Titre : |
10 ans d’actions artistique avec la revue Cassandre : une décennie de combat culturel en pensées et en actes : 1995-2005 |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Association Cassandre/Horschamp ; Robert Abirached, Préfacier, etc. |
Editeur : |
Paris : Cassandre / Horschamp |
Année de publication : |
2006 |
Importance : |
269 p. |
Présentation : |
ill., couv. ill. |
Format : |
28 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-915695-54-0 |
Prix : |
20 € |
Note générale : |
Compilation d'articles parus entre 1995 et 2005
La couv. porte en plus : "une décennie de combat culturel en pensées et en actes". Réunit des articles parus entre 1996 et 2004 dans la revue "Cassandre" : Une anthologie florilège du combat artistique et culturel de ces dix dernières années, vu avec les yeux d’une résistance à la médiocrité et d’une implication politique et humaine |
Catégories : |
J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION
|
Mots-clés : |
CREATION POLITIQUE ENGAGEMENT THEATRE MUSIQUE POLITIQUE CULTURELLE RUE SPECTACLE ART Activités culturelles Diffusion de la culture Art et politique Art Aspect social |
Index. décimale : |
J-10 Art |
Résumé : |
Dix ans d'exploration, d'analyses, de critique, de sélection exigeante, dix ans de débats, de circulation d'informations utiles sur internet, de mise en contact d'acteurs de différents champs, dix ans de publication rendant compte de ces actions et de ces travaux autour d'un renouveau souhaitable des pratiques de l'art. Ce numéro exceptionnel célébrant 10 ans d'exploration cassandrienne sera une somme sur l'action culturelle et artistique de ces dix dernières années où l'on pourra entendre les grandes voix qui se sont exprimées sur les étapes marquantes de cette décennie, assorties de commentaires contemporains de personnalités « pointues » dans chaque domaine. 1995. La fin des années Mitterrand et le début des années d'incertitude, en particulier en ce qui concerne le service public de la culture, le régime des intermittents du spectacle, les soutiens accordés aux associations nées de la grande période de l'Éducation populaire, la mise en route d'une nouvelle étape de la décentralisation sans parler des questions qui agitent le grand corps malade de l'Éducation nationale. En bref, tout ce qui semblait constituer jusqu'alors le socle des politiques culturelles de la France, pays d'Europe où ces questions tiennent une place historique très particulière, commence à être remis en question. Un processus dont les heurts, les soubresauts et les conflits ponctueront la décennie qui s'achève. Notre revue a non seulement été le reflet fidèle des moments forts qui ont marqué le domaine de l'action culturelle et artistique en France et en Europe ces dix années, mais, surtout, un des rares lieux de réflexion parfois contradictoires où cette évolution a pu trouver un écho approfondi. Cette réflexion dialogique, polyphonique, parfois polémique, a été portée dans les pages de la revue Cassandre par de grandes voix comme celles du sociologue Pierre Bourdieu, de l'auteur britannique Edward Bond, du plasticien Christian Boltanski, de l'auteur américain Arthur Miller, celle d'Ariane Mnouchkine, de Peter Brook, de Jean Duvignaud, de Thomas Hirschhorn, celle de Francis Jeanson, de Robert Abirached, de Thierry Garrel, etc. Elle fut parfois menée, et/ou illustrée par des équipes que nous avons eu à cour de suivre afin d'éclairer et de valoriser des démarches qui, dans une semi-obscurité médiatique, concourent à la pérennité d'une conception exigeante et forte du rôle de l'art et de la culture dans nos vies et dans notre société. C'est ce parcours, ce sont ces jalons, ces voix et ces démarches ignorées ou méconnues que nous avons décidé de mettre en valeur dans cet ouvrage. Nous l'avons fait en sélectionnant parmi une très grande quantité de textes, d'entretiens, de reportages, d'explorations, d'analyses, celles qui nous ont paru les plus passionnantes et les plus significatives, tant sur le plan de la qualité des intervenants et des démarches, que sur l'authenticité, la ténacité, l'exigence des acteurs et des équipes. Le résultat sera un ouvrage de 272 pages, outil de référence pour les acteurs culturels, les étudiants et chercheurs en sciences sociales et tous ceux qu'intéresse l'action artistique et culturelle en France et ailleurs. Une parution destinée à être lue et relue, et à rester sur les rayonnages des librairies, des universités et des bibliothèques. |
Note de contenu : |
Depuis dix ans, la revue « Cassandre » pose cette question millénaire : « Qu'appelez-vous culture ? » « La culture ? Mon cul ! », pourrait lancer à la manière de Raymond Queneau une sale petite gamine qui vient de fêter ses dix ans. La petite peste se nomme Cassandre. Une revue mensuelle dont les pages en rouge et noir abritent, chichement mais crânement, l'ambition la plus hardie du paysage de la critique culturelle. Là où tant de rubriques se résument à relayer la publicité - tant l’intention de leurs journalistes semble une injonction : « Achetez… » - ou à entretenir le savant mystère de la supériorité distinguée du rédacteur.
Cassandre s’adresse à ceux des lecteurs qui ne veulent pas de réponses prêtes en 5 minutes au micro-ondes à des questions telles que :
« Que « faut-il » voir cette semaine ? »,
« De quel film parle-t-on ? »,
« Qu’écoute-t-on ? »
etc. Bref, comment alimenter la consommation culturelle mainstream vers les bacs de la Fnac la plus proche.
Cassandre, en un sens anti-Télérama, renverse la question culturelle par une question politique. La revue se demande où et comment les questions qui agitent notre société rencontrent un art vivant d’aujourd’hui. Un art exigeant, qui sache nous troubler, faire sens, réactiver en nous des valeurs intemporelles de notre humanité. Mais la revue, à l’heure du triomphe des hypermarchés culturels et des clubs privés, ne se limite pas à un guide des petites épiceries fines ouvertes la nuit pour les heureux consommateurs d’art bio. Cassandre entend donner des repères, dans une société où les intérêts privés les confisquent, pour jalonner notre propre aventure culturelle et politique. Elle débusque bien sûr les endroits où « ça » se passe, ces points de contact (troupes, lieux, artistes, penseurs, …) entre l’exigence artistique et le désir d’humanité, autrement dit un art politique. Mais surtout elle en explore les processus avec l’ambition de doter le lecteur d’un solide bagage. Une ambition non usurpée d’être une école de pensée critique, seulement limitée par le goût de son équipe pour ces petites querelles qui brouillent parfois ses plus grands combats, et l’usage d’une verve salvatrice qui ressemble parfois à de la grandiloquence. Des petits défauts, à l’aune de notre exception culturelle française, dont elle pose la critique radicale : «Un système de relations marchandes et/ou pseudo-élitistes ne nous laisse d’autre choix que d’être clients, initiés ou exclus », fusille plutôt qu’il n’écrit Nicolas Roméas, le directeur de la revue, en introduction à l’ouvrage de référence 1995-2005. 10 ans d’action artistique avec la revue Cassandre, qui vient de sortir en guise de bougie d’anniversaire. Une petite lumière, lampe-tempête, qui porte loin « un art préoccupé de son temps, qui recréé artistiquement dans l’instant où il est vécu la communauté humaine actuelle et immémoriale, la vraie, celle à laquelle j’appartiens », écrit Roméas, « celle des tragédies et celle des slammers. » David Langlois-Mallet dans Politis n°891, du 2 mars 2006 |
En ligne : |
http://www.horschamp.org/spip.php?article1268 |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=11183 |
10 ans d’actions artistique avec la revue Cassandre : une décennie de combat culturel en pensées et en actes : 1995-2005 [texte imprimé] / Association Cassandre/Horschamp ; Robert Abirached, Préfacier, etc. . - Paris : Cassandre / Horschamp, 2006 . - 269 p. : ill., couv. ill. ; 28 cm. ISBN : 978-2-915695-54-0 : 20 € Compilation d'articles parus entre 1995 et 2005
La couv. porte en plus : "une décennie de combat culturel en pensées et en actes". Réunit des articles parus entre 1996 et 2004 dans la revue "Cassandre" : Une anthologie florilège du combat artistique et culturel de ces dix dernières années, vu avec les yeux d’une résistance à la médiocrité et d’une implication politique et humaine
Catégories : |
J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION
|
Mots-clés : |
CREATION POLITIQUE ENGAGEMENT THEATRE MUSIQUE POLITIQUE CULTURELLE RUE SPECTACLE ART Activités culturelles Diffusion de la culture Art et politique Art Aspect social |
Index. décimale : |
J-10 Art |
Résumé : |
Dix ans d'exploration, d'analyses, de critique, de sélection exigeante, dix ans de débats, de circulation d'informations utiles sur internet, de mise en contact d'acteurs de différents champs, dix ans de publication rendant compte de ces actions et de ces travaux autour d'un renouveau souhaitable des pratiques de l'art. Ce numéro exceptionnel célébrant 10 ans d'exploration cassandrienne sera une somme sur l'action culturelle et artistique de ces dix dernières années où l'on pourra entendre les grandes voix qui se sont exprimées sur les étapes marquantes de cette décennie, assorties de commentaires contemporains de personnalités « pointues » dans chaque domaine. 1995. La fin des années Mitterrand et le début des années d'incertitude, en particulier en ce qui concerne le service public de la culture, le régime des intermittents du spectacle, les soutiens accordés aux associations nées de la grande période de l'Éducation populaire, la mise en route d'une nouvelle étape de la décentralisation sans parler des questions qui agitent le grand corps malade de l'Éducation nationale. En bref, tout ce qui semblait constituer jusqu'alors le socle des politiques culturelles de la France, pays d'Europe où ces questions tiennent une place historique très particulière, commence à être remis en question. Un processus dont les heurts, les soubresauts et les conflits ponctueront la décennie qui s'achève. Notre revue a non seulement été le reflet fidèle des moments forts qui ont marqué le domaine de l'action culturelle et artistique en France et en Europe ces dix années, mais, surtout, un des rares lieux de réflexion parfois contradictoires où cette évolution a pu trouver un écho approfondi. Cette réflexion dialogique, polyphonique, parfois polémique, a été portée dans les pages de la revue Cassandre par de grandes voix comme celles du sociologue Pierre Bourdieu, de l'auteur britannique Edward Bond, du plasticien Christian Boltanski, de l'auteur américain Arthur Miller, celle d'Ariane Mnouchkine, de Peter Brook, de Jean Duvignaud, de Thomas Hirschhorn, celle de Francis Jeanson, de Robert Abirached, de Thierry Garrel, etc. Elle fut parfois menée, et/ou illustrée par des équipes que nous avons eu à cour de suivre afin d'éclairer et de valoriser des démarches qui, dans une semi-obscurité médiatique, concourent à la pérennité d'une conception exigeante et forte du rôle de l'art et de la culture dans nos vies et dans notre société. C'est ce parcours, ce sont ces jalons, ces voix et ces démarches ignorées ou méconnues que nous avons décidé de mettre en valeur dans cet ouvrage. Nous l'avons fait en sélectionnant parmi une très grande quantité de textes, d'entretiens, de reportages, d'explorations, d'analyses, celles qui nous ont paru les plus passionnantes et les plus significatives, tant sur le plan de la qualité des intervenants et des démarches, que sur l'authenticité, la ténacité, l'exigence des acteurs et des équipes. Le résultat sera un ouvrage de 272 pages, outil de référence pour les acteurs culturels, les étudiants et chercheurs en sciences sociales et tous ceux qu'intéresse l'action artistique et culturelle en France et ailleurs. Une parution destinée à être lue et relue, et à rester sur les rayonnages des librairies, des universités et des bibliothèques. |
Note de contenu : |
Depuis dix ans, la revue « Cassandre » pose cette question millénaire : « Qu'appelez-vous culture ? » « La culture ? Mon cul ! », pourrait lancer à la manière de Raymond Queneau une sale petite gamine qui vient de fêter ses dix ans. La petite peste se nomme Cassandre. Une revue mensuelle dont les pages en rouge et noir abritent, chichement mais crânement, l'ambition la plus hardie du paysage de la critique culturelle. Là où tant de rubriques se résument à relayer la publicité - tant l’intention de leurs journalistes semble une injonction : « Achetez… » - ou à entretenir le savant mystère de la supériorité distinguée du rédacteur.
Cassandre s’adresse à ceux des lecteurs qui ne veulent pas de réponses prêtes en 5 minutes au micro-ondes à des questions telles que :
« Que « faut-il » voir cette semaine ? »,
« De quel film parle-t-on ? »,
« Qu’écoute-t-on ? »
etc. Bref, comment alimenter la consommation culturelle mainstream vers les bacs de la Fnac la plus proche.
Cassandre, en un sens anti-Télérama, renverse la question culturelle par une question politique. La revue se demande où et comment les questions qui agitent notre société rencontrent un art vivant d’aujourd’hui. Un art exigeant, qui sache nous troubler, faire sens, réactiver en nous des valeurs intemporelles de notre humanité. Mais la revue, à l’heure du triomphe des hypermarchés culturels et des clubs privés, ne se limite pas à un guide des petites épiceries fines ouvertes la nuit pour les heureux consommateurs d’art bio. Cassandre entend donner des repères, dans une société où les intérêts privés les confisquent, pour jalonner notre propre aventure culturelle et politique. Elle débusque bien sûr les endroits où « ça » se passe, ces points de contact (troupes, lieux, artistes, penseurs, …) entre l’exigence artistique et le désir d’humanité, autrement dit un art politique. Mais surtout elle en explore les processus avec l’ambition de doter le lecteur d’un solide bagage. Une ambition non usurpée d’être une école de pensée critique, seulement limitée par le goût de son équipe pour ces petites querelles qui brouillent parfois ses plus grands combats, et l’usage d’une verve salvatrice qui ressemble parfois à de la grandiloquence. Des petits défauts, à l’aune de notre exception culturelle française, dont elle pose la critique radicale : «Un système de relations marchandes et/ou pseudo-élitistes ne nous laisse d’autre choix que d’être clients, initiés ou exclus », fusille plutôt qu’il n’écrit Nicolas Roméas, le directeur de la revue, en introduction à l’ouvrage de référence 1995-2005. 10 ans d’action artistique avec la revue Cassandre, qui vient de sortir en guise de bougie d’anniversaire. Une petite lumière, lampe-tempête, qui porte loin « un art préoccupé de son temps, qui recréé artistiquement dans l’instant où il est vécu la communauté humaine actuelle et immémoriale, la vraie, celle à laquelle j’appartiens », écrit Roméas, « celle des tragédies et celle des slammers. » David Langlois-Mallet dans Politis n°891, du 2 mars 2006 |
En ligne : |
http://www.horschamp.org/spip.php?article1268 |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=11183 |
|  |