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Ensembles : habiter un logement social en France ; Montreuil, Colomiers, Beauvais, Carcassonne / Hortense Soichet
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Titre : Ensembles : habiter un logement social en France ; Montreuil, Colomiers, Beauvais, Carcassonne Type de document : texte imprimé Auteurs : Hortense Soichet (1982-....) , Photographe ; Michel Poivert (1965-...)
, Auteur du commentaire ; Jean-Michel Léger (1950-...), Auteur du commentaire
Editeur : Grâne (Drôme) : Créaphis éditions Année de publication : 2014 Collection : Foto (Grâne), ISSN 2101-3047 num. 9 Importance : 155 p. Présentation : presque tout en ill. en coul., couv. ill. en coul. Format : 23 x 18 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-35428-083-3 Prix : 20 € Note générale : Le Séminaire photographique à la Maison du geste et de l’image (MGI) est présenté conjointement par l’Ecole doctorale d’histoire de l’art (Université Paris 1) et la MGI. Ces deux institutions ont décidé de « réunir leurs missions respectives pour proposer un espace de réflexion sur la création photographique et sur l’image en général. La recherche, la création et la transmission sont les trois axes d’un séminaire mensuel au cours duquel un artiste invité livre, lors d’un entretien public, les éléments de sa recherche. »
Écouter la rencontre
[audio:http://lemagazine.jeudepaume.org/wp-content/uploads/video/Rencontres/Poivert/soichet/seminairesoichet.mp3|titles=Hortense Soichet et Michel Poivert à la Maison du geste et de l’image]
Programmation et animation
Michel Poivert professeur à Paris 1 Panthéon-Sorbonne, spécialiste de photographie
Francis Jolly directeur adjoint de la MGI, chargé de la photographie
Suite à cette rencontre, le magazine tient à remercier Hortense Soichet, Michel Poivert, Evelyne Panato, Francis Jolly, Ernesto Islas et François Bouffard.
Informations pratiques
Le Séminaire Photographique se tient une fois par mois de 18h00 à 20h00 à La Maison du geste et de l’image (mgi), 42 rue Saint Denis, Paris 1er, métro Chatelet ou Les Halles.Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Photographie et vidéo / Photographies / Albums et recueils selon des thèmes Beaux-livres / Photographies d'art, albums de photographes Sujets architecturaux et paysages urbains Logement social -- Aménagement -- France -- Photographies Espace personnel -- Photographies Montreuil (Seine-Saint-Denis) -- Colomiers (Haute-Garonne) Beauvais (Oise) -- Grands ensembles -- Habitations Vie en banlieue -- Beauvais (Oise) -- Carcassonne (Aude) Grands ensembles -- France -- Montreuil (Seine-Saint-Denis) -- Photographies
Grands ensembles -- France -- Colomiers (Haute-Garonne) -- Photographies
Grands ensembles -- France -- Beauvais (Oise) -- Photographies
Grands ensembles -- France -- Carcassonne (Aude) -- Photographies
Logement social -- France -- Montreuil (Seine-Saint-Denis) -- Photographies
Logement social -- France -- Colomiers (Haute-Garonne) -- Photographies
Logement social -- France -- Beauvais (Oise) -- Photographies
Logement social -- France -- Carcassonne (Aude) -- Photographies
Habitations -- Aménagement -- France -- Montreuil (Seine-Saint-Denis) -- Photographies
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Vie en banlieue -- France -- Montreuil (Seine-Saint-Denis) -- Photographies
Vie en banlieue -- France -- Colomiers (Haute-Garonne) -- Photographies
Vie en banlieue -- France -- Beauvais (Oise) -- Photographies
Vie en banlieue -- France -- Carcassonne (Aude) -- PhotographiesIndex. décimale : F-63 Habitat - sociologie de l'habitat Résumé : Des photographies d'intérieurs de logements sociaux, prises entre 2011 et 2013, et des témoignages de leurs habitants sur leur parcours et leur façon de s'approprier les lieux. Note de contenu : Bibliogr. en fin de contributions. 4e de couv. : "Avec Ensembles, Hortense Soichet poursuit son « inventaire » des manières d'habiter au XXIe siècle entrepris dès Intérieurs. Logements à la Goutte-d'Or paru en 2011. Dans ce nouveau livre, il s'agit exclusivement de logements sociaux visités dans des quartiers de quatre villes françaises : Montreuil, Colomiers, Beauvais, Carcassonne. Configurations urbaines variées où les trajectoires résidentielles des habitants sont cristallisées en petits récits de vie. Les photographies s'inscrivent dans une démarche artistique fondée sur une esthétique documentaire. L'unicité et la neutralité du dispositif traduisent fidèlement la diversité des intérieurs habités. Les images produites, telles des « relevés » détaillés des logements, proposent un espace partagé qui permet au lecteur une visite privée du chez-soi de chacun. Le style de Hortense Soichet est ainsi largement hérité des photographes comme Atget, Walker Evans ou François Hers dont l'intention est de créer des documents témoins de leur temps. La série photographique est encadrée par les textes de Michel Poivert et Jean-Michel Léger qui analysent les images avec le regard de l'historien de la photographie et du sociologue de l'habitat." En ligne : http://lemagazine.jeudepaume.org/2014/01/le-seminaire-photo-2014-hortense-soiche [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=151189 Ensembles : habiter un logement social en France ; Montreuil, Colomiers, Beauvais, Carcassonne [texte imprimé] / Hortense Soichet (1982-....), Photographe ; Michel Poivert (1965-...)
, Auteur du commentaire ; Jean-Michel Léger (1950-...), Auteur du commentaire . - Grâne (Drôme) (26400) : Créaphis éditions, 2014 . - 155 p. : presque tout en ill. en coul., couv. ill. en coul. ; 23 x 18 cm. - (Foto (Grâne), ISSN 2101-3047; 9) .
ISBN : 978-2-35428-083-3 : 20 €
Le Séminaire photographique à la Maison du geste et de l’image (MGI) est présenté conjointement par l’Ecole doctorale d’histoire de l’art (Université Paris 1) et la MGI. Ces deux institutions ont décidé de « réunir leurs missions respectives pour proposer un espace de réflexion sur la création photographique et sur l’image en général. La recherche, la création et la transmission sont les trois axes d’un séminaire mensuel au cours duquel un artiste invité livre, lors d’un entretien public, les éléments de sa recherche. »
Écouter la rencontre
[audio:http://lemagazine.jeudepaume.org/wp-content/uploads/video/Rencontres/Poivert/soichet/seminairesoichet.mp3|titles=Hortense Soichet et Michel Poivert à la Maison du geste et de l’image]
Programmation et animation
Michel Poivert professeur à Paris 1 Panthéon-Sorbonne, spécialiste de photographie
Francis Jolly directeur adjoint de la MGI, chargé de la photographie
Suite à cette rencontre, le magazine tient à remercier Hortense Soichet, Michel Poivert, Evelyne Panato, Francis Jolly, Ernesto Islas et François Bouffard.
Informations pratiques
Le Séminaire Photographique se tient une fois par mois de 18h00 à 20h00 à La Maison du geste et de l’image (mgi), 42 rue Saint Denis, Paris 1er, métro Chatelet ou Les Halles.Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 10492 F-63 SOI Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Habiter, espaces vécus Disponible Documents numériques
Titre : Esperem ! : images d'un monde en soi Type de document : texte imprimé Auteurs : Hortense Soichet (1982-....) , Auteur ; Femmes Gitanes de la Cité de l'Espérances, Les, Collectivité éditrice
Editeur : Grâne (Drôme) : Créaphis éditions Année de publication : 2016 Collection : Hors Collection Importance : 108 p. Format : 25 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-35428-106-9 Prix : 25 € Note générale : Ce livre de photographie invite le lecteur à pénétrer dans l?intimité du quartier gitan de l'Esperanza, située à Berriac, dans l'agglomération de Carcassonne (Aude). Cet ouvrage s'inscrit dans un processus initié il y a plus de vingt ans, en lien avec l'association Graph-CMI, et à la demande des femmes de la communauté gitane de réaliser des photographies sur leur lieu et leur cadre de vie. Depuis fin 2013, Hortense Soichet, artiste photographe en résidence, accompagne les femmes gitanes, âgées de 17 à 58 ans, dans leur démarche et produisent ensemble des photographies, présentées dans le livre de manière indissociée. Ce travail de création est accompagné d?entretiens avec les habitants et d'un texte de présentation du quartier et de la communauté. Deux contributions essentielles sont apportées à ce livre : Christian Gattinoni, photographe et critique, propose un texte de sur le rapport photographie/sciences humaines et Jean-Pierre Piniès propose un point de vue ethnologique sur la culture gitane et sa place dans une région du sud de la France. Publier ces photographies relève d'enjeux multiples. C'est à la fois la volonté de conserver une trace d?un quartier particulier voué à la démolition, de faire le lien entre plusieurs générations, de témoigner de la normalité des modes de vie gitans et de l'évolution du statut des femmes en particulier, de dénoncer les clichés par le biais d'une pratique artistique, de proposer un regard de femmes et d?affirmer leur émancipation. Les femmes ont, par une mise en miroir de leur propre communauté, créé un discours visuel, qui relève à la fois de l'anthropologie de la vie quotidienne et de l'esthétique. La cité de l'Espérance a été construite en 1969 suite à l'incendie du bidonville de La Cavayère à Carcassonne où vivait une communauté de gitans. Située à proximité d'une centrale électrique, d'une route départementale et d'une voie ferrée, la cité de transit avait vocation à accueillir les familles avant leur relogement dans différents quartiers de Carcassonne. C'est la première cité créée pour les gitans en France. Aujourd'hui, le quartier est toujours en place et compte environ 350 habitants, exclusivement des gitans sédentarisés, répartis entre logements sociaux construits à la fin des années 1960 (21 logements) et constructions plus récentes ainsi que les caravanes et mobil home occupés par les enfants et petits-enfants. Les nouvelles générations le quittent peu à peu mais ce quartier reste un symbole de l'histoire de ces gitans. Malgré la vétusté des lieux et les nuisances de la centrale jouxtant les habitations, la communauté gitane de Berriac a recréé dans ce quartier un environnement familier où l'on passe facilement d?une maison à l'autre, où l'on rentre chez son voisin sans frapper et où les enfants grandissent tous ensemble. Hortense Soichet est photographe et s'intéresse en particulier à l'habitat et aux relations que les habitants entretiennent avec leur lieu de vie. Son travail est reconnu et a fait l'objet de divers articles et de plusieurs expositions, notamment à la Cité de l?architecture et du patrimoine en 2014. Elle a notamment publié aux éditions Créaphis Intérieurs. Logements à la Goutte-d?Or en 2011, Aux Fenassiers en 2012 et Ensembles. Habiter un logement social en France en 2014. Jean-Pierre Piniès est ethnologue et chercheur associé au Lahic, vice-président de l'Ethnopôle-Garae. Il a travaillé sur les formes populaires de la croyance et de la religion, puis sur la littérature orale et l'ethnographie de gens de la rue. Il s?est aussi intéressé aux codes et à la diversité des représentations iconographiques populaires, avant d?entreprendre une série d'études concernant l'ethnologie de la monumentalité. Il poursuit actuellement une recherche, dans une perspective muséographique, sur l'usage du matériau ethnographique. Christian Gattinoni est enseignant à l'École nationale supérieure de la photographie d'Arles depuis 1989. Pratiquant écriture et photographie depuis le milieu des années 1970 il a mené tout un cycle d'images sur la mémoire de l'histoire du XX°siècle à travers l'hommage à son père en tant que seconde génération. Il mène un travail de critique d'art qui s'est principalement intéressé au rapport entre photographie, autres arts et sciences humaines dont le dénominateur commun reste le corps. Il partage son temps entre la critique d'art, le commissariat d?exposition et la pédagogie de l'image Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Beaux Livres Arts et beaux livres Photographie et vidéo / Photographies / Albums et recueils selon des thèmes Photographies d'art, albums de photographes Figures humaines Index. décimale : F-50 Minorités ethniques - Migrants Résumé : Portraits de femmes réalisés en collaboration avec ses modèles par la photographe lors d'une résidence dans le quartier gitan de l'Esperanza à Berriac près de Carcassonne. Les photographies sont accompagnées d'une présentation de l'histoire du quartier fondé en 1969, de témoignages des habitants sur leur quotidien, etc. Note de contenu : Voir aussi l'article Libération, Écrans, samedi 20 février 2016, p. 30,31 Images/Plein cadre : "Quartier libre chez les gitans" / Clémentine Mercier : "En rang d'oignon, devant un mur de zone industrielle, une troupe de beaux gosses. Malgré les lunettes de soleil, le scooter MBK et le quad Kymco, la brochette fait plus tendre groupe que bande de cacous. Le bébé à crête rousse, tétine dans le bec, adoucit l'image de durs à cuire. Face à cette brochette, derrière l'objectif, une femme qui suit l'atelier photographique «Mémoire gitane», créé il y a vingt-trois ans par Eric Sinatora, directeur du GRAPh, et où est intervenue jusqu'à l'an dernier la photographe Hortense Soichet, originaire de Toulouse. «Ici, tout le monde est le frère ou le cousin de quelqu'un», s'amuse-t-elle. Avec son aide, la femme gitane a capté la vie de son quartier sous un soleil qui tape. C'est un jeudi et la cité est active : les jeunes font l'école buissonnière. Entre décembre 2013 et avril 2015, Hortense Soichet s'est rendue une fois par mois dans la cité de l'Espérance à Berriac (en banlieue de Carcassonne), le jeudi après-midi, pour animer un atelier photographique avec 15 femmes gitanes. «Ce sont elles qui m'ont choisie quand elles ont découvert mon travail. J'ai laissé tomber mon trépied et mon moyen format pour un appareil plus léger. Nous avons travaillé ensemble, avec les mêmes outils, dans un échange de procédés. Ces femmes voulaient montrer que les gitans vivent normalement. Comme tout le monde se connaît, cela n'a pas été compliqué de faire poser les gens. Tous étaient enthousiastes à l'idée de donner une autre image de leur communauté. Là-bas, on ne frappe pas quand on entre dans les maisons», explique la photographe, qui a conçu avec ses élèves un livre dans le cadre de cette résidence. Réalisé de façon collaborative, de l'éditing des images au chemin de fer, Esperem est publié cette semaine. Pour la photographe, l'enjeu de cet atelier était de trouver un langage pour transmettre leur mémoire par l'image, à rebours d'une tradition gitane essentiellement orale. La photographie ci-contre évoque subrepticement la vie à proximité d'une centrale électrique, avec ses lignes à haute-tension. La centrale est soupçonnée d'être à l'origine de problèmes sanitaires dans cette commune gouvernée par le seul maire gitan de France. On peut découvrir cette scène accrochée sur un mur couvert d'images, au pavillon Carré de Baudoin, dans le XXe arrondissement de Paris. Parmi elles, indifféremment, les photographies d'Hortense Soichet et celles faites par ses disciples. «Si on ne reconnaît pas les auteures, c'est que notre projet fonctionne», se réjouit la photographe, qui a encadré cet atelier grâce au GRAPh-CMI, une association d'activités culturelles artistiques pédagogiques d'insertion et de lutte contre l'exclusion. Et le GRAPh fait lui-même partie de Diagonal, un réseau de 16 structures de diffusion et production de la photographie contemporaine, dont une partie est exposée au Carré Baudoin. Pour témoigner des images effectuées pendant ces résidences photographiques en France, la commissaire et historienne de l'art suisse Nathalie Herschdorfer a choisi 16 regards. Parmi eux, les séries de Vincent Gouriou, qui approche familles homoparentales, sexualité et transgenre en milieu rural (avec le Centre atlantique de la photographie à Brest) ou les lutteurs au crépuscule de Nolwenn Brod (avec la galerie Le Lieu à Lorient). En ce moment, Tina Merandon est en résidence au GRAPh, où elle travaille avec des alpinistes et des malvoyants." En ligne : http://www.loeildelaphotographie.com/fr/2016/02/24/article/159891928/paris-diago [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=151188 Esperem ! : images d'un monde en soi [texte imprimé] / Hortense Soichet (1982-....), Auteur ; Femmes Gitanes de la Cité de l'Espérances, Les, Collectivité éditrice . - Grâne (Drôme) (26400) : Créaphis éditions, 2016 . - 108 p. ; 25 cm. - (Hors Collection) .
ISBN : 978-2-35428-106-9 : 25 €
Ce livre de photographie invite le lecteur à pénétrer dans l?intimité du quartier gitan de l'Esperanza, située à Berriac, dans l'agglomération de Carcassonne (Aude). Cet ouvrage s'inscrit dans un processus initié il y a plus de vingt ans, en lien avec l'association Graph-CMI, et à la demande des femmes de la communauté gitane de réaliser des photographies sur leur lieu et leur cadre de vie. Depuis fin 2013, Hortense Soichet, artiste photographe en résidence, accompagne les femmes gitanes, âgées de 17 à 58 ans, dans leur démarche et produisent ensemble des photographies, présentées dans le livre de manière indissociée. Ce travail de création est accompagné d?entretiens avec les habitants et d'un texte de présentation du quartier et de la communauté. Deux contributions essentielles sont apportées à ce livre : Christian Gattinoni, photographe et critique, propose un texte de sur le rapport photographie/sciences humaines et Jean-Pierre Piniès propose un point de vue ethnologique sur la culture gitane et sa place dans une région du sud de la France. Publier ces photographies relève d'enjeux multiples. C'est à la fois la volonté de conserver une trace d?un quartier particulier voué à la démolition, de faire le lien entre plusieurs générations, de témoigner de la normalité des modes de vie gitans et de l'évolution du statut des femmes en particulier, de dénoncer les clichés par le biais d'une pratique artistique, de proposer un regard de femmes et d?affirmer leur émancipation. Les femmes ont, par une mise en miroir de leur propre communauté, créé un discours visuel, qui relève à la fois de l'anthropologie de la vie quotidienne et de l'esthétique. La cité de l'Espérance a été construite en 1969 suite à l'incendie du bidonville de La Cavayère à Carcassonne où vivait une communauté de gitans. Située à proximité d'une centrale électrique, d'une route départementale et d'une voie ferrée, la cité de transit avait vocation à accueillir les familles avant leur relogement dans différents quartiers de Carcassonne. C'est la première cité créée pour les gitans en France. Aujourd'hui, le quartier est toujours en place et compte environ 350 habitants, exclusivement des gitans sédentarisés, répartis entre logements sociaux construits à la fin des années 1960 (21 logements) et constructions plus récentes ainsi que les caravanes et mobil home occupés par les enfants et petits-enfants. Les nouvelles générations le quittent peu à peu mais ce quartier reste un symbole de l'histoire de ces gitans. Malgré la vétusté des lieux et les nuisances de la centrale jouxtant les habitations, la communauté gitane de Berriac a recréé dans ce quartier un environnement familier où l'on passe facilement d?une maison à l'autre, où l'on rentre chez son voisin sans frapper et où les enfants grandissent tous ensemble. Hortense Soichet est photographe et s'intéresse en particulier à l'habitat et aux relations que les habitants entretiennent avec leur lieu de vie. Son travail est reconnu et a fait l'objet de divers articles et de plusieurs expositions, notamment à la Cité de l?architecture et du patrimoine en 2014. Elle a notamment publié aux éditions Créaphis Intérieurs. Logements à la Goutte-d?Or en 2011, Aux Fenassiers en 2012 et Ensembles. Habiter un logement social en France en 2014. Jean-Pierre Piniès est ethnologue et chercheur associé au Lahic, vice-président de l'Ethnopôle-Garae. Il a travaillé sur les formes populaires de la croyance et de la religion, puis sur la littérature orale et l'ethnographie de gens de la rue. Il s?est aussi intéressé aux codes et à la diversité des représentations iconographiques populaires, avant d?entreprendre une série d'études concernant l'ethnologie de la monumentalité. Il poursuit actuellement une recherche, dans une perspective muséographique, sur l'usage du matériau ethnographique. Christian Gattinoni est enseignant à l'École nationale supérieure de la photographie d'Arles depuis 1989. Pratiquant écriture et photographie depuis le milieu des années 1970 il a mené tout un cycle d'images sur la mémoire de l'histoire du XX°siècle à travers l'hommage à son père en tant que seconde génération. Il mène un travail de critique d'art qui s'est principalement intéressé au rapport entre photographie, autres arts et sciences humaines dont le dénominateur commun reste le corps. Il partage son temps entre la critique d'art, le commissariat d?exposition et la pédagogie de l'image
Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Beaux Livres Arts et beaux livres Photographie et vidéo / Photographies / Albums et recueils selon des thèmes Photographies d'art, albums de photographes Figures humaines Index. décimale : F-50 Minorités ethniques - Migrants Résumé : Portraits de femmes réalisés en collaboration avec ses modèles par la photographe lors d'une résidence dans le quartier gitan de l'Esperanza à Berriac près de Carcassonne. Les photographies sont accompagnées d'une présentation de l'histoire du quartier fondé en 1969, de témoignages des habitants sur leur quotidien, etc. Note de contenu : Voir aussi l'article Libération, Écrans, samedi 20 février 2016, p. 30,31 Images/Plein cadre : "Quartier libre chez les gitans" / Clémentine Mercier : "En rang d'oignon, devant un mur de zone industrielle, une troupe de beaux gosses. Malgré les lunettes de soleil, le scooter MBK et le quad Kymco, la brochette fait plus tendre groupe que bande de cacous. Le bébé à crête rousse, tétine dans le bec, adoucit l'image de durs à cuire. Face à cette brochette, derrière l'objectif, une femme qui suit l'atelier photographique «Mémoire gitane», créé il y a vingt-trois ans par Eric Sinatora, directeur du GRAPh, et où est intervenue jusqu'à l'an dernier la photographe Hortense Soichet, originaire de Toulouse. «Ici, tout le monde est le frère ou le cousin de quelqu'un», s'amuse-t-elle. Avec son aide, la femme gitane a capté la vie de son quartier sous un soleil qui tape. C'est un jeudi et la cité est active : les jeunes font l'école buissonnière. Entre décembre 2013 et avril 2015, Hortense Soichet s'est rendue une fois par mois dans la cité de l'Espérance à Berriac (en banlieue de Carcassonne), le jeudi après-midi, pour animer un atelier photographique avec 15 femmes gitanes. «Ce sont elles qui m'ont choisie quand elles ont découvert mon travail. J'ai laissé tomber mon trépied et mon moyen format pour un appareil plus léger. Nous avons travaillé ensemble, avec les mêmes outils, dans un échange de procédés. Ces femmes voulaient montrer que les gitans vivent normalement. Comme tout le monde se connaît, cela n'a pas été compliqué de faire poser les gens. Tous étaient enthousiastes à l'idée de donner une autre image de leur communauté. Là-bas, on ne frappe pas quand on entre dans les maisons», explique la photographe, qui a conçu avec ses élèves un livre dans le cadre de cette résidence. Réalisé de façon collaborative, de l'éditing des images au chemin de fer, Esperem est publié cette semaine. Pour la photographe, l'enjeu de cet atelier était de trouver un langage pour transmettre leur mémoire par l'image, à rebours d'une tradition gitane essentiellement orale. La photographie ci-contre évoque subrepticement la vie à proximité d'une centrale électrique, avec ses lignes à haute-tension. La centrale est soupçonnée d'être à l'origine de problèmes sanitaires dans cette commune gouvernée par le seul maire gitan de France. On peut découvrir cette scène accrochée sur un mur couvert d'images, au pavillon Carré de Baudoin, dans le XXe arrondissement de Paris. Parmi elles, indifféremment, les photographies d'Hortense Soichet et celles faites par ses disciples. «Si on ne reconnaît pas les auteures, c'est que notre projet fonctionne», se réjouit la photographe, qui a encadré cet atelier grâce au GRAPh-CMI, une association d'activités culturelles artistiques pédagogiques d'insertion et de lutte contre l'exclusion. Et le GRAPh fait lui-même partie de Diagonal, un réseau de 16 structures de diffusion et production de la photographie contemporaine, dont une partie est exposée au Carré Baudoin. Pour témoigner des images effectuées pendant ces résidences photographiques en France, la commissaire et historienne de l'art suisse Nathalie Herschdorfer a choisi 16 regards. Parmi eux, les séries de Vincent Gouriou, qui approche familles homoparentales, sexualité et transgenre en milieu rural (avec le Centre atlantique de la photographie à Brest) ou les lutteurs au crépuscule de Nolwenn Brod (avec la galerie Le Lieu à Lorient). En ce moment, Tina Merandon est en résidence au GRAPh, où elle travaille avec des alpinistes et des malvoyants." En ligne : http://www.loeildelaphotographie.com/fr/2016/02/24/article/159891928/paris-diago [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=151188 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 375 F-50 SOI Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Immigration-Intégration-Interculturel Disponible Documents numériques
On n'est pas des robots. Ouvrières et ouvriers de la logistique [Gentilly, Maison de la photographie Robert-Doisneau, 21 février - 19 avril prolongé jusqu'au 31 mai 2020] / Cécile Cuny
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Titre : On n'est pas des robots. Ouvrières et ouvriers de la logistique [Gentilly, Maison de la photographie Robert-Doisneau, 21 février - 19 avril prolongé jusqu'au 31 mai 2020] Type de document : texte imprimé Auteurs : Cécile Cuny (1979-...), Directeur de la recherche ; Nathalie Mohadjer , Photographe ; Hortense Soichet (1982-....)
, Photographe ; Clément Barbier, Auteur ; David Gaborieau (1986-...)
, Auteur ; Gwendal Simon (1977-...), Auteur ; Nicolas Raimbault (1987-...), Auteur
Mention d'édition : Exposition coproduite par la Maison Doisneau, le laboratoire d’urbanisme de l’université Paris-Est Marne-la-Vallée et le Graph-Cmi de Carcassonne. avec le soutien de : Agence Nationale de Recherche, I-site future, Labex Futurs urbains. Publié avec le sout Editeur : Grâne (Drôme) : Créaphis éditions Année de publication : 2020 Collection : Foto (Grâne), ISSN 2101-3047 Importance : 216 p. Présentation : Environ 110 photographies couleurs Format : 24 x 30 cm, Relié, cartonné ISBN/ISSN/EAN : 978-2-35428-160-1 Prix : 28 € Note générale : C’est sur les nouveaux lieux du travail ouvrier et sur les mondes sociaux qui se déploient à partir d’eux que porte l’enquête présentée dans cette exposition.
Le secteur de la logistique est au cœur de l’enquête photographique menée par Cécile Cuny, Nathalie Mohadjer et Hortense Soichet, en collaboration avec des sociologues. L’exposition « On n’est pas des robots » présente à la Maison de la Photographie Robert Doisneau, à Gentilly, le résultat de leur travail d’observation, de documentation et de rencontre effectué pendant trois ans en France et en Allemagne.
C’est précisément sur ces nouveaux lieux du travail ouvrier français et allemands et sur les mondes sociaux qui se déploient à partir de ces lieux que porte l’enquête photographique présentée dans cette exposition, inaugurée le 20/02 dernier à la Maison de la photographie Robert-Doisneau.
Le secteur logistique, qui représente 13 % des emplois ouvriers en France et 17 % en Allemagne est au centre de l’enquête menée par les photographes Cécile Cuny, Nathalie Mohadjer et Hortense Soichet, en collaboration avec les chercheurs Clément Barbier, David Gaborieau, Gwendal Simon et Nicolas Raimbault. Concentrée sur quatre sites français et allemands, cette enquête s’est déroulée en trois phases dont la première a consisté en la réalisation d’un observatoire photographique et d’une campagne d’entretiens avec des acteurs de la production urbaine de ces zones d’activités.
Les protocoles de prise de vue choisis par Cécile Cuny, Nathalie Mohadjer et Hortense Soichet ont permis de porter un regard sensible sur les zones logistiques. Cécile Cuny s’est intéressée à la relation entre les entrepôts et l’espace public en reconstituant des linéaires de façades. Nathalie Mohadjer a cherché à contredire l’image de « non-lieux » que l’on a souvent de ces zones en dévoilant la fragilité des personnes et des choses qui y évoluent. Hortense Soichet a réalisé une documentation systématique de ces zones en les traversant à pied et en effectuant chacune de ses prises de vue dans le sens des quatre points cardinaux, avant d’installer sa caméra dans deux lieux de sociabilité.
Au cours de la deuxième phase de l’enquête, une deuxième campagne d’entretiens a été menée avec des ouvriers rencontrés en entrepôts et Hortense Soichet a observé l’investissement des espaces dans un entrepôt de livres et la façon dont ils renseignent sur la vie au sein du lieu de travail. Enfin, pour la troisième phase, les photographes et sociologues sont sortis des entrepôts pour suivre une vingtaine d’ouvriers dans le cadre d’itinéraires photographiques mettant en scène leur histoire.Catégories : J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION Mots-clés : Arts Logistique (gestion) -- Distribution des produits -- Personnel -- Classe ouvrière -- Aspect social -- France
Classe ouvrière -- Enquêtes Photographie Sens du politique, Paris et autour, Travail et métiers, industrie et techniques, Mobilités et migrations, La ville et l'urbain travail ouvriers ouvrier enquête sociologique sociolohie photographie photographies observatoire photographique itinéraires itinéraire photographiquesIndex. décimale : J-13 Photographie Résumé : L'exposition « On n'est pas des robots - Ouvrières et ouvriers de la logistique » réunit en images et en textes le résultat d’une enquête menée, en France et en Allemagne, par trois photographes et des sociologues. Une première partie regroupe des non-lieux à la périphérie de villes : hangars en préfabriqué et humains invisibles, photographiés par Cécile Cuny et Hortense Soichet. Alors que Nathalie Mohadjer s’attarde en quelques gros plans aux couleurs vives sur des détails glanés sur les parkings. Enfin, on entre dans l’intimité de certains employés avec des séquences d’images où l’on suit chacun d’eux dans des lieux faisant écho à leur histoire personnelle. Un beau travail documentaire collectif sur ces travailleurs cachés qui organisent, emballent, étiquettent tous nos produits de consommation, avant qu'ils n'atteignent leurs lieux de distribution. Note de contenu : Notes bibliogr. en bas de pages.- 4e de couv. : "Que sait-on des mondes ouvriers de la logistique ? Que sait-on des gestes multiples qui font passer chaque jour des marchandises de main en main, de machine en machine ? Dans les territoires du périurbain des grandes agglomérations européennes s’active une population d’ouvrières et d’ouvriers exerçant divers métiers liés aux activités de tri, de stockage, de magasinage, de préparation de commandes, de manutention et d’acheminement. Opérations complexes, à peine visibles, où il n’entre pas moins de force que de savoir-faire, dont on mesure l’importance lorsque le moindre dysfonctionnement enraye le mécanisme des flux quotidiens et lorsque les rouages de la chaîne de production se bloquent.
Les terrains de recherche en France et en Allemagne, à Marne-la-Vallée, Orléans, Dietzenbach (près de Francfort-sur-le-Main) et Kassel, ont été explorés par une équipe composée de sociologues et de photographes. Cette enquête originale a nourri deux régimes d’écriture : celui, scientifique, de l’analyse d’un milieu technique, économique et social et celui, esthétique et sensible, de la création sous la forme d’observatoires et d’itinéraires photographiques.
Ce livre, retraçant des rencontres et des parcours, accorde une part importante et une grande attention à la parole et aux lieux de vie des ouvrières et des ouvriers qui affirment volontiers : « on n’est pas des robots ! » Rendre visible une partie de l’univers social de ces travailleuses et travailleurs, tel est le but de cet ouvrage."En ligne : http://www.editions-creaphis.com/fr/catalogue/view/1241/on-n-est-pas-des-robots/ [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=241599 On n'est pas des robots. Ouvrières et ouvriers de la logistique [Gentilly, Maison de la photographie Robert-Doisneau, 21 février - 19 avril prolongé jusqu'au 31 mai 2020] [texte imprimé] / Cécile Cuny (1979-...), Directeur de la recherche ; Nathalie Mohadjer, Photographe ; Hortense Soichet (1982-....)
, Photographe ; Clément Barbier, Auteur ; David Gaborieau (1986-...)
, Auteur ; Gwendal Simon (1977-...), Auteur ; Nicolas Raimbault (1987-...), Auteur . - Exposition coproduite par la Maison Doisneau, le laboratoire d’urbanisme de l’université Paris-Est Marne-la-Vallée et le Graph-Cmi de Carcassonne. avec le soutien de : Agence Nationale de Recherche, I-site future, Labex Futurs urbains. Publié avec le sout . - Grâne (Drôme) (26400) : Créaphis éditions, 2020 . - 216 p. : Environ 110 photographies couleurs ; 24 x 30 cm, Relié, cartonné. - (Foto (Grâne), ISSN 2101-3047) .
ISBN : 978-2-35428-160-1 : 28 €
C’est sur les nouveaux lieux du travail ouvrier et sur les mondes sociaux qui se déploient à partir d’eux que porte l’enquête présentée dans cette exposition.
Le secteur de la logistique est au cœur de l’enquête photographique menée par Cécile Cuny, Nathalie Mohadjer et Hortense Soichet, en collaboration avec des sociologues. L’exposition « On n’est pas des robots » présente à la Maison de la Photographie Robert Doisneau, à Gentilly, le résultat de leur travail d’observation, de documentation et de rencontre effectué pendant trois ans en France et en Allemagne.
C’est précisément sur ces nouveaux lieux du travail ouvrier français et allemands et sur les mondes sociaux qui se déploient à partir de ces lieux que porte l’enquête photographique présentée dans cette exposition, inaugurée le 20/02 dernier à la Maison de la photographie Robert-Doisneau.
Le secteur logistique, qui représente 13 % des emplois ouvriers en France et 17 % en Allemagne est au centre de l’enquête menée par les photographes Cécile Cuny, Nathalie Mohadjer et Hortense Soichet, en collaboration avec les chercheurs Clément Barbier, David Gaborieau, Gwendal Simon et Nicolas Raimbault. Concentrée sur quatre sites français et allemands, cette enquête s’est déroulée en trois phases dont la première a consisté en la réalisation d’un observatoire photographique et d’une campagne d’entretiens avec des acteurs de la production urbaine de ces zones d’activités.
Les protocoles de prise de vue choisis par Cécile Cuny, Nathalie Mohadjer et Hortense Soichet ont permis de porter un regard sensible sur les zones logistiques. Cécile Cuny s’est intéressée à la relation entre les entrepôts et l’espace public en reconstituant des linéaires de façades. Nathalie Mohadjer a cherché à contredire l’image de « non-lieux » que l’on a souvent de ces zones en dévoilant la fragilité des personnes et des choses qui y évoluent. Hortense Soichet a réalisé une documentation systématique de ces zones en les traversant à pied et en effectuant chacune de ses prises de vue dans le sens des quatre points cardinaux, avant d’installer sa caméra dans deux lieux de sociabilité.
Au cours de la deuxième phase de l’enquête, une deuxième campagne d’entretiens a été menée avec des ouvriers rencontrés en entrepôts et Hortense Soichet a observé l’investissement des espaces dans un entrepôt de livres et la façon dont ils renseignent sur la vie au sein du lieu de travail. Enfin, pour la troisième phase, les photographes et sociologues sont sortis des entrepôts pour suivre une vingtaine d’ouvriers dans le cadre d’itinéraires photographiques mettant en scène leur histoire.
Catégories : J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION Mots-clés : Arts Logistique (gestion) -- Distribution des produits -- Personnel -- Classe ouvrière -- Aspect social -- France
Classe ouvrière -- Enquêtes Photographie Sens du politique, Paris et autour, Travail et métiers, industrie et techniques, Mobilités et migrations, La ville et l'urbain travail ouvriers ouvrier enquête sociologique sociolohie photographie photographies observatoire photographique itinéraires itinéraire photographiquesIndex. décimale : J-13 Photographie Résumé : L'exposition « On n'est pas des robots - Ouvrières et ouvriers de la logistique » réunit en images et en textes le résultat d’une enquête menée, en France et en Allemagne, par trois photographes et des sociologues. Une première partie regroupe des non-lieux à la périphérie de villes : hangars en préfabriqué et humains invisibles, photographiés par Cécile Cuny et Hortense Soichet. Alors que Nathalie Mohadjer s’attarde en quelques gros plans aux couleurs vives sur des détails glanés sur les parkings. Enfin, on entre dans l’intimité de certains employés avec des séquences d’images où l’on suit chacun d’eux dans des lieux faisant écho à leur histoire personnelle. Un beau travail documentaire collectif sur ces travailleurs cachés qui organisent, emballent, étiquettent tous nos produits de consommation, avant qu'ils n'atteignent leurs lieux de distribution. Note de contenu : Notes bibliogr. en bas de pages.- 4e de couv. : "Que sait-on des mondes ouvriers de la logistique ? Que sait-on des gestes multiples qui font passer chaque jour des marchandises de main en main, de machine en machine ? Dans les territoires du périurbain des grandes agglomérations européennes s’active une population d’ouvrières et d’ouvriers exerçant divers métiers liés aux activités de tri, de stockage, de magasinage, de préparation de commandes, de manutention et d’acheminement. Opérations complexes, à peine visibles, où il n’entre pas moins de force que de savoir-faire, dont on mesure l’importance lorsque le moindre dysfonctionnement enraye le mécanisme des flux quotidiens et lorsque les rouages de la chaîne de production se bloquent.
Les terrains de recherche en France et en Allemagne, à Marne-la-Vallée, Orléans, Dietzenbach (près de Francfort-sur-le-Main) et Kassel, ont été explorés par une équipe composée de sociologues et de photographes. Cette enquête originale a nourri deux régimes d’écriture : celui, scientifique, de l’analyse d’un milieu technique, économique et social et celui, esthétique et sensible, de la création sous la forme d’observatoires et d’itinéraires photographiques.
Ce livre, retraçant des rencontres et des parcours, accorde une part importante et une grande attention à la parole et aux lieux de vie des ouvrières et des ouvriers qui affirment volontiers : « on n’est pas des robots ! » Rendre visible une partie de l’univers social de ces travailleuses et travailleurs, tel est le but de cet ouvrage."En ligne : http://www.editions-creaphis.com/fr/catalogue/view/1241/on-n-est-pas-des-robots/ [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=241599 Réservation
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