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7 - 2e trimestre 2018 - Rivages / BU Sciences-Pharmacie (Bulletin de Reliefs / BM de Tours) / Gilles Boeuf
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[n° ou bulletin]
Titre : 7 - 2e trimestre 2018 - Rivages / BU Sciences-Pharmacie Type de document : document électronique Auteurs : Gilles Boeuf (1960-...) , Auteur ; Magali Reghezza-Zitt (1978-...)
, Auteur ; Anny Cazenave, Auteur ; Pierre Fahys, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Gilles Clément (1943-...)
, Personne interviewée ; Ugo Bienvenu, Illustrateur
Année de publication : 2018 Importance : 184 p. Présentation : illustrations en noir et en couleur Format : 27 x 20 cm Prix : 19 € Note générale : Tribune : Rivages : retrouver l’harmonie / Catherine Chabaud : "C’est là, qu’est née pour moi l’aventure avec la mer. Dans cet espace fantastique qu’on appelle l’estran, en fin de marée descendante, dans les eaux fraîches de la Manche aux abords de Roscoff, j’étais enfant. Vêtue d’une combinaison de plongée, une paire de palmes dans une main, le masque et le tuba dans l’autre, tentant d’imiter le pas assuré de mon père, je ne cessais de m’émouvoir d’être là debout à marcher, sur ce territoire qui n’allait pas tarder à être submergé. Derrière moi, ceux qui demeuraient sur le sable fin de la plage rassurante et n’osaient s’aventurer vers le « large », s’émerveillaient de loin de ces paysages. Pour moi, cette multitude de roches et de flaques, de mondes inconnus et magiques, me donnaient l’impression d’évoluer sur une autre planète. Mon père semblait parler le langage de cet univers. Sa présence m’encourageait à progresser.
Près d’un kilomètre plus loin, nous finissions par rejoindre la mer « libre ». L’eau montait alors presque jusqu’aux genoux, pas assez pour nager, mais suffisamment pour pouvoir s’allonger et flotter. Alors avec délicatesse, j’imitais encore mon père, appuyant mes phalanges sur une roche, glissant sans écraser les laminaires, le masque collé à l’algue. Progressivement l’eau gagnait en profondeur et nous pouvions poursuivre l’exploration en nageant. L’eau était froide, mes doigts blanchissaient, mais j’étais heureuse. Pourtant je n’avais encore rien vu. Ma première plongée sous-marine, plus au large dans ces mêmes eaux fut un émerveillement, ma plus grande émotion d’enfant : je découvrais la mer en trois dimensions ; j’étais au pied des laminaires que j’observais jusque là ballotant en surface. Elles constituaient des forêts au travers desquelles progressait une faune variée, de micro-organismes comme de poissons qui ne semblaient pas se soucier de ma présence. Je comprenais que la mer était vivante. Sans doute à mon insu, naissait ma passion de la mer.
Le bateau pour moi n’était encore qu’un moyen de rejoindre les lieux de plongée, mais l’horizon était là, si loin et si proche à la fois, comme une promesse d’autres explorations, d’autres aventures. Je les connus plus tard, quand je décidai de quitter le rivage et de parcourir le monde à la voile. Je découvrais alors le bonheur de larguer les amarres, de ne plus voir la terre et de l’apercevoir enfin après des jours de navigation en criant « Terre ! » comme le firent les premiers explorateurs. Je frémissais d’émotion en pénétrant dans les ports, toujours implantés au cœur des villes, comme si celles-ci s’offraient à moi.
Je connus le plaisir de l’harmonie en mer, plaisir simple, d’un bateau bien réglé, un lever ou un coucher de soleil, le saut d’un dauphin ou le vol d’un albatros. Une harmonie qui se dessine aussi dans les paysages littoraux : un relief qui ancre et rassure, une étendue sans fin qui invite à la contemplation. Une harmonie souvent ruinée par un littoral bétonné ou l’observation quotidienne de macro-déchets, dont on sait aujourd’hui qu’ils proviennent à 80 % de la terre et qui sont à l’origine de mes engagements.
’harmonie : c’est l’une des principales leçons que j’ai apprises dans ces grands espaces parfois (très) agités. La seconde leçon – apprise aussi de mes erreurs – se résume par : on ne lutte pas contre les éléments, on compose avec. Cela suppose de prendre le temps d’apprendre et de comprendre, et d’adapter sa manière de naviguer à la situation contre laquelle on ne peut lutter.
Ces deux leçons sont aujourd’hui pour moi fondamentales dans notre relation avec la nature. Elles me paraissent aussi essentielles pour apporter les bonnes réponses aux questions posées par la superposition des pressions qui s’exercent sur le littoral. Car c’est en partie là que se joue le destin de l’humanité. Dans cet espace aux contours beaucoup plus flous que ne l’évoquent ses multiples appellations de « bande côtière », de « cordon littoral » ou encore de « façade maritime » ou de « trait de côte ». Un vocabulaire de terrien (et il est bon de regarder « la terre depuis la mer » comme le propose Christian Buchet), qui se rassure dans la délimitation tangible d’une nature pourtant en perpétuel mouvement.
Pour comprendre le lien terre-mer et tous les enjeux qui y sont liés, il faut s’extraire de cette représentation physique immuable et figée et se représenter cette zone comme un organe vivant, avec de grandes artères – les bassins versants – et leurs ramifications, allant du sommet de la montagne à la haute mer ; un organe modelé par trois dynamiques différentes qui interagissent : celles de la terre, des cours d’eau et de la mer et celle de l’atmosphère.
Il faut remonter le temps avec Gilles Boeuf, et revivre les évolutions qui ont eu lieu sur le littoral, le modelant comme il nous apparaît aujourd’hui ; le biologiste parle de « théâtre d’une révolution biologique sans précédent » et rappelle que le milieu marin du littoral doit sa diversité biologique à ce que la terre lui procure. C’est une information bien plus capitale qu’il n’y paraît, car là encore tout est question d’harmonie : oui, la mer a besoin des nutriments de la terre charriés par le ruissellement des eaux, mais dans un équilibre de funambule. J’aime ici rappeler l’expérience réussie – autour de la ria d’Étel dans le Morbihan – de sensibilisation des agriculteurs qui, grâce au dialogue avec les pêcheurs et les conchyliculteurs – CAP2000 –, ont modifié leurs pratiques agricoles. L’agent du dialogue s’appelait Pierre Mollo, un spécialiste du plancton qui était finalement là pour émouvoir. Pierrot baladait ses éprouvettes à plancton et son microscope « du bout du quai au bout du champ » et dévoilait l’infiniment petit. Sous son microscope, la motte de terre comme la goutte d’eau grouillait de vie. C’est à lui que je dois d’avoir compris la relation terre-mer.
Comprendre une fois pour toute que terre et mer sont liées dans une communauté de destin et que l’homme, qui fait partie de cet écosystème dynamique, doit composer avec, surtout s’il envisage – comme l’évoquent les chiffres de la démographie littorale – d’y étendre plus encore son implantation. Composer avec, c’est notamment accepter l’immersion là où elle est irréversible et ne pas vouloir systématiquement ériger des digues. Pour s’en persuader, lire les prévisions d’Anny Cazenave sur l’élévation du niveau des mers.
Pour retrouver l’harmonie, Il faut remettre la connaissance et la bonne santé des écosystèmes marins et côtiers au cœur de la « littoralisation des sociétés » évoquée par Magali Reghezza-Zitt, changer de paradigmes et regarder les infrastructures maritimes comme des lieux où l’on peut remettre de la biodiversité. Il est également nécessaire de promouvoir la synergie entre tous les acteurs dont l’avenir est lié à la mer, plus encore que la simple conciliation des usages. Et peut-être faire de l’océan un bien commun de l’humanité…"Langues : Français (fre) Mots-clés : Littoraux Anthropocène Résumé : Un dossier consacré à la biodiversité marine du littoral, au rapport des sociétés aux rivages, à l'observation depuis l'espace de la hausse du niveau de la mer. Avec deux tours d'horizon consacrés aux espèces en voie des disparition vivant sur les littoraux et aux marées ainsi qu'un entretien avec un historien de la mer.
"D’un point de vue strictement géologique, cette notion n’a pas d’intérêt au regard de la vertigineuse ancienneté des temps de la Terre. Mais elle révèle cependant deux aspects significatifs qui doivent retenir notre attention. Premièrement, elle met en lumière l’extraordinaire influence des activités humaines sur les écosystèmes. [...] Le second aspect tient à l’accélération effroyable de cet impact depuis le XXe siècle : nous détruisons les écosystèmes, les polluons, les surexploitons (pêche, exploitation forestière) et intervenons sur l’évolution du climat. L’alerte de 15 000 scientifiques sur l’état de la planète nous l’a récemment rappelé. Nous laissons une empreinte bien visible (les traces des extractions minières des Romains sont toujours lisibles dans les sédiments et glaces des pôles) et affectons nombre de cycles biogéochimiques du système Terre. Ce n’est toutefois pas la planète qu’il faut sauver, mais bien la possibilité pour l’humanité de continuer à y vivre"Note de contenu : Au sommaire :
DOSSIER RIVAGES : GILLES BOEUF SUR LA BIODIVERSITÉ DU LITTORAL, MAGALI REGHEZZA-ZITT SUR LA LITTORALISATION DES SOCIÉTÉS, ANNY CAZENAVE SUR LA MONTÉE DES OCÉANS, CHRISTIAN BUCHET SUR L’AVENIR EN BORD DE MER, DES INFOGRAPHIES SUR LES MARÉES ET LES ESPÈCES EN VOIE DE DISPARITION, DES EXTRAITS LITTÉRAIRES ILLUSTRÉS…
HORS DOSSIER : UN PORTRAIT DE JOHN MUIR PAR JEAN-DANIEL COLLOMB, DES ENTRETIENS AVEC GILLES CLÉMENT ET ISABELLE DELANNOY, LES PORTFOLIOS DE CLAUDIUS SCHULZE ET DE YOJIRO IMASAKA, UN ARTICLE SUR LE DÉFI ÉCOLOGIQUE CHINOIS PAR JEAN-PAUL MARÉCHAL, UNE HISTOIRE DU SUCRE PAR ERIC BIRLOUEZ, UNE LETTRE DE VICTOR HUGO DÉCOUVRANT LA CATARACTE DU RHIN, UN ATLAS DES EAUX USÉES, LE RÉCIT ILLUSTRÉ DE LA CONQUÊTE DU CERVIN, UNE CARTE DE L’EMPIRE DES QING, DES PLANCHES NATURALISTES DE PERROQUETS, OU ENCORE UN AGENDA CULTUREL.En ligne : https://reliefseditions.com/rivages/ Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=48060 [n° ou bulletin] 7 - 2e trimestre 2018 - Rivages / BU Sciences-Pharmacie [document électronique] / Gilles Boeuf (1960-...), Auteur ; Magali Reghezza-Zitt (1978-...)
, Auteur ; Anny Cazenave, Auteur ; Pierre Fahys, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Gilles Clément (1943-...)
, Personne interviewée ; Ugo Bienvenu, Illustrateur . - 2018 . - 184 p. : illustrations en noir et en couleur ; 27 x 20 cm .
19 €
Tribune : Rivages : retrouver l’harmonie / Catherine Chabaud : "C’est là, qu’est née pour moi l’aventure avec la mer. Dans cet espace fantastique qu’on appelle l’estran, en fin de marée descendante, dans les eaux fraîches de la Manche aux abords de Roscoff, j’étais enfant. Vêtue d’une combinaison de plongée, une paire de palmes dans une main, le masque et le tuba dans l’autre, tentant d’imiter le pas assuré de mon père, je ne cessais de m’émouvoir d’être là debout à marcher, sur ce territoire qui n’allait pas tarder à être submergé. Derrière moi, ceux qui demeuraient sur le sable fin de la plage rassurante et n’osaient s’aventurer vers le « large », s’émerveillaient de loin de ces paysages. Pour moi, cette multitude de roches et de flaques, de mondes inconnus et magiques, me donnaient l’impression d’évoluer sur une autre planète. Mon père semblait parler le langage de cet univers. Sa présence m’encourageait à progresser.
Près d’un kilomètre plus loin, nous finissions par rejoindre la mer « libre ». L’eau montait alors presque jusqu’aux genoux, pas assez pour nager, mais suffisamment pour pouvoir s’allonger et flotter. Alors avec délicatesse, j’imitais encore mon père, appuyant mes phalanges sur une roche, glissant sans écraser les laminaires, le masque collé à l’algue. Progressivement l’eau gagnait en profondeur et nous pouvions poursuivre l’exploration en nageant. L’eau était froide, mes doigts blanchissaient, mais j’étais heureuse. Pourtant je n’avais encore rien vu. Ma première plongée sous-marine, plus au large dans ces mêmes eaux fut un émerveillement, ma plus grande émotion d’enfant : je découvrais la mer en trois dimensions ; j’étais au pied des laminaires que j’observais jusque là ballotant en surface. Elles constituaient des forêts au travers desquelles progressait une faune variée, de micro-organismes comme de poissons qui ne semblaient pas se soucier de ma présence. Je comprenais que la mer était vivante. Sans doute à mon insu, naissait ma passion de la mer.
Le bateau pour moi n’était encore qu’un moyen de rejoindre les lieux de plongée, mais l’horizon était là, si loin et si proche à la fois, comme une promesse d’autres explorations, d’autres aventures. Je les connus plus tard, quand je décidai de quitter le rivage et de parcourir le monde à la voile. Je découvrais alors le bonheur de larguer les amarres, de ne plus voir la terre et de l’apercevoir enfin après des jours de navigation en criant « Terre ! » comme le firent les premiers explorateurs. Je frémissais d’émotion en pénétrant dans les ports, toujours implantés au cœur des villes, comme si celles-ci s’offraient à moi.
Je connus le plaisir de l’harmonie en mer, plaisir simple, d’un bateau bien réglé, un lever ou un coucher de soleil, le saut d’un dauphin ou le vol d’un albatros. Une harmonie qui se dessine aussi dans les paysages littoraux : un relief qui ancre et rassure, une étendue sans fin qui invite à la contemplation. Une harmonie souvent ruinée par un littoral bétonné ou l’observation quotidienne de macro-déchets, dont on sait aujourd’hui qu’ils proviennent à 80 % de la terre et qui sont à l’origine de mes engagements.
’harmonie : c’est l’une des principales leçons que j’ai apprises dans ces grands espaces parfois (très) agités. La seconde leçon – apprise aussi de mes erreurs – se résume par : on ne lutte pas contre les éléments, on compose avec. Cela suppose de prendre le temps d’apprendre et de comprendre, et d’adapter sa manière de naviguer à la situation contre laquelle on ne peut lutter.
Ces deux leçons sont aujourd’hui pour moi fondamentales dans notre relation avec la nature. Elles me paraissent aussi essentielles pour apporter les bonnes réponses aux questions posées par la superposition des pressions qui s’exercent sur le littoral. Car c’est en partie là que se joue le destin de l’humanité. Dans cet espace aux contours beaucoup plus flous que ne l’évoquent ses multiples appellations de « bande côtière », de « cordon littoral » ou encore de « façade maritime » ou de « trait de côte ». Un vocabulaire de terrien (et il est bon de regarder « la terre depuis la mer » comme le propose Christian Buchet), qui se rassure dans la délimitation tangible d’une nature pourtant en perpétuel mouvement.
Pour comprendre le lien terre-mer et tous les enjeux qui y sont liés, il faut s’extraire de cette représentation physique immuable et figée et se représenter cette zone comme un organe vivant, avec de grandes artères – les bassins versants – et leurs ramifications, allant du sommet de la montagne à la haute mer ; un organe modelé par trois dynamiques différentes qui interagissent : celles de la terre, des cours d’eau et de la mer et celle de l’atmosphère.
Il faut remonter le temps avec Gilles Boeuf, et revivre les évolutions qui ont eu lieu sur le littoral, le modelant comme il nous apparaît aujourd’hui ; le biologiste parle de « théâtre d’une révolution biologique sans précédent » et rappelle que le milieu marin du littoral doit sa diversité biologique à ce que la terre lui procure. C’est une information bien plus capitale qu’il n’y paraît, car là encore tout est question d’harmonie : oui, la mer a besoin des nutriments de la terre charriés par le ruissellement des eaux, mais dans un équilibre de funambule. J’aime ici rappeler l’expérience réussie – autour de la ria d’Étel dans le Morbihan – de sensibilisation des agriculteurs qui, grâce au dialogue avec les pêcheurs et les conchyliculteurs – CAP2000 –, ont modifié leurs pratiques agricoles. L’agent du dialogue s’appelait Pierre Mollo, un spécialiste du plancton qui était finalement là pour émouvoir. Pierrot baladait ses éprouvettes à plancton et son microscope « du bout du quai au bout du champ » et dévoilait l’infiniment petit. Sous son microscope, la motte de terre comme la goutte d’eau grouillait de vie. C’est à lui que je dois d’avoir compris la relation terre-mer.
Comprendre une fois pour toute que terre et mer sont liées dans une communauté de destin et que l’homme, qui fait partie de cet écosystème dynamique, doit composer avec, surtout s’il envisage – comme l’évoquent les chiffres de la démographie littorale – d’y étendre plus encore son implantation. Composer avec, c’est notamment accepter l’immersion là où elle est irréversible et ne pas vouloir systématiquement ériger des digues. Pour s’en persuader, lire les prévisions d’Anny Cazenave sur l’élévation du niveau des mers.
Pour retrouver l’harmonie, Il faut remettre la connaissance et la bonne santé des écosystèmes marins et côtiers au cœur de la « littoralisation des sociétés » évoquée par Magali Reghezza-Zitt, changer de paradigmes et regarder les infrastructures maritimes comme des lieux où l’on peut remettre de la biodiversité. Il est également nécessaire de promouvoir la synergie entre tous les acteurs dont l’avenir est lié à la mer, plus encore que la simple conciliation des usages. Et peut-être faire de l’océan un bien commun de l’humanité…"
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Littoraux Anthropocène Résumé : Un dossier consacré à la biodiversité marine du littoral, au rapport des sociétés aux rivages, à l'observation depuis l'espace de la hausse du niveau de la mer. Avec deux tours d'horizon consacrés aux espèces en voie des disparition vivant sur les littoraux et aux marées ainsi qu'un entretien avec un historien de la mer.
"D’un point de vue strictement géologique, cette notion n’a pas d’intérêt au regard de la vertigineuse ancienneté des temps de la Terre. Mais elle révèle cependant deux aspects significatifs qui doivent retenir notre attention. Premièrement, elle met en lumière l’extraordinaire influence des activités humaines sur les écosystèmes. [...] Le second aspect tient à l’accélération effroyable de cet impact depuis le XXe siècle : nous détruisons les écosystèmes, les polluons, les surexploitons (pêche, exploitation forestière) et intervenons sur l’évolution du climat. L’alerte de 15 000 scientifiques sur l’état de la planète nous l’a récemment rappelé. Nous laissons une empreinte bien visible (les traces des extractions minières des Romains sont toujours lisibles dans les sédiments et glaces des pôles) et affectons nombre de cycles biogéochimiques du système Terre. Ce n’est toutefois pas la planète qu’il faut sauver, mais bien la possibilité pour l’humanité de continuer à y vivre"Note de contenu : Au sommaire :
DOSSIER RIVAGES : GILLES BOEUF SUR LA BIODIVERSITÉ DU LITTORAL, MAGALI REGHEZZA-ZITT SUR LA LITTORALISATION DES SOCIÉTÉS, ANNY CAZENAVE SUR LA MONTÉE DES OCÉANS, CHRISTIAN BUCHET SUR L’AVENIR EN BORD DE MER, DES INFOGRAPHIES SUR LES MARÉES ET LES ESPÈCES EN VOIE DE DISPARITION, DES EXTRAITS LITTÉRAIRES ILLUSTRÉS…
HORS DOSSIER : UN PORTRAIT DE JOHN MUIR PAR JEAN-DANIEL COLLOMB, DES ENTRETIENS AVEC GILLES CLÉMENT ET ISABELLE DELANNOY, LES PORTFOLIOS DE CLAUDIUS SCHULZE ET DE YOJIRO IMASAKA, UN ARTICLE SUR LE DÉFI ÉCOLOGIQUE CHINOIS PAR JEAN-PAUL MARÉCHAL, UNE HISTOIRE DU SUCRE PAR ERIC BIRLOUEZ, UNE LETTRE DE VICTOR HUGO DÉCOUVRANT LA CATARACTE DU RHIN, UN ATLAS DES EAUX USÉES, LE RÉCIT ILLUSTRÉ DE LA CONQUÊTE DU CERVIN, UNE CARTE DE L’EMPIRE DES QING, DES PLANCHES NATURALISTES DE PERROQUETS, OU ENCORE UN AGENDA CULTUREL.En ligne : https://reliefseditions.com/rivages/ Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=48060 Contient
- Dossier rivages in Reliefs / BM de Tours, 7 (2e trimestre 2018)
- Gilles Clément, la terre est notre jardin / Gilles Clément in Reliefs / BM de Tours, 7 (2e trimestre 2018)
- John Muir, le spectacle de la nature sauvage / Jean-Daniel Collomb in Reliefs / BM de Tours, 7 (2e trimestre 2018)
- Sur les pistes de l'or blanc / Éric Birlouez in Reliefs / BM de Tours, 7 (2e trimestre 2018)
Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Documents numériques
Titre : Une brève histoire du jardin / SUDOC Type de document : document électronique Auteurs : Gilles Clément (1943-...) , Auteur
Editeur : Paris : Edition du 81 Année de publication : 2020, cop. 2011 Collection : Une Brève histoire, ISSN 1960-3029 Importance : 124 p. Présentation : couv.ill. en coul. Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-915543-65-0 Prix : 14,90 € Langues : Français (fre) Mots-clés : Jardins -- Art des jardins -- Histoire Aspect symbolique Résumé : "Le premier jardin est celui de l'homme ayant choisi de faire cesser l'errance. Il n'y a pas d'époque pour cette étape dans la vie d'un homme ou d'une société. Le premier jardin est vivrier. Le jardin potager est le premier jardin. Il est intemporel car il fonde l'histoire des jardins mais la traverse et la marque profondément dans toutes ses périodes. Le premier jardin est un enclos. Il convient de protéger le bien précieux du jardin ; les légumes, les fruits, puis les fleurs, les animaux, l'art de vivre, ce qui, au fil du temps, ne cessera d'apparaître comme le "meilleur". C'est la façon d'interpréter le meilleur qui, en fonction des modèles de civilisation, va déterminer le style des jardins. La notion de meilleur, de bien précieux, ne cesse d'évoluer. La scénographie destinée à valoriser le meilleur s'adapte au changement des fondamentaux du jardin mais le principe du jardin demeure constant : s'approcher le plus possible du paradis" (4e de couv.) Note de contenu : Bibliogr. p. 121-124. Notes bibliogr. En ligne : https://www.franceculture.fr/conferences/un-jardin-meme-tout-petit-cest-la-porte [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=277198 Une brève histoire du jardin / SUDOC [document électronique] / Gilles Clément (1943-...), Auteur . - Paris : Edition du 81, 2020, cop. 2011 . - 124 p. : couv.ill. en coul. ; 21 cm. - (Une Brève histoire, ISSN 1960-3029) .
ISBN : 978-2-915543-65-0 : 14,90 €
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Jardins -- Art des jardins -- Histoire Aspect symbolique Résumé : "Le premier jardin est celui de l'homme ayant choisi de faire cesser l'errance. Il n'y a pas d'époque pour cette étape dans la vie d'un homme ou d'une société. Le premier jardin est vivrier. Le jardin potager est le premier jardin. Il est intemporel car il fonde l'histoire des jardins mais la traverse et la marque profondément dans toutes ses périodes. Le premier jardin est un enclos. Il convient de protéger le bien précieux du jardin ; les légumes, les fruits, puis les fleurs, les animaux, l'art de vivre, ce qui, au fil du temps, ne cessera d'apparaître comme le "meilleur". C'est la façon d'interpréter le meilleur qui, en fonction des modèles de civilisation, va déterminer le style des jardins. La notion de meilleur, de bien précieux, ne cesse d'évoluer. La scénographie destinée à valoriser le meilleur s'adapte au changement des fondamentaux du jardin mais le principe du jardin demeure constant : s'approcher le plus possible du paradis" (4e de couv.) Note de contenu : Bibliogr. p. 121-124. Notes bibliogr. En ligne : https://www.franceculture.fr/conferences/un-jardin-meme-tout-petit-cest-la-porte [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=277198 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Calais. Témoigner de la « jungle » Bruno Serralongue. Agence France-Presse. Les habitants. 2019 / Bruno Serralongue
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Titre : Calais. Témoigner de la « jungle » Bruno Serralongue. Agence France-Presse. Les habitants. 2019 Type de document : document électronique Auteurs : Bruno Serralongue (1968-...) , Photographe ; Claire Chevrier (1963-...)
, Photographe ; Marie-José Mondzain (1944-...)
, Auteur ; Jacques Rancière (1940-...)
, Auteur ; Florian Ebner, Auteur ; Philippe Azoury, Auteur ; Gilles Clément (1943-...)
, Auteur
Editeur : Paris : Éditions de la BPI, Bibliothèque publique d'information du Centre Georges-Pompidou Année de publication : 2019 Collection : Le Mensuel Sous-collection : Hors Pistes 2020 Importance : Captation Vidéo, 1h 58min 52s Note générale : Le Centre Pompidou propose une exposition qui derrière son sujet précis, convoque la possibilité de repenser son propre regard. En invitant un artiste, Bruno Serralongue à confronter son travail à celui des photographes de l’AFP et des habitants, Calais, témoigner de la jungle établit un pont concret et pertinent autour de la notion d’œuvre. Langues : Français (fre) Mots-clés : Agence de presse Analyse de l'image Bidonville Calais Exposition Jungle Photographie Revue parlée Réfugié Résumé : Cette exposition est conçue comme une expérience et une approche comparative d’une imagerie de notre temps, celle de la migration. Elle aborde la situation des exilés dans un camp aux abords de la ville de Calais, surnommé la « jungle », avant son démantèlement en octobre 2016. À travers trois approches, l’exposition explore les différentes fonctions, rôles et statuts de l’image : celle de l’artiste Bruno Serralongue et son projet documentaire Calais (2006- 2018), les clichés de l’agence France-Presse, et les témoignages des anciens habitants de la « jungle ».
En 2002, la fermeture du camp de Sangatte entraîne le repli des migrants cachés dans les forêts. C’est à partir de 2005 que Bruno Serralongue suit l’investissement secret de ces lieux et leurs métamorphoses. À l’aide d’une chambre photographique, il capte différents moments de la vie des exilés et leurs premiers campements. Il documente leurs tentatives pour rejoindre l’Angleterre, l’installation du « bidonville d’État » jusqu’à son démantèlement en 2016.
Ses tirages s’inscrivent dans une temporalité lente et se caractérisent par une approche décalée dont l’objectif est d’instaurer une distance avec l’événement. Aussi ses photographies proposent-elles une alternative aux images médiatiques et s’inscrivent dans la tradition visuelle du tableau d’histoire. Un ensemble de la série Calais a récemment été acquis par le Musée national d’art moderne.
Les publications de l’Agence France-Presse offrent un autre exemple du rôle de la photographie. La fonction de l’image médiatique semble au premier abord évidente, elle cible plutôt les événements que la vie quotidienne puisqu’elle doit informer et se faire remarquer dans
un environnement où saisir l’attention du public est une compétition. Ces clichés sont porteurs d’une double intention ; condenser une importante quantité d’informations et être à l’initiative d’une image iconique qui échappe aux stéréotypes propres au sujet.
Une dialectique s’instaure alors entre la masse des publications qui donne de l’importance à la portée humanitaire et la présence médiatique qui tend parfois à aveugler. Cette section, produite en coopération avec l’agence France-Presse, contient des entretiens avec des protagonistes de l’AFP, entre autres le photographe Philippe Huguen, Olivier Morin, le rédacteur en chef photo France, et Virginie Grognou, adjointe à la rédaction en chef vidéo qui avait couvert la « jungle » en tant que reporter vidéo, mais aussi avec d’autres personnalités du monde des médias, comme Nicolas Jimenez, directeur photo du Monde. Des personnalités du monde associatif, telles Lola Schulmann et Katia Roux, chargées de plaidoyer auprès d’Amnesty International France font également entendre leurs voix. Ces témoignages sont réunis dans un film de l’artiste allemand Andreas Langfeld.
Les perspectives des réfugiés, des exilés et migrants proposent une autre lecture des événements et conditions de vie des habitants de la « jungle ». La troisième partie de l’exposition est consacrée à leurs témoignages. Leurs photos et vidéos montrent une autre réalité ; à rebours de celle présentée par les médias, elles mettent en avant l’importance d’un outil existentiel, leur téléphone portable, qui sert de moyen de communication avec leurs familles, d’instrument de navigation, de caméra. Les photographies présentées ne sont pas uniquement celles d’amateurs mais aussi d’artistes et professionnels de l’image qui le sont devenus parfois par la force des choses. Parmi eux, se trouvent Shadi Abdulrahman, Riaz Ahmad, Alpha Diagne, Zeeshan Haider, Ali Haghooi, Babak Inanlou et Arash Niroomand. Ce dernier volet montre, à côté de ses photographies, le nouveau film du jeune auteur iranien Babak Inanlou dédié à la réflexion sur les images de la « jungle ». La fin du parcours prévoit une nouvelle action participative de Séverine Sajous et Julie Brun qui ont initié à Calais en 2015 un workshop intitulé « Jungleye ». Leur nouveau projet, avec le soutien d’Emmaüs-Paris, fait le lien entre Calais et Paris, et rappelle que « la jungle de Calais » n’était qu’une configuration d’un phénomène qui reste d’actualité : l’exil et la migration.Note de contenu : L'exposition « Calais - Témoigner de la "jungle" » aborde la situation des réfugiés et des exilés installés dans le camp situé aux abords de Calais, surnommé la « jungle », avant son démantèlement en octobre 2016.
À travers trois approches, l’exposition explore les différentes fonctions, rôles et statuts de l’image : celle de l’artiste Bruno Serralongue et son projet documentaire Calais (2006- 2018), les clichés de l’Agence France-Presse diffusés par les médias et les témoignages des anciens habitants de la « jungle ».En ligne : https://www.centrepompidou.fr/fr/ressources/media/gh611BJ Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=260301 Calais. Témoigner de la « jungle » Bruno Serralongue. Agence France-Presse. Les habitants. 2019 [document électronique] / Bruno Serralongue (1968-...), Photographe ; Claire Chevrier (1963-...)
, Photographe ; Marie-José Mondzain (1944-...)
, Auteur ; Jacques Rancière (1940-...)
, Auteur ; Florian Ebner, Auteur ; Philippe Azoury, Auteur ; Gilles Clément (1943-...)
, Auteur . - Paris : Éditions de la BPI, Bibliothèque publique d'information du Centre Georges-Pompidou, 2019 . - Captation Vidéo, 1h 58min 52s. - (Le Mensuel. Hors Pistes 2020) .
Le Centre Pompidou propose une exposition qui derrière son sujet précis, convoque la possibilité de repenser son propre regard. En invitant un artiste, Bruno Serralongue à confronter son travail à celui des photographes de l’AFP et des habitants, Calais, témoigner de la jungle établit un pont concret et pertinent autour de la notion d’œuvre.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Agence de presse Analyse de l'image Bidonville Calais Exposition Jungle Photographie Revue parlée Réfugié Résumé : Cette exposition est conçue comme une expérience et une approche comparative d’une imagerie de notre temps, celle de la migration. Elle aborde la situation des exilés dans un camp aux abords de la ville de Calais, surnommé la « jungle », avant son démantèlement en octobre 2016. À travers trois approches, l’exposition explore les différentes fonctions, rôles et statuts de l’image : celle de l’artiste Bruno Serralongue et son projet documentaire Calais (2006- 2018), les clichés de l’agence France-Presse, et les témoignages des anciens habitants de la « jungle ».
En 2002, la fermeture du camp de Sangatte entraîne le repli des migrants cachés dans les forêts. C’est à partir de 2005 que Bruno Serralongue suit l’investissement secret de ces lieux et leurs métamorphoses. À l’aide d’une chambre photographique, il capte différents moments de la vie des exilés et leurs premiers campements. Il documente leurs tentatives pour rejoindre l’Angleterre, l’installation du « bidonville d’État » jusqu’à son démantèlement en 2016.
Ses tirages s’inscrivent dans une temporalité lente et se caractérisent par une approche décalée dont l’objectif est d’instaurer une distance avec l’événement. Aussi ses photographies proposent-elles une alternative aux images médiatiques et s’inscrivent dans la tradition visuelle du tableau d’histoire. Un ensemble de la série Calais a récemment été acquis par le Musée national d’art moderne.
Les publications de l’Agence France-Presse offrent un autre exemple du rôle de la photographie. La fonction de l’image médiatique semble au premier abord évidente, elle cible plutôt les événements que la vie quotidienne puisqu’elle doit informer et se faire remarquer dans
un environnement où saisir l’attention du public est une compétition. Ces clichés sont porteurs d’une double intention ; condenser une importante quantité d’informations et être à l’initiative d’une image iconique qui échappe aux stéréotypes propres au sujet.
Une dialectique s’instaure alors entre la masse des publications qui donne de l’importance à la portée humanitaire et la présence médiatique qui tend parfois à aveugler. Cette section, produite en coopération avec l’agence France-Presse, contient des entretiens avec des protagonistes de l’AFP, entre autres le photographe Philippe Huguen, Olivier Morin, le rédacteur en chef photo France, et Virginie Grognou, adjointe à la rédaction en chef vidéo qui avait couvert la « jungle » en tant que reporter vidéo, mais aussi avec d’autres personnalités du monde des médias, comme Nicolas Jimenez, directeur photo du Monde. Des personnalités du monde associatif, telles Lola Schulmann et Katia Roux, chargées de plaidoyer auprès d’Amnesty International France font également entendre leurs voix. Ces témoignages sont réunis dans un film de l’artiste allemand Andreas Langfeld.
Les perspectives des réfugiés, des exilés et migrants proposent une autre lecture des événements et conditions de vie des habitants de la « jungle ». La troisième partie de l’exposition est consacrée à leurs témoignages. Leurs photos et vidéos montrent une autre réalité ; à rebours de celle présentée par les médias, elles mettent en avant l’importance d’un outil existentiel, leur téléphone portable, qui sert de moyen de communication avec leurs familles, d’instrument de navigation, de caméra. Les photographies présentées ne sont pas uniquement celles d’amateurs mais aussi d’artistes et professionnels de l’image qui le sont devenus parfois par la force des choses. Parmi eux, se trouvent Shadi Abdulrahman, Riaz Ahmad, Alpha Diagne, Zeeshan Haider, Ali Haghooi, Babak Inanlou et Arash Niroomand. Ce dernier volet montre, à côté de ses photographies, le nouveau film du jeune auteur iranien Babak Inanlou dédié à la réflexion sur les images de la « jungle ». La fin du parcours prévoit une nouvelle action participative de Séverine Sajous et Julie Brun qui ont initié à Calais en 2015 un workshop intitulé « Jungleye ». Leur nouveau projet, avec le soutien d’Emmaüs-Paris, fait le lien entre Calais et Paris, et rappelle que « la jungle de Calais » n’était qu’une configuration d’un phénomène qui reste d’actualité : l’exil et la migration.Note de contenu : L'exposition « Calais - Témoigner de la "jungle" » aborde la situation des réfugiés et des exilés installés dans le camp situé aux abords de Calais, surnommé la « jungle », avant son démantèlement en octobre 2016.
À travers trois approches, l’exposition explore les différentes fonctions, rôles et statuts de l’image : celle de l’artiste Bruno Serralongue et son projet documentaire Calais (2006- 2018), les clichés de l’Agence France-Presse diffusés par les médias et les témoignages des anciens habitants de la « jungle ».En ligne : https://www.centrepompidou.fr/fr/ressources/media/gh611BJ Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=260301 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Documents numériques
Gilles Clément, la terre est notre jardin / Gilles Clément in Reliefs / BM de Tours, 7 (2e trimestre 2018)
[article]
Titre : Gilles Clément, la terre est notre jardin Type de document : texte imprimé Auteurs : Gilles Clément (1943-...) , Auteur
Année de publication : 2018 Article en page(s) : pp. 20-29 Langues : Français (fre) Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:D SOCIOLOGIE - ETHNOLOGIE - ANTHROPOLOGIE :4.45 Etablissements humains et utilisation des terres:Espace ouvert:Paysage Mots-clés : Jardin Végétal Biodiversité Nature Défense de la nature Résumé : Si le mot jardin veut dire "enclos" en ancien français, il n'a pas d'autres limites que celles de la Terre elle-même aux yeux de Gilles Clément. Jardinier, paysagiste, écrivain et militant, il a fait de son "jardin en mouvement" un manifeste : "faire le plus possible avec, le moins possible contre." Cet ami des "mauvaises" herbes se bat inlassablement pour les friches et la libre circulation des espèces, et contre la marchandisation du vivant. Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=259535
in Reliefs / BM de Tours > 7 (2e trimestre 2018) . - pp. 20-29[article] Gilles Clément, la terre est notre jardin [texte imprimé] / Gilles Clément (1943-...), Auteur . - 2018 . - pp. 20-29.
Langues : Français (fre)
in Reliefs / BM de Tours > 7 (2e trimestre 2018) . - pp. 20-29
Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:D SOCIOLOGIE - ETHNOLOGIE - ANTHROPOLOGIE :4.45 Etablissements humains et utilisation des terres:Espace ouvert:Paysage Mots-clés : Jardin Végétal Biodiversité Nature Défense de la nature Résumé : Si le mot jardin veut dire "enclos" en ancien français, il n'a pas d'autres limites que celles de la Terre elle-même aux yeux de Gilles Clément. Jardinier, paysagiste, écrivain et militant, il a fait de son "jardin en mouvement" un manifeste : "faire le plus possible avec, le moins possible contre." Cet ami des "mauvaises" herbes se bat inlassablement pour les friches et la libre circulation des espèces, et contre la marchandisation du vivant. Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=259535
Titre : L'herbe dans tous ses états / BU de Lettres et ScholarVox (Cyberlibris) Type de document : document électronique Auteurs : Jean Mottet, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Gilles Clément (1943-...) , Collaborateur
Editeur : Seyssel (Ain) : Champ Vallon Année de publication : 2011 Collection : Pays-paysages (Seyssel), ISSN 1263-9303 Importance : 202 p. Présentation : couv. ill. en coul. Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-87673-532-3 Prix : 18 € Langues : Français (fre) Mots-clés : Graminées -- Dans l'art
Paysage -- Dans l'art
Nature (esthétique)Note de contenu : Notes bibliogr. En ligne : http://proxy.scd.univ-tours.fr/login?url=https://univ.scholarvox.com/book/888003 [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=277203 L'herbe dans tous ses états / BU de Lettres et ScholarVox (Cyberlibris) [document électronique] / Jean Mottet, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Gilles Clément (1943-...), Collaborateur . - Seyssel (Ain) (01350) : Champ Vallon, 2011 . - 202 p. : couv. ill. en coul. ; 22 cm. - (Pays-paysages (Seyssel), ISSN 1263-9303) .
ISBN : 978-2-87673-532-3 : 18 €
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Graminées -- Dans l'art
Paysage -- Dans l'art
Nature (esthétique)Note de contenu : Notes bibliogr. En ligne : http://proxy.scd.univ-tours.fr/login?url=https://univ.scholarvox.com/book/888003 [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=277203 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Le jardin en mouvement... / Gilles Clément in Cassandre Horschamp : la revue européenne qui interroge les pratiques de l’art et de la culture dans la société contemporaine !, Cassandre n° 72 hiver 2008 p.14-19 (17/01/2008)
PermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkJardins en politique avec Gilles Clément : [actes du colloque de Cerisy du 1 au 8 août 2016] / SUDOC / Centre culturel international (Colloque; 2016/08/01-2016/08/08)
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PermalinkPermalinkPermalinkPrendre soin de notre terre / Gilles Clément in Etudes : revue de culture contemporaine / Cairn.info, n°4273 (Juillet-Août 2020)
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PermalinkSaclay-panorama, paysages superposés : essai, photographies ; publié avec Contrechamps / entretien avec Gilles Clément / SUDOC / Antoine Vialle
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