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L’articulation entre savoirs et actions dans trois dispositifs environnementaux : conservation, évaluation d’impact et restauration / L. Rodriguez in VertigO - la revue électronique en sciences de l'environnement / OpenEdition et erudit.org, vol. 18, n. 2 (01/01/2018)
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Titre : L’articulation entre savoirs et actions dans trois dispositifs environnementaux : conservation, évaluation d’impact et restauration Type de document : objet à 3 dimensions, artefacts, ... Auteurs : L. Rodriguez ; V. Devictor ; Virginie Maris (1978-...) Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 1-13 Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) Français (fre) Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays:Histoire de l'Europe:Europe occidentale:France ; J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION:Philosophie et éthique:Épistémologie The theory or science of the method or grounds of knowledge.; S SCIENCES ET TECHNIQUES:Sciences de l'environnement et ingénierie:Patrimoine naturel:Conservation de la nature ; S SCIENCES ET TECHNIQUES:Sciences de l'environnement et ingénierie:Sciences de l'environnement:ÉcologieUse for the study of relationships between living organisms and their natural environment.Mots-clés : NATURE CONSERVATION ENVIRONMENTAL IMPACT ASSESSMENT EVALUATION IMPACT SUR ENVIRONNEMENT ECOLOGICAL RESTORATION RESTAURATION ECOLOGIQUE ECOLOGY EPISTEMOLOGY SPEECH ANALYSIS ANALYSE DU DISCOURS 07 - ENVIRONNEMENT 7.2 - Politique de l'Environnement Résumé : Dans les actions sur la nature, les savoirs écologiques sont décisifs et source de légitimation. Les raisons pour lesquelles certains savoirs sont favorisés ou éludés sont cependant rarement explicitées dans les discours. Cet article vise à clarifier les liens qui existent entre le déploiement historique des actions, les savoirs mobilisés et les conceptions de la nature sous-jacentes dans trois modes d’action clés : la planification de la conservation, l’évaluation d’impact environnemental et la restauration écologique, prenant place au sein d’une steppe méditerranéenne (La Crau, France). L’analyse des discours montre que les savoirs s’articulent différemment aux actions selon le contexte de leur institutionnalisation. De plus, ces savoirs sont jugés plus ou moins pertinents pour l’action selon les conceptions de la nature collectives et individuelles des acteurs impliqués. La nature est conçue parfois comme coévolution entre les activités humaines traditionnelles et la biodiversité (en conservation), parfois comme liste d’espèces protégées ou patrimoniales (dans l’évaluation d’impact environnemental), et parfois comme écosystèmes fonctionnels en réseaux (en restauration écologique). La mobilisation des savoirs écologiques, pourtant prépondérants dans les actions sur la nature est guidée par des facteurs contextuels et des conceptions de la nature non formalisées. En ligne : https://doi.org/: 10.4000/vertigo.20879 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=231846
in VertigO - la revue électronique en sciences de l'environnement / OpenEdition et erudit.org > vol. 18, n. 2 (01/01/2018) . - p. 1-13[article] L’articulation entre savoirs et actions dans trois dispositifs environnementaux : conservation, évaluation d’impact et restauration [objet à 3 dimensions, artefacts, ...] / L. Rodriguez ; V. Devictor ; Virginie Maris (1978-...). - 2018 . - p. 1-13.
Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) Français (fre)
in VertigO - la revue électronique en sciences de l'environnement / OpenEdition et erudit.org > vol. 18, n. 2 (01/01/2018) . - p. 1-13
Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays:Histoire de l'Europe:Europe occidentale:France ; J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION:Philosophie et éthique:Épistémologie The theory or science of the method or grounds of knowledge.; S SCIENCES ET TECHNIQUES:Sciences de l'environnement et ingénierie:Patrimoine naturel:Conservation de la nature ; S SCIENCES ET TECHNIQUES:Sciences de l'environnement et ingénierie:Sciences de l'environnement:ÉcologieUse for the study of relationships between living organisms and their natural environment.Mots-clés : NATURE CONSERVATION ENVIRONMENTAL IMPACT ASSESSMENT EVALUATION IMPACT SUR ENVIRONNEMENT ECOLOGICAL RESTORATION RESTAURATION ECOLOGIQUE ECOLOGY EPISTEMOLOGY SPEECH ANALYSIS ANALYSE DU DISCOURS 07 - ENVIRONNEMENT 7.2 - Politique de l'Environnement Résumé : Dans les actions sur la nature, les savoirs écologiques sont décisifs et source de légitimation. Les raisons pour lesquelles certains savoirs sont favorisés ou éludés sont cependant rarement explicitées dans les discours. Cet article vise à clarifier les liens qui existent entre le déploiement historique des actions, les savoirs mobilisés et les conceptions de la nature sous-jacentes dans trois modes d’action clés : la planification de la conservation, l’évaluation d’impact environnemental et la restauration écologique, prenant place au sein d’une steppe méditerranéenne (La Crau, France). L’analyse des discours montre que les savoirs s’articulent différemment aux actions selon le contexte de leur institutionnalisation. De plus, ces savoirs sont jugés plus ou moins pertinents pour l’action selon les conceptions de la nature collectives et individuelles des acteurs impliqués. La nature est conçue parfois comme coévolution entre les activités humaines traditionnelles et la biodiversité (en conservation), parfois comme liste d’espèces protégées ou patrimoniales (dans l’évaluation d’impact environnemental), et parfois comme écosystèmes fonctionnels en réseaux (en restauration écologique). La mobilisation des savoirs écologiques, pourtant prépondérants dans les actions sur la nature est guidée par des facteurs contextuels et des conceptions de la nature non formalisées. En ligne : https://doi.org/: 10.4000/vertigo.20879 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=231846 Figures de style sur la destruction de la biodiversité / Virginie Maris in Espaces naturels : revue des professionnels des espaces naturels / Polytech' Aménagement - Salle (Espaces Nat.), MHN de Tours & SUDOC, n° 29 (Janvier 2010)
Titre : Nature à vendre : les limites des services écosystémiques Type de document : texte imprimé Auteurs : Virginie Maris (1978-...) , Auteur ; Raphaël Larrère (1942-...), Préfacier, etc.
Mention d'édition : Consulter l'ouvrage en ligne sur ScholarVox (Cyberlibris) Editeur : Versailles : Éditions Quae Année de publication : 2014 Collection : Sciences en questions (Paris), ISSN 1269-8490 Importance : 94 p. Format : 19 x 12 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7592-2131-8 Prix : 9,50 € Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : Environnement / L'environnement et l'activité humaine / Utilisation et exploitation des ressources naturelles Ressources biologiques Diversité biologique -- Aspect économique Services écosystémiques Paiements pour les services écosystémiques biodiversité, économie Index. décimale : S-11 Histoire de l'écologie Résumé : L'auteure cherche à démontrer les limites de l'évaluation monétaire des écosystèmes et de la biodiversité. Une réflexion sur les relations de l'homme vis-à-vis de la nature et sur sa responsabilité quant à sa protection. Note de contenu : Bibliogr. 4e de couv. : "Si l'on sait depuis longtemps que le bien-être humain dépend en partie de la nature, cette dépendance est aujourd'hui mise en exergue à travers la notion de services écosystémiques, définis comme étant les bénéfices que les êtres humains tirent du fonctionnement des écosystèmes. Cet ouvrage expose les limites de cette approche pour penser notre rapport à la nature et notre responsabilité vis-à-vis de sa protection. Après un aperçu historique de la conception des relations entre le bien-être humain et le fonctionnement des écosystèmes, l'auteure décrit l'émergence des « services écosystémiques » comme nouvelle norme dans le monde de la conservation. Elle montre comment cette notion a renforcé et multiplié les tentatives d'évaluation monétaire de la biodiversité et la façon dont ces deux mouvements, d'instrumentalisation de la nature puis de quantification des bénéfices qu'on en tire, participent d'une dynamique de marchandisation de la biodiversité." En ligne : http://proxy.scd.univ-tours.fr/login?url=http://www.cairn.info/nature-a-vendre-- [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=113112 Nature à vendre : les limites des services écosystémiques [texte imprimé] / Virginie Maris (1978-...), Auteur ; Raphaël Larrère (1942-...), Préfacier, etc. . - Consulter l'ouvrage en ligne sur ScholarVox (Cyberlibris) . - Versailles (c/o Inra, RD 10, 78026) : Éditions Quae, 2014 . - 94 p. ; 19 x 12 cm. - (Sciences en questions (Paris), ISSN 1269-8490) .
ISBN : 978-2-7592-2131-8 : 9,50 €
Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : Environnement / L'environnement et l'activité humaine / Utilisation et exploitation des ressources naturelles Ressources biologiques Diversité biologique -- Aspect économique Services écosystémiques Paiements pour les services écosystémiques biodiversité, économie Index. décimale : S-11 Histoire de l'écologie Résumé : L'auteure cherche à démontrer les limites de l'évaluation monétaire des écosystèmes et de la biodiversité. Une réflexion sur les relations de l'homme vis-à-vis de la nature et sur sa responsabilité quant à sa protection. Note de contenu : Bibliogr. 4e de couv. : "Si l'on sait depuis longtemps que le bien-être humain dépend en partie de la nature, cette dépendance est aujourd'hui mise en exergue à travers la notion de services écosystémiques, définis comme étant les bénéfices que les êtres humains tirent du fonctionnement des écosystèmes. Cet ouvrage expose les limites de cette approche pour penser notre rapport à la nature et notre responsabilité vis-à-vis de sa protection. Après un aperçu historique de la conception des relations entre le bien-être humain et le fonctionnement des écosystèmes, l'auteure décrit l'émergence des « services écosystémiques » comme nouvelle norme dans le monde de la conservation. Elle montre comment cette notion a renforcé et multiplié les tentatives d'évaluation monétaire de la biodiversité et la façon dont ces deux mouvements, d'instrumentalisation de la nature puis de quantification des bénéfices qu'on en tire, participent d'une dynamique de marchandisation de la biodiversité." En ligne : http://proxy.scd.univ-tours.fr/login?url=http://www.cairn.info/nature-a-vendre-- [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=113112 Réservation
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Titre : Nature à vendre : les limites des services écosystémiques Type de document : texte imprimé Auteurs : Virginie Maris (1978-...) Année de publication : 2014 Article en page(s) : 91 p. Résumé : L'auteure cherche à démontrer les limites de l'évaluation monétaire des écosystèmes et de la biodiversité. Une réflexion sur les relations de l'homme vis-à-vis de la nature et sur sa responsabilité quant à sa protection. Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=172036
in Sciences en questions > 2014 [01/09/2014] . - 91 p.[article] Nature à vendre : les limites des services écosystémiques [texte imprimé] / Virginie Maris (1978-...). - 2014 . - 91 p.
in Sciences en questions > 2014 [01/09/2014] . - 91 p.
Résumé : L'auteure cherche à démontrer les limites de l'évaluation monétaire des écosystèmes et de la biodiversité. Une réflexion sur les relations de l'homme vis-à-vis de la nature et sur sa responsabilité quant à sa protection. Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=172036 La part sauvage du monde : penser la nature dans l'Anthropocène / BU Sciences-Pharmacie / Virginie Maris
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Titre : La part sauvage du monde : penser la nature dans l'Anthropocène / BU Sciences-Pharmacie Type de document : document électronique Auteurs : Virginie Maris (1978-...) , Auteur
Editeur : Paris : Éditions du Seuil Année de publication : 2018 Collection : Anthropocène, ISSN 2270-2431 Importance : 259 p. Présentation : couv. ill. en coul. Format : 19 x 14 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-02-133254-4 Prix : 19 € Note générale : La 4ème de couverture indique : "En déclarant la mort de la nature, nombreux sont ceux qui voient dans l’Anthropocène l’opportunité de prendre enfin les commandes d’un système-terre entièrement modelé par les humains. À rebours de cet appel au pilotage global, Virginie Maris réhabilite l’idée de nature et défend la préservation du monde sauvage. Elle revisite pour cela les attributs de la nature que les fantasmes prométhéens du contrôle total s’appliquent à nier : son extériorité, en repensant la frontière entre nature et culture ; son altérité, en reconnaissant la façon dont les non-humains constituent leurs mondes tout comme nous constituons le nôtre ; et enfin son autonomie, en se donnant les moyens de respecter et de valoriser ces mondes multiples. L'auteure invite à remettre au cœur de la réflexion sur la crise environnementale la nécessité de limiter l’emprise humaine sur la planète, en redonnant toute sa place au respect de cette nature indocile qui peuple nos paysages, nos imaginaires, et qui constitue finalement l’autre face de notre humanité." Langues : Français (fre) Mots-clés : Nature -- Sciences et découverte de l'Univers et de la nature / Sciences du vivant (biologie) / Philosophie, histoire et enseignement STM Philosophie et théorie Philosophie de l'environnement Effets de l'homme Anthropocène -- Philosophie exploitation des ressources naturelles, écologie, protection de l'environnement, ressources naturelles Environnement -- Protection Écologie humaine Résumé : A rebours d'un système entièrement modelé par les humains, la philosophe réhabilite l'idée de nature et défend la préservation du monde sauvage. Elle invite à remettre au coeur de la réflexion sur la crise environnementale la nécessité de limiter l’emprise humaine sur la planète.
Note de contenu : "L’idée d’Anthropocène, période au cours de laquelle l’homme aurait étendu son pouvoir à l’ensemble de la planète, serait-elle la dernière ruse imaginée par lui pour asseoir sa domination sur la nature sous le prétexte de sa fin annoncée ? Ce ne serait après tout que le énième des malentendus qui jalonnent l’histoire des relations de l’homme à la nature que, dans ce livre, Virginie Maris revisite avec subtilité. Loin de nier le bilan accablant des dommages causés par l’homme aux milieux naturels, V. Maris défend l’idée que, par-delà le règne de l’artifice, la nature résiste.
Une pensée environnementale de plus en plus influente tend à enfermer la nature dans la sphère de l’agir humain. L’auteur montre qu’une pensée de la séparation, à condition de ne pas renouer avec un dualisme dominateur, est plus à même de maintenir une nature vivant sa propre vie. L’auteure se fait donc le chantre d’une nature sauvage, d’une irréductible altérité, à l’égard de laquelle l’attitude la plus juste est de s’abstenir de toute intervention. Sa position se démarque des politiques environnementales prônant une gestion optimale des ressources pour le plus grand bien de l’humanité. Ainsi, l’ambition de restaurer les anciens écosystèmes a recours à des procédés intrusifs qui entretiennent une forme d’artifice. Il en va ainsi de la réintroduction d’espèces disparues. Une conservation bien comprise devrait, selon l’auteure, se contenter d’accompagner les processus naturels. Elle réhabilite l’idée de préservation, qui est à l’origine de la création des réserves naturelles, îlots de nature sauvage grâce auxquels l’homme limite son emprise sur le monde en acceptant de restreindre son territoire. Une relation désintéressée et pacifiée avec la nature qui privilégie le lâcher prise est la condition pour redécouvrir ce qu’elle est sans nous, « libre, autonome, foisonnante »" Patricia Nicolas, SH n°310, p. 70En ligne : https://www.scienceshumaines.com/la-part-sauvage-du-monde_fr_40364.html Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=210197 La part sauvage du monde : penser la nature dans l'Anthropocène / BU Sciences-Pharmacie [document électronique] / Virginie Maris (1978-...), Auteur . - Paris : Éditions du Seuil, 2018 . - 259 p. : couv. ill. en coul. ; 19 x 14 cm. - (Anthropocène, ISSN 2270-2431) .
ISBN : 978-2-02-133254-4 : 19 €
La 4ème de couverture indique : "En déclarant la mort de la nature, nombreux sont ceux qui voient dans l’Anthropocène l’opportunité de prendre enfin les commandes d’un système-terre entièrement modelé par les humains. À rebours de cet appel au pilotage global, Virginie Maris réhabilite l’idée de nature et défend la préservation du monde sauvage. Elle revisite pour cela les attributs de la nature que les fantasmes prométhéens du contrôle total s’appliquent à nier : son extériorité, en repensant la frontière entre nature et culture ; son altérité, en reconnaissant la façon dont les non-humains constituent leurs mondes tout comme nous constituons le nôtre ; et enfin son autonomie, en se donnant les moyens de respecter et de valoriser ces mondes multiples. L'auteure invite à remettre au cœur de la réflexion sur la crise environnementale la nécessité de limiter l’emprise humaine sur la planète, en redonnant toute sa place au respect de cette nature indocile qui peuple nos paysages, nos imaginaires, et qui constitue finalement l’autre face de notre humanité."
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Nature -- Sciences et découverte de l'Univers et de la nature / Sciences du vivant (biologie) / Philosophie, histoire et enseignement STM Philosophie et théorie Philosophie de l'environnement Effets de l'homme Anthropocène -- Philosophie exploitation des ressources naturelles, écologie, protection de l'environnement, ressources naturelles Environnement -- Protection Écologie humaine Résumé : A rebours d'un système entièrement modelé par les humains, la philosophe réhabilite l'idée de nature et défend la préservation du monde sauvage. Elle invite à remettre au coeur de la réflexion sur la crise environnementale la nécessité de limiter l’emprise humaine sur la planète.
Note de contenu : "L’idée d’Anthropocène, période au cours de laquelle l’homme aurait étendu son pouvoir à l’ensemble de la planète, serait-elle la dernière ruse imaginée par lui pour asseoir sa domination sur la nature sous le prétexte de sa fin annoncée ? Ce ne serait après tout que le énième des malentendus qui jalonnent l’histoire des relations de l’homme à la nature que, dans ce livre, Virginie Maris revisite avec subtilité. Loin de nier le bilan accablant des dommages causés par l’homme aux milieux naturels, V. Maris défend l’idée que, par-delà le règne de l’artifice, la nature résiste.
Une pensée environnementale de plus en plus influente tend à enfermer la nature dans la sphère de l’agir humain. L’auteur montre qu’une pensée de la séparation, à condition de ne pas renouer avec un dualisme dominateur, est plus à même de maintenir une nature vivant sa propre vie. L’auteure se fait donc le chantre d’une nature sauvage, d’une irréductible altérité, à l’égard de laquelle l’attitude la plus juste est de s’abstenir de toute intervention. Sa position se démarque des politiques environnementales prônant une gestion optimale des ressources pour le plus grand bien de l’humanité. Ainsi, l’ambition de restaurer les anciens écosystèmes a recours à des procédés intrusifs qui entretiennent une forme d’artifice. Il en va ainsi de la réintroduction d’espèces disparues. Une conservation bien comprise devrait, selon l’auteure, se contenter d’accompagner les processus naturels. Elle réhabilite l’idée de préservation, qui est à l’origine de la création des réserves naturelles, îlots de nature sauvage grâce auxquels l’homme limite son emprise sur le monde en acceptant de restreindre son territoire. Une relation désintéressée et pacifiée avec la nature qui privilégie le lâcher prise est la condition pour redécouvrir ce qu’elle est sans nous, « libre, autonome, foisonnante »" Patricia Nicolas, SH n°310, p. 70En ligne : https://www.scienceshumaines.com/la-part-sauvage-du-monde_fr_40364.html Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=210197 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Documents numériques
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Ce qui m’intéresse dans La part sauvage du monde : penser la nature dans l’anthropocène (Seuil, 2018), c’est cette part du monde que nous n’avons pas créée : ce sont ces êtres de nature, vivants ou abiotiques, qui existent par eux-mêmes et qui échappent àURL![]()
Pour la première fois, habitants et élus locaux sont invités à se positionner vis à vis de l’institution concernant une chartre pour le Parc national de la Vanoise. Seules 2 communes sur 29 décident d’y adhérer. C’est un échec pour le Parc. Seulement 7&URL![]()
Vanoise, un parc national pour qui ? (1/4) Quand un territoire devient parc national : PODCAST EXPORTER "Vous savez, quand vous soulevez le couvercle d’une cocotte minute, vous prenez des risques, ça gicle de tous les côtés et c’est très chaud. Eh bieURLPermalinkPourquoi préserver la nature ? / Alexandre Lacroix in L'Obs / Europresse et BU de l'IUT, 2817 (31/10/2018)
PermalinkA la recherche de l'esprit européen (dossier) / Alexandre Lacroix ; Pascal Bruckner ; Virginie Maris ; et al. in Philosophie magazine / BM de Tours et BU de Lettres, n° 129 (mai 2019)
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