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n° 860-861 - février 2019 - Vivre dans un monde abîmé (Bulletin de Critique, revue générale des publications françaises et étrangères / Cairn.info) / Marielle Macé
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[n° ou bulletin]
Titre : n° 860-861 - février 2019 - Vivre dans un monde abîmé Type de document : document électronique Auteurs : Marielle Macé (1973-...) , Editeur scientifique ; Romain Noël
, Editeur scientifique
Année de publication : 2019 Importance : 192 p. Format : 22 x 14 cm Prix : 14 € Note générale : Présentation : "Ce monde abîmé, c’est le nôtre. Innommable ou du moins difficile à nommer. « Anthropocène », « Capitalocène », « Occidentalocène » ? La querelle de mots paraîtrait bien vaine, si elle ne témoignait de la gravité d’une crise qui n’épargne rien de la vie – et surtout pas son sens. Le présent numéro de Critique, conçu par Marielle Macé et Romain Noël, rouvre le dossier de nos saccages. Mais non pas sous le signe du désespoir, ni de la résignation. Sous celui du « vivre ». Les douze contributions et les deux entretiens que nous publions n’ont pas seulement valeur de bilan, mais d’appel.
« Je demande à tout homme qui pense de me montrer ce qui subsiste de la vie », écrivait Baudelaire dans Fusées. Il faut répondre. Comme lui, nous nous sentons « perdus dans ce vilain monde » ; comme lui, nous voulons « dater [notre] colère ». Mais nous voulons aussi affirmer que dans nos ruines prolifèrent de nouveaux mondes, incertains, de nouvelles pratiques, de nouvelles alliances où cohabitent toutes sortes de vivants et d’histoires très embrouillées. Nous voulons aussi prendre acte de ce qui se tente et parfois se libère dans ce monde abîmé."Langues : Français (fre) Mots-clés : Société / Comportement et vie sociale / Evolution sociale SHS Changement social Évolution sociale crise, société Anthropocène Résumé : Réflexions sur la crise qui touche la société occidentale. Les contributeurs appellent à une prise de conscience et invitent à initier de nouvelles pratiques pour favoriser le vivre ensemble.
Coordonné par Marielle Macé et très irrigué de la pensée de Bruno Latour, un somptueux numéro spécial de la revue Critique invite à se pencher sur l’urgence des enjeux écologiques. Réunies sous le titre « Vivre dans un monde abimé », quatorze contributions y livrent, sans résignation ni désespérance, leurs propositions et pistes de réflexion. ntitulé « Vivre dans un monde abîmé », le numéro 860-861 de janvier-février de la revue Critique (Éditions de Minuit) offre un extraordinaire ensemble de propositions et de réflexions, parmi les plus riches qui se puissent lire en ce moment sur les enjeux essentiels de ce temps. Ce monde abimé est bien évidemment notre monde, victime de saccages « écologiques, économiques, relationnels et politiques » comme le rappelle l’avant-propos. Les contributions ici réunies témoignent du moins de combien ces conditions exigent de réinvention de la pensée et de rapport au monde, et comment nombreux sont ceux qui, par leur action intellectuelle et concrète, répondent à cette exigence. Sans aucune possibilité d’exhaustivité, évidemment, ce numéro de Critique offre néanmoins un édifiant, et finalement réjouissant panorama des éléments de réponses aux réalités contemporaines.Note de contenu : Sommaire :
Frédérique AÏT-TOUATI : Récits de la Terre
Marielle MACÉ : Comment les oiseaux se sont tus
Emanuele COCCIA : Gaïa ou l’anti-Léviathan
Thierry HOQUET : Pour un compostisme enchanté
ENTRETIEN
Gilles CLÉMENT et Sébastien THIÉRY : « Partout, favoriser la vie »
Sophie HOUDART : Fukushima, l’expérience en partages
Nathalia KLOOS : Lutter dans un monde abîmé
Cyprien TASSET : Arts de mourir et arts de savoir dans l’Anthropocène
Enno DEVILLERS-PEÑA : Accueillir, dire, composer la vie malade
Isabelle DELPLA : Vivre au pays vide ?
Romain NOËL : Une science mélancolique
Flora KATZ : Penser l’extinction avec Pierre Huyghe
Baptiste MORIZOT : Ce mal du pays sans exil. Les affects du mauvais temps qui vient
ENTRETIEN
Pierre-Henri CASTEL : « Le Bien qui vient aura des crocs et des griffes »En ligne : https://www-cairn-info.proxy.scd.univ-tours.fr/revue-critique-2019-1.htm Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=50851 [n° ou bulletin] n° 860-861 - février 2019 - Vivre dans un monde abîmé [document électronique] / Marielle Macé (1973-...), Editeur scientifique ; Romain Noël
, Editeur scientifique . - 2019 . - 192 p. ; 22 x 14 cm .
14 €
Présentation : "Ce monde abîmé, c’est le nôtre. Innommable ou du moins difficile à nommer. « Anthropocène », « Capitalocène », « Occidentalocène » ? La querelle de mots paraîtrait bien vaine, si elle ne témoignait de la gravité d’une crise qui n’épargne rien de la vie – et surtout pas son sens. Le présent numéro de Critique, conçu par Marielle Macé et Romain Noël, rouvre le dossier de nos saccages. Mais non pas sous le signe du désespoir, ni de la résignation. Sous celui du « vivre ». Les douze contributions et les deux entretiens que nous publions n’ont pas seulement valeur de bilan, mais d’appel.
« Je demande à tout homme qui pense de me montrer ce qui subsiste de la vie », écrivait Baudelaire dans Fusées. Il faut répondre. Comme lui, nous nous sentons « perdus dans ce vilain monde » ; comme lui, nous voulons « dater [notre] colère ». Mais nous voulons aussi affirmer que dans nos ruines prolifèrent de nouveaux mondes, incertains, de nouvelles pratiques, de nouvelles alliances où cohabitent toutes sortes de vivants et d’histoires très embrouillées. Nous voulons aussi prendre acte de ce qui se tente et parfois se libère dans ce monde abîmé."
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Société / Comportement et vie sociale / Evolution sociale SHS Changement social Évolution sociale crise, société Anthropocène Résumé : Réflexions sur la crise qui touche la société occidentale. Les contributeurs appellent à une prise de conscience et invitent à initier de nouvelles pratiques pour favoriser le vivre ensemble.
Coordonné par Marielle Macé et très irrigué de la pensée de Bruno Latour, un somptueux numéro spécial de la revue Critique invite à se pencher sur l’urgence des enjeux écologiques. Réunies sous le titre « Vivre dans un monde abimé », quatorze contributions y livrent, sans résignation ni désespérance, leurs propositions et pistes de réflexion. ntitulé « Vivre dans un monde abîmé », le numéro 860-861 de janvier-février de la revue Critique (Éditions de Minuit) offre un extraordinaire ensemble de propositions et de réflexions, parmi les plus riches qui se puissent lire en ce moment sur les enjeux essentiels de ce temps. Ce monde abimé est bien évidemment notre monde, victime de saccages « écologiques, économiques, relationnels et politiques » comme le rappelle l’avant-propos. Les contributions ici réunies témoignent du moins de combien ces conditions exigent de réinvention de la pensée et de rapport au monde, et comment nombreux sont ceux qui, par leur action intellectuelle et concrète, répondent à cette exigence. Sans aucune possibilité d’exhaustivité, évidemment, ce numéro de Critique offre néanmoins un édifiant, et finalement réjouissant panorama des éléments de réponses aux réalités contemporaines.Note de contenu : Sommaire :
Frédérique AÏT-TOUATI : Récits de la Terre
Marielle MACÉ : Comment les oiseaux se sont tus
Emanuele COCCIA : Gaïa ou l’anti-Léviathan
Thierry HOQUET : Pour un compostisme enchanté
ENTRETIEN
Gilles CLÉMENT et Sébastien THIÉRY : « Partout, favoriser la vie »
Sophie HOUDART : Fukushima, l’expérience en partages
Nathalia KLOOS : Lutter dans un monde abîmé
Cyprien TASSET : Arts de mourir et arts de savoir dans l’Anthropocène
Enno DEVILLERS-PEÑA : Accueillir, dire, composer la vie malade
Isabelle DELPLA : Vivre au pays vide ?
Romain NOËL : Une science mélancolique
Flora KATZ : Penser l’extinction avec Pierre Huyghe
Baptiste MORIZOT : Ce mal du pays sans exil. Les affects du mauvais temps qui vient
ENTRETIEN
Pierre-Henri CASTEL : « Le Bien qui vient aura des crocs et des griffes »En ligne : https://www-cairn-info.proxy.scd.univ-tours.fr/revue-critique-2019-1.htm Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=50851 ContientExemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Documents numériques
Titre : Nos cabanes / SUDOC Type de document : document électronique Auteurs : Marielle Macé (1973-...) , Auteur
Mention d'édition : Extraits en hyperlien Editeur : Lagrasse (Aude) : Éditions Verdier Année de publication : 2019 Collection : La petite jaune Importance : 80 p Présentation : illustrations en noir et blanc Format : 16 x 10 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-37856-015-7 Prix : 6,50 € Note générale : On doit entendre dans ces livres mieux qu’un dialogue de la philosophie avec elle-même, avec sa nostalgie du concret – souligne Marielle Macé. D’abord la soif, si actuelle, d’un vivre autrement : se relier autrement aux autres, renouer avec le monde naturel, bâtir, installer quelque part ce que l’on a rêvé… » Faire des cabanes pour occuper le terrain et « jardiner les possibles », pas « pour prendre place, se faire une petite place là où ça ne gênerait pas trop, mais pour accuser ce monde de places – de places faites, de places refusées, de places prises ou à prendre », écrit-elle aussi dans un livre qui vient de paraître chez Verdier : Nos cabanes. De quoi nourrir l’imaginaire des jeunes… Mots-clés : Cabanes Modes de vie Individu société Changement social empathie care attention formes de vies fragilisées personnes vulnérables,vulnérabilité Résumé : 7 % des vertébrés disparus en dix ans, faut qu’on se refasse une cabane, mais avec des idées au lieu de branches de saule, des images à la place de lièvres géants, des histoires à la place des choses. – Olivier Cadiot
Vite, des cabanes, en effet. Pas pour s’isoler, vivre de peu, ou tourner le dos à notre monde abîmé ; mais pour braver ce monde, l’habiter autrement : l’élargir.
Marielle Macé les explore, les traverse, en invente à son tour. Cabanes élevées sur les ZAD, les places, les rives, cabanes de pratiques, de pensées, de poèmes. Cabanes bâties dans l’écoute renouvelée de la nature – des oiseaux qui tombent ou des eaux qui débordent –, dans l’élargissement résolu du « parlement des vivants », dans l’imagination d’autres façons de dire nous.Note de contenu : Sommaire :
P. 9. Les Noues
P. 27. Nos cabanes
P. 69. Un parlement élargi
P. 117. Références
Bibliogr. p. 117-122En ligne : https://editions-verdier.fr/wp-content/uploads/2019/01/nos_cabanes_extrait.pdf Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=216297 Nos cabanes / SUDOC [document électronique] / Marielle Macé (1973-...), Auteur . - Extraits en hyperlien . - Lagrasse (Aude) : Éditions Verdier, 2019 . - 80 p : illustrations en noir et blanc ; 16 x 10 cm. - (La petite jaune) .
ISBN : 978-2-37856-015-7 : 6,50 €
On doit entendre dans ces livres mieux qu’un dialogue de la philosophie avec elle-même, avec sa nostalgie du concret – souligne Marielle Macé. D’abord la soif, si actuelle, d’un vivre autrement : se relier autrement aux autres, renouer avec le monde naturel, bâtir, installer quelque part ce que l’on a rêvé… » Faire des cabanes pour occuper le terrain et « jardiner les possibles », pas « pour prendre place, se faire une petite place là où ça ne gênerait pas trop, mais pour accuser ce monde de places – de places faites, de places refusées, de places prises ou à prendre », écrit-elle aussi dans un livre qui vient de paraître chez Verdier : Nos cabanes. De quoi nourrir l’imaginaire des jeunes…
Mots-clés : Cabanes Modes de vie Individu société Changement social empathie care attention formes de vies fragilisées personnes vulnérables,vulnérabilité Résumé : 7 % des vertébrés disparus en dix ans, faut qu’on se refasse une cabane, mais avec des idées au lieu de branches de saule, des images à la place de lièvres géants, des histoires à la place des choses. – Olivier Cadiot
Vite, des cabanes, en effet. Pas pour s’isoler, vivre de peu, ou tourner le dos à notre monde abîmé ; mais pour braver ce monde, l’habiter autrement : l’élargir.
Marielle Macé les explore, les traverse, en invente à son tour. Cabanes élevées sur les ZAD, les places, les rives, cabanes de pratiques, de pensées, de poèmes. Cabanes bâties dans l’écoute renouvelée de la nature – des oiseaux qui tombent ou des eaux qui débordent –, dans l’élargissement résolu du « parlement des vivants », dans l’imagination d’autres façons de dire nous.Note de contenu : Sommaire :
P. 9. Les Noues
P. 27. Nos cabanes
P. 69. Un parlement élargi
P. 117. Références
Bibliogr. p. 117-122En ligne : https://editions-verdier.fr/wp-content/uploads/2019/01/nos_cabanes_extrait.pdf Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=216297 Exemplaires
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Le scepticisme bien tempéré / Marcel Conche in Philosophie magazine / BM de Tours et BU de Lettres, 009 (05/2007)
[article]
Titre : Le scepticisme bien tempéré Type de document : texte imprimé Auteurs : Marcel Conche (1922-2022) , Auteur ; André Comte-Sponville (1952-...), Auteur ; Marielle Macé (1973-...)
, Auteur
Editeur : Paris : Philo Editions Année de publication : 05/2007 Article en page(s) : p.68-69 Note générale : Bibliographies, webographie. Langues : Français (fre) Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:D SOCIOLOGIE - ETHNOLOGIE - ANTHROPOLOGIE :4.05 Sciences sociales:Spécialiste de sciences sociales:Philosophe Mots-clés : Montaigne, Michel de : 1533-1592/étude philosophique/France/2000- Résumé : Des philosophes exposent, en 2007, leur lecture de Montaigne, afin de souligner les relations de son oeuvre avec le 20e siècle et le début du 21e siècle : Marcel Conche met en exergue une sagesse dominée par le principe de tolérance ; Comte-Sponville, une sagesse universelle et intemporelle ; Marielle Macé, une écriture de la pensée au rythme moderne. Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=80570
in Philosophie magazine / BM de Tours et BU de Lettres > 009 (05/2007) . - p.68-69[article] Le scepticisme bien tempéré [texte imprimé] / Marcel Conche (1922-2022), Auteur ; André Comte-Sponville (1952-...), Auteur ; Marielle Macé (1973-...)
, Auteur . - Paris : Philo Editions, 05/2007 . - p.68-69.
Bibliographies, webographie.
Langues : Français (fre)
in Philosophie magazine / BM de Tours et BU de Lettres > 009 (05/2007) . - p.68-69
Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:D SOCIOLOGIE - ETHNOLOGIE - ANTHROPOLOGIE :4.05 Sciences sociales:Spécialiste de sciences sociales:Philosophe Mots-clés : Montaigne, Michel de : 1533-1592/étude philosophique/France/2000- Résumé : Des philosophes exposent, en 2007, leur lecture de Montaigne, afin de souligner les relations de son oeuvre avec le 20e siècle et le début du 21e siècle : Marcel Conche met en exergue une sagesse dominée par le principe de tolérance ; Comte-Sponville, une sagesse universelle et intemporelle ; Marielle Macé, une écriture de la pensée au rythme moderne. Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=80570
Titre : Sidérer, considérer : migrants en France, 2017 Type de document : texte imprimé Auteurs : Marielle Macé (1973-...) , Auteur
Editeur : Lagrasse (Aude) : Éditions Verdier Année de publication : 2017 Collection : La petite jaune Importance : 66 p. Format : 16 x 11 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-86432-936-7 Prix : 6,50 € Note générale : Recension Telerama n°3532, 19/09/2017, en hyperlien : "Dire les choses avec justesse pour les traiter avec justice, tel est le sens profond, et fragile, de la « considération ». Considérer pour s’arracher à la sidération. Cette façon, poétique et politique, d’appréhender le réel est l’enjeu de ce puissant petit texte d’intervention signé Marielle Macé, directrice de recherche en littérature au CNRS, déjà auteur de Styles. Critique de nos formes de vie, en 2016, et de Façons de lire, manières d’être, en 2011. Née en 1973, l’essayiste part d’une réflexion concrète sur les tentes de migrants et de réfugiés installées, à Paris, quai d’Austerlitz. Au pied de la gare du même nom et en bord de Seine. En contrebas de la Cité de la mode et du design, et sous l’escalier conduisant à la discothèque Wanderlust. En face de la banque Natixis, et à quelques mètres de la Très Grande Bibliothèque. Non loin aussi du « camp annexe d’Austerlitz », ouvert par les SS durant la Seconde Guerre mondiale, d’où partirent des convois de déportés. Sidérée par ces étranges effets de voisinage, ces bords en tous genres (de la ville, du droit, du temps), Marielle Macé amarre son regard à divers ancrages : la lecture du Dépaysement, de Jean-Christophe Bailly, ou de Ce qui fait une vie, de Judith Butler, où la philosophe américaine réfléchit à ces vies expulsées de l’histoire comme des non-vies, non dignes d’être vécues et donc pleurées. Une « humanité rebut à gérer, placer, déplacer », pour reprendre les termes du Perou, le Pôle d’exploration des ressources urbaines, association qui articule actions sociale et architecturale dans les campements, les bidonvilles, les « jungles ». Inspirée aussi par le poète Francis Ponge, Marielle Macé veut se mettre à l’écoute de « l’idée qu’énonce tout état de réalité », toutes ces idées de vie, « qui disent qu’on pourrait faire autrement et accueillir autrement »." Juliette Cerf Langues : Français (fre) Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Réfugiés -- Hospitalité -- France -- 1990-... Santé publique et action sociale / Services sociaux privés ou publics / Aides et services aux personnes à risques Membres des groupes ethniques et nationaux Immigrés migrant migrants Hospitalité Respect accueil, immigration empathie care attention formes de vies fragilisées personnes vulnérables,vulnérabilité Index. décimale : F-50 Minorités ethniques - Migrants Résumé : Poursuivant sa réflexion engagée sur l'égalité des vies, l'auteure réclame dans un travail critique une attention patiente à l'existence précaire des migrants afin de sensibiliser l'opinion sur leur sort, avec les moyens de la littérature et du documentaire. On l’aura compris : il faut lire Sidérer, considérer de Marielle Macé pour que les migrants ne se réduisent pas à un sujet mais soient sujets, que le particulier soit leur particulier et leur vitalité sans trêve. Que peut la littérature ainsi ? De toute son insuffisance, elle peut être un poème, c’est-à-dire étymologiquement, ce qui doit jeter chacun dans un poïen, un faire, un agir pour les migrants. Car, comme le disait déjà Jean-Luc Nancy dans son remarquable Que faire ?, une fois que les choses sont dites, il faut quitter le livre et justement faire. C’est à ce saut hors du livre auquel chacun est désormais invité avec Marielle Macé. Note de contenu : Bibliogr. p. [71-73]. "Que faire du mélange de colère et de mélancolie que suscite en nous le traitement réservé aux migrants, cette humanité précarisée, avec tout ce qu'il peut avoir de paralysant, de sidérant ? S'appuyant sur diverses expériences et sur une analyse nourrie de ses lectures, Marielle Macé tente d'opérer un retournement. Elle oppose à la sidération la considération, qui n'exclut pas la compassion, ni la lutte. Tout en approfondissant le sens de ce mot, elle nous invite à risquer d'autres formes d'écriture politique de l'hospitalité." [Source : 4e de couv.] En ligne : http://www.telerama.fr/livres/siderer,-considerer,n5213461.php Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=192569 Sidérer, considérer : migrants en France, 2017 [texte imprimé] / Marielle Macé (1973-...), Auteur . - Lagrasse (Aude) : Éditions Verdier, 2017 . - 66 p. ; 16 x 11 cm. - (La petite jaune) .
ISBN : 978-2-86432-936-7 : 6,50 €
Recension Telerama n°3532, 19/09/2017, en hyperlien : "Dire les choses avec justesse pour les traiter avec justice, tel est le sens profond, et fragile, de la « considération ». Considérer pour s’arracher à la sidération. Cette façon, poétique et politique, d’appréhender le réel est l’enjeu de ce puissant petit texte d’intervention signé Marielle Macé, directrice de recherche en littérature au CNRS, déjà auteur de Styles. Critique de nos formes de vie, en 2016, et de Façons de lire, manières d’être, en 2011. Née en 1973, l’essayiste part d’une réflexion concrète sur les tentes de migrants et de réfugiés installées, à Paris, quai d’Austerlitz. Au pied de la gare du même nom et en bord de Seine. En contrebas de la Cité de la mode et du design, et sous l’escalier conduisant à la discothèque Wanderlust. En face de la banque Natixis, et à quelques mètres de la Très Grande Bibliothèque. Non loin aussi du « camp annexe d’Austerlitz », ouvert par les SS durant la Seconde Guerre mondiale, d’où partirent des convois de déportés. Sidérée par ces étranges effets de voisinage, ces bords en tous genres (de la ville, du droit, du temps), Marielle Macé amarre son regard à divers ancrages : la lecture du Dépaysement, de Jean-Christophe Bailly, ou de Ce qui fait une vie, de Judith Butler, où la philosophe américaine réfléchit à ces vies expulsées de l’histoire comme des non-vies, non dignes d’être vécues et donc pleurées. Une « humanité rebut à gérer, placer, déplacer », pour reprendre les termes du Perou, le Pôle d’exploration des ressources urbaines, association qui articule actions sociale et architecturale dans les campements, les bidonvilles, les « jungles ». Inspirée aussi par le poète Francis Ponge, Marielle Macé veut se mettre à l’écoute de « l’idée qu’énonce tout état de réalité », toutes ces idées de vie, « qui disent qu’on pourrait faire autrement et accueillir autrement »." Juliette Cerf
Langues : Français (fre)
Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Réfugiés -- Hospitalité -- France -- 1990-... Santé publique et action sociale / Services sociaux privés ou publics / Aides et services aux personnes à risques Membres des groupes ethniques et nationaux Immigrés migrant migrants Hospitalité Respect accueil, immigration empathie care attention formes de vies fragilisées personnes vulnérables,vulnérabilité Index. décimale : F-50 Minorités ethniques - Migrants Résumé : Poursuivant sa réflexion engagée sur l'égalité des vies, l'auteure réclame dans un travail critique une attention patiente à l'existence précaire des migrants afin de sensibiliser l'opinion sur leur sort, avec les moyens de la littérature et du documentaire. On l’aura compris : il faut lire Sidérer, considérer de Marielle Macé pour que les migrants ne se réduisent pas à un sujet mais soient sujets, que le particulier soit leur particulier et leur vitalité sans trêve. Que peut la littérature ainsi ? De toute son insuffisance, elle peut être un poème, c’est-à-dire étymologiquement, ce qui doit jeter chacun dans un poïen, un faire, un agir pour les migrants. Car, comme le disait déjà Jean-Luc Nancy dans son remarquable Que faire ?, une fois que les choses sont dites, il faut quitter le livre et justement faire. C’est à ce saut hors du livre auquel chacun est désormais invité avec Marielle Macé. Note de contenu : Bibliogr. p. [71-73]. "Que faire du mélange de colère et de mélancolie que suscite en nous le traitement réservé aux migrants, cette humanité précarisée, avec tout ce qu'il peut avoir de paralysant, de sidérant ? S'appuyant sur diverses expériences et sur une analyse nourrie de ses lectures, Marielle Macé tente d'opérer un retournement. Elle oppose à la sidération la considération, qui n'exclut pas la compassion, ni la lutte. Tout en approfondissant le sens de ce mot, elle nous invite à risquer d'autres formes d'écriture politique de l'hospitalité." [Source : 4e de couv.] En ligne : http://www.telerama.fr/livres/siderer,-considerer,n5213461.php Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=192569 Réservation
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