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La famille Belhoumi, une histoire française / Stéphane Beaud in L'Obs / Europresse et BU de l'IUT, 2789 (19/04/2018)
[article]
Titre : La famille Belhoumi, une histoire française Type de document : texte imprimé Auteurs : Stéphane Beaud (1958-...) , Personne interviewée ; Marie Lemonnier, Intervieweur
Editeur : Le Nouvel observateur-L'Obs Année de publication : 2018 Article en page(s) : p.91-94 Langues : Français (fre) Mots-clés : relation sociale enfant d'immigré enquête sociologique Résumé : Entretien avec le sociologue Stéphane Beaud, qui publie une enquête sur l'intégration silencieuse d'une famille algérienne en France ("La France des Belhoumis. Portraits de famille"), à rebours des discours catastrophistes sur l'intégration ratée des immigrés en France : l'intégration professionnelle de ces enfants d'immigrés, l'écart de réussite scolaire entre les garçons et les filles de la fratrie, la place de la religion dans la famille, leur réaction face aux attentats de 2015 en France. Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=233672
in L'Obs / Europresse et BU de l'IUT > 2789 (19/04/2018) . - p.91-94[article] La famille Belhoumi, une histoire française [texte imprimé] / Stéphane Beaud (1958-...), Personne interviewée ; Marie Lemonnier, Intervieweur . - [S.l.] : Le Nouvel observateur-L'Obs, 2018 . - p.91-94.
Langues : Français (fre)
in L'Obs / Europresse et BU de l'IUT > 2789 (19/04/2018) . - p.91-94
Mots-clés : relation sociale enfant d'immigré enquête sociologique Résumé : Entretien avec le sociologue Stéphane Beaud, qui publie une enquête sur l'intégration silencieuse d'une famille algérienne en France ("La France des Belhoumis. Portraits de famille"), à rebours des discours catastrophistes sur l'intégration ratée des immigrés en France : l'intégration professionnelle de ces enfants d'immigrés, l'écart de réussite scolaire entre les garçons et les filles de la fratrie, la place de la religion dans la famille, leur réaction face aux attentats de 2015 en France. Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=233672
Titre : La France des Belhoumi : portraits de famille, 1977-2017 Type de document : texte imprimé Auteurs : Stéphane Beaud (1958-...) , Auteur
Mention d'édition : Voir aussi, en hyperlien, l'entretien avec Stéphane Beaud, CP n°549 Editeur : Paris : Éditions La Découverte Année de publication : 2018 Collection : L'envers des faits, ISSN 2491-4592 Importance : 352 p. Format : 25 x 16 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7071-9611-8 Prix : 21 € Note générale : "Les sciences sociales savent parfois produire des œuvres aussi puissantes que les grands romans. C’est le cas de La France des Belhoumi, le dernier livre de Stéphane Beaud, que l’on dévore avec le sentiment de lire un futur « classique » de la sociologie, d’une valeur comparable à l’ouvrage Les enfants de Sánchez. Autobiographie d’une famille mexicaine d’Oscar Lewis (Gallimard, 1963). On connaissait l’intérêt de l’auteur pour les descendants d’immigrés. Dans 80 % au bac… et après ? il en présentait les parcours scolaires et dans Pays de malheur ! il incitait l’un d’eux à se raconter par le biais d’une correspondance électronique. La France des Belhoumi déploie une ambition à la fois plus grande et plus modeste : raconter le destin d’une famille immigrée « comme les autres ». Cette famille, ce sont les Belhoumi, qui ont quitté l’Algérie en 1972 pour une petite ville ouvrière française et ont eu huit enfants entre 1971 et 1986.
À travers leur histoire, Stéphane Beaud entend mettre en évidence les mécanismes d’une « intégration silencieuse » et « contribuer à une sorte de contre-histoire des immigrés algériens en France ». Lorsqu’il commence son enquête, en 2012, la France sort du quinquennat Sarkozy, marqué par une forme de « petite guerre civile larvée » contre les immigrés maghrébins. Le sociologue ne se doute pas que, trois ans plus tard, ce groupe se retrouvera de nouveau pointé du doigt après les attentats de 2015. Sa démarche n’en prendra que plus de sens.
L’auteur donne la parole à ces populations qui sont plus souvent « parlées » par d’autres qu’écoutées. Pendant cinq ans, il va s’entretenir régulièrement avec tous les membres de la fratrie, nouant avec certains de véritables liens de confiance. On le sait depuis Pays de malheur !, S. Beaud n’a pas son pareil pour faire parler les gens et les amener à porter sur eux-mêmes un regard distancié. Avec les enfants Belhoumi, il va plus loin en leur faisant relire ses chapitres, au fil de leur écriture. Le livre est ainsi parsemé d’extraits d’entretiens, de courriels et de textos dans lesquels les enquêtés nuancent ou complètent les analyses du sociologue. Celui-ci donne ainsi à percevoir la dynamique de l’enquête, sa réception différente par chacun et la façon dont elle modifie les équilibres familiaux en libérant la parole et en la faisant circuler. Inévitablement, l’enquête réveille des rancœurs et des rivalités au sein de la fratrie, mais elle permet aussi aux cadets de dire leur reconnaissance envers leurs sœurs aînées, Samira et Leïla, véritables « locomotives » de la famille, servant de modèles et de soutien aux suivants.
Au-delà d’un portrait de famille, La France des Belhoumi est aussi celui d’une époque et de deux générations. En comparant le destin des enfants nés dans les années 1970 et de ceux nés dans les années 1980, Beaud montre comment la société française s’est peu à peu refermée et durcie : « Il y avait une espèce de générosité, que j’ai souvent ressentie avant, et qui a disparu aujourd’hui », explique Samira. Jusqu’au milieu des années 1980, les cités connaissent encore une certaine mixité sociale. Elles sont maillées par des associations et des professionnels militants (enseignants, animateurs) qui œuvrent à la promotion des enfants d’ouvriers, tandis que les marches antiracistes de 1983 et 1984 donnent une image positive des « beurs » dans l’opinion. Ce contexte explique en grande partie la réussite des deux aînées. A contrario, les enfants suivants ont grandi dans un environnement moins favorable, marqué par la paupérisation des quartiers, la ségrégation et la discrimination.
Par l’attention qu’il porte aux détails, Stéphane Beaud met en évidence les petits événements qui changent le destin de ses enquêtés : le travail d’agent d’entretien obtenu par la mère qui lui permet de sortir du foyer et d’élargir son réseau de socialisation, une remarque assassine adressée à l’une des filles par une enseignante (« C’est à cause de filles comme toi qu’on vote Le Pen »), une expérience d’assesseur de bureau de vote qui provoque une prise de conscience civique…
S’il consacre davantage de pages aux filles, plus impliquées dans l’enquête, S. Beaud s’intéresse aussi aux trajectoires accidentées des garçons. Après un mauvais départ (échec scolaire, délinquance et prison), l’aîné démarre une brillante carrière de commercial, stoppée nette le jour où ses supérieurs découvrent ses carences en orthographe. Quant au cadet, il parvient (grâce à sa sœur) à se faire embaucher comme chauffeur de bus à la RATP, où il se retrouve bloqué dans son évolution du fait de son caractère frondeur et pris en étau entre les « Le Pen » et les « barbus ».
In fine, si tous les enfants ont réussi à se faire une situation, leur intégration se trouve menacée par la forte suspicion qui pèse sur les Français d’origine maghrébine après la vague d’attentats de 2015-2016. La perception de ces événements par les Belhoumi et leur rapport à la politique et à la religion occupent toute la dernière partie du livre. Ancrés à gauche, les enfants ont voté Hollande en 2012, mais ont déploré son incapacité à infléchir la politique antisociale et raciste de Sarkozy. Leur sentiment de trahison a été confirmé par le refus de naturalisation opposé à leur mère, malgré quarante ans passés en France. Surtout, les Belhoumi ont été révoltés par le projet de déchéance de nationalité qui, selon S. Beaud, « a fini de dilapider ce qui restait encore de confiance dans le PS chez les enfants d’immigrés ».
Les filles, déçues, se tournent vers l’extrême-gauche, sauf la benjamine qui « vire à droite », tandis que les garçons (moins politisés) sont séduits par les théories conspirationnistes. Sur le plan religieux, quand les aînés entretiennent un rapport distant avec l’islam, les plus jeunes se montrent les plus pratiquants. La France des Belhoumi illustre ainsi des tendances mises en évidence par la grande enquête Trajectoires et origines (Cris Beauchemin et al., cf. Revue Projet, n°354, pp. 90-91) et notamment celle-ci : dans leur grande majorité, les descendants d’immigrés aiment la France, mais celle-ci le leur rend mal.
La famille Belhoumi n’est certes pas statistiquement représentative des familles algériennes en France, mais son histoire témoigne d’une intégration réussie, portée par l’ascension sociale des deux aînées qui ont entraîné le reste de la fratrie dans leur sillage. Leur réussite, qui les rattache « à la fraction ‘respectable’ des enfants d’origine maghrébine », explique en creux le repli sur soi de la fraction « désaffiliée » du même groupe, celle qui trouve son salut dans la fierté musulmane. Les adversaires de la sociologie, de Manuel Valls à Gérald Bronner, ne manqueront pas de voir ici un nouvel exemple de la « culture de l’excuse » qu’ils dénoncent. Quant aux décideurs, espérons qu’ils y trouveront des clés pour relancer les mécanismes de l’intégration (école, travail et mixité résidentielle) et retrouver la générosité perdue de la société française." Edwin Hatton, Projet, 10 juin 2018
Voir aussi la recension par Brigitte Bègue, ASH n°3088, p. 39Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Société / Acteurs de la vie sociale / Communautés ethniques Enfants d'immigrés -- Intégration sociale -- Famille -- France -- 1970-... jeune issu de l'immigration, intégration sociale, Algérie Index. décimale : F-50 Minorités ethniques - Migrants Résumé : Retrace quarante ans d'histoire d'une fratrie algérienne de huit enfants installée en France depuis 1977, dans un quartier HLM. De chacun des parcours scolaires, professionnels ou encore matrimoniaux des cinq filles et trois garçons, le sociologue tire des conclusions sur leur intégration, sur le rôle de l'école en milieu populaire, sur les inégalités entre les genres mais aussi sur leur entraide. Note de contenu : 4e de couv. : "Un livre de plus sur les jeunes « issus de l'immigration » ' Pour dénoncer les discriminations qu'ils subissent, sur fond de relégation sociale dans les quartiers « difficiles » ' Et conclure sur l'échec de leur « intégration » dans notre pays ' Non. L'ambition de Stéphane Beaud est autre. Il a choisi de décentrer le regard habituellement porté sur ce groupe social. Son enquête retrace le destin des huit enfants (cinq filles, trois garçons) d'une famille algérienne installée en France depuis 1977, dans un quartier HLM d'une petite ville de province. Le récit de leurs parcours ' scolaires, professionnels, matrimoniaux, résidentiels, etc. ' met au jour une trajectoire d'ascension sociale (accès aux classes moyennes). En suivant le fil de ces histoires de vie, le lecteur découvre le rôle majeur de la transmission des savoirs par l'école en milieu populaire et l'importance du diplôme. Mais aussi le poids du genre, car ce sont les deux s'urs aînées qui redistribuent les ressources accumulées au profit des cadets : informations sur l'école, ficelles qui mènent à l'emploi, accès à la culture, soutien moral (quand le frère aîné est aux prises avec la justice), capital professionnel (mobilisé pour « placer » un autre frère à la RATP)' Cette biographie à plusieurs voix, dont l'originalité tient à son caractère collectif et à la réflexivité singulière de chaque récit, montre différents processus d'intégration en train de se faire. Elle pointe aussi les difficultés rencontrées par les enfants Belhoumi pour conquérir une place dans le « club France », en particulier depuis les attentats terroristes de janvier 2015 qui ont singulièrement compliqué la donne pour les descendants d'immigrés algériens" En ligne : http://www.cahiers-pedagogiques.com/C-est-rageant-d-observer-dans-la-duree-cet-i [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=193832 La France des Belhoumi : portraits de famille, 1977-2017 [texte imprimé] / Stéphane Beaud (1958-...), Auteur . - Voir aussi, en hyperlien, l'entretien avec Stéphane Beaud, CP n°549 . - Paris : Éditions La Découverte, 2018 . - 352 p. ; 25 x 16 cm. - (L'envers des faits, ISSN 2491-4592) .
ISBN : 978-2-7071-9611-8 : 21 €
"Les sciences sociales savent parfois produire des œuvres aussi puissantes que les grands romans. C’est le cas de La France des Belhoumi, le dernier livre de Stéphane Beaud, que l’on dévore avec le sentiment de lire un futur « classique » de la sociologie, d’une valeur comparable à l’ouvrage Les enfants de Sánchez. Autobiographie d’une famille mexicaine d’Oscar Lewis (Gallimard, 1963). On connaissait l’intérêt de l’auteur pour les descendants d’immigrés. Dans 80 % au bac… et après ? il en présentait les parcours scolaires et dans Pays de malheur ! il incitait l’un d’eux à se raconter par le biais d’une correspondance électronique. La France des Belhoumi déploie une ambition à la fois plus grande et plus modeste : raconter le destin d’une famille immigrée « comme les autres ». Cette famille, ce sont les Belhoumi, qui ont quitté l’Algérie en 1972 pour une petite ville ouvrière française et ont eu huit enfants entre 1971 et 1986.
À travers leur histoire, Stéphane Beaud entend mettre en évidence les mécanismes d’une « intégration silencieuse » et « contribuer à une sorte de contre-histoire des immigrés algériens en France ». Lorsqu’il commence son enquête, en 2012, la France sort du quinquennat Sarkozy, marqué par une forme de « petite guerre civile larvée » contre les immigrés maghrébins. Le sociologue ne se doute pas que, trois ans plus tard, ce groupe se retrouvera de nouveau pointé du doigt après les attentats de 2015. Sa démarche n’en prendra que plus de sens.
L’auteur donne la parole à ces populations qui sont plus souvent « parlées » par d’autres qu’écoutées. Pendant cinq ans, il va s’entretenir régulièrement avec tous les membres de la fratrie, nouant avec certains de véritables liens de confiance. On le sait depuis Pays de malheur !, S. Beaud n’a pas son pareil pour faire parler les gens et les amener à porter sur eux-mêmes un regard distancié. Avec les enfants Belhoumi, il va plus loin en leur faisant relire ses chapitres, au fil de leur écriture. Le livre est ainsi parsemé d’extraits d’entretiens, de courriels et de textos dans lesquels les enquêtés nuancent ou complètent les analyses du sociologue. Celui-ci donne ainsi à percevoir la dynamique de l’enquête, sa réception différente par chacun et la façon dont elle modifie les équilibres familiaux en libérant la parole et en la faisant circuler. Inévitablement, l’enquête réveille des rancœurs et des rivalités au sein de la fratrie, mais elle permet aussi aux cadets de dire leur reconnaissance envers leurs sœurs aînées, Samira et Leïla, véritables « locomotives » de la famille, servant de modèles et de soutien aux suivants.
Au-delà d’un portrait de famille, La France des Belhoumi est aussi celui d’une époque et de deux générations. En comparant le destin des enfants nés dans les années 1970 et de ceux nés dans les années 1980, Beaud montre comment la société française s’est peu à peu refermée et durcie : « Il y avait une espèce de générosité, que j’ai souvent ressentie avant, et qui a disparu aujourd’hui », explique Samira. Jusqu’au milieu des années 1980, les cités connaissent encore une certaine mixité sociale. Elles sont maillées par des associations et des professionnels militants (enseignants, animateurs) qui œuvrent à la promotion des enfants d’ouvriers, tandis que les marches antiracistes de 1983 et 1984 donnent une image positive des « beurs » dans l’opinion. Ce contexte explique en grande partie la réussite des deux aînées. A contrario, les enfants suivants ont grandi dans un environnement moins favorable, marqué par la paupérisation des quartiers, la ségrégation et la discrimination.
Par l’attention qu’il porte aux détails, Stéphane Beaud met en évidence les petits événements qui changent le destin de ses enquêtés : le travail d’agent d’entretien obtenu par la mère qui lui permet de sortir du foyer et d’élargir son réseau de socialisation, une remarque assassine adressée à l’une des filles par une enseignante (« C’est à cause de filles comme toi qu’on vote Le Pen »), une expérience d’assesseur de bureau de vote qui provoque une prise de conscience civique…
S’il consacre davantage de pages aux filles, plus impliquées dans l’enquête, S. Beaud s’intéresse aussi aux trajectoires accidentées des garçons. Après un mauvais départ (échec scolaire, délinquance et prison), l’aîné démarre une brillante carrière de commercial, stoppée nette le jour où ses supérieurs découvrent ses carences en orthographe. Quant au cadet, il parvient (grâce à sa sœur) à se faire embaucher comme chauffeur de bus à la RATP, où il se retrouve bloqué dans son évolution du fait de son caractère frondeur et pris en étau entre les « Le Pen » et les « barbus ».
In fine, si tous les enfants ont réussi à se faire une situation, leur intégration se trouve menacée par la forte suspicion qui pèse sur les Français d’origine maghrébine après la vague d’attentats de 2015-2016. La perception de ces événements par les Belhoumi et leur rapport à la politique et à la religion occupent toute la dernière partie du livre. Ancrés à gauche, les enfants ont voté Hollande en 2012, mais ont déploré son incapacité à infléchir la politique antisociale et raciste de Sarkozy. Leur sentiment de trahison a été confirmé par le refus de naturalisation opposé à leur mère, malgré quarante ans passés en France. Surtout, les Belhoumi ont été révoltés par le projet de déchéance de nationalité qui, selon S. Beaud, « a fini de dilapider ce qui restait encore de confiance dans le PS chez les enfants d’immigrés ».
Les filles, déçues, se tournent vers l’extrême-gauche, sauf la benjamine qui « vire à droite », tandis que les garçons (moins politisés) sont séduits par les théories conspirationnistes. Sur le plan religieux, quand les aînés entretiennent un rapport distant avec l’islam, les plus jeunes se montrent les plus pratiquants. La France des Belhoumi illustre ainsi des tendances mises en évidence par la grande enquête Trajectoires et origines (Cris Beauchemin et al., cf. Revue Projet, n°354, pp. 90-91) et notamment celle-ci : dans leur grande majorité, les descendants d’immigrés aiment la France, mais celle-ci le leur rend mal.
La famille Belhoumi n’est certes pas statistiquement représentative des familles algériennes en France, mais son histoire témoigne d’une intégration réussie, portée par l’ascension sociale des deux aînées qui ont entraîné le reste de la fratrie dans leur sillage. Leur réussite, qui les rattache « à la fraction ‘respectable’ des enfants d’origine maghrébine », explique en creux le repli sur soi de la fraction « désaffiliée » du même groupe, celle qui trouve son salut dans la fierté musulmane. Les adversaires de la sociologie, de Manuel Valls à Gérald Bronner, ne manqueront pas de voir ici un nouvel exemple de la « culture de l’excuse » qu’ils dénoncent. Quant aux décideurs, espérons qu’ils y trouveront des clés pour relancer les mécanismes de l’intégration (école, travail et mixité résidentielle) et retrouver la générosité perdue de la société française." Edwin Hatton, Projet, 10 juin 2018
Voir aussi la recension par Brigitte Bègue, ASH n°3088, p. 39
Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Société / Acteurs de la vie sociale / Communautés ethniques Enfants d'immigrés -- Intégration sociale -- Famille -- France -- 1970-... jeune issu de l'immigration, intégration sociale, Algérie Index. décimale : F-50 Minorités ethniques - Migrants Résumé : Retrace quarante ans d'histoire d'une fratrie algérienne de huit enfants installée en France depuis 1977, dans un quartier HLM. De chacun des parcours scolaires, professionnels ou encore matrimoniaux des cinq filles et trois garçons, le sociologue tire des conclusions sur leur intégration, sur le rôle de l'école en milieu populaire, sur les inégalités entre les genres mais aussi sur leur entraide. Note de contenu : 4e de couv. : "Un livre de plus sur les jeunes « issus de l'immigration » ' Pour dénoncer les discriminations qu'ils subissent, sur fond de relégation sociale dans les quartiers « difficiles » ' Et conclure sur l'échec de leur « intégration » dans notre pays ' Non. L'ambition de Stéphane Beaud est autre. Il a choisi de décentrer le regard habituellement porté sur ce groupe social. Son enquête retrace le destin des huit enfants (cinq filles, trois garçons) d'une famille algérienne installée en France depuis 1977, dans un quartier HLM d'une petite ville de province. Le récit de leurs parcours ' scolaires, professionnels, matrimoniaux, résidentiels, etc. ' met au jour une trajectoire d'ascension sociale (accès aux classes moyennes). En suivant le fil de ces histoires de vie, le lecteur découvre le rôle majeur de la transmission des savoirs par l'école en milieu populaire et l'importance du diplôme. Mais aussi le poids du genre, car ce sont les deux s'urs aînées qui redistribuent les ressources accumulées au profit des cadets : informations sur l'école, ficelles qui mènent à l'emploi, accès à la culture, soutien moral (quand le frère aîné est aux prises avec la justice), capital professionnel (mobilisé pour « placer » un autre frère à la RATP)' Cette biographie à plusieurs voix, dont l'originalité tient à son caractère collectif et à la réflexivité singulière de chaque récit, montre différents processus d'intégration en train de se faire. Elle pointe aussi les difficultés rencontrées par les enfants Belhoumi pour conquérir une place dans le « club France », en particulier depuis les attentats terroristes de janvier 2015 qui ont singulièrement compliqué la donne pour les descendants d'immigrés algériens" En ligne : http://www.cahiers-pedagogiques.com/C-est-rageant-d-observer-dans-la-duree-cet-i [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=193832 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 04269 F-50 "20" BEA Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Immigration-Intégration-Interculturel Disponible 04095 F-50 "20" BEA Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Immigration-Intégration-Interculturel Disponible Documents numériques
Titre : La France invisible Titre original : Sans A_ Type de document : texte imprimé Auteurs : Stéphane Beaud (1958-...) , Directeur de la recherche ; Joseph Confavreux, Directeur de la recherche ; Jade Lindgaard (1973-...)
, Directeur de la recherche
Mention d'édition : Disponible sur Cairn.info, en hyperlien Editeur : Paris : Éditions La Découverte Année de publication : 2006 Importance : 647 p. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7071-4947-3 Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : MARGINALITE CONDITIONS DE TRAVAIL CONDITIONS DE VIE BANLIEUE EXCLUSION SOCIALE CHOMAGE HOMOSEXUALITE VILLE PRISON FEMME LOGEMENT HANDICAPE SANTE PROSTITUTION CLASSE POPULAIRE SOLITUDE ENFANT ECOLE TRAVAIL SOCIAL PSYCHOLOGIE INJUSTICE PRECARITE REPRESENTATION SANS-PAPIERS SOCIETE SOCIOLOGIE exclus invisibles marginaux vulnérable vulnérables vulnérabilité entretien semi-directif entretien semi-compréhensif entretiens semi-directifs entretiens semi-compréhensifs lutter contre les préjugés et les stéréotypes lutte contre les préjugés et les stéréotypes préjugés stéréotypes préjugé stéréotype sans-abri SDF chômeurs personnes handicapées personne handicapée malade malades personne personnes handicapé handicapés oublié oubliés personnes âgées isolées personne âgée isolée personne âgée personnes âgées isolé isolée isolés Index. décimale : F-64 Pauvreté - Quart-monde - Publics Vulnérables Résumé : En France, la proportion de précaires est plus élevée dans le public que dans le privé, de plus en plus de personnes ne demandent pas les prestations sociales auxquelles elles ont droit, la plupart des SDF ont une adresse, la moitié des adolescents qui se suicident sont homosexuels, les licenciés qui retrouvent un emploi connaissent presque systématiquement une perte de revenu, les femmes au foyer sont souvent des chômeuses dissimulées, un ouvrier non qualifié a deux fois et demie plus de risques de décéder avant soixante ans qu'un ingénieur... C'est l'existence de millions d'hommes et de femmes, ceux et celles qui constituent la « France invisible », que l'on découvrira dans ce livre hors normes. La France invisible, ce sont des populations qui, malgré leur nombre, sont masquées, volontairement ou non, par les chiffres, le droit, le discours politique, les représentations médiatiques, les politiques publiques, les études sociologiques, ou se retrouvent enfermées dans des catégorisations dépassées qui occultent leurs conditions d'existence. À la manière d'un dictionnaire des idées non reçues, La France invisible propose des enquêtes, des portraits, des témoignages et des analyses permettant de mieux comprendre une société de plus en plus aveugle à elle-même. Ce travail d'investigation sociale s'est appuyé sur un dispositif inédit, associant étroitement des journalistes et des chercheurs. Publié à la veille de la campagne pour l'élection présidentielle de 2007, La France invisible brosse le portrait d'un pays qui ne ressemble pas à celui auquel les candidats vont s'adresser. Note de contenu : Voir aussi, en hyperlien, le média d'un nouveau genre, "sans a_", qui s'est donné but de "Rendre Visibles les Invisibles pour lutter contre les préjugés et les stéréotypes" En ligne : http://www.sans-a.org/ Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=11201 La France invisible = Sans A_ [texte imprimé] / Stéphane Beaud (1958-...), Directeur de la recherche ; Joseph Confavreux, Directeur de la recherche ; Jade Lindgaard (1973-...)
, Directeur de la recherche . - Disponible sur Cairn.info, en hyperlien . - Paris : Éditions La Découverte, 2006 . - 647 p.
ISBN : 978-2-7071-4947-3
Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : MARGINALITE CONDITIONS DE TRAVAIL CONDITIONS DE VIE BANLIEUE EXCLUSION SOCIALE CHOMAGE HOMOSEXUALITE VILLE PRISON FEMME LOGEMENT HANDICAPE SANTE PROSTITUTION CLASSE POPULAIRE SOLITUDE ENFANT ECOLE TRAVAIL SOCIAL PSYCHOLOGIE INJUSTICE PRECARITE REPRESENTATION SANS-PAPIERS SOCIETE SOCIOLOGIE exclus invisibles marginaux vulnérable vulnérables vulnérabilité entretien semi-directif entretien semi-compréhensif entretiens semi-directifs entretiens semi-compréhensifs lutter contre les préjugés et les stéréotypes lutte contre les préjugés et les stéréotypes préjugés stéréotypes préjugé stéréotype sans-abri SDF chômeurs personnes handicapées personne handicapée malade malades personne personnes handicapé handicapés oublié oubliés personnes âgées isolées personne âgée isolée personne âgée personnes âgées isolé isolée isolés Index. décimale : F-64 Pauvreté - Quart-monde - Publics Vulnérables Résumé : En France, la proportion de précaires est plus élevée dans le public que dans le privé, de plus en plus de personnes ne demandent pas les prestations sociales auxquelles elles ont droit, la plupart des SDF ont une adresse, la moitié des adolescents qui se suicident sont homosexuels, les licenciés qui retrouvent un emploi connaissent presque systématiquement une perte de revenu, les femmes au foyer sont souvent des chômeuses dissimulées, un ouvrier non qualifié a deux fois et demie plus de risques de décéder avant soixante ans qu'un ingénieur... C'est l'existence de millions d'hommes et de femmes, ceux et celles qui constituent la « France invisible », que l'on découvrira dans ce livre hors normes. La France invisible, ce sont des populations qui, malgré leur nombre, sont masquées, volontairement ou non, par les chiffres, le droit, le discours politique, les représentations médiatiques, les politiques publiques, les études sociologiques, ou se retrouvent enfermées dans des catégorisations dépassées qui occultent leurs conditions d'existence. À la manière d'un dictionnaire des idées non reçues, La France invisible propose des enquêtes, des portraits, des témoignages et des analyses permettant de mieux comprendre une société de plus en plus aveugle à elle-même. Ce travail d'investigation sociale s'est appuyé sur un dispositif inédit, associant étroitement des journalistes et des chercheurs. Publié à la veille de la campagne pour l'élection présidentielle de 2007, La France invisible brosse le portrait d'un pays qui ne ressemble pas à celui auquel les candidats vont s'adresser. Note de contenu : Voir aussi, en hyperlien, le média d'un nouveau genre, "sans a_", qui s'est donné but de "Rendre Visibles les Invisibles pour lutter contre les préjugés et les stéréotypes" En ligne : http://www.sans-a.org/ Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=11201 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 11968 F-64 BEA Livres Centre de Documentation Carrières Sociales Publics Vulnérables Exclu du prêt Documents numériques
Titre : Les gars du coin : enquête sur une jeunesse rurale Type de document : texte imprimé Auteurs : Nicolas Rénahy (1971-...) , Auteur ; Stéphane Beaud (1958-...)
, Préfacier, etc. ; Michel Pialoux (1939-...)
, Préfacier, etc.
Mention d'édition : Autre tirage : 2007 Editeur : Paris : Éditions La Découverte Année de publication : 2005 Collection : Textes à l'appui Sous-collection : Série Enquêtes de terrain Importance : 285 p. Format : 22 x 14 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7071-4670-0 Prix : 25 € Note générale : Texte remanié de : Thèse de doctorat : Sociologie : Paris,EHESS : 1999 Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays Mots-clés : JEUNE ENFANT MILIEU RURAL CONDITIONS DE VIE CONDITIONS DE TRAVAIL ECOLE FOOTBALL USINE OUVRIER CELIBAT COUPLE ENGAGEMENT MOUVEMENT OUVRIER CLASSE POPULAIRE SOCIETE ENVIRONNEMENT France -- Enquêtes Sociologie rurale Société / Acteurs de la vie sociale Classe ouvrière Jeunes en milieu rural -- Attitudes -- Emploi en milieu rural -- Bourgogne (France) -- Conditions rurales -- 1970-.... -- Enquêtes chômage, jeunesse, sociologie rurale, Bourgogne Index. décimale : A-31 Histoire et Sociologie de la France rurale Résumé : Étude de l'effondrement du monde ouvrier, en France, durant les trente dernières années, à partir d'une enquête auprès de jeunes ouvriers d'un village de Bourgogne. A la suite de nombreux licenciements dans la région dans les années 1990, les jeunes ruraux se trouvent dans l'incertitude et doivent refuser l'accession au modèle familial dans lequel ils avaient été socialisés. Bilan de dix ans d'enquêtes auprès des jeunes ouvriers d'un village de Bourgogne, modelé depuis le XIXe siècle par une usine de cuisinières. En 1981, les 230 salariés de l'entreprise sont licenciés, et la reprise au cours des années 1990 demeure marginale. Les jeunes ouvriers ruraux doivent renoncer à accéder au modèle familial qui les a socialisés : accès à la propriété, famille nombreuse, etc. Note de contenu : 4e de couv. : "Quand on parle de la "jeunesse" aujourd'hui, on pense plus souvent aux jeunes "des quartiers" qu'à ceux de la campagne. Ces derniers, quand ils sont ouvriers, sont alors doublement invisibles, comme "ruraux" et comme "ouvriers" - car la classe ouvrière demeure associée, dans les esprits, aux régions industrielles. Les sociologues eux-mêmes se sont peu intéressés à cette catégorie de population, pourtant nombreuse. Ce sont ces jeunes "gars du coin" que nous propose de découvrir Nicolas Renahy dans cet ouvrage, fruit d'une enquête menée pendant dix ans dans un village de Bourgogne. Tandis que leurs pères et grands-pères avaient bénéficié de la période faste du paternalisme industriel (travail fixe à l'usine, facilités de logement, fierté d'appartenir à une génération ouvrière), ces jeunes gens peinent à trouver leur place dans un contexte de plus en plus incertain. Restés au village, voués au chômage ou à une succession de petits boulots, hantés par la crainte du célibat, ils doivent renoncer à l'accession au modèle familial dans lequel ils avaient été socialisés - reconnaissance professionnelle, accès à la propriété, famille nombreuse, etc. - et tentent de survivre socialement en se repliant sur les ressources que leur offre le seul fait d'être "du coin" (leur "capital d'autochtonie"). En nous faisant pénétrer dans le monde des "gars du coin", en retraçant leurs parcours familiaux et scolaires, en s'intéressant à leurs espaces quotidiens (l'usine, le domicile, le foot, les cafés, etc.) et à leurs expériences intimes, l'auteur éclaire les tentatives individuelles et collectives pour maintenir une honorabilité populaire menacée et offre un portrait inédit d'une jeunesse rurale méconnue." En ligne : https://laviedesidees.fr/Le-rural-et-le-populaire.html Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=10784 Les gars du coin : enquête sur une jeunesse rurale [texte imprimé] / Nicolas Rénahy (1971-...), Auteur ; Stéphane Beaud (1958-...)
, Préfacier, etc. ; Michel Pialoux (1939-...)
, Préfacier, etc. . - Autre tirage : 2007 . - Paris : Éditions La Découverte, 2005 . - 285 p. ; 22 x 14 cm. - (Textes à l'appui. Série Enquêtes de terrain, ISSN 1625-3671) .
ISBN : 978-2-7071-4670-0 : 25 €
Texte remanié de : Thèse de doctorat : Sociologie : Paris,EHESS : 1999
Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays Mots-clés : JEUNE ENFANT MILIEU RURAL CONDITIONS DE VIE CONDITIONS DE TRAVAIL ECOLE FOOTBALL USINE OUVRIER CELIBAT COUPLE ENGAGEMENT MOUVEMENT OUVRIER CLASSE POPULAIRE SOCIETE ENVIRONNEMENT France -- Enquêtes Sociologie rurale Société / Acteurs de la vie sociale Classe ouvrière Jeunes en milieu rural -- Attitudes -- Emploi en milieu rural -- Bourgogne (France) -- Conditions rurales -- 1970-.... -- Enquêtes chômage, jeunesse, sociologie rurale, Bourgogne Index. décimale : A-31 Histoire et Sociologie de la France rurale Résumé : Étude de l'effondrement du monde ouvrier, en France, durant les trente dernières années, à partir d'une enquête auprès de jeunes ouvriers d'un village de Bourgogne. A la suite de nombreux licenciements dans la région dans les années 1990, les jeunes ruraux se trouvent dans l'incertitude et doivent refuser l'accession au modèle familial dans lequel ils avaient été socialisés. Bilan de dix ans d'enquêtes auprès des jeunes ouvriers d'un village de Bourgogne, modelé depuis le XIXe siècle par une usine de cuisinières. En 1981, les 230 salariés de l'entreprise sont licenciés, et la reprise au cours des années 1990 demeure marginale. Les jeunes ouvriers ruraux doivent renoncer à accéder au modèle familial qui les a socialisés : accès à la propriété, famille nombreuse, etc. Note de contenu : 4e de couv. : "Quand on parle de la "jeunesse" aujourd'hui, on pense plus souvent aux jeunes "des quartiers" qu'à ceux de la campagne. Ces derniers, quand ils sont ouvriers, sont alors doublement invisibles, comme "ruraux" et comme "ouvriers" - car la classe ouvrière demeure associée, dans les esprits, aux régions industrielles. Les sociologues eux-mêmes se sont peu intéressés à cette catégorie de population, pourtant nombreuse. Ce sont ces jeunes "gars du coin" que nous propose de découvrir Nicolas Renahy dans cet ouvrage, fruit d'une enquête menée pendant dix ans dans un village de Bourgogne. Tandis que leurs pères et grands-pères avaient bénéficié de la période faste du paternalisme industriel (travail fixe à l'usine, facilités de logement, fierté d'appartenir à une génération ouvrière), ces jeunes gens peinent à trouver leur place dans un contexte de plus en plus incertain. Restés au village, voués au chômage ou à une succession de petits boulots, hantés par la crainte du célibat, ils doivent renoncer à l'accession au modèle familial dans lequel ils avaient été socialisés - reconnaissance professionnelle, accès à la propriété, famille nombreuse, etc. - et tentent de survivre socialement en se repliant sur les ressources que leur offre le seul fait d'être "du coin" (leur "capital d'autochtonie"). En nous faisant pénétrer dans le monde des "gars du coin", en retraçant leurs parcours familiaux et scolaires, en s'intéressant à leurs espaces quotidiens (l'usine, le domicile, le foot, les cafés, etc.) et à leurs expériences intimes, l'auteur éclaire les tentatives individuelles et collectives pour maintenir une honorabilité populaire menacée et offre un portrait inédit d'une jeunesse rurale méconnue." En ligne : https://laviedesidees.fr/Le-rural-et-le-populaire.html Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=10784 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 11527 A-31 REN Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Histoire et Sociologie du Monde Rural Disponible 12791 A-31 REN Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Histoire et Sociologie du Monde Rural Disponible Une génération sacrifiée ? : jeunes des classes populaires dans la France désindustrialisée / Stéphane Beaud
Titre : Une génération sacrifiée ? : jeunes des classes populaires dans la France désindustrialisée Type de document : texte imprimé Auteurs : Stéphane Beaud (1958-...) , Directeur de la recherche ; Gérard Mauger (1943-...)
, Directeur de la recherche ; Florence Weber (1958-...)
, Postfacier, auteur du colophon, etc.
Editeur : Paris : Éditions Rue d'Ulm Année de publication : 2017 Collection : Sciences sociales (Paris), ISSN 2264-6981 Importance : 268 p. Format : 21 x 15 cm Prix : 25 € Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Société / Niveaux de vie et classes sociales / Classe défavorisée SHS Classe ouvrière Jeunes socialement défavorisés -- Intégration -- 1990-... jeune, classe défavorisée, France Index. décimale : F-30 Sociologie de la Jeunesse Résumé : Les enquêtes ici rassemblées analysent les inadaptations et les tentatives d'ajustement, les engagements et les désengagements, les espoirs et les déboires des nouvelles générations de jeunes des classes populaires. Note de contenu : Bibliogr. 4e de couv. : "La massification scolaire, la désindustrialisation, les transformations du paysage politique et culturel ont provoqué une crise de reproduction de longue durée des classes populaires, dont les « jeunes des cités » constituent le point focal. Sans les exclure ni se réduire à leur cas, les enquêtes rassemblées dans ce livre analysent les inadaptations et les tentatives d'ajustement, les engagements et les désengagements, les espoirs et les déboires, les quêtes de compensation et les conversions, mais aussi les formes de reproduction au sein des nouvelles générations de jeunes des classes populaires. La menace du chômage, la précarité et le chantage à la docilité qu'elle permet, l'emprise des valeurs consuméristes, ont d'autant plus détérioré leurs capacités de mobilisation que beaucoup se vivent comme « de passage ». Faut-il en conclure qu'à la culture de rébellion de la « génération ouvriérisée » des années 1970 s'opposerait aujourd'hui « l'individualisme négatif » d'une « génération désouvriérisée » ?" Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=173008 Une génération sacrifiée ? : jeunes des classes populaires dans la France désindustrialisée [texte imprimé] / Stéphane Beaud (1958-...), Directeur de la recherche ; Gérard Mauger (1943-...)
, Directeur de la recherche ; Florence Weber (1958-...)
, Postfacier, auteur du colophon, etc. . - Paris : Éditions Rue d'Ulm, 2017 . - 268 p. ; 21 x 15 cm. - (Sciences sociales (Paris), ISSN 2264-6981) .
25 €
Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Société / Niveaux de vie et classes sociales / Classe défavorisée SHS Classe ouvrière Jeunes socialement défavorisés -- Intégration -- 1990-... jeune, classe défavorisée, France Index. décimale : F-30 Sociologie de la Jeunesse Résumé : Les enquêtes ici rassemblées analysent les inadaptations et les tentatives d'ajustement, les engagements et les désengagements, les espoirs et les déboires des nouvelles générations de jeunes des classes populaires. Note de contenu : Bibliogr. 4e de couv. : "La massification scolaire, la désindustrialisation, les transformations du paysage politique et culturel ont provoqué une crise de reproduction de longue durée des classes populaires, dont les « jeunes des cités » constituent le point focal. Sans les exclure ni se réduire à leur cas, les enquêtes rassemblées dans ce livre analysent les inadaptations et les tentatives d'ajustement, les engagements et les désengagements, les espoirs et les déboires, les quêtes de compensation et les conversions, mais aussi les formes de reproduction au sein des nouvelles générations de jeunes des classes populaires. La menace du chômage, la précarité et le chantage à la docilité qu'elle permet, l'emprise des valeurs consuméristes, ont d'autant plus détérioré leurs capacités de mobilisation que beaucoup se vivent comme « de passage ». Faut-il en conclure qu'à la culture de rébellion de la « génération ouvriérisée » des années 1970 s'opposerait aujourd'hui « l'individualisme négatif » d'une « génération désouvriérisée » ?" Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=173008 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 275 F-30 BEA Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Sociologie de la Jeunesse Disponible PermalinkLes inégalités devant l'éducation / Pluralité d'auteurs in Savoir/Agir / Cairn.info, 17 (Septembre 2011)
PermalinkJeunes diplômés et petits boulotsdans une région ouvrière : dire et gérer le déclassement / Stéphane Beaud in Cahiers de recherches de la MIRE : santé, social, protection sociale, 8 (avril 2000)
PermalinkJeunes ouvriers bacheliers. Sur le déclassement des "enfants de la démocratisation". / Stéphane Beaud in LSP, Lien social et Politiques : revue internationale d'action communautaire / Erudit.org, N° 43 (printemps 2000)
PermalinkLa jeunesse populaire à l'épreuve du classement scolaire / Stéphane Beaud in Agora débats jeunesses : le laboratoire d'idées au service des acteurs de la jeunesse / Cairn.info, n° 53 (année 2009 [3])
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Permalink"La jeunesse populaire a été abandonnée à son sort" / Stéphane Beaud in Alternatives économiques (Quétigny) / BU de l'IUT et Cairn.info, 377 (03/2018)
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PermalinkPar delà les choix scolaires : les rapports de classes / Stéphane Beaud in Revue française de pédagogie / Persée, Cairn.info et OpenEdition, 175 (avril-mai-juin 2011 (2011/2))
PermalinkParoles de militants "beurs" / Stéphane Beaud in Genèses : sciences sociales et histoire / Cairn.info et Persée, n° 40 (2000/3)
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Stéphane Beaud est professeur de sociologie à l’Université de Poitiers. Diplômé d’un doctorat de l’EHESS, il s’intéresse aux enfants d’origine populaire, notamment immigrée. Il a consacré plusieurs livres à ce sujet, parmi lesquels :
Retour sur la condition ouvrière : enquêtes aux usines Peugeot de Sochaux-Montbéliard
(Fayard, 1999) avec le sociologue Michel Pialoux.
80 % au Bac et après ? Les enfants de la démocratisation scolaire
(La Découverte, 2002).
Affreux, riches et méchants ? Un autre regard sur les Bleus
(La Découverte, 2014) avec Philippe Guimard.
La France des Belhoumi. Portraits de familles
(La Découverte, 2018).