compter du 1er trimestre 2013, et rendue publique le 6 mars 2014. En ligne : http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/2014-023.pdf Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=129079
in Dares Analyses > n° 023 (Mars 2014) . - 14 p.[article] Emploi et chômage des descendants d’immigrés en 2012 [document électronique] / Claude Minni ; Mahrez Okba . - Mars 2014 . - 14 p.
Langues : Français (fre)
in Dares Analyses > n° 023 (Mars 2014) . - 14 p.
Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays:Histoire de l'Europe:Europe occidentale:France ; F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:D SOCIOLOGIE - ETHNOLOGIE - ANTHROPOLOGIE :4.35 Population:Migrant:Travailleur migrant Mots-clés : BESCHAFTIGTENERHEBUNG EMPLOYMENT SURVEY ENCUESTA SOBRE EL EMPLEO ENQUETE SUR L'EMPLOI WANDERARBEITNEHMER MIGRANT WORKER TRABAJADOR MIGRANTE BEVOLKENING AUSLANDISCHER HERKUNFT POPULATION OF FOREIGN ORIGIN POBLACION DE ORIGEN EXTRANJERA POPULATION D'ORIGINE ETRANGERE ERZEUGUNG GENERATION GENERACION FRANKREICH FRANCIA Résumé : En 2012, 3,9 millions de personnes âgées de 15 à 64 ans résidant en France métropolitaine sont nées en France d’au moins un parent immigré, soit 9,8 % de la population en âge de travailler. 53 % d’entre elles sont d’origine européenne ; issues de vagues d’immigration plus anciennes que les autres descendants d’immigrés, et donc globalement plus âgées, leur situation sur le marché du travail est en moyenne proche de celle des personnes non issues de l’immigration (ni immigrées, ni descendantes d’immigrés). Les descendants d’immigrés d’origine africaine (37 %) ou d’un autre continent non européen (10 %) sont sensiblement plus jeunes que les immigrés et les personnes non issues de l’immigration ; ils sont plus diplômés que les immigrés mais moins dans l’ensemble que les personnes non issues de l’immigration. « Toutes choses égales par ailleurs », c’est-à-dire à principales caractéristiques sociodémographiques comparables, les descendants d’immigrés d’origine non européenne sont moins présents sur le marché du travail et ont un risque de chômage supérieur aux personnes non issues de l’immigration mais, inversement, leur position est plus favorable que celle des immigrés de même origine. 5,7 % des descendants d’immigrés occupant un emploi sont en situation de sous-emploi en 2012 et 9,4 % des salariés de 30-54 ans sont en contrat temporaire, soit respectivement 0,8 et 2,2 points de plus que les actifs occupés non issus de l’immigration. Ces situations sont, en outre, plus fréquentes pour les descendants d’immigrés d’origine africaine. La répartition dans l’emploi des descendants d’immigrés par secteurs d’activité et professions est relativement proche de celle des personnes non issues de l’immigration. Ce n’est pas le cas pour les immigrés, pour lesquels la « ségrégation professionnelle » est plus marquée. (source : Dares) Note de contenu : Avertissement : cette publication porte sur 2012 et les années antérieures ; elle n’intègre pas la rétropolation des séries réalisée par l’Insee pour les rendre cohérentes avec le questionnaire rénové de l’enquête Emploi mis en œuvre à compter du 1er trimestre 2013, et rendue publique le 6 mars 2014. En ligne : http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/2014-023.pdf Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=129079
[article]
Titre : Emploi et chômage des immigrés en 2011 Type de document : texte imprimé Auteurs : Claude Minni ; Mahrez Okba Année de publication : octobre 2012 Article en page(s) : 16 p. Langues : Français (fre) Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays:Histoire de l'Europe:Europe occidentale:France ; F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:D SOCIOLOGIE - ETHNOLOGIE - ANTHROPOLOGIE :4.35 Population:Migrant:Travailleur migrant Mots-clés : WANDERARBEITNEHMER MIGRANT WORKER TRABAJADOR MIGRANTE BESCHAFTIGTENERHEBUNG EMPLOYMENT SURVEY ENCUESTA SOBRE EL EMPLEO ENQUETE SUR L'EMPLOI BESCHAFTIGUNGSSTATISTIK EMPLOYMENT STATISTIC ESTADISTICA DEL EMPLEO STATISTIQUE D'EMPLOI FRANKREICH FRANCIA Résumé : En 2011, 4 millions d’immigrés âgés de 15 à 64 ans résident en France métropolitaine, représentant 10 % de la population en âge de travailler. 30 % d’entre eux sont nés dans un pays de l’Union européenne (UE), 31 % au Maghreb, 15 % en Afrique subsaharienne, et 24 % dans un pays européen hors UE ou sur un autre continent que l’Afrique. La participation des immigrés au marché du travail est comparable à celle des non immigrés pour les hommes. Elle est nettement plus faible, mais en progression, pour les femmes, en particulier pour celles originaires du Maghreb ou de Turquie. Le taux de chômage des immigrés nés hors de l’Union européenne est beaucoup plus élevé que celui des non immigrés. En 2011, il approche 23 % pour ceux originaires du Maghreb ou d’Afrique subsaharienne, contre 8,5 % pour les non immigrés. Une fois pris en compte l’âge, le sexe, le niveau de qualification et le lieu de résidence, l’écart de risque de chômage entre les immigrés extra-communautaires et les non immigrés reste important. Les actifs occupés immigrés sont très présents dans la construction, l’hébergement et la restauration, les métiers de la sécurité et des services aux particuliers. Ils sont plus fréquemment en situation de sous emploi que les non immigrés.
La proportion de non natifs, immigrés et personnes nées françaises à l’étranger, dans la population en âge de travailler est plus faible en France que dans l’ensemble de l’Union européenne à 15 pays. Dans chacun de ces 15 pays, le taux de chômage des non natifs extra communautaires est nettement plus élevé que celui des natifs. (source : Dares)En ligne : http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/2012-077-2.pdf Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=129259
in Dares Analyses > n° 077 (octobre 2012) . - 16 p.[article] Emploi et chômage des immigrés en 2011 [texte imprimé] / Claude Minni ; Mahrez Okba . - octobre 2012 . - 16 p.
Langues : Français (fre)
in Dares Analyses > n° 077 (octobre 2012) . - 16 p.
Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays:Histoire de l'Europe:Europe occidentale:France ; F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:D SOCIOLOGIE - ETHNOLOGIE - ANTHROPOLOGIE :4.35 Population:Migrant:Travailleur migrant Mots-clés : WANDERARBEITNEHMER MIGRANT WORKER TRABAJADOR MIGRANTE BESCHAFTIGTENERHEBUNG EMPLOYMENT SURVEY ENCUESTA SOBRE EL EMPLEO ENQUETE SUR L'EMPLOI BESCHAFTIGUNGSSTATISTIK EMPLOYMENT STATISTIC ESTADISTICA DEL EMPLEO STATISTIQUE D'EMPLOI FRANKREICH FRANCIA Résumé : En 2011, 4 millions d’immigrés âgés de 15 à 64 ans résident en France métropolitaine, représentant 10 % de la population en âge de travailler. 30 % d’entre eux sont nés dans un pays de l’Union européenne (UE), 31 % au Maghreb, 15 % en Afrique subsaharienne, et 24 % dans un pays européen hors UE ou sur un autre continent que l’Afrique. La participation des immigrés au marché du travail est comparable à celle des non immigrés pour les hommes. Elle est nettement plus faible, mais en progression, pour les femmes, en particulier pour celles originaires du Maghreb ou de Turquie. Le taux de chômage des immigrés nés hors de l’Union européenne est beaucoup plus élevé que celui des non immigrés. En 2011, il approche 23 % pour ceux originaires du Maghreb ou d’Afrique subsaharienne, contre 8,5 % pour les non immigrés. Une fois pris en compte l’âge, le sexe, le niveau de qualification et le lieu de résidence, l’écart de risque de chômage entre les immigrés extra-communautaires et les non immigrés reste important. Les actifs occupés immigrés sont très présents dans la construction, l’hébergement et la restauration, les métiers de la sécurité et des services aux particuliers. Ils sont plus fréquemment en situation de sous emploi que les non immigrés.
La proportion de non natifs, immigrés et personnes nées françaises à l’étranger, dans la population en âge de travailler est plus faible en France que dans l’ensemble de l’Union européenne à 15 pays. Dans chacun de ces 15 pays, le taux de chômage des non natifs extra communautaires est nettement plus élevé que celui des natifs. (source : Dares)En ligne : http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/2012-077-2.pdf Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=129259 Une étude de la DARES : Emploi et chômage des jeunes de 15 à 29 ans ; Emploi et chômage des 50-64 ans / Claude Minni in PARTAGE : revue d'information sur le chomâge, l'emploi, l'exclusion, le syndicalisme, la protection sociale, l'économie solidaire, n°194 (avril 2007)
L’insertion des immigrés, de l’arrivée en France au premier emploi / Jérôme Lê in Insee Première / Insee, n° 1717 (novembre 2018)
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Titre : L’insertion des immigrés, de l’arrivée en France au premier emploi Type de document : document électronique Auteurs : Jérôme Lê ; Mahrez Okba Année de publication : 2018 Article en page(s) : 4 p. Langues : Français (fre) Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays:Histoire de l'Europe:Europe occidentale:France ; F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:D SOCIOLOGIE - ETHNOLOGIE - ANTHROPOLOGIE :4.35 Population:Migration Mots-clés : BEVOLKENING AUSLANDISCHER HERKUNFT POPULATION OF FOREIGN ORIGIN POBLACION DE ORIGEN EXTRANJERA POPULATION D'ORIGINE ETRANGERE MIGRACION BERUFLICHE INTEGRATION SCHOOL-TO-WORK TRANSITION INSERCION PROFESIONAL INSERTION PROFESSIONNELLE ERSTER ARBEITSPLATZ FIRST-TIME EMPLOYMENT PRIMER EMPLEO PREMIER EMPLOI AUSBILDUNGSSTUFE TRAINING LEVEL NIVEL DE FORMACION NIVEAU DE FORMATION UBERQUALIFIZIERUNG OVERQUALIFICATION SOBRECALIFICACION SURQUALIFICATION FRANKREICH FRANCIA Résumé : La moitié de la population des immigrés d’âges actifs (15-64 ans) est arrivée en France avant 1998. Parmi ceux qui sont arrivés à l’âge de 15 ans ou plus, près de la moitié déclarent avoir émigré pour des raisons familiales. L’immigration se féminise au fil des années et les femmes sont désormais aussi nombreuses que les hommes à venir étudier en France. La population immigrée est de plus en plus diplômée, pour des raisons qui tiennent à la fois aux niveaux d’études plus élevés atteints par les parents et à la poursuite des études en France de personnes arrivées enfants ou comme étudiants. Quatre immigrés sur dix ne parlaient pas ou peu le français lors de leur premier emploi en France. Un tiers de ceux qui sont en emploi considèrent qu’ils sont surqualifiés. À caractéristiques égales, le sentiment de surqualification dans le premier emploi occupé en France est plus fort parmi les immigrés qui ne parlaient pas le français. Parmi les immigrés arrivés en France à l’âge de 15 ans ou plus, un tiers de ceux devenus français ont acquis la nationalité dans les cinq ans qui ont suivi leur arrivée. (Insee) En ligne : https://www.insee.fr/fr/statistiques/fichier/version-html/3640742/ip1717.pdf Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=210733
in Insee Première / Insee > n° 1717 (novembre 2018) . - 4 p.[article] L’insertion des immigrés, de l’arrivée en France au premier emploi [document électronique] / Jérôme Lê ; Mahrez Okba . - 2018 . - 4 p.
Langues : Français (fre)
in Insee Première / Insee > n° 1717 (novembre 2018) . - 4 p.
Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays:Histoire de l'Europe:Europe occidentale:France ; F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:D SOCIOLOGIE - ETHNOLOGIE - ANTHROPOLOGIE :4.35 Population:Migration Mots-clés : BEVOLKENING AUSLANDISCHER HERKUNFT POPULATION OF FOREIGN ORIGIN POBLACION DE ORIGEN EXTRANJERA POPULATION D'ORIGINE ETRANGERE MIGRACION BERUFLICHE INTEGRATION SCHOOL-TO-WORK TRANSITION INSERCION PROFESIONAL INSERTION PROFESSIONNELLE ERSTER ARBEITSPLATZ FIRST-TIME EMPLOYMENT PRIMER EMPLEO PREMIER EMPLOI AUSBILDUNGSSTUFE TRAINING LEVEL NIVEL DE FORMACION NIVEAU DE FORMATION UBERQUALIFIZIERUNG OVERQUALIFICATION SOBRECALIFICACION SURQUALIFICATION FRANKREICH FRANCIA Résumé : La moitié de la population des immigrés d’âges actifs (15-64 ans) est arrivée en France avant 1998. Parmi ceux qui sont arrivés à l’âge de 15 ans ou plus, près de la moitié déclarent avoir émigré pour des raisons familiales. L’immigration se féminise au fil des années et les femmes sont désormais aussi nombreuses que les hommes à venir étudier en France. La population immigrée est de plus en plus diplômée, pour des raisons qui tiennent à la fois aux niveaux d’études plus élevés atteints par les parents et à la poursuite des études en France de personnes arrivées enfants ou comme étudiants. Quatre immigrés sur dix ne parlaient pas ou peu le français lors de leur premier emploi en France. Un tiers de ceux qui sont en emploi considèrent qu’ils sont surqualifiés. À caractéristiques égales, le sentiment de surqualification dans le premier emploi occupé en France est plus fort parmi les immigrés qui ne parlaient pas le français. Parmi les immigrés arrivés en France à l’âge de 15 ans ou plus, un tiers de ceux devenus français ont acquis la nationalité dans les cinq ans qui ont suivi leur arrivée. (Insee) En ligne : https://www.insee.fr/fr/statistiques/fichier/version-html/3640742/ip1717.pdf Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=210733 Métiers des pères et des descendants d'immigrés / Mahrez Okba in Dares Analyses, n° 058 (septembre 2012)
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PermalinkLa mobilité sociale des descendants d’immigrés : plus forte dans le secteur public que dans le secteur privé / Mahrez Okba in Dares Analyses, n° 072 (octobre 2015)
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Permalinkn° 037 - août 2018 - Les réfugiés en France : des travailleurs étrangers (presque) comme les autres ? (Bulletin de Dares Analyses) / Mahrez Okba
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