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163 - 2017/3 - Quand les associations remplacent l’État ? / BU de Droit (Bulletin de Revue française d'administration publique / Cairn.info) / Simon Cottin-Marx
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Titre : 163 - 2017/3 - Quand les associations remplacent l’État ? / BU de Droit Titre original : Do non profit organisations carry the load of the state ? Type de document : document électronique Auteurs : Simon Cottin-Marx , Directeur de la recherche ; Matthieu Hély (1976-...)
, Directeur de la recherche ; Gilles Jeannot (1961-...), Directeur de la recherche ; Maud Simonet
, Directeur de la recherche
Année de publication : 2017 Importance : 277 p. Présentation : couv. ill. en coul. Format : 25 cm Note générale : Résumés en français et en anglais. - N° de : "Revue française d'administration publique", ISSN 0152-7401, (2017) n°163
Langues : Français (fre) Mots-clés : Associations -- Subventions -- Associations sans but lucratif -- Personnel -- France Résumé : Du projet de Big Society de David Cameron en Grande Bretagne, aux Social impact bonds aux Etats-‑Unis ou à quelques expériences communautaires au Québec, le projet d’un remplacement des pouvoirs publics par les associations pour l’exercice de certaines missions a été mis à l’ordre du jour. Dans quelle mesure cette tendance est également perceptible dans le cas français ? Ce dossier thématique présente tout d’abord un tour d’horizon des expériences dans certains pays étrangers qui met en évidence le brouillage de frontières avec le secteur privé lucratif. L’évolution de l’encadrement des associations à travers la redistribution des formes de financement ou les modalités d’encadrement par les activités de conseil de gestion est ensuite abordée. Des études de cas dans des secteurs contrastés comme le périscolaire, la protection de la nature et l’accompagnement des handicapés permettent enfin de faire ressortir de nouvelles lignes de partage entre initiatives associatives et commande publique. Ces exemples font également apparaître une diversification des formes d’emploi et de nouvelles articulations entre travail salarié et bénévole, de même que de nouveaux principes de justification de l’action publique. Ce qui en ressort de manière globale n’est pas tant une logique de substitution qu’un jeu de désengagements et de réengagements de l’État vis-à‑vis des associations. Note de contenu : Bibliogr. en fin de chapitres En ligne : https://www.cairn.info/revue-francaise-d-administration-publique-2017-3.htm Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=47015 [n° ou bulletin] 163 - 2017/3 - Quand les associations remplacent l’État ? / BU de Droit = Do non profit organisations carry the load of the state ? [document électronique] / Simon Cottin-Marx, Directeur de la recherche ; Matthieu Hély (1976-...)
, Directeur de la recherche ; Gilles Jeannot (1961-...), Directeur de la recherche ; Maud Simonet
, Directeur de la recherche . - 2017 . - 277 p. : couv. ill. en coul. ; 25 cm .
Résumés en français et en anglais. - N° de : "Revue française d'administration publique", ISSN 0152-7401, (2017) n°163
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Associations -- Subventions -- Associations sans but lucratif -- Personnel -- France Résumé : Du projet de Big Society de David Cameron en Grande Bretagne, aux Social impact bonds aux Etats-‑Unis ou à quelques expériences communautaires au Québec, le projet d’un remplacement des pouvoirs publics par les associations pour l’exercice de certaines missions a été mis à l’ordre du jour. Dans quelle mesure cette tendance est également perceptible dans le cas français ? Ce dossier thématique présente tout d’abord un tour d’horizon des expériences dans certains pays étrangers qui met en évidence le brouillage de frontières avec le secteur privé lucratif. L’évolution de l’encadrement des associations à travers la redistribution des formes de financement ou les modalités d’encadrement par les activités de conseil de gestion est ensuite abordée. Des études de cas dans des secteurs contrastés comme le périscolaire, la protection de la nature et l’accompagnement des handicapés permettent enfin de faire ressortir de nouvelles lignes de partage entre initiatives associatives et commande publique. Ces exemples font également apparaître une diversification des formes d’emploi et de nouvelles articulations entre travail salarié et bénévole, de même que de nouveaux principes de justification de l’action publique. Ce qui en ressort de manière globale n’est pas tant une logique de substitution qu’un jeu de désengagements et de réengagements de l’État vis-à‑vis des associations. Note de contenu : Bibliogr. en fin de chapitres En ligne : https://www.cairn.info/revue-francaise-d-administration-publique-2017-3.htm Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=47015 Contient
- De l’économie sociale « historique » à « l’économie sociale et solidaire » : une nouvelle configuration des relations entre monde associatif et collectivités publiques / Matthieu Hély in Revue française d'administration publique / Cairn.info, 163 (2017/3)
- La réforme des rythmes scolaires, ou quand les associations font la loi et (dé)font le travail dans les services publics ? / Francis Lebon in Revue française d'administration publique / Cairn.info, 163 (2017/3)
- Les associations au service des politiques de l’emploi : genèse du dispositif local d’accompagnement / Simon Cottin-Marx in Revue française d'administration publique / Cairn.info, 163 (2017/3)
- Quand les associations remplacent l’État ? (dossier) / Simon Cottin-Marx in Revue française d'administration publique / Cairn.info, 163 (2017/3)
- Évolutions et transformations des financements publics des associations / Lionel Prouteau in Revue française d'administration publique / Cairn.info, 163 (2017/3)
Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire 81 - 2015/1 - Qui est le patron des associations ? (Bulletin de Mouvements : sociétés, politique, culture / Cairn.info) / Simon Cottin-Marx
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[n° ou bulletin]
Titre : 81 - 2015/1 - Qui est le patron des associations ? Type de document : document électronique Auteurs : Simon Cottin-Marx , Editeur scientifique ; Anahita Grisoni, Editeur scientifique ; Olivier Roueff (1975-...), Editeur scientifique
Année de publication : 2015 Importance : 176 p. Format : 160 * 240 m Prix : 15 € Note générale : Un numéro imaginé avec la collaboration du Syndicat Asso. Langues : Français (fre) Résumé : Avec plus de 1,8 million de salariés, les associations sont devenues un véritable monde du travail. Animées par la recherche de l’utilité sociale et non par la quête du profit, elles pourraient être un moyen de réaliser la démocratisation de l’économie que nous appelons de nos voeux. Pourtant, prises en tenaille entre le marché capitaliste et des pouvoirs publics inscrits dans une logique néolibérale, elles se retrouvent à l’avant-garde de la flexibilisation et de la précarisation des conditions de travail. Mouvements s’interroge sur les contraintes qui pèsent sur les associations et sur la spécificité du travail associatif. Note de contenu : Edito : "Les associations proposent une forme d’organisation profondément démocratique et solidaire. Lieu de mobilisation de la société civile, elles sont aussi devenues des actrices importantes de l’économie. Mais, contrairement aux entreprises capitalistes classiques, elles ne cherchent pas la plus-value économique : l’essence même de leur modèle économique est non lucratif. Qu’elles agissent dans le domaine de la solidarité, de la finance, de la culture, de l’insertion, de l’environnement, du sport, de l’éducation, du sanitaire et social, de la petite enfance, de la justice ou encore de l’artisanat, c’est le principe de l’utilité sociale qui guide l’action.
Démocratiques – une personne égale une voix – elles ont une gouvernance composée de bénévoles, elles expérimentent des modes d’organisation et de prise de décision qui préfigurent la démocratisation de la société et de l’économie que nous appelons de nos vœux.
Si historiquement le monde associatif s’est appuyé sur l’engagement bénévole, au fil des ans il est devenu un milieu professionnel où des salariés, nombreux et formés, viennent concilier la nécessité de travailler et une vie engagée vers le bien commun. Plusieurs dizaines de milliers d’associations sont aujourd’hui employeuses. Ce n’est pas négligeable puisqu’en France on estime à près de deux millions le nombre de personnes employées dans les différents champs professionnels du monde associatif. Cette structuration, marquée par la salarisation, s’est en grande partie réalisée grâce ou à cause des pouvoirs publics qui ont vu dans les associations une société civile régénérée, dynamique, capable de propositions répondant aux défis du quotidien mais aussi de la planète, du social et de l’économie.
Alternatives à l’économie de marché, les associations promettent la fin de l’exploitation et de l’aliénation au travail. Mais la réalité est différente. Plus qu’ailleurs, les associations sont à l’avant-garde de la flexibilisation et de la précarisation. Depuis quelques années, des sociologues pointent du doigt cette particularité du monde associatif : dans ce marché du travail c’est le salariat « atypique » qui est typique1 : CDD, temps partiel, travail en soirée, le week-end, stages, services civiques… Le monde associatif est un gros consommateur de contrats précaires.
Cette situation est largement invisible et méconnue. Face à ce décalage entre mythe et réalité, ce numéro préparé en collaboration avec le syndicat Asso – affilié à l’union syndicale Solidaires – propose d’explorer des pistes pour repenser le travail dans le monde associatif, imaginer les solutions afin que la pratique corresponde davantage à l’utopie.
En posant la question « Qui est le patron des associations ? », ce dossier a trois missions. Tout d’abord, il s’agit de comprendre dans quel contexte économique général les associations emploient : elles sont tiraillées entre l’État et les pouvoirs publics d’un côté, le marché de l’autre. Le soutien de l’État au monde associatif s’est souvent transformé en délégation de la mise en œuvre du service public, c’est une véritable quatrième fonction publique qui s’est créée, portant parfois assistance, parfois de l’expertise citoyenne et mille autres formes d’actions d’utilité sociale : comme l’embauche de personnes à insérer. Par ailleurs, avec l’ère néolibérale2 et la baisse des finances publiques, les associations sont mises en concurrence entre elles, mais aussi avec les entreprises classiques, pour accéder aux financements publics. Variables d’ajustement des politiques publiques, elles se retrouvent sur le marché concurrentiel pour trouver les moyens de poursuivre leurs missions, aux dépends de leurs projets associatifs malmenés par les exigences du marché.
La deuxième mission est d’essayer de comprendre qui est le patron dans les associations. La loi est claire : les employeurs sont les bénévoles (le bureau, le conseil d’administration, l’assemblée générale de l’association). Mais dans les faits, les témoignages des salarié-e-s montrent que cette responsabilité est rarement assumée. Le travail salarié n’a pas été pensé dans les associations puisqu’embaucher n’est pas leur vocation première. Ainsi les bénévoles se considèrent rarement comme patrons, en refusent même parfois l’étiquette et la responsabilité. Les salarié-e-s sont eux aussi pris dans une double identité, celle de travailleur et celle de bénévole militant. En partant des expériences recensées, des difficultés constatées, nous donnerons la parole aux salarié-e-s qui luttent, à ceux qui travaillent à la définition de leur métier. Qu’est-ce que travailler dans le monde associatif veut dire ? Pourquoi le monde du travail associatif est-il si spécifique ?
Enfin, les perspectives. Le monde associatif appartient à ceux et celles qui le font : salarié-e-s, employeurs mais aussi bénévoles. La troisième partie ouvre la discussion entre tous ces acteurs pour ré-imaginer le projet de transformation sociale du monde associatif, proposer des solutions à ses difficultés, et faire de ces organisations employeuses des actrices du social et de l’économie démocratiques."En ligne : https://www-cairn-info.proxy.scd.univ-tours.fr/revue-mouvements-2015-1.htm?conte [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=34749 [n° ou bulletin] 81 - 2015/1 - Qui est le patron des associations ? [document électronique] / Simon Cottin-Marx, Editeur scientifique ; Anahita Grisoni, Editeur scientifique ; Olivier Roueff (1975-...), Editeur scientifique . - 2015 . - 176 p. ; 160 * 240 m.
15 €
Un numéro imaginé avec la collaboration du Syndicat Asso.
Langues : Français (fre)
Résumé : Avec plus de 1,8 million de salariés, les associations sont devenues un véritable monde du travail. Animées par la recherche de l’utilité sociale et non par la quête du profit, elles pourraient être un moyen de réaliser la démocratisation de l’économie que nous appelons de nos voeux. Pourtant, prises en tenaille entre le marché capitaliste et des pouvoirs publics inscrits dans une logique néolibérale, elles se retrouvent à l’avant-garde de la flexibilisation et de la précarisation des conditions de travail. Mouvements s’interroge sur les contraintes qui pèsent sur les associations et sur la spécificité du travail associatif. Note de contenu : Edito : "Les associations proposent une forme d’organisation profondément démocratique et solidaire. Lieu de mobilisation de la société civile, elles sont aussi devenues des actrices importantes de l’économie. Mais, contrairement aux entreprises capitalistes classiques, elles ne cherchent pas la plus-value économique : l’essence même de leur modèle économique est non lucratif. Qu’elles agissent dans le domaine de la solidarité, de la finance, de la culture, de l’insertion, de l’environnement, du sport, de l’éducation, du sanitaire et social, de la petite enfance, de la justice ou encore de l’artisanat, c’est le principe de l’utilité sociale qui guide l’action.
Démocratiques – une personne égale une voix – elles ont une gouvernance composée de bénévoles, elles expérimentent des modes d’organisation et de prise de décision qui préfigurent la démocratisation de la société et de l’économie que nous appelons de nos vœux.
Si historiquement le monde associatif s’est appuyé sur l’engagement bénévole, au fil des ans il est devenu un milieu professionnel où des salariés, nombreux et formés, viennent concilier la nécessité de travailler et une vie engagée vers le bien commun. Plusieurs dizaines de milliers d’associations sont aujourd’hui employeuses. Ce n’est pas négligeable puisqu’en France on estime à près de deux millions le nombre de personnes employées dans les différents champs professionnels du monde associatif. Cette structuration, marquée par la salarisation, s’est en grande partie réalisée grâce ou à cause des pouvoirs publics qui ont vu dans les associations une société civile régénérée, dynamique, capable de propositions répondant aux défis du quotidien mais aussi de la planète, du social et de l’économie.
Alternatives à l’économie de marché, les associations promettent la fin de l’exploitation et de l’aliénation au travail. Mais la réalité est différente. Plus qu’ailleurs, les associations sont à l’avant-garde de la flexibilisation et de la précarisation. Depuis quelques années, des sociologues pointent du doigt cette particularité du monde associatif : dans ce marché du travail c’est le salariat « atypique » qui est typique1 : CDD, temps partiel, travail en soirée, le week-end, stages, services civiques… Le monde associatif est un gros consommateur de contrats précaires.
Cette situation est largement invisible et méconnue. Face à ce décalage entre mythe et réalité, ce numéro préparé en collaboration avec le syndicat Asso – affilié à l’union syndicale Solidaires – propose d’explorer des pistes pour repenser le travail dans le monde associatif, imaginer les solutions afin que la pratique corresponde davantage à l’utopie.
En posant la question « Qui est le patron des associations ? », ce dossier a trois missions. Tout d’abord, il s’agit de comprendre dans quel contexte économique général les associations emploient : elles sont tiraillées entre l’État et les pouvoirs publics d’un côté, le marché de l’autre. Le soutien de l’État au monde associatif s’est souvent transformé en délégation de la mise en œuvre du service public, c’est une véritable quatrième fonction publique qui s’est créée, portant parfois assistance, parfois de l’expertise citoyenne et mille autres formes d’actions d’utilité sociale : comme l’embauche de personnes à insérer. Par ailleurs, avec l’ère néolibérale2 et la baisse des finances publiques, les associations sont mises en concurrence entre elles, mais aussi avec les entreprises classiques, pour accéder aux financements publics. Variables d’ajustement des politiques publiques, elles se retrouvent sur le marché concurrentiel pour trouver les moyens de poursuivre leurs missions, aux dépends de leurs projets associatifs malmenés par les exigences du marché.
La deuxième mission est d’essayer de comprendre qui est le patron dans les associations. La loi est claire : les employeurs sont les bénévoles (le bureau, le conseil d’administration, l’assemblée générale de l’association). Mais dans les faits, les témoignages des salarié-e-s montrent que cette responsabilité est rarement assumée. Le travail salarié n’a pas été pensé dans les associations puisqu’embaucher n’est pas leur vocation première. Ainsi les bénévoles se considèrent rarement comme patrons, en refusent même parfois l’étiquette et la responsabilité. Les salarié-e-s sont eux aussi pris dans une double identité, celle de travailleur et celle de bénévole militant. En partant des expériences recensées, des difficultés constatées, nous donnerons la parole aux salarié-e-s qui luttent, à ceux qui travaillent à la définition de leur métier. Qu’est-ce que travailler dans le monde associatif veut dire ? Pourquoi le monde du travail associatif est-il si spécifique ?
Enfin, les perspectives. Le monde associatif appartient à ceux et celles qui le font : salarié-e-s, employeurs mais aussi bénévoles. La troisième partie ouvre la discussion entre tous ces acteurs pour ré-imaginer le projet de transformation sociale du monde associatif, proposer des solutions à ses difficultés, et faire de ces organisations employeuses des actrices du social et de l’économie démocratiques."En ligne : https://www-cairn-info.proxy.scd.univ-tours.fr/revue-mouvements-2015-1.htm?conte [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=34749 Contient
- Qui est le patron des associations ? / Simon Cottin-Marx in Mouvements : sociétés, politique, culture / Cairn.info, 81 (2015/1)
- Les entrepreneurs sociaux à l'assaut du monde associatif / Clément Gérome in Mouvements : sociétés, politique, culture / Cairn.info, 81 (2015/1)
- Accompagner les associations. De l'éducation populaire aux politiques de l'emploi / Sylvère ANGOT in Mouvements : sociétés, politique, culture / Cairn.info, 81 (2015/1)
- De l'instruction militaire à l'éducation populaire, que reste-t-il de l'objection de conscience dans le service civique ? / Florence Ihaddadene in Mouvements : sociétés, politique, culture / Cairn.info, 81 (2015/1)
Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire 85 - 2016/1 - Ma cité s'organise : Community organizing et mobilisations dans les quartiers populaires (Bulletin de Mouvements : sociétés, politique, culture / Cairn.info) / Hélène Balazard
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Titre : 85 - 2016/1 - Ma cité s'organise : Community organizing et mobilisations dans les quartiers populaires Type de document : document électronique Auteurs : Hélène Balazard , Editeur scientifique ; Marion Carrel (1975-...)
, Editeur scientifique ; Simon Cottin-Marx
, Editeur scientifique ; Yves Jouffe, Auteur ; Julien Talpin (1980-...)
, Auteur
Année de publication : 2016 Importance : 168 p. Format : 24 cm Prix : 15 € Langues : Français (fre) Mots-clés : Démocratie participative -- Politique urbaine -- Participation des citoyens -- France Résumé : Face à l’épuisement de la démocratie électorale et participative, le community organizing fait l’objet d’un intérêt croissant en France. Depuis les premières campagnes de Saul Alinsky à Chicago dans les années 1930, cette méthodologie d’action politique, fondée sur une conception conflictuelle du changement social et sur la capacité de négociation de collectifs mobilisés, s’est largement développée. Si le community organizing rappelle certains traits des mouvements ouvriers ou de l’éducation populaire, il se heurte en France à la prévention contre l’idée de communauté. À travers ce dossier, Mouvements souhaite explorer les potentialités et les limites de ce modèle, mais aussi accompagner cette pratique qui pourrait renouveler en profondeur le mouvement social et la gauche. Note de contenu : Notes bibliogr. En ligne : http://www.cairn.info/revue-mouvements-2016-1.htm Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=44134 [n° ou bulletin] 85 - 2016/1 - Ma cité s'organise : Community organizing et mobilisations dans les quartiers populaires [document électronique] / Hélène Balazard, Editeur scientifique ; Marion Carrel (1975-...)
, Editeur scientifique ; Simon Cottin-Marx
, Editeur scientifique ; Yves Jouffe, Auteur ; Julien Talpin (1980-...)
, Auteur . - 2016 . - 168 p. ; 24 cm.
15 €
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Démocratie participative -- Politique urbaine -- Participation des citoyens -- France Résumé : Face à l’épuisement de la démocratie électorale et participative, le community organizing fait l’objet d’un intérêt croissant en France. Depuis les premières campagnes de Saul Alinsky à Chicago dans les années 1930, cette méthodologie d’action politique, fondée sur une conception conflictuelle du changement social et sur la capacité de négociation de collectifs mobilisés, s’est largement développée. Si le community organizing rappelle certains traits des mouvements ouvriers ou de l’éducation populaire, il se heurte en France à la prévention contre l’idée de communauté. À travers ce dossier, Mouvements souhaite explorer les potentialités et les limites de ce modèle, mais aussi accompagner cette pratique qui pourrait renouveler en profondeur le mouvement social et la gauche. Note de contenu : Notes bibliogr. En ligne : http://www.cairn.info/revue-mouvements-2016-1.htm Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=44134 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Documents numériques
Accompagner les associations. De l'éducation populaire aux politiques de l'emploi / Sylvère ANGOT in Mouvements : sociétés, politique, culture / Cairn.info, 81 (2015/1)
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[article]
Titre : Accompagner les associations. De l'éducation populaire aux politiques de l'emploi Type de document : document électronique Auteurs : Sylvère ANGOT , Auteur ; Simon Cottin-Marx
, Auteur
Année de publication : 2015 Article en page(s) : pp. 60-69 Langues : Français (fre) Résumé : À travers l’étude de deux politiques publiques d’accompagnement du monde associatif, le texte propose une lecture des mutations des logiques d’actions de l’État. Le déclin du soutien au projet d’émancipation des associations est mis en parallèle avec la montée en puissance d’une logique d’instrumentalisation des associations dans le cadre des politiques de l’emploi. Les auteurs exposent la nécessité d’une complémentarité entre ces deux dynamiques, dont le maintien est rendu difficile par la privatisation de l’action publique. Note de contenu : Plan :
Les conseillers d’éducation populaire et de jeunesse : la remise en cause d’un soutien politique à l’éducation populaire et à la vie associative
La « modernisation de l’État » et la remise en cause du corps des CEPJ
Le DLA : un projet économique pour le monde associatif fondé sur l’emploi
C’est très bien tout ça, mais qu’est-ce qui change ?
Pour une repolitisation de l’accompagnement associatifEn ligne : https://www-cairn-info.proxy.scd.univ-tours.fr/revue-mouvements-2015-1-page-60.h [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=229448
in Mouvements : sociétés, politique, culture / Cairn.info > 81 (2015/1) . - pp. 60-69[article] Accompagner les associations. De l'éducation populaire aux politiques de l'emploi [document électronique] / Sylvère ANGOT, Auteur ; Simon Cottin-Marx
, Auteur . - 2015 . - pp. 60-69.
Langues : Français (fre)
in Mouvements : sociétés, politique, culture / Cairn.info > 81 (2015/1) . - pp. 60-69
Résumé : À travers l’étude de deux politiques publiques d’accompagnement du monde associatif, le texte propose une lecture des mutations des logiques d’actions de l’État. Le déclin du soutien au projet d’émancipation des associations est mis en parallèle avec la montée en puissance d’une logique d’instrumentalisation des associations dans le cadre des politiques de l’emploi. Les auteurs exposent la nécessité d’une complémentarité entre ces deux dynamiques, dont le maintien est rendu difficile par la privatisation de l’action publique. Note de contenu : Plan :
Les conseillers d’éducation populaire et de jeunesse : la remise en cause d’un soutien politique à l’éducation populaire et à la vie associative
La « modernisation de l’État » et la remise en cause du corps des CEPJ
Le DLA : un projet économique pour le monde associatif fondé sur l’emploi
C’est très bien tout ça, mais qu’est-ce qui change ?
Pour une repolitisation de l’accompagnement associatifEn ligne : https://www-cairn-info.proxy.scd.univ-tours.fr/revue-mouvements-2015-1-page-60.h [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=229448 Les Amap : agir local pour agir global. Entretien avec Stéphanie Cabantous, porte-parole du Miramap / Simon Cottin-Marx in Mouvements : sociétés, politique, culture / Cairn.info, 75 (2013/3)
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[article]
Titre : Les Amap : agir local pour agir global. Entretien avec Stéphanie Cabantous, porte-parole du Miramap Type de document : texte imprimé Auteurs : Simon Cottin-Marx , Intervieweur ; Stéphanie Cabantous, Personne interviewée
Année de publication : 2013 Article en page(s) : p. 21-30 Langues : Français (fre) Mots-clés : AMAP maintien agriculture paysanne maintien d’une agriculture paysanne Résumé : Dans cet entretien, Stéphanie Cabantous, agronome, cocréatrice et porte-parole du Mouvement interrégional des associations pour le maintien d’une agriculture paysanne (Miramap), revient sur la genèse de son organisation. En proposant une relation solidaire entre producteurs et consommateurs, les Amap présentent un projet alternatif de consommation et de production agricole. En essaimant au niveau local l’impact devient global et c’est un véritable modèle politique de transition, de transformation sociale qui est porté par les acteurs eux-mêmes. Note de contenu : "Une Amap est une Association pour le maintien d’une agriculture paysanne. L’objectif est de préserver l’existence, la continuité et la transmissibilité des fermes de proximité en agriculture paysanne, c’est-à-dire socialement équitable, économiquement efficace et écologiquement saine.
Il s’agit d’un côté de permettre à des « consom’acteurs » d’avoir des produits de qualité, de les acheter à un prix juste et rémunérateur pour le paysan, tout en étant informés de leur origine et de la façon dont ils ont été produits. En plus de cet aspect consommation, ils participent à la sauvegarde et au développement de l’activité agricole locale et écologiquement soutenable.
Concrètement, le consommateur adhère à une association, s’associe avec d’autres consommateurs et établit un partenariat avec un agriculteur. Cela se formalise par un contrat entre chaque adhérent de l’Amap et le producteur (autant d’adhérents, autant de contrats pour le producteur). Par ce contrat, chaque consommateur achète en début de saison une part de la production (légumes, viande, fromage, œufs…) qui lui est livrée périodiquement à un coût constant. Ce modèle économique et agricole se construit sur une relation longue durée, pour permettre à l’agriculteur de se projeter sur une saison (visibilité des besoins de production) et de faire les investissements nécessaires pour toute la saison (comme pour l’achat de plants), de limiter le gaspillage, d’avoir une visibilité de trésorerie mais aussi de rappeler au consommateur ce qu’est un cycle agricole et de lisser sur l’année la production entre périodes pleines et périodes plus creuses. Les modalités de production, doivent être respectueuses de l’environnement, sans engrais ou produits de synthèse et donc biologiques. Au besoin, les agriculteurs sont accompagnés dans cette démarche d’évolution de leur système d’exploitation, en lien avec les organisations type Groupement d’agriculteurs biologiques et Civam [1][1] Centres d’initiatives pour valoriser l’agriculture... du territoire. En effet, l’accompagnement de la conversion des agriculteurs vers des pratiques biologiques, étant entendu qu’il n’y a pas dans toutes les régions autant d’agriculteurs en bio, est un point important du développement des Amap. On a ainsi des pratiques agricoles qui favorisent une agriculture territorialisée, créatrice d’emplois, socialement responsable, d’exploitations transmissibles, etc.
Le partenariat est direct entre agriculteurs et groupes de consommateurs, on évite ainsi les intermédiaires et la prise de marge, on crée du lien. C’est un partenariat qui se veut gagnant-gagnant. L’ensemble des principes relatifs à ce partenariat est inscrit dans la Charte des Amap qu’agriculteurs et consommateurs s’engagent à respecter dès lors qu’ils se revendiquent comme étant en Amap. Les valeurs et principes décrits dans la Charte viennent expliciter les modalités de fonctionnement. Pourquoi sur une saison entière par exemple ? Pour inscrire la relation dans une durée longue, pour permettre à l’agriculteur d’avoir une sûreté sur l’écoulement de sa production, pour lisser les coûts et redonner du sens au mot saison."En ligne : http://www.cairn.info/revue-mouvements-2013-3-page-21.htm Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=138263
in Mouvements : sociétés, politique, culture / Cairn.info > 75 (2013/3) . - p. 21-30[article] Les Amap : agir local pour agir global. Entretien avec Stéphanie Cabantous, porte-parole du Miramap [texte imprimé] / Simon Cottin-Marx, Intervieweur ; Stéphanie Cabantous, Personne interviewée . - 2013 . - p. 21-30.
Langues : Français (fre)
in Mouvements : sociétés, politique, culture / Cairn.info > 75 (2013/3) . - p. 21-30
Mots-clés : AMAP maintien agriculture paysanne maintien d’une agriculture paysanne Résumé : Dans cet entretien, Stéphanie Cabantous, agronome, cocréatrice et porte-parole du Mouvement interrégional des associations pour le maintien d’une agriculture paysanne (Miramap), revient sur la genèse de son organisation. En proposant une relation solidaire entre producteurs et consommateurs, les Amap présentent un projet alternatif de consommation et de production agricole. En essaimant au niveau local l’impact devient global et c’est un véritable modèle politique de transition, de transformation sociale qui est porté par les acteurs eux-mêmes. Note de contenu : "Une Amap est une Association pour le maintien d’une agriculture paysanne. L’objectif est de préserver l’existence, la continuité et la transmissibilité des fermes de proximité en agriculture paysanne, c’est-à-dire socialement équitable, économiquement efficace et écologiquement saine.
Il s’agit d’un côté de permettre à des « consom’acteurs » d’avoir des produits de qualité, de les acheter à un prix juste et rémunérateur pour le paysan, tout en étant informés de leur origine et de la façon dont ils ont été produits. En plus de cet aspect consommation, ils participent à la sauvegarde et au développement de l’activité agricole locale et écologiquement soutenable.
Concrètement, le consommateur adhère à une association, s’associe avec d’autres consommateurs et établit un partenariat avec un agriculteur. Cela se formalise par un contrat entre chaque adhérent de l’Amap et le producteur (autant d’adhérents, autant de contrats pour le producteur). Par ce contrat, chaque consommateur achète en début de saison une part de la production (légumes, viande, fromage, œufs…) qui lui est livrée périodiquement à un coût constant. Ce modèle économique et agricole se construit sur une relation longue durée, pour permettre à l’agriculteur de se projeter sur une saison (visibilité des besoins de production) et de faire les investissements nécessaires pour toute la saison (comme pour l’achat de plants), de limiter le gaspillage, d’avoir une visibilité de trésorerie mais aussi de rappeler au consommateur ce qu’est un cycle agricole et de lisser sur l’année la production entre périodes pleines et périodes plus creuses. Les modalités de production, doivent être respectueuses de l’environnement, sans engrais ou produits de synthèse et donc biologiques. Au besoin, les agriculteurs sont accompagnés dans cette démarche d’évolution de leur système d’exploitation, en lien avec les organisations type Groupement d’agriculteurs biologiques et Civam [1][1] Centres d’initiatives pour valoriser l’agriculture... du territoire. En effet, l’accompagnement de la conversion des agriculteurs vers des pratiques biologiques, étant entendu qu’il n’y a pas dans toutes les régions autant d’agriculteurs en bio, est un point important du développement des Amap. On a ainsi des pratiques agricoles qui favorisent une agriculture territorialisée, créatrice d’emplois, socialement responsable, d’exploitations transmissibles, etc.
Le partenariat est direct entre agriculteurs et groupes de consommateurs, on évite ainsi les intermédiaires et la prise de marge, on crée du lien. C’est un partenariat qui se veut gagnant-gagnant. L’ensemble des principes relatifs à ce partenariat est inscrit dans la Charte des Amap qu’agriculteurs et consommateurs s’engagent à respecter dès lors qu’ils se revendiquent comme étant en Amap. Les valeurs et principes décrits dans la Charte viennent expliciter les modalités de fonctionnement. Pourquoi sur une saison entière par exemple ? Pour inscrire la relation dans une durée longue, pour permettre à l’agriculteur d’avoir une sûreté sur l’écoulement de sa production, pour lisser les coûts et redonner du sens au mot saison."En ligne : http://www.cairn.info/revue-mouvements-2013-3-page-21.htm Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=138263 Les associations au service des politiques de l’emploi : genèse du dispositif local d’accompagnement / Simon Cottin-Marx in Revue française d'administration publique / Cairn.info, 163 (2017/3)
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PermalinkPermalink(Contre-)pouvoirs du numérique / Nicolas Auray in Mouvements : sociétés, politique, culture / Cairn.info, 79 (2014/3)
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PermalinkÊtre employeur bénévole dans une crèche associative et parentale / Simon Cottin-Marx in Le Sociographe : recherches en travail social / Cairn et ITS, n° 73 (2021/1)
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PermalinkN° de : "Marché & organisations", ISSN 1953-6119, (2019) n.36, 36. Économie sociale et solidaire ? Modèles d'innovation et modes de gouvernance / BU de Droit, Cairn et L'Harmathèque
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PermalinkProfessionnaliser pour «marchandiser» (et inversement) : quand l'État accompagne les associations employeuses / Simon Cottin-Marx
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PermalinkQuand les associations remplacent l’État ? (dossier) / Simon Cottin-Marx in Revue française d'administration publique / Cairn.info, 163 (2017/3)
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PermalinkQui est le patron des associations ? / Simon Cottin-Marx in Mouvements : sociétés, politique, culture / Cairn.info, 81 (2015/1)
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PermalinkPermalinkSyndicalisme transnational : S'organiser face aux multinationales / Catherine Achin in Mouvements : sociétés, politique, culture / Cairn.info, 95 (2018/3)
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