[n° ou bulletin]
Titre : |
80 - avril - mai 2005 - Combats pour les médias |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Ignacio Ramonet (1943-...), Editeur scientifique ; Serge Halimi (1955-...) , Editeur scientifique |
Année de publication : |
2005 |
Note générale : |
"Une livraison de « Manière de voir »
Combats pour les médias
par Patrick Champagne
La critique des médias n’a pas bonne presse. Les observatoires, les diverses associations critiques, les médias associatifs, la presse artisanale, bénévole et militante, qui, chacun à leur façon, essaient de proposer une autre information, sont, dans le meilleur des cas, ignorés par les « professionnels de la profession ». Et, dans le pire, dénoncés comme antidémocratiques, voire poursuivis en justice pour tenter de les faire taire.
On concédera qu’il n’est guère agréable, en général, de travailler sous quelque regard critique que ce soit. N’est-ce pas pourtant une situation de plus en plus banale dans le monde du travail, avec ses évaluations périodiques et ses « contrôles qualité » ? S’agissant des médias, la réticence touche au paradoxe. La presse se perçoit comme un « quatrième pouvoir », au- dessus des autres de surcroît, et elle se pense comme un des acteurs essentiels du régime démocratique. Le journaliste surveille, enquête, dénonce, désigne les « problèmes de société » – les « violences urbaines », l’« insécurité », etc. – que les politiques se doivent de traiter toutes affaires cessantes ; il supplée même aux carences institutionnelles, poussant ici la justice à intervenir, là les hommes politiques à démissionner, et condamne parfois avant même que les procès ne soient achevés. Exerçant son droit de critique – qu’on lui accorde sans réserve –, la presse est cependant peu empressée à se critiquer elle-même, et encore moins à supporter que d’autres le fassent.
La puissance sociale des médias est devenue telle – ce n’est pas rien d’informer des millions de téléspectateurs de la mise en examen d’une personne nommément désignée dans une affaire de pédophilie – que le système tend à sécréter une sorte d’antidote ou de contrepoison. Si les institutions importantes, qu’elles soient politiques ou économiques, cherchent moins à rendre les médias plus rigoureux et vertueux qu’à les contrôler directement – notamment en les achetant – ou indirectement en développant des stratégies de communication plus ou moins sophistiquées, les mouvements citoyens, eux, opèrent une critique plus radicale qui interroge le contenu même de l’information. Et qui invite à une véritable réflexion sur la position que les médias occupent dans la société, notamment sur leur rôle d’acteurs à part entière du monde social.
Le nouveau numéro de Manière de voir (1)constitue une sorte de bilan, mais comme en négatif, de la situation des médias aujourd’hui. Sont analysés les travers mercantiles de l’information, les dépendances politiques toujours présentes, notamment aux Etats-Unis, le primat du « people » sur la lutte des peuples, l’absorption des intellectuels par les médias, les effets sur l’information des concentrations économiques et du nombre croissant de journalistes précaires, le rôle des médias sur les mouvements sociaux, qui doivent de plus en plus se plier aux exigences audiovisuelles (faire du spectaculaire, avoir des porte-parole « qui passent bien à la télé », des dirigeants qui acceptent de raconter leur vie plutôt que leurs motifs de revendication, etc.).
Mais sont également évoquées ces formes multiples de résistance, publications diverses de journalistes et de chercheurs qui témoignent ou analysent les évolutions actuelles, ou encore nombreux journaux locaux qui pratiquent une véritable contre-information, dénonçant les connivences et les silences d’une presse locale qui fait plus dans la routine et l’officiel que dans l’enquête et la saine dénonciation. Ce qui frappe, dans le recensement des divers mouvements qui exercent aujourd’hui leur vigilance critique sur les médias, c’est l’omniprésence d’Internet : tous ont leur site. La toile permet d’échapper aux deux obstacles majeurs qui, jusqu’à présent, limitaient la diffusion de la critique des médias : le coût de fabrication et le monopole de diffusion de la presse (qui décide souverainement de ce qu’elle publie dans ses colonnes). Désormais, avec du bénévolat et de la compétence, il est possible de créer des sites ouverts à tous et, de surcroît, connectés entre eux. Quoi qu’en pensent nombre de journalistes, c’est plutôt une bonne nouvelle pour les médias." MD, avril 2005, p. 2 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
journaux alternatifs |
Résumé : |
Face au discrédit croissant des médias et à leur concentration, la multiplication des dissidences : de nécessaires mobilisations, notamment grâce à Internet. |
Note de contenu : |
Introduction
Médias en crise (inédit)
Ignacio Ramonet
Un discrédit croissant
L’information et l’analyse ont-elles pour de bon cédé le pas au racolage commercial et à la morale ? On connaissait la propagande de guerre, c’est désormais le matraquage en boucle d’« émotions » mises en scène — et vite oubliées. Condamnés par le tribunal des médias, des innocents se voient ensuite sanctifiés par leurs anciens accusateurs. Et puis tout recommence. La formation des journalistes mais aussi le mutisme complice des intellectuels jouent leur rôle dans ce naufrage.
Quand la presse devient bûcher des innocents
Gilles Balbastre
Quinze jours d’information totalitaire
Edgar Roskis
A l’école du journalisme ordinaire
François Ruffin
Tant de clichés et si peu d’images
Edgar Roskis
Où sont les intellectuels critiques ?
Jacques Bouveresse
« BHL », depuis vingt-cinq ans
Serge Halimi
Des concentrations conservatrices
Au début des années 1980, le discours était rodé : pour que la propagande officielle recule, pour que la liberté de la presse et des ondes s’instaure, il fallait casser les monopoles publics. Et laisser jouer la concurrence, le marché libre des idées. Vingt ans de déréglementations plus tard, dans tous les pays occidentaux, une poignée de multinationales contrôlent l’information et la culture ; les mouvements sociaux sont traités avec mépris ; les journalistes se retrouvent condamnés à la précarité. Mission accomplie ?
En France, une affaire de familles
Marie Bénilde
Des « gratuits » tellement coûteux
Marie Bénilde
Les dix médias-maîtres américains
Eric Klinenberg
M. Berlusconi veut privatiser la RAI
Pierre Musso
Soldats précaires du service public (inédit)
Lionel Okas
Le « contre-pouvoir » joue les chiens de garde
Gilles Balbastre et Pierre Rimbert
Offensive sur internet
« Nouvelle économie », « communication en réseau » : jusqu’en 2001, un raz de marée spéculatif a enflé à partir de notions de ce genre qui prétendaient tout réinventer – et tout vendre autrement. Un krach boursier a douché les enthousiasmes. Mais le désir de se constituer ses propres sources d’information et de documentation, jugées plus fiables que les médias traditionnels, continue de trouver en Internet un outil apprécié. L’ordre social et l’ordre mondial n’en ont pas encore été trop affectés.
Le nouvel ordre de la Toile
Ignacio Ramonet
Une frénésie de « blogs »
Francis Pisani
Le monde selon Google
Pierre Lazuly
Télécommunications, les aléas d’une révolution
Dan Schiller
Résistances
Longtemps la puissance économique des grands médias, leurs relais politiques et intellectuels, leur capacité de diffamer ceux qui les critiquent ont poussé des dissidents potentiels à la compromission. Ou au silence. Et puis, la conscience a grandi que nous avions connu des périodes où la presse était vivante, que le pouvoir médiatique ne devait pas demeurer sans recours. Les journaux indépendants se sont multipliés. Et des millions de personnes se mobilisent contre la concentration de l’information.
Le cinquième pouvoir
Ignacio Ramonet
Ces petites voix de la dissidence
Philippe Descamps
Quand la presse américaine était vivante
Serge Halimi
Un mouvement populaire contre les conglomérats
Eric Klinenberg
Face à l’ordre médiatique
Henri Maler
Conclusion
Un si long silence (inédit)
Serge Halimi
Compléments documentaires
Sites Internet et bibliographie
Olivier Pironet
Toujours les mêmes « experts » !
Pierre Rimbert
Deux ouvrages accusent la presse
Serge Halimi
François Michelin lu par ses ouvriers
Carlos Prado
De la boue cryptée
Serge Halimi
Quelques journaux alternatifs
Un pouvoir en chiffres
Dates de publication des articles
• Gilles Balbastre, « Les faits divers, ou le tribunal implacable des médias », décembre 2004
• Edgar Roskis, « Chronique d’un orphéon médiatique », juin 2002
• François Ruffin, « Le Centre de formation des journalistes saisi par l’argent-roi », février 2003
• Edgar Roskis, « Tant de clichés et si peu d’images… », janvier 2003
• Jacques Bouveresse, « Les médias, les intellectuels et Pierre Bourdieu », février 2004
• Serge Halimi, « Cela dure depuis vingt-cinq ans », décembre 2003
• Marie Bénilde, « Médias français, une affaire de familles », novembre 2003
• Marie Bénilde, « Menaces sur la distribution de la presse », novembre 2002
• Eric Klinenberg, « Dix maîtres pour les médias américains », avril 2003
• Pierre Musso, « M. Silvio Berlusconi trébuche sur les médias », février 2004
• Lionel Okas, « Soldats précaires du service public » (inédit)
• Gilles Balbastre et Pierre Rimbert, « Les médias, gardiens de l’ordre social », septembre 2003
• Ignacio Ramonet, « Le nouvel ordre Internet », janvier 2004
• Francis Pisani, « Internet saisi par la folie des « weblogs » », août 2003
• Pierre Lazuly, « Le monde selon Google », octobre 2003
• Dan Schiller, « Télécommunications, les échecs d’une révolution », juillet 2003
• Ignacio Ramonet, « Le cinquième pouvoir », octobre 1983
• Philippe Descamps, « Les petites voix de la dissidence », septembre 2004
• Serge Halimi,« Quand la presse américaine était vivante », août 2003
• Eric Klinenberg, « 1103 », avril 2004
• Henri Maler,« Face à l’ordre médiatique », mai 2004
• Serge Halimi, « Un si long silence » (inédit) |
En ligne : |
https://www.monde-diplomatique.fr/mav/80/ |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=54344 |
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80 - avril - mai 2005 - Combats pour les médias [texte imprimé] / Ignacio Ramonet (1943-...), Editeur scientifique ; Serge Halimi (1955-...)  , Editeur scientifique . - 2005. "Une livraison de « Manière de voir »
Combats pour les médias
par Patrick Champagne
La critique des médias n’a pas bonne presse. Les observatoires, les diverses associations critiques, les médias associatifs, la presse artisanale, bénévole et militante, qui, chacun à leur façon, essaient de proposer une autre information, sont, dans le meilleur des cas, ignorés par les « professionnels de la profession ». Et, dans le pire, dénoncés comme antidémocratiques, voire poursuivis en justice pour tenter de les faire taire.
On concédera qu’il n’est guère agréable, en général, de travailler sous quelque regard critique que ce soit. N’est-ce pas pourtant une situation de plus en plus banale dans le monde du travail, avec ses évaluations périodiques et ses « contrôles qualité » ? S’agissant des médias, la réticence touche au paradoxe. La presse se perçoit comme un « quatrième pouvoir », au- dessus des autres de surcroît, et elle se pense comme un des acteurs essentiels du régime démocratique. Le journaliste surveille, enquête, dénonce, désigne les « problèmes de société » – les « violences urbaines », l’« insécurité », etc. – que les politiques se doivent de traiter toutes affaires cessantes ; il supplée même aux carences institutionnelles, poussant ici la justice à intervenir, là les hommes politiques à démissionner, et condamne parfois avant même que les procès ne soient achevés. Exerçant son droit de critique – qu’on lui accorde sans réserve –, la presse est cependant peu empressée à se critiquer elle-même, et encore moins à supporter que d’autres le fassent.
La puissance sociale des médias est devenue telle – ce n’est pas rien d’informer des millions de téléspectateurs de la mise en examen d’une personne nommément désignée dans une affaire de pédophilie – que le système tend à sécréter une sorte d’antidote ou de contrepoison. Si les institutions importantes, qu’elles soient politiques ou économiques, cherchent moins à rendre les médias plus rigoureux et vertueux qu’à les contrôler directement – notamment en les achetant – ou indirectement en développant des stratégies de communication plus ou moins sophistiquées, les mouvements citoyens, eux, opèrent une critique plus radicale qui interroge le contenu même de l’information. Et qui invite à une véritable réflexion sur la position que les médias occupent dans la société, notamment sur leur rôle d’acteurs à part entière du monde social.
Le nouveau numéro de Manière de voir (1)constitue une sorte de bilan, mais comme en négatif, de la situation des médias aujourd’hui. Sont analysés les travers mercantiles de l’information, les dépendances politiques toujours présentes, notamment aux Etats-Unis, le primat du « people » sur la lutte des peuples, l’absorption des intellectuels par les médias, les effets sur l’information des concentrations économiques et du nombre croissant de journalistes précaires, le rôle des médias sur les mouvements sociaux, qui doivent de plus en plus se plier aux exigences audiovisuelles (faire du spectaculaire, avoir des porte-parole « qui passent bien à la télé », des dirigeants qui acceptent de raconter leur vie plutôt que leurs motifs de revendication, etc.).
Mais sont également évoquées ces formes multiples de résistance, publications diverses de journalistes et de chercheurs qui témoignent ou analysent les évolutions actuelles, ou encore nombreux journaux locaux qui pratiquent une véritable contre-information, dénonçant les connivences et les silences d’une presse locale qui fait plus dans la routine et l’officiel que dans l’enquête et la saine dénonciation. Ce qui frappe, dans le recensement des divers mouvements qui exercent aujourd’hui leur vigilance critique sur les médias, c’est l’omniprésence d’Internet : tous ont leur site. La toile permet d’échapper aux deux obstacles majeurs qui, jusqu’à présent, limitaient la diffusion de la critique des médias : le coût de fabrication et le monopole de diffusion de la presse (qui décide souverainement de ce qu’elle publie dans ses colonnes). Désormais, avec du bénévolat et de la compétence, il est possible de créer des sites ouverts à tous et, de surcroît, connectés entre eux. Quoi qu’en pensent nombre de journalistes, c’est plutôt une bonne nouvelle pour les médias." MD, avril 2005, p. 2 Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
journaux alternatifs |
Résumé : |
Face au discrédit croissant des médias et à leur concentration, la multiplication des dissidences : de nécessaires mobilisations, notamment grâce à Internet. |
Note de contenu : |
Introduction
Médias en crise (inédit)
Ignacio Ramonet
Un discrédit croissant
L’information et l’analyse ont-elles pour de bon cédé le pas au racolage commercial et à la morale ? On connaissait la propagande de guerre, c’est désormais le matraquage en boucle d’« émotions » mises en scène — et vite oubliées. Condamnés par le tribunal des médias, des innocents se voient ensuite sanctifiés par leurs anciens accusateurs. Et puis tout recommence. La formation des journalistes mais aussi le mutisme complice des intellectuels jouent leur rôle dans ce naufrage.
Quand la presse devient bûcher des innocents
Gilles Balbastre
Quinze jours d’information totalitaire
Edgar Roskis
A l’école du journalisme ordinaire
François Ruffin
Tant de clichés et si peu d’images
Edgar Roskis
Où sont les intellectuels critiques ?
Jacques Bouveresse
« BHL », depuis vingt-cinq ans
Serge Halimi
Des concentrations conservatrices
Au début des années 1980, le discours était rodé : pour que la propagande officielle recule, pour que la liberté de la presse et des ondes s’instaure, il fallait casser les monopoles publics. Et laisser jouer la concurrence, le marché libre des idées. Vingt ans de déréglementations plus tard, dans tous les pays occidentaux, une poignée de multinationales contrôlent l’information et la culture ; les mouvements sociaux sont traités avec mépris ; les journalistes se retrouvent condamnés à la précarité. Mission accomplie ?
En France, une affaire de familles
Marie Bénilde
Des « gratuits » tellement coûteux
Marie Bénilde
Les dix médias-maîtres américains
Eric Klinenberg
M. Berlusconi veut privatiser la RAI
Pierre Musso
Soldats précaires du service public (inédit)
Lionel Okas
Le « contre-pouvoir » joue les chiens de garde
Gilles Balbastre et Pierre Rimbert
Offensive sur internet
« Nouvelle économie », « communication en réseau » : jusqu’en 2001, un raz de marée spéculatif a enflé à partir de notions de ce genre qui prétendaient tout réinventer – et tout vendre autrement. Un krach boursier a douché les enthousiasmes. Mais le désir de se constituer ses propres sources d’information et de documentation, jugées plus fiables que les médias traditionnels, continue de trouver en Internet un outil apprécié. L’ordre social et l’ordre mondial n’en ont pas encore été trop affectés.
Le nouvel ordre de la Toile
Ignacio Ramonet
Une frénésie de « blogs »
Francis Pisani
Le monde selon Google
Pierre Lazuly
Télécommunications, les aléas d’une révolution
Dan Schiller
Résistances
Longtemps la puissance économique des grands médias, leurs relais politiques et intellectuels, leur capacité de diffamer ceux qui les critiquent ont poussé des dissidents potentiels à la compromission. Ou au silence. Et puis, la conscience a grandi que nous avions connu des périodes où la presse était vivante, que le pouvoir médiatique ne devait pas demeurer sans recours. Les journaux indépendants se sont multipliés. Et des millions de personnes se mobilisent contre la concentration de l’information.
Le cinquième pouvoir
Ignacio Ramonet
Ces petites voix de la dissidence
Philippe Descamps
Quand la presse américaine était vivante
Serge Halimi
Un mouvement populaire contre les conglomérats
Eric Klinenberg
Face à l’ordre médiatique
Henri Maler
Conclusion
Un si long silence (inédit)
Serge Halimi
Compléments documentaires
Sites Internet et bibliographie
Olivier Pironet
Toujours les mêmes « experts » !
Pierre Rimbert
Deux ouvrages accusent la presse
Serge Halimi
François Michelin lu par ses ouvriers
Carlos Prado
De la boue cryptée
Serge Halimi
Quelques journaux alternatifs
Un pouvoir en chiffres
Dates de publication des articles
• Gilles Balbastre, « Les faits divers, ou le tribunal implacable des médias », décembre 2004
• Edgar Roskis, « Chronique d’un orphéon médiatique », juin 2002
• François Ruffin, « Le Centre de formation des journalistes saisi par l’argent-roi », février 2003
• Edgar Roskis, « Tant de clichés et si peu d’images… », janvier 2003
• Jacques Bouveresse, « Les médias, les intellectuels et Pierre Bourdieu », février 2004
• Serge Halimi, « Cela dure depuis vingt-cinq ans », décembre 2003
• Marie Bénilde, « Médias français, une affaire de familles », novembre 2003
• Marie Bénilde, « Menaces sur la distribution de la presse », novembre 2002
• Eric Klinenberg, « Dix maîtres pour les médias américains », avril 2003
• Pierre Musso, « M. Silvio Berlusconi trébuche sur les médias », février 2004
• Lionel Okas, « Soldats précaires du service public » (inédit)
• Gilles Balbastre et Pierre Rimbert, « Les médias, gardiens de l’ordre social », septembre 2003
• Ignacio Ramonet, « Le nouvel ordre Internet », janvier 2004
• Francis Pisani, « Internet saisi par la folie des « weblogs » », août 2003
• Pierre Lazuly, « Le monde selon Google », octobre 2003
• Dan Schiller, « Télécommunications, les échecs d’une révolution », juillet 2003
• Ignacio Ramonet, « Le cinquième pouvoir », octobre 1983
• Philippe Descamps, « Les petites voix de la dissidence », septembre 2004
• Serge Halimi,« Quand la presse américaine était vivante », août 2003
• Eric Klinenberg, « 1103 », avril 2004
• Henri Maler,« Face à l’ordre médiatique », mai 2004
• Serge Halimi, « Un si long silence » (inédit) |
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