
Détail de l'auteur
Auteur Baptiste Morizot (1983-...)
Commentaire :
Maître de conférences en philosophie à l’université d’Aix-Marseille. Ses travaux en philosophie du vivant, consacrés aux relations entre l’humain et le vivant, sont nourris des sciences et de sa pratique du pistage de loups. Son livre "Les Diplomates. Cohabiter avec les loups sur une autre carte du vivant" a paru en avril 2016 aux éditions Wildproject.
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Titre : Les diplomates : cohabiter avec les loups sur une autre carte du vivant Type de document : texte imprimé Auteurs : Baptiste Morizot (1983-...), Auteur Editeur : Marseille : Éditions Wildproject Année de publication : 2016 Collection : Domaine sauvage, ISSN 2103-5601 Importance : 314 p. Présentation : ill. Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-918490-55-5 Prix : 22 € Note générale : Bibliogr. p. [307]-314. Notes bibliogr. de bas de page. La quatrième de couverture indique : "Il s'agit avant tout d'un problème géopolitique : réagir au retour spontané du loup en France, et à sa dispersion dans une campagne que la déprise rurale rend presque à son passé de « Gaule chevelue ». Le retour du loup interroge notre capacité à coexister avec la biodiversité qui nous fonde – à inventer de nouvelles formes de diplomatie. Notre sens de la propriété et des frontières relève d'un « sens du territoire » que nous avons en commun avec d'autres animaux. Et notre savoir-faire diplomatique s'enracine dans une compétence animale inscrite au plus profond de notre histoire évolutive. Guidé par Charles Darwin, Konrad Lorenz, Aldo Leopold… et de nombreux autres « diplomates », Morizot propose ici un essai de philosophie animale.Comme un incendie de prairie, ce livre traverse et féconde les grands sujets de la philosophie de l'écologie, de l'éthologie, jusqu'à l'éthique. Il esquisse un monde où nous vivrons « en bonne intelligence avec ce qui, en nous et hors de nous, ne veut pas être domestiqué ». "Je ne saurais trop inviter ceux qui ont pour mission de faire coexister le sauvage et le domestique à s'inspirer du bel ouvrage de philosophie que nous livre Baptiste Morizot." RAPHAËL LARRERE. "Baptiste Morizot propose dans cet ouvrage une nouvelle carte ontologique. Il signe un grand livre de philosophie." FLORENCE BURGAT. "Leopold nous invitait au début du 20e siècle à penser comme une montagne. Morizot nous invite à penser comme un animal."J. BAIRD CALLICOTT" Mots-clés : animal homme philosophie diplomatie Loup -- Réintroduction
Animalité (philosophie)
Relations homme-animalRésumé : "Philosophe ouvert aux sciences naturelles, pisteur souhaitant communiquer avec les loups, Baptiste Morizot multiplie les associations pour produire un ensemble théorique et pratique renouvelant les rapports des humains aux animaux dits sauvages. Une mise en perspective historique s’impose : « avant la domestication il n’y avait pas de sauvage ». S’opposant aux tenants d’un « contrat pastoral » qui postulerait un travail commun entre les animaux et les éleveurs, l’auteur affirme la nécessité de négocier avec les non-humains pour établir une véritable « diplomatie animale ». S’appuyant sur les travaux d’éthologues ainsi que sur sa propre expérience sur les traces des prédateurs, il démonte le grand récit de l’opposition des brebis et des loups — récit qui aurait pu apparaître dans les Mythologies de Roland Barthes, comme témoin de la construction de la peur du « sauvage ». Si l’éthologie sert dans la compréhension des animaux, elle peut être aussi mobilisée dans la communication avec ces derniers. Sont déclinés un ensemble d’actions en faveur d’un partage de l’espace entre ces deux apex prédateurs que sont les humains et les loups, nos égaux « du point de vue écologique. » Reconnaître l’intelligence de ces derniers permet alors de saisir ce qu’ils ont de commun avec nous ; reste à mobiliser ce commun pour gérer une situation tenant de la géopolitique interspécifique. Si les prescriptions de l’auteur déçoivent par rapport à l’ensemble de la démonstration, on peut néanmoins retenir celles des « diplomates garous » dont les portraits sont dressés au fil des pages : hétéroclites, ils sont la preuve qu’une « éthique relationnelle » est possible, loin, bien loin du rapport à sens unique actuel. [R.B.]" Cartouches n°37, Ballast, décembre 2018 Note de contenu : Voir aussi la note de lecture de Thomas Lepeltier, Sciences Humaines n° 288, p. 75 : "Les loups défraient souvent la chronique. Décriés par les éleveurs, vénérés par les amoureux de la nature, ils se retrouvent régulièrement au centre d’âpres controverses. Faut-il les laisser en paix, ou bien doit-on les faire disparaître de nos campagnes et montagnes ? Le moins que l’on puisse dire est qu’à ce jour, aucune entente n’existe entre ceux qui les voient comme des animaux nuisibles et ceux qui veulent sanctuariser leur présence. Aussi, pour le philosophe Baptiste Morizot, est-il urgent de sortir de cette alternative qui oppose éradication et sacralisation. Au-delà de son désir de trouver un accord entre les parties en présence, B. Morizot part du constat que l’usage de la force s’avère contre-productif. De fait, tuer des loups entraîne une fragmentation des meutes qui ne peuvent plus chasser efficacement une faune sauvage vigoureuse et qui, pour cette raison, se rabattent sur les troupeaux domestiques. Du coup, pour trouver une façon de cohabiter avec les loups au bénéfice de tous, B. Morizot propose d’établir avec eux des relations « diplomatiques ». L’idée pourrait surprendre. Mais, tout compte fait, pour qu’il y ait négociation, il suffit que l’interlocuteur « soit social, territorial, intelligent. Il n’est même pas nécessaire qu’il veuille négocier. Il suffit qu’il sache recevoir des messages ». Or les loups répondent à ces caractéristiques. On peut ainsi, pour donner un exemple, dissuader une meute de s’aventurer dans des pâturages en déployant d’invisibles frontières d’odeurs mimant la présence d’une meute rivale. En approfondissant cette notion de diplomatie lupine et en proposant des stratégies concrètes pour une meilleure cohabitation avec les loups, ce livre vient incontestablement enrichir ce nouveau courant de pensée qui développe une réflexion politique incluant les animaux. On regrettera juste que l’auteur n’ait pas cherché à appréhender les proies des loups également comme des partenaires politiques. Les modalités de la cohabitation envisagée auraient peut-être été différentes… " En ligne : http://www.scienceshumaines.com/les-diplomates_fr_37493.html Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=158614 Les diplomates : cohabiter avec les loups sur une autre carte du vivant [texte imprimé] / Baptiste Morizot (1983-...), Auteur . - Marseille : Éditions Wildproject, 2016 . - 314 p. : ill. ; 22 cm. - (Domaine sauvage, ISSN 2103-5601) .
ISBN : 978-2-918490-55-5 : 22 €
Bibliogr. p. [307]-314. Notes bibliogr. de bas de page. La quatrième de couverture indique : "Il s'agit avant tout d'un problème géopolitique : réagir au retour spontané du loup en France, et à sa dispersion dans une campagne que la déprise rurale rend presque à son passé de « Gaule chevelue ». Le retour du loup interroge notre capacité à coexister avec la biodiversité qui nous fonde – à inventer de nouvelles formes de diplomatie. Notre sens de la propriété et des frontières relève d'un « sens du territoire » que nous avons en commun avec d'autres animaux. Et notre savoir-faire diplomatique s'enracine dans une compétence animale inscrite au plus profond de notre histoire évolutive. Guidé par Charles Darwin, Konrad Lorenz, Aldo Leopold… et de nombreux autres « diplomates », Morizot propose ici un essai de philosophie animale.Comme un incendie de prairie, ce livre traverse et féconde les grands sujets de la philosophie de l'écologie, de l'éthologie, jusqu'à l'éthique. Il esquisse un monde où nous vivrons « en bonne intelligence avec ce qui, en nous et hors de nous, ne veut pas être domestiqué ». "Je ne saurais trop inviter ceux qui ont pour mission de faire coexister le sauvage et le domestique à s'inspirer du bel ouvrage de philosophie que nous livre Baptiste Morizot." RAPHAËL LARRERE. "Baptiste Morizot propose dans cet ouvrage une nouvelle carte ontologique. Il signe un grand livre de philosophie." FLORENCE BURGAT. "Leopold nous invitait au début du 20e siècle à penser comme une montagne. Morizot nous invite à penser comme un animal."J. BAIRD CALLICOTT"
Mots-clés : animal homme philosophie diplomatie Loup -- Réintroduction
Animalité (philosophie)
Relations homme-animalRésumé : "Philosophe ouvert aux sciences naturelles, pisteur souhaitant communiquer avec les loups, Baptiste Morizot multiplie les associations pour produire un ensemble théorique et pratique renouvelant les rapports des humains aux animaux dits sauvages. Une mise en perspective historique s’impose : « avant la domestication il n’y avait pas de sauvage ». S’opposant aux tenants d’un « contrat pastoral » qui postulerait un travail commun entre les animaux et les éleveurs, l’auteur affirme la nécessité de négocier avec les non-humains pour établir une véritable « diplomatie animale ». S’appuyant sur les travaux d’éthologues ainsi que sur sa propre expérience sur les traces des prédateurs, il démonte le grand récit de l’opposition des brebis et des loups — récit qui aurait pu apparaître dans les Mythologies de Roland Barthes, comme témoin de la construction de la peur du « sauvage ». Si l’éthologie sert dans la compréhension des animaux, elle peut être aussi mobilisée dans la communication avec ces derniers. Sont déclinés un ensemble d’actions en faveur d’un partage de l’espace entre ces deux apex prédateurs que sont les humains et les loups, nos égaux « du point de vue écologique. » Reconnaître l’intelligence de ces derniers permet alors de saisir ce qu’ils ont de commun avec nous ; reste à mobiliser ce commun pour gérer une situation tenant de la géopolitique interspécifique. Si les prescriptions de l’auteur déçoivent par rapport à l’ensemble de la démonstration, on peut néanmoins retenir celles des « diplomates garous » dont les portraits sont dressés au fil des pages : hétéroclites, ils sont la preuve qu’une « éthique relationnelle » est possible, loin, bien loin du rapport à sens unique actuel. [R.B.]" Cartouches n°37, Ballast, décembre 2018 Note de contenu : Voir aussi la note de lecture de Thomas Lepeltier, Sciences Humaines n° 288, p. 75 : "Les loups défraient souvent la chronique. Décriés par les éleveurs, vénérés par les amoureux de la nature, ils se retrouvent régulièrement au centre d’âpres controverses. Faut-il les laisser en paix, ou bien doit-on les faire disparaître de nos campagnes et montagnes ? Le moins que l’on puisse dire est qu’à ce jour, aucune entente n’existe entre ceux qui les voient comme des animaux nuisibles et ceux qui veulent sanctuariser leur présence. Aussi, pour le philosophe Baptiste Morizot, est-il urgent de sortir de cette alternative qui oppose éradication et sacralisation. Au-delà de son désir de trouver un accord entre les parties en présence, B. Morizot part du constat que l’usage de la force s’avère contre-productif. De fait, tuer des loups entraîne une fragmentation des meutes qui ne peuvent plus chasser efficacement une faune sauvage vigoureuse et qui, pour cette raison, se rabattent sur les troupeaux domestiques. Du coup, pour trouver une façon de cohabiter avec les loups au bénéfice de tous, B. Morizot propose d’établir avec eux des relations « diplomatiques ». L’idée pourrait surprendre. Mais, tout compte fait, pour qu’il y ait négociation, il suffit que l’interlocuteur « soit social, territorial, intelligent. Il n’est même pas nécessaire qu’il veuille négocier. Il suffit qu’il sache recevoir des messages ». Or les loups répondent à ces caractéristiques. On peut ainsi, pour donner un exemple, dissuader une meute de s’aventurer dans des pâturages en déployant d’invisibles frontières d’odeurs mimant la présence d’une meute rivale. En approfondissant cette notion de diplomatie lupine et en proposant des stratégies concrètes pour une meilleure cohabitation avec les loups, ce livre vient incontestablement enrichir ce nouveau courant de pensée qui développe une réflexion politique incluant les animaux. On regrettera juste que l’auteur n’ait pas cherché à appréhender les proies des loups également comme des partenaires politiques. Les modalités de la cohabitation envisagée auraient peut-être été différentes… " En ligne : http://www.scienceshumaines.com/les-diplomates_fr_37493.html Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=158614 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 02947 S-51 MOR Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Animal Disponible Documents numériques
Enjeux philosophiques du suicide médicalement assisté / Baptiste Morizot in ADSP, Actualité et dossier en santé publique / HCSP, 89 (Décembre 2014)
Titre : Habiter en oiseau / SUDOC Type de document : document électronique Auteurs : Vinciane Despret (1959-...) , Auteur ; Stéphane Durand (1970-....), Postfacier, auteur du colophon, etc. ; Baptiste Morizot (1983-...), Postfacier, auteur du colophon, etc.
Editeur : Arles Cedex (Bouches-du-Rhône) : Éditions Actes-Sud Année de publication : 2019 Collection : Mondes sauvages, pour une nouvelle alliance, ISSN 2558-2682 Importance : 207 p. Présentation : couv. ill. Format : 11,5 x 21,7 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-330-12673-5 Prix : 20 € Note générale : Ses travaux croisent l’éthologie et la psychologie humaine, elle insiste notamment sur ce qu’elle appelle « les conséquences politiques de nos choix théoriques ».
Ses travaux la mènent à étudier le « comment vivre » avec l’animal aussi bien que les questions, proprement politiques à ses yeux, posées par les pratiques psychothérapeutiques avec l’homme… et à s’intéresser par exemple à la question du deuil dans Au bonheur des morts (La Découverte, 2015). Pour compléter ce portrait intellectuel, nécessaire avant de nous saisir de son dernier essai tant il est particulier et peut s’avérer déroutant… il faut dire que Vinciane Despret est une philosophe des sciences qui fréquente beaucoup la pensée d’Isabelle Stengers, Bruno Latour ou encore Dona Haraway… trois penseurs auxquels elle dédicace Habiter en oiseau.
Cette longue présentation de l’auteur terminée, il faut dire un mot du livre qui se présente comme une enquête sur les ornithologues. Une réflexion autant sur cette pratique scientifique qui a tant évolué… l’auteur nous rappelle qu’il fut un temps où aimer les oiseaux signifiait les tuer pour les naturaliser… que sur les enseignements qu’on peut tirer de l’observation. Elle se penche ainsi comme l’indique le titre sur la notion de « territoire », centrale dans l’étude des oiseaux… et nous amène peu à peu à considérer le comportement territorial moins comme le produit d’enjeux d’appropriation des ressources, de compétitions pour la reproduction que comme des ensembles où le chant, la parade, le spectacle ont leur importance.
Vinciane Despret reprend une grande question kantienne : qu'est-ce que je peux savoir et en particulier sur des animaux qui ne peuvent ni me contredire, ni me parler. (Catherine Portevin)
Vinciane Despret ne cherche pas à élucider le mystère de la vie de l'oiseau mais elle essaye d'honorer son existence [...] Elle a une pensée très originale. Elle pose la question du territoire et aujourd'hui on peut dire que cette question est très politique, ce n'est pas seulement une question éthologique: c'est la question de l'ouverture des frontières, du repli sur soi, de la mondialisation ... (Jean-Marie Durand)Langues : Français (fre) Mots-clés : Territorialité (zoologie) Oiseaux -- Moeurs et comportement Isabelle Stengers Bruno Latour Dona Haraway Sciences et découverte de l'Univers et de la nature / Le monde animal (faune sauvage) Ornithologie -- Moeurs et comportement Résumé : Une enquête dans le domaine de l'ornithologie. L'auteure présente la complexité du comportement des oiseaux et l'intérêt que leur portent les scientifiques. Les théories de ces derniers, relatives à l'organisation et à la notion de territoire de ces espèces animales, s'affrontent et s'enrichissent de manière commune.
Qu'est-ce que serait un territoire du point de vue des animaux ? Vinciane Despret mène l'enquête auprès des ornithologues. Car ce qui l'intéresse surtout, c'est d'observer la naissance et le développement de l'intérêt que les scientifiques portent aux oiseaux.
Où l'on voit alors que, plus on étudie les oiseaux, plus les choses se compliquent. De nouvelles manières de faire territoire apparaissent, bien plus complexes que les ornithologues ne pouvaient l'imaginer. Et si ces manières n'étaient que du spectacle, des parades dont personne n'est vraiment dupe ? Et si ce n'était qu'un jeu, pour « faire semblant » ? Et si l'on prêtait attention au fait que les territoires sont toujours collés les uns aux autres ? Ne seraient-ils pas, alors, une façon pour les oiseaux de continuer à vivre ensemble en étant autrement organisés ?
Sous la plume de Vinciane Despret, oiseaux et ornithologues deviennent intensément vivants et extrêmement attachants. À l'issue de ce livre, on ne devrait plus considérer la notion de territoire comme allant de soi. Et l'on n'entendra peut-être plus de la même façon les oiseaux chanter.Note de contenu : La philosophe Vinciane Despret, auteure d'Habiter en oiseau, est allée à la rencontre des ornithologues pour comprendre ce que nous avons à apprendre des oiseaux. Sa démarche singulière d'observatrice minutieuse offre un ouvrage à la fois poétique, philosophique et littéraire qui, sans délaisser l'aspect scientifique, redonne au monde animal sa complexité et son enchantement.
L'écologie des idées, dans le cas de mon travail sur les oiseaux, c'est le fait d'honorer la manière dont les idées viennent aux ornithologues. Des idées qui vont émerger dans une niche écologique. Qu'est-ce qui leur permet d'émerger ? Comment elles naissent et nourrissent d'autres idées.
(Vinciane Despret)
J'ai rencontré des ornithologues tellement passionnants que je n'ai pas eu besoin de beaucoup travailler. Je me suis contenté de les regarder et de décrire leur travail.
(Vinciane Despret)
J'ai été cognitivement bouleversée par le chant d'un merle. C'était beau. Je me suis dit que quelque chose importait dans ce chant. Le fait d'être ému par le sentiment que quelque chose importe à cet être est peut être le signe d'origines communes.
(Vinciane Despret)
Elle questionne, à tâtons, le monde animal avec un infini respect. A l'écoute des bruits du monde, elle donne à entrevoir des territoires mélodiques rythmés par le chant des merles.
Le territoire devient une extension de son corps. Les oiseaux marquent leur territoire par le chant. Ils créent une étendue qui est un territoire chanté. L'oiseau étend son corps dans l'espace par son propre chant.
(Vinciane Despret)
Les oiseaux nous apprennent à multiplier les mondes. Je ne veux pas faire tout le travail d'imagination à la place du lecteur. Le rôle du philosophe est de mettre, après soi, les lecteurs au travail jubilatoire de la pensée.
(Vinciane Despret)
Le rapport aux animaux réanime quelque chose de l'enfance. Un jour j'ai demandé à des enfants à partir de quel âge on commençait à croire que le animaux ne pensent pas. Ils ont tous compris ce que je voulais dire et m'ont raconté des histoires fabuleuses.
(Vinciane Despret)En ligne : https://www.franceculture.fr/emissions/avis-critique/nos-vies-en-series-de-sandr [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=230662 Habiter en oiseau / SUDOC [document électronique] / Vinciane Despret (1959-...), Auteur ; Stéphane Durand (1970-....), Postfacier, auteur du colophon, etc. ; Baptiste Morizot (1983-...), Postfacier, auteur du colophon, etc. . - Arles Cedex (Bouches-du-Rhône) (Direction générale, Place Nina-Berberova, 13633) : Éditions Actes-Sud, 2019 . - 207 p. : couv. ill. ; 11,5 x 21,7 cm. - (Mondes sauvages, pour une nouvelle alliance, ISSN 2558-2682) .
ISBN : 978-2-330-12673-5 : 20 €
Ses travaux croisent l’éthologie et la psychologie humaine, elle insiste notamment sur ce qu’elle appelle « les conséquences politiques de nos choix théoriques ».
Ses travaux la mènent à étudier le « comment vivre » avec l’animal aussi bien que les questions, proprement politiques à ses yeux, posées par les pratiques psychothérapeutiques avec l’homme… et à s’intéresser par exemple à la question du deuil dans Au bonheur des morts (La Découverte, 2015). Pour compléter ce portrait intellectuel, nécessaire avant de nous saisir de son dernier essai tant il est particulier et peut s’avérer déroutant… il faut dire que Vinciane Despret est une philosophe des sciences qui fréquente beaucoup la pensée d’Isabelle Stengers, Bruno Latour ou encore Dona Haraway… trois penseurs auxquels elle dédicace Habiter en oiseau.
Cette longue présentation de l’auteur terminée, il faut dire un mot du livre qui se présente comme une enquête sur les ornithologues. Une réflexion autant sur cette pratique scientifique qui a tant évolué… l’auteur nous rappelle qu’il fut un temps où aimer les oiseaux signifiait les tuer pour les naturaliser… que sur les enseignements qu’on peut tirer de l’observation. Elle se penche ainsi comme l’indique le titre sur la notion de « territoire », centrale dans l’étude des oiseaux… et nous amène peu à peu à considérer le comportement territorial moins comme le produit d’enjeux d’appropriation des ressources, de compétitions pour la reproduction que comme des ensembles où le chant, la parade, le spectacle ont leur importance.
Vinciane Despret reprend une grande question kantienne : qu'est-ce que je peux savoir et en particulier sur des animaux qui ne peuvent ni me contredire, ni me parler. (Catherine Portevin)
Vinciane Despret ne cherche pas à élucider le mystère de la vie de l'oiseau mais elle essaye d'honorer son existence [...] Elle a une pensée très originale. Elle pose la question du territoire et aujourd'hui on peut dire que cette question est très politique, ce n'est pas seulement une question éthologique: c'est la question de l'ouverture des frontières, du repli sur soi, de la mondialisation ... (Jean-Marie Durand)
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Territorialité (zoologie) Oiseaux -- Moeurs et comportement Isabelle Stengers Bruno Latour Dona Haraway Sciences et découverte de l'Univers et de la nature / Le monde animal (faune sauvage) Ornithologie -- Moeurs et comportement Résumé : Une enquête dans le domaine de l'ornithologie. L'auteure présente la complexité du comportement des oiseaux et l'intérêt que leur portent les scientifiques. Les théories de ces derniers, relatives à l'organisation et à la notion de territoire de ces espèces animales, s'affrontent et s'enrichissent de manière commune.
Qu'est-ce que serait un territoire du point de vue des animaux ? Vinciane Despret mène l'enquête auprès des ornithologues. Car ce qui l'intéresse surtout, c'est d'observer la naissance et le développement de l'intérêt que les scientifiques portent aux oiseaux.
Où l'on voit alors que, plus on étudie les oiseaux, plus les choses se compliquent. De nouvelles manières de faire territoire apparaissent, bien plus complexes que les ornithologues ne pouvaient l'imaginer. Et si ces manières n'étaient que du spectacle, des parades dont personne n'est vraiment dupe ? Et si ce n'était qu'un jeu, pour « faire semblant » ? Et si l'on prêtait attention au fait que les territoires sont toujours collés les uns aux autres ? Ne seraient-ils pas, alors, une façon pour les oiseaux de continuer à vivre ensemble en étant autrement organisés ?
Sous la plume de Vinciane Despret, oiseaux et ornithologues deviennent intensément vivants et extrêmement attachants. À l'issue de ce livre, on ne devrait plus considérer la notion de territoire comme allant de soi. Et l'on n'entendra peut-être plus de la même façon les oiseaux chanter.Note de contenu : La philosophe Vinciane Despret, auteure d'Habiter en oiseau, est allée à la rencontre des ornithologues pour comprendre ce que nous avons à apprendre des oiseaux. Sa démarche singulière d'observatrice minutieuse offre un ouvrage à la fois poétique, philosophique et littéraire qui, sans délaisser l'aspect scientifique, redonne au monde animal sa complexité et son enchantement.
L'écologie des idées, dans le cas de mon travail sur les oiseaux, c'est le fait d'honorer la manière dont les idées viennent aux ornithologues. Des idées qui vont émerger dans une niche écologique. Qu'est-ce qui leur permet d'émerger ? Comment elles naissent et nourrissent d'autres idées.
(Vinciane Despret)
J'ai rencontré des ornithologues tellement passionnants que je n'ai pas eu besoin de beaucoup travailler. Je me suis contenté de les regarder et de décrire leur travail.
(Vinciane Despret)
J'ai été cognitivement bouleversée par le chant d'un merle. C'était beau. Je me suis dit que quelque chose importait dans ce chant. Le fait d'être ému par le sentiment que quelque chose importe à cet être est peut être le signe d'origines communes.
(Vinciane Despret)
Elle questionne, à tâtons, le monde animal avec un infini respect. A l'écoute des bruits du monde, elle donne à entrevoir des territoires mélodiques rythmés par le chant des merles.
Le territoire devient une extension de son corps. Les oiseaux marquent leur territoire par le chant. Ils créent une étendue qui est un territoire chanté. L'oiseau étend son corps dans l'espace par son propre chant.
(Vinciane Despret)
Les oiseaux nous apprennent à multiplier les mondes. Je ne veux pas faire tout le travail d'imagination à la place du lecteur. Le rôle du philosophe est de mettre, après soi, les lecteurs au travail jubilatoire de la pensée.
(Vinciane Despret)
Le rapport aux animaux réanime quelque chose de l'enfance. Un jour j'ai demandé à des enfants à partir de quel âge on commençait à croire que le animaux ne pensent pas. Ils ont tous compris ce que je voulais dire et m'ont raconté des histoires fabuleuses.
(Vinciane Despret)En ligne : https://www.franceculture.fr/emissions/avis-critique/nos-vies-en-series-de-sandr [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=230662 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Documents numériques
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Elle souligne que cette façon d’être vivant dans la relation aux autres vivants non-humains « renoue également avec les savoirs des sciences de la vie : être vivant est une aventure dans laquelle chaque existant ne peut que faire le pari des autres » Et dURL![]()
Être vivant, un appel à multiplier les mondes Prendre activement en compte ce que veut dire le fait d’être vivant, le penser comme une proposition, un appât pour des sentirs. Dès lors, c’est bien sûr poser aussi la question des milieux que nous habitons eURL![]()
Vinciane Despret, philosophe des sciences, questionne, en mêlant science et poésie, la façon qu'ont les oiseaux de faire territoire dans son dernier ouvrage, "Habiter en oiseau" (Actes Sud, octobre 2019). 'ai été cognitivement bouleversée par le chant d'uURLRencontres animales : voir un loup d’homme à homme / Baptiste Morizot in Vacarme : entre art et politique, entre savants et militants / BM de Tours et Cairn.info, 70 (23 janvier 2015)
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[article]
Titre : Rencontres animales : voir un loup d’homme à homme Type de document : document électronique Auteurs : Baptiste Morizot (1983-...), Auteur Année de publication : 2015 Langues : Français (fre) Mots-clés : homme animal Résumé : Loup Loup y es-tu ? Rencontrer le loup, qu’est-ce que c’est ? Rencontrer un être, une forme dans la nuit, des yeux qui vous regardent ? C’est aussi affronter un problème de politique locale bien connu, depuis que l’animal a opéré une reconquête des montagnes. Définir le loup qui erre autour des brebis au pâturage, c’est dire si on a envie de vivre avec lui, construire sa maraude comme une danse amérindienne à suivre sans abdiquer de sa raison : pour inventer une nouvelle anthropologie commune à l’homme et à l’animal. En ligne : http://www.vacarme.org/article2728.html Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=154392
in Vacarme : entre art et politique, entre savants et militants / BM de Tours et Cairn.info > 70 (23 janvier 2015)[article] Rencontres animales : voir un loup d’homme à homme [document électronique] / Baptiste Morizot (1983-...), Auteur . - 2015.
Langues : Français (fre)
in Vacarme : entre art et politique, entre savants et militants / BM de Tours et Cairn.info > 70 (23 janvier 2015)
Mots-clés : homme animal Résumé : Loup Loup y es-tu ? Rencontrer le loup, qu’est-ce que c’est ? Rencontrer un être, une forme dans la nuit, des yeux qui vous regardent ? C’est aussi affronter un problème de politique locale bien connu, depuis que l’animal a opéré une reconquête des montagnes. Définir le loup qui erre autour des brebis au pâturage, c’est dire si on a envie de vivre avec lui, construire sa maraude comme une danse amérindienne à suivre sans abdiquer de sa raison : pour inventer une nouvelle anthropologie commune à l’homme et à l’animal. En ligne : http://www.vacarme.org/article2728.html Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=154392
Titre : Sur la piste animale Type de document : texte imprimé Auteurs : Baptiste Morizot (1983-...), Auteur ; Vinciane Despret (1959-...) , Préfacier, etc.
Editeur : Arles Cedex (Bouches-du-Rhône) : Éditions Actes-Sud Année de publication : 2018 Collection : Mondes sauvages, pour une nouvelle alliance, ISSN 2558-2682 Importance : 200 p. Présentation : couv. ill. Format : 22 x 12 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-330-09251-1 Prix : 20 € Note générale : "Les chasseurs appellent cela une « laissée ». Une trace posée délibérément par un vivant sur une piste, afin de signaler sa présence, son identité ou son humeur, à qui veut bien se donner les clés pour déchiffrer le message. Baptiste Morizot, spécialiste des relations entre humains et animaux, a publié voici un an un volume remarqué (Les Diplomates. Cohabiter avec les loups sur une autre carte du vivant, Wildproject, 2017), dans lequel il plaidait pour l’instauration de protocoles de cohabitation avec les animaux sauvages. Ce bref recueil est une « laissée », qui reprend et développe des textes antérieurs, fournissant une introduction concise à la pensée de ce philosophe de l’altérité. On y apprendra certes pourquoi certains grizzlis peuvent attaquer des humains, et comment il convient de réagir en pareil cas. Ce savoir-là restant inutile à la majorité d’entre nous, l’important est à déchiffrer entre les lignes : il faut apprendre à raisonner comme un animal sauvage, c’est-à-dire un « invisible » ; il ne laisse pour trace de son existence que des indices ténus, car sa survie dépend à la fois de son aptitude à communiquer avec le reste de la biosphère et à disparaître simultanément des écrans mentaux de l’humanité. Pour le renard qui rôde, il faut marquer son territoire, séduire une femelle tout en s’accommodant du stress lié à notre présence et échapper à la détection qui entraînera piégeage ou empoisonnement. À qui picore entre les lignes, ce petit livre offre matière à réflexion. Il n’hésite pas à mêler cosmologie, lombricompostage et chamanisme, comme à spéculer sur la possibilité que la cognition humaine ait été développée sous la pression adaptative du pistage. En chaque humain sommeillerait donc encore un chasseur, prêt à interpréter les traces pour mieux voir l'invisible" Laurent Testot, SH n°308, p. 63 Langues : Français (fre) Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : Sciences et découverte de l'Univers et de la nature / Le monde animal (faune sauvage) Animaux Traces animales Animalité (philosophie) Index. décimale : S-51 Animal - Psychologie - Sociologie - Ecologie Résumé : Recueil d'articles remaniés publiés dans différentes revues entre 2015 et 2017 augmenté d'un préambule et du chapitre intitulé "Cosmologie du lombric"
A travers différents récits de pistage d'ours, de loup ou de panthère des neiges, des forêts de Yellowstone aux crêtes du Kirghizistan, l'auteur invite à porter son attention sur le vivant simultanément autour de soi et en soi et apprendre à cohabiter avec lui.
Nul n'existe sans laisser de traces. Pister, alors, est une manière très sûre pour apprendre à connaître quelqu'un : de l'ours du Yellowstone aux loups du Var, de la panthère des neiges du Kirghizistan aux lombrics de nos composts d'appartement. À travers les récits de ses expériences de pistage, Baptiste Morizot nous invite à voir par les yeux des grands prédateurs qu'il rencontre. Pister, c'est décrypter indices et empreintes à la manière d'un détective sauvage pour demander : qui habite ici ? Comment vivent-ils ? Et surtout, comment faire monde commun avec eux ? À partir du terrain, le pistage devient philosophique : il se transforme en une pratique de la sensibilité, en la recherche d'une autre qualité d'attention. C'est une expédition vers des contrées inexplorées : nos relations au vivant et à nos animalités intérieures.Note de contenu : Sommaire :
P. 8. Préface par Vinciane Despret
P. 18. Préambule, S'enforester
P. 30. Chapitre 1, Les signes du loup
P. 52. Chapitre 2, Un seul ours debout
P. 74. Chapitre 3, La patience de la panthère
P. 114. Chapitre 4, L'art discret du pistage
P. 148. Chapitre 5, Cosmologie du lombric
P. 162. Chapitre 6, L'origine de l'enquête
P. 194. Notes
P 202. Remerciements
Bibliogr. p. 195-[201]En ligne : https://www.scienceshumaines.com/sur-la-piste-animale_fr_40055.html Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=205606 Sur la piste animale [texte imprimé] / Baptiste Morizot (1983-...), Auteur ; Vinciane Despret (1959-...), Préfacier, etc. . - Arles Cedex (Bouches-du-Rhône) (Direction générale, Place Nina-Berberova, 13633) : Éditions Actes-Sud, 2018 . - 200 p. : couv. ill. ; 22 x 12 cm. - (Mondes sauvages, pour une nouvelle alliance, ISSN 2558-2682) .
ISBN : 978-2-330-09251-1 : 20 €
"Les chasseurs appellent cela une « laissée ». Une trace posée délibérément par un vivant sur une piste, afin de signaler sa présence, son identité ou son humeur, à qui veut bien se donner les clés pour déchiffrer le message. Baptiste Morizot, spécialiste des relations entre humains et animaux, a publié voici un an un volume remarqué (Les Diplomates. Cohabiter avec les loups sur une autre carte du vivant, Wildproject, 2017), dans lequel il plaidait pour l’instauration de protocoles de cohabitation avec les animaux sauvages. Ce bref recueil est une « laissée », qui reprend et développe des textes antérieurs, fournissant une introduction concise à la pensée de ce philosophe de l’altérité. On y apprendra certes pourquoi certains grizzlis peuvent attaquer des humains, et comment il convient de réagir en pareil cas. Ce savoir-là restant inutile à la majorité d’entre nous, l’important est à déchiffrer entre les lignes : il faut apprendre à raisonner comme un animal sauvage, c’est-à-dire un « invisible » ; il ne laisse pour trace de son existence que des indices ténus, car sa survie dépend à la fois de son aptitude à communiquer avec le reste de la biosphère et à disparaître simultanément des écrans mentaux de l’humanité. Pour le renard qui rôde, il faut marquer son territoire, séduire une femelle tout en s’accommodant du stress lié à notre présence et échapper à la détection qui entraînera piégeage ou empoisonnement. À qui picore entre les lignes, ce petit livre offre matière à réflexion. Il n’hésite pas à mêler cosmologie, lombricompostage et chamanisme, comme à spéculer sur la possibilité que la cognition humaine ait été développée sous la pression adaptative du pistage. En chaque humain sommeillerait donc encore un chasseur, prêt à interpréter les traces pour mieux voir l'invisible" Laurent Testot, SH n°308, p. 63
Langues : Français (fre)
Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : Sciences et découverte de l'Univers et de la nature / Le monde animal (faune sauvage) Animaux Traces animales Animalité (philosophie) Index. décimale : S-51 Animal - Psychologie - Sociologie - Ecologie Résumé : Recueil d'articles remaniés publiés dans différentes revues entre 2015 et 2017 augmenté d'un préambule et du chapitre intitulé "Cosmologie du lombric"
A travers différents récits de pistage d'ours, de loup ou de panthère des neiges, des forêts de Yellowstone aux crêtes du Kirghizistan, l'auteur invite à porter son attention sur le vivant simultanément autour de soi et en soi et apprendre à cohabiter avec lui.
Nul n'existe sans laisser de traces. Pister, alors, est une manière très sûre pour apprendre à connaître quelqu'un : de l'ours du Yellowstone aux loups du Var, de la panthère des neiges du Kirghizistan aux lombrics de nos composts d'appartement. À travers les récits de ses expériences de pistage, Baptiste Morizot nous invite à voir par les yeux des grands prédateurs qu'il rencontre. Pister, c'est décrypter indices et empreintes à la manière d'un détective sauvage pour demander : qui habite ici ? Comment vivent-ils ? Et surtout, comment faire monde commun avec eux ? À partir du terrain, le pistage devient philosophique : il se transforme en une pratique de la sensibilité, en la recherche d'une autre qualité d'attention. C'est une expédition vers des contrées inexplorées : nos relations au vivant et à nos animalités intérieures.Note de contenu : Sommaire :
P. 8. Préface par Vinciane Despret
P. 18. Préambule, S'enforester
P. 30. Chapitre 1, Les signes du loup
P. 52. Chapitre 2, Un seul ours debout
P. 74. Chapitre 3, La patience de la panthère
P. 114. Chapitre 4, L'art discret du pistage
P. 148. Chapitre 5, Cosmologie du lombric
P. 162. Chapitre 6, L'origine de l'enquête
P. 194. Notes
P 202. Remerciements
Bibliogr. p. 195-[201]En ligne : https://www.scienceshumaines.com/sur-la-piste-animale_fr_40055.html Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=205606 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 159 S-51 MOR Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Animal Disponible Documents numériques
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Baptiste Morizot : «Sur la piste du loup, l’homme, dépourvu de nez, doit éveiller l’œil qui voit l’invisible, l’œil de l’esprit» Par Coralie Schaub — 25 décembre 2018 : En pistant les prédateurs, le philosophe a réappris à faire attention à toutes formesURLSur la piste du loup : "le paradoxe de la modernité, c'est le retour du sauvage" / Baptiste Morizot in Philosophie magazine / BM de Tours et Bu de Lettres, 072 (09/2013)
PermalinkLe voyage des morts / Baptiste Morizot in Philosophie magazine / BM de Tours et Bu de Lettres, 064 (11/2012)
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