[article]
Titre : |
Allégements de cotisations patronales et dynamique salariale |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Romain Aeberhardt ; David Sraer |
Année de publication : |
août 2010 |
Article en page(s) : |
pp. 177-189 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
S SCIENCES ET TECHNIQUES:Approche scientifique:Méthode scientifique:Évaluation Appraising or judging persons, organizations or things in relation to stated objectives, standards or criteria. Use more specific descriptor where appropriate.
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Mots-clés : |
UNTERNEHMENSBESTEUERUNG COMPANY TAXATION TRIBUTACION DE EMPRESA FISCALITE D'ENTREPRISE NIEDRIGLOHN LOW WAGE BAJO SALARIO BAS SALAIRE LOHNPOLITIK IM UNTERNEHMEN COMPANY WAGE POLICY POLITICA SALARIAL DE LA EMPRESA POLITIQUE SALARIALE D'ENTREPRISE BEWERTUNG EVALUACION |
Résumé : |
Les allégements de cotisations patronales mis en place dans les années 1990 ont un impact ambigu sur la progression salariale des individus à bas salaires. Dans la mesure où ils diminuent le coût du travail pour un employeur, ils ne devraient pas avoir d’impact négatif sur les niveaux de salaires à productivité donnée. En revanche, la dégressivité des réductions de cotisations sociales patronales a rendu plus coûteuse l’augmentation des salaires inférieurs au seuil au-delà duquel ces allègements n’ont pas cours. On a donc pu craindre que la progression des bas salaires ne s’infléchisse à la baisse à la suite de la mise en place de ce dispositif. Cet article se propose d’apporter des éléments de réponse à ces questions. La difficulté consiste alors à déterminer ce qu’aurait été la progression salariale des salariés les moins rémunérés en l’absence d’allègements. Une première méthode consiste à comparer l’évolution du taux de croissance des salaires des personnes concernées par les baisses de cotisations à celui des personnes les plus proches en termes de salaire brut tout en n’étant pas éligibles à ces allègements (méthode de différence de différences). Il s’avère alors qu’en 1997, les travailleurs à bas salaires n’ont pas bénéficié d’augmentations plus faibles que des travailleurs de salaire moyen, et ce relativement à la situation de 1994, année où les baisses de cotisations n’étaient que très marginales. La deuxième approche consiste à comparer chaque année les salariés situés juste au-dessus et en dessous du seuil de 1,33 Smic au moyen d’une méthode de régression sur la discontinuité. Les estimations ne montrent aucune différence significative dans ces évolutions salariales. Au total, les résultats suggèrent que pour les populations retenues dans le cadre de cette étude, la croissance des bas salaires ne s’est pas dégradée avec la mise en place des allègements de cotisations, tout au moins à court et moyen terme. (Source : Insee) |
En ligne : |
http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=0&id=3067 |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=128726 |
in Economie et Statistique / Economics and Statistics. Continuité et internationalisation / INSEE > n° 429-430 (août 2010) . - pp. 177-189
[article] Allégements de cotisations patronales et dynamique salariale [texte imprimé] / Romain Aeberhardt ; David Sraer . - août 2010 . - pp. 177-189. Langues : Français ( fre) in Economie et Statistique / Economics and Statistics. Continuité et internationalisation / INSEE > n° 429-430 (août 2010) . - pp. 177-189
Catégories : |
S SCIENCES ET TECHNIQUES:Approche scientifique:Méthode scientifique:Évaluation Appraising or judging persons, organizations or things in relation to stated objectives, standards or criteria. Use more specific descriptor where appropriate.
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Mots-clés : |
UNTERNEHMENSBESTEUERUNG COMPANY TAXATION TRIBUTACION DE EMPRESA FISCALITE D'ENTREPRISE NIEDRIGLOHN LOW WAGE BAJO SALARIO BAS SALAIRE LOHNPOLITIK IM UNTERNEHMEN COMPANY WAGE POLICY POLITICA SALARIAL DE LA EMPRESA POLITIQUE SALARIALE D'ENTREPRISE BEWERTUNG EVALUACION |
Résumé : |
Les allégements de cotisations patronales mis en place dans les années 1990 ont un impact ambigu sur la progression salariale des individus à bas salaires. Dans la mesure où ils diminuent le coût du travail pour un employeur, ils ne devraient pas avoir d’impact négatif sur les niveaux de salaires à productivité donnée. En revanche, la dégressivité des réductions de cotisations sociales patronales a rendu plus coûteuse l’augmentation des salaires inférieurs au seuil au-delà duquel ces allègements n’ont pas cours. On a donc pu craindre que la progression des bas salaires ne s’infléchisse à la baisse à la suite de la mise en place de ce dispositif. Cet article se propose d’apporter des éléments de réponse à ces questions. La difficulté consiste alors à déterminer ce qu’aurait été la progression salariale des salariés les moins rémunérés en l’absence d’allègements. Une première méthode consiste à comparer l’évolution du taux de croissance des salaires des personnes concernées par les baisses de cotisations à celui des personnes les plus proches en termes de salaire brut tout en n’étant pas éligibles à ces allègements (méthode de différence de différences). Il s’avère alors qu’en 1997, les travailleurs à bas salaires n’ont pas bénéficié d’augmentations plus faibles que des travailleurs de salaire moyen, et ce relativement à la situation de 1994, année où les baisses de cotisations n’étaient que très marginales. La deuxième approche consiste à comparer chaque année les salariés situés juste au-dessus et en dessous du seuil de 1,33 Smic au moyen d’une méthode de régression sur la discontinuité. Les estimations ne montrent aucune différence significative dans ces évolutions salariales. Au total, les résultats suggèrent que pour les populations retenues dans le cadre de cette étude, la croissance des bas salaires ne s’est pas dégradée avec la mise en place des allègements de cotisations, tout au moins à court et moyen terme. (Source : Insee) |
En ligne : |
http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=0&id=3067 |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=128726 |
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