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16 - décembre 2014 - La part scolaire : jeunesse irrégulière et école : XIXe-XXe siècles (Bulletin de Rhei, Revue d'histoire de l'enfance "irrégulière" / OpenEdition) / Laurent Besse
[n° ou bulletin]
Titre : 16 - décembre 2014 - La part scolaire : jeunesse irrégulière et école : XIXe-XXe siècles Type de document : texte imprimé Auteurs : Laurent Besse (1967-...) , Directeur de la recherche
Année de publication : 2014 Importance : 217 p. Présentation : ill. en noir et blanc, cartes Format : 20 x 27 cm Prix : 18 € Note générale : Table des matières :
1 - Hommage à Vincent Peyre
Pratiques de recherche active et positionnement des acteurs : distance et proximité 15
Vincent Peyre
- 2 - Dossier
Introduction au dossier : « La part scolaire » 23
Laurent Besse
Lutter contre les « promenades irrégulières » des petits mendiants en les scolarisant. Espoirs et désillusions de la Société contre la mendicité des enfants (1896-1901) 31
Delphine Pietu
Les « Tsiganes », des élèves « irréguliers » ? 53
La fabrique et la prise en charge de « l'élève nomade » en Italie
Alice Sarcinelli
Pallier les lacunes de l'institution par l'engagement associatif : l'action d'inspecteurs primaires en faveur d'une éducation spéciale dans l'entre-deux-guerres 71
Brigitte Hébert-Vassogne
Une certaine conception de l'administration : Éducation nationale et enfance inadaptée (1945-1988), un témoignage 99
André Catteaux
Le « boulot » à Boscoville 111
Une expérience pédagogique auprès de la jeunesse délinquante au Québec (1949-1980)
Andréanne Lebrun, Louise Bienvenue
- 3 - Varia
Une pratique singulière : l'attribution de pseudonymes à des centaines d'enfants au milieu du XXe siècle 139
Martine Fauconnier-Chabalier
Un adolescent condamné à mort en 1975 159
Jean-Claude Vimont
- 4 - Source et espaces pour la recherche
Les archives des services déconcentrés de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) : des sources essentielles sur la justice des mineurs 183
Jean-Sylvain Rey
- 5 -Compte rendus d'ouvrages et actualité bibliographique
Compte rendus
Jean-Pierre Méric,Les pionniers de Saint-Sauveur : la colonie agricole de Médoc pour les enfants trouvés (1844-1869) 193
(Dominique Dessertine)
Sabine Zeitoun,Histoire de l'OSE, de la Russie tsariste à l'Occupation en France (1912-1944) : l'oeuvre de secours aux enfants, du légalisme à la Résistance
Michèle Becquemin,Une institution juive dans la République, l'Oeuvre de secours aux enfants : pour une histoire du service social et de la protection de l'enfance
Laura Hobson Faure,Un « plan Marshal juif » : la présence juive américaine en France après la Shoah (1944-1954) 195
(Mathias Gardet)
Dirk Schumann,Raising citizens in the « century of the child » : the United States and German Central Europe in Comparative Perspective 198
(David Niget)
Mathieu Peter,Les orphelinats du Tarn sous la Troisième République 202
(Amélie Nuq)
Isabelle Le Boulanger,L'abandon d'enfants : l'exemple des Côtes-du-Nord au XIXe siècle 206
(Éric Pierre)
Dominique Dessertine, Enfance, santé et société 209
(Jean-Jacques Yvorel)
L'actualité bibliographique
Instruments de travail et de recherche, travaux statistiques 213
Travaux centrés sur les aspects théoriques et généraux de la rééducation, du travail social et de la justice des mineurs 213
Travaux centrés sur les « jeunes » et les pratiques déviantes 214
Travaux centrés sur les pratiques « éducatives » et judiciaires 215
Biographies, souvenirs, mémoires et autobiographies (professionnels et « jeunes ») 217
Comptes rendus d’ouvrages et actualité bibliographiqueLangues : Français (fre) Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays Mots-clés : Europe Enfants socialement défavorisés -- Enfants inadaptés -- Éducation Jeunes délinquants Enseignement / Questions sur l'école et l'éducation / Accès à l'éducation SHS Enfants socialement défavorisés -- Enfants inadaptés - Jeunes délinquants Index. décimale : A-20 Histoire des mentalités (subdiv. par siècles) Résumé : Dossier consacré aux jeunes éloignés de l’école ordinaire ou régulière : jeunes mendiants parisiens à la fin du XIXe siècle, enfants roms en Italie du Risorgimento et mineurs de justice québécois. Il s’intéresse à l’enfant de justice (délinquant) mais aussi à l’enfant victime, à l’orphelin, au vagabond, ainsi qu’aux politiques législatives et institutionnelles pour leur prise en charge. Note de contenu : 4e de couv. : "Ce dossier de la Revue d'histoire de l'enfance irrégulière est consacré aux jeunes éloignés de l'école ordinaire ou régulière : jeunes mendiants parisiens à la fin du XIXe siècle, enfants roms en Italie du Risorgimento jusqu'à nos jours et mineurs de justice québécois qui bénéficient d'une méthode d'instruction avant-gardiste dans l'institution de Boscoville. Une analyse biographique croisée et un témoignage évoquent l'histoire de la prise en charge des enfants déficients par l'Éducation nationale. Ces recherches interrogent l'histoire de l'instruction là où elle ne va pas de soi, là où la dimension éducative (ou réputée telle) prime, dessinant un envers de l'école ordinaire où l'exposition aux savoirs est considérée comme prioritaire." Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=33916 [n° ou bulletin] 16 - décembre 2014 - La part scolaire : jeunesse irrégulière et école : XIXe-XXe siècles [texte imprimé] / Laurent Besse (1967-...), Directeur de la recherche . - 2014 . - 217 p. : ill. en noir et blanc, cartes ; 20 x 27 cm .
18 €
Table des matières :
1 - Hommage à Vincent Peyre
Pratiques de recherche active et positionnement des acteurs : distance et proximité 15
Vincent Peyre
- 2 - Dossier
Introduction au dossier : « La part scolaire » 23
Laurent Besse
Lutter contre les « promenades irrégulières » des petits mendiants en les scolarisant. Espoirs et désillusions de la Société contre la mendicité des enfants (1896-1901) 31
Delphine Pietu
Les « Tsiganes », des élèves « irréguliers » ? 53
La fabrique et la prise en charge de « l'élève nomade » en Italie
Alice Sarcinelli
Pallier les lacunes de l'institution par l'engagement associatif : l'action d'inspecteurs primaires en faveur d'une éducation spéciale dans l'entre-deux-guerres 71
Brigitte Hébert-Vassogne
Une certaine conception de l'administration : Éducation nationale et enfance inadaptée (1945-1988), un témoignage 99
André Catteaux
Le « boulot » à Boscoville 111
Une expérience pédagogique auprès de la jeunesse délinquante au Québec (1949-1980)
Andréanne Lebrun, Louise Bienvenue
- 3 - Varia
Une pratique singulière : l'attribution de pseudonymes à des centaines d'enfants au milieu du XXe siècle 139
Martine Fauconnier-Chabalier
Un adolescent condamné à mort en 1975 159
Jean-Claude Vimont
- 4 - Source et espaces pour la recherche
Les archives des services déconcentrés de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) : des sources essentielles sur la justice des mineurs 183
Jean-Sylvain Rey
- 5 -Compte rendus d'ouvrages et actualité bibliographique
Compte rendus
Jean-Pierre Méric,Les pionniers de Saint-Sauveur : la colonie agricole de Médoc pour les enfants trouvés (1844-1869) 193
(Dominique Dessertine)
Sabine Zeitoun,Histoire de l'OSE, de la Russie tsariste à l'Occupation en France (1912-1944) : l'oeuvre de secours aux enfants, du légalisme à la Résistance
Michèle Becquemin,Une institution juive dans la République, l'Oeuvre de secours aux enfants : pour une histoire du service social et de la protection de l'enfance
Laura Hobson Faure,Un « plan Marshal juif » : la présence juive américaine en France après la Shoah (1944-1954) 195
(Mathias Gardet)
Dirk Schumann,Raising citizens in the « century of the child » : the United States and German Central Europe in Comparative Perspective 198
(David Niget)
Mathieu Peter,Les orphelinats du Tarn sous la Troisième République 202
(Amélie Nuq)
Isabelle Le Boulanger,L'abandon d'enfants : l'exemple des Côtes-du-Nord au XIXe siècle 206
(Éric Pierre)
Dominique Dessertine, Enfance, santé et société 209
(Jean-Jacques Yvorel)
L'actualité bibliographique
Instruments de travail et de recherche, travaux statistiques 213
Travaux centrés sur les aspects théoriques et généraux de la rééducation, du travail social et de la justice des mineurs 213
Travaux centrés sur les « jeunes » et les pratiques déviantes 214
Travaux centrés sur les pratiques « éducatives » et judiciaires 215
Biographies, souvenirs, mémoires et autobiographies (professionnels et « jeunes ») 217
Comptes rendus d’ouvrages et actualité bibliographique
Langues : Français (fre)
Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays Mots-clés : Europe Enfants socialement défavorisés -- Enfants inadaptés -- Éducation Jeunes délinquants Enseignement / Questions sur l'école et l'éducation / Accès à l'éducation SHS Enfants socialement défavorisés -- Enfants inadaptés - Jeunes délinquants Index. décimale : A-20 Histoire des mentalités (subdiv. par siècles) Résumé : Dossier consacré aux jeunes éloignés de l’école ordinaire ou régulière : jeunes mendiants parisiens à la fin du XIXe siècle, enfants roms en Italie du Risorgimento et mineurs de justice québécois. Il s’intéresse à l’enfant de justice (délinquant) mais aussi à l’enfant victime, à l’orphelin, au vagabond, ainsi qu’aux politiques législatives et institutionnelles pour leur prise en charge. Note de contenu : 4e de couv. : "Ce dossier de la Revue d'histoire de l'enfance irrégulière est consacré aux jeunes éloignés de l'école ordinaire ou régulière : jeunes mendiants parisiens à la fin du XIXe siècle, enfants roms en Italie du Risorgimento jusqu'à nos jours et mineurs de justice québécois qui bénéficient d'une méthode d'instruction avant-gardiste dans l'institution de Boscoville. Une analyse biographique croisée et un témoignage évoquent l'histoire de la prise en charge des enfants déficients par l'Éducation nationale. Ces recherches interrogent l'histoire de l'instruction là où elle ne va pas de soi, là où la dimension éducative (ou réputée telle) prime, dessinant un envers de l'école ordinaire où l'exposition aux savoirs est considérée comme prioritaire." Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=33916 Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 11943 A-20 "19-20" BES Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Histoire des mentalités Disponible 42 - 2016/3 - février 2017 - Éducation populaire (Bulletin de Savoirs : Revue internationale de recherches en éducation et formation des adultes) / Laurent Besse
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[n° ou bulletin]
est un bulletin de Savoirs : Revue internationale de recherches en éducation et formation des adultes
Titre : 42 - 2016/3 - février 2017 - Éducation populaire Type de document : document électronique Auteurs : Laurent Besse (1967-...) , Auteur ; Frédéric Chateigner (1978-...)
, Auteur ; Florence Ihaddadene
, Auteur
Année de publication : 2017 Importance : 118 p. Présentation : broché, ill. en noir et blanc Format : 24 x 15,5 cm Prix : 15 € Note générale : Co-auteurs : Laurent Besse, Chiara Biasin, Frédéric Chateigner, Karen Evans, Florence Ihaddadene, Goucem Redjimi Langues : Français (fre) Mots-clés : Enseignement EDUCATION Systèmes éducatifs et politique de l'éducation SHS Enseignement à objectifs particuliers Éducation populaire Éducation des adultes Politique publique Résumé : Élaborer une note de synthèse sur l’éducation populaire dans le contexte actuel de la formation d’adultes marqué par la prédominance des préoccupations socio-économiques peut relever du défi. De plus les difficultés à définir clairement cette forme d’éducation, le poids des références passéistes et mystifiées (« la légende » de l’éducation populaire de l’après-guerre !), le caractère protéiforme des travaux sur ce champ de pratiques constituent autant d’obstacles potentiels à une synthèse. Les trois auteurs de la note de synthèse du présent numéro ont relevé le défi et ont réussi à contourner ces obstacles en proposant un texte stimulant, entremêlant une analyse historique des différentes approches de l’éducation populaire et une présentation argumentée de travaux portant sur ce secteur éducatif.
Suivent deux articles de recherche. Le premier porte sur une analyse critique de démarches de VAE comme voie de professionnalisation dans le secteur du travail social et du culturel ; le second, en anglais, nous propose, au travers l’analyse d’une centaine de trajectoires de vie de femmes âgées de 50 ans, 16 portraits qui permettent de mettre en évidence les facteurs caractéristiques de leur construction identitaire.
Le chapitre « Vie de la recherche », qui clôt ce numéro, montre, à partir d’analyses lexicales des résumés de thèses liées à l’éducation des adultes, que les quatre thématiques que sont les apprentissages linguistiques, la construction du sujet, les politiques nationales de formation ou encore celles des stratégies des entreprises et de la relation formation-emploi constituent l’essentiel du corpus.Note de contenu : Sommaire :
Éditorial - Editorial 7
Note de synthèse - Research review
Laurent Besse, Frédéric Chateigner, Florence Ihaddadene, L'éducation populaire 13
Popular education
Articles de recherche - Research articles
Goucem Redjimi, Des animateurs socioculturels dans une démarche de VAE : typologie des projets à l'oeuvre 53
The role of socio-cultural facilitators in the validation of acquired experience : A project-based typology
Karen Evans, Chiara Biasin, Agency, Learning and Identity in Women's Life Trajectories 71
Capacité d'agir et d'apprendre à 50 ans : trajectoires de vie des femmes
Comptes-rendus de lecture - Reading Reviews
Pierre Dominice (2015). Au risque de se dire 85
Eduardo Davel et Diane-Gabrielle Tremblay (2011). Formation et apprentissage organisationnel 87
Lucie Tanguy (2016). Enseigner l'esprit d'entreprise à l'école : le tournant politique des années 1980-2000 en France 88
Vie de la recherche - Life in the research field
N° 2 - Thèses soutenues en France jusqu'en 2015 et indexées comme liées à l'éducation des adultes 93
Bibliogr. en fin d'articles. Notes bibliogr.En ligne : https://www-cairn-info.proxy.scd.univ-tours.fr/revue-savoirs-2016-3.htm Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=45313 [n° ou bulletin]42 - 2016/3 - février 2017 - Éducation populaire [document électronique] / Laurent Besse (1967-...)
est un bulletin de Savoirs : Revue internationale de recherches en éducation et formation des adultes, Auteur ; Frédéric Chateigner (1978-...)
, Auteur ; Florence Ihaddadene
, Auteur . - 2017 . - 118 p. : broché, ill. en noir et blanc ; 24 x 15,5 cm.
15 €
Co-auteurs : Laurent Besse, Chiara Biasin, Frédéric Chateigner, Karen Evans, Florence Ihaddadene, Goucem Redjimi
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Enseignement EDUCATION Systèmes éducatifs et politique de l'éducation SHS Enseignement à objectifs particuliers Éducation populaire Éducation des adultes Politique publique Résumé : Élaborer une note de synthèse sur l’éducation populaire dans le contexte actuel de la formation d’adultes marqué par la prédominance des préoccupations socio-économiques peut relever du défi. De plus les difficultés à définir clairement cette forme d’éducation, le poids des références passéistes et mystifiées (« la légende » de l’éducation populaire de l’après-guerre !), le caractère protéiforme des travaux sur ce champ de pratiques constituent autant d’obstacles potentiels à une synthèse. Les trois auteurs de la note de synthèse du présent numéro ont relevé le défi et ont réussi à contourner ces obstacles en proposant un texte stimulant, entremêlant une analyse historique des différentes approches de l’éducation populaire et une présentation argumentée de travaux portant sur ce secteur éducatif.
Suivent deux articles de recherche. Le premier porte sur une analyse critique de démarches de VAE comme voie de professionnalisation dans le secteur du travail social et du culturel ; le second, en anglais, nous propose, au travers l’analyse d’une centaine de trajectoires de vie de femmes âgées de 50 ans, 16 portraits qui permettent de mettre en évidence les facteurs caractéristiques de leur construction identitaire.
Le chapitre « Vie de la recherche », qui clôt ce numéro, montre, à partir d’analyses lexicales des résumés de thèses liées à l’éducation des adultes, que les quatre thématiques que sont les apprentissages linguistiques, la construction du sujet, les politiques nationales de formation ou encore celles des stratégies des entreprises et de la relation formation-emploi constituent l’essentiel du corpus.Note de contenu : Sommaire :
Éditorial - Editorial 7
Note de synthèse - Research review
Laurent Besse, Frédéric Chateigner, Florence Ihaddadene, L'éducation populaire 13
Popular education
Articles de recherche - Research articles
Goucem Redjimi, Des animateurs socioculturels dans une démarche de VAE : typologie des projets à l'oeuvre 53
The role of socio-cultural facilitators in the validation of acquired experience : A project-based typology
Karen Evans, Chiara Biasin, Agency, Learning and Identity in Women's Life Trajectories 71
Capacité d'agir et d'apprendre à 50 ans : trajectoires de vie des femmes
Comptes-rendus de lecture - Reading Reviews
Pierre Dominice (2015). Au risque de se dire 85
Eduardo Davel et Diane-Gabrielle Tremblay (2011). Formation et apprentissage organisationnel 87
Lucie Tanguy (2016). Enseigner l'esprit d'entreprise à l'école : le tournant politique des années 1980-2000 en France 88
Vie de la recherche - Life in the research field
N° 2 - Thèses soutenues en France jusqu'en 2015 et indexées comme liées à l'éducation des adultes 93
Bibliogr. en fin d'articles. Notes bibliogr.En ligne : https://www-cairn-info.proxy.scd.univ-tours.fr/revue-savoirs-2016-3.htm Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=45313 Contient
- Agency, Learning and Identity in Women’s Life Trajectories / Karen Evans in Savoirs : Revue internationale de recherches en éducation et formation des adultes, 42 (2016/3 - février 2017)
- Des animateurs socioculturels dans une démarche de VAE : typologie des projets à l’œuvre / Goucem REDJIMI in Savoirs : Revue internationale de recherches en éducation et formation des adultes, 42 (2016/3 - février 2017)
- L’éducation populaire : note de synthèse / Laurent Besse in Savoirs : Revue internationale de recherches en éducation et formation des adultes, 42 (2016/3 - février 2017)
Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire 82 - juin 2019 - Armée-jeunesse : vocations, engagement et deuxième chance (Bulletin de Agora Débats / Jeunesses : le laboratoire d'idées au service des acteurs de la jeunesse / Cairn.info) / Laurent Besse
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[n° ou bulletin]
est un bulletin de Agora Débats / Jeunesses : le laboratoire d'idées au service des acteurs de la jeunesse / Cairn.info / Augustin Vicard
Titre : 82 - juin 2019 - Armée-jeunesse : vocations, engagement et deuxième chance Type de document : texte imprimé Auteurs : Laurent Besse (1967-...) , Editeur scientifique ; Christel Coton (1980-...), Editeur scientifique
Année de publication : 2019 Importance : 168 p. Format : 25 x 16 cm Prix : 17 € Langues : Français (fre) Catégories : PER Mots-clés : Société / Acteurs de la vie sociale / Adultes et jeunes adultes SHS Groupes de personnes Jeunesse -- Sociologie -- France -- 21e siècle France. Armée -- engagement -- 21e siècle recrutement, armée de métier, militaire Index. décimale : PER F-30 INS Agora Débats/Jeunesses Résumé : Un dossier consacré à l'engagement militaire de la jeunesse au XXIe siècle. Bien que le service militaire obligatoire ait disparu, l'armée conserve son pouvoir d'attraction auprès de jeunes hommes et de jeunes femmes aux profils sociaux et scolaires variés et comptabilise 20.000 recrutements chaque année. Les études questionnent l'identité de ces jeunes volontaires ainsi que leurs ambitions Note de contenu : Tout au long du XXe siècle, l’armée s’est imposée comme une institution quasiment incontournable pour les jeunes Français. Aujourd’hui, si le service militaire a disparu de l’horizon des jeunesses masculines, l’armée reste une institution largement présente dans l’espace des possibles professionnels d’un nombre important de jeunes hommes et femmes : avec plus de 20 000 recrutements annuels, l’armée attire et retient des jeunes de profils sociaux et scolaires variés. Qui sont ces jeunes aujourd’hui volontaires pour rejoindre les rangs de l’institution ? Quelles sont les perspectives professionnelles et le format des « carrières » militaires des soldats et de leurs cadres ? Par ailleurs, l’armée participe aussi aux politiques d’insertion avec le service militaire adapté outremer ou le récent service militaire volontaire. Ce numéro d’Agora dresse un tableau inédit des jeunes engagés aujourd’hui (leur régime de formation, d’emploi et d’encadrement), mais aussi des ambitions tout à la fois professionnelles, morales et symboliques que nourrit l’institution à l’égard de certaines classes de « jeunes ». En ligne : https://www-cairn-info.proxy.scd.univ-tours.fr/revue-agora-debats-jeunesses-2019 [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=51921 [n° ou bulletin]82 - juin 2019 - Armée-jeunesse : vocations, engagement et deuxième chance [texte imprimé] / Laurent Besse (1967-...)
est un bulletin de Agora Débats / Jeunesses : le laboratoire d'idées au service des acteurs de la jeunesse / Cairn.info / Augustin Vicard, Editeur scientifique ; Christel Coton (1980-...), Editeur scientifique . - 2019 . - 168 p. ; 25 x 16 cm .
17 €
Langues : Français (fre)
Catégories : PER Mots-clés : Société / Acteurs de la vie sociale / Adultes et jeunes adultes SHS Groupes de personnes Jeunesse -- Sociologie -- France -- 21e siècle France. Armée -- engagement -- 21e siècle recrutement, armée de métier, militaire Index. décimale : PER F-30 INS Agora Débats/Jeunesses Résumé : Un dossier consacré à l'engagement militaire de la jeunesse au XXIe siècle. Bien que le service militaire obligatoire ait disparu, l'armée conserve son pouvoir d'attraction auprès de jeunes hommes et de jeunes femmes aux profils sociaux et scolaires variés et comptabilise 20.000 recrutements chaque année. Les études questionnent l'identité de ces jeunes volontaires ainsi que leurs ambitions Note de contenu : Tout au long du XXe siècle, l’armée s’est imposée comme une institution quasiment incontournable pour les jeunes Français. Aujourd’hui, si le service militaire a disparu de l’horizon des jeunesses masculines, l’armée reste une institution largement présente dans l’espace des possibles professionnels d’un nombre important de jeunes hommes et femmes : avec plus de 20 000 recrutements annuels, l’armée attire et retient des jeunes de profils sociaux et scolaires variés. Qui sont ces jeunes aujourd’hui volontaires pour rejoindre les rangs de l’institution ? Quelles sont les perspectives professionnelles et le format des « carrières » militaires des soldats et de leurs cadres ? Par ailleurs, l’armée participe aussi aux politiques d’insertion avec le service militaire adapté outremer ou le récent service militaire volontaire. Ce numéro d’Agora dresse un tableau inédit des jeunes engagés aujourd’hui (leur régime de formation, d’emploi et d’encadrement), mais aussi des ambitions tout à la fois professionnelles, morales et symboliques que nourrit l’institution à l’égard de certaines classes de « jeunes ». En ligne : https://www-cairn-info.proxy.scd.univ-tours.fr/revue-agora-debats-jeunesses-2019 [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=51921 Contient
- Des jeunesses sous uniforme : trajectoires, ressources et origines / Christel Coton in Agora Débats / Jeunesses : le laboratoire d'idées au service des acteurs de la jeunesse / Cairn.info, 82 (juin 2019)
- Des représentations lycéennes de la relégation scolaire / Typhaine Rahault in Agora Débats / Jeunesses : le laboratoire d'idées au service des acteurs de la jeunesse / Cairn.info, 82 (juin 2019)
- Jeunes et engagements au travail : Une génération asyndicale ? / Sophie Béroud in Agora Débats / Jeunesses : le laboratoire d'idées au service des acteurs de la jeunesse / Cairn.info, 82 (juin 2019)
- Les équipages de la marine : des jeunesses sur le pont / Julie Verger in Agora Débats / Jeunesses : le laboratoire d'idées au service des acteurs de la jeunesse / Cairn.info, 82 (juin 2019)
- Un environnement militaire pour recadrer une jeunesse en décrochage / Michel Ange Kounasso in Agora Débats / Jeunesses : le laboratoire d'idées au service des acteurs de la jeunesse / Cairn.info, 82 (juin 2019)
- Un mot d’ordre : « fidéliser » / Mélanie Guillaume in Agora Débats / Jeunesses : le laboratoire d'idées au service des acteurs de la jeunesse / Cairn.info, 82 (juin 2019)
- Un contrat singulier avec l’armée. L’exemple des jeunes volontaires du régiment du service militaire adapté de la Martinique / Marie-Luce Monique Milia in Agora Débats / Jeunesses : le laboratoire d'idées au service des acteurs de la jeunesse / Cairn.info, 82 (juin 2019)
- Armée/jeunesse : vocations, engagement et deuxième chance / Julie Verger ; et al. in Agora Débats / Jeunesses : le laboratoire d'idées au service des acteurs de la jeunesse / Cairn.info, 82 (juin 2019)
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 5204 PER F-30 INS Périodiques Centre de Documentation Carrières Sociales Périodiques empruntables Disponible 00779 PER F-30 INS Périodiques Centre de Documentation Carrières Sociales Périodiques empruntables Disponible L'action des maisons des Jeunes et de la Culture / Laurent Besse in Informations sociales : revue de réflexion et d'information pour les praticiens et les chercheurs du social, 190 (juillet-août 2015)
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[article]
Titre : L'action des maisons des Jeunes et de la Culture Type de document : texte imprimé Auteurs : Laurent Besse (1967-...) , Auteur
Année de publication : 2015 Article en page(s) : pp. 26-35, bibliographie Langues : Français (fre) Mots-clés : ANIMATION SOCIOCULTURELLE EQUIPEMENT SOCIOCULTUREL MJC EDUCATION POPULAIRE CENTRE SOCIAL Résumé : Nées à la Libération, les Maisons des jeunes et de la culture furent investies d'une ardente mission d'éducation populaire à travers des activités de loisirs culturels. Constamment partagées entre le culturel et le social, elles connurent leur âge d'or pendant les libres années 1970 avant de subir la double concurrence de nouveaux lieux culturels et centres sociaux à partir des années 1980. Aujourd'hui, le renouveau de l'éducation populaire réaffirme leur attachement à une conception civique et politique de la culture. [Présentation de l'éditeur] Note de contenu : Plan de l'article :
De l’après-guerre à la fin des années 1960 : éduquer les jeunes par les loisirs culturels
L’héritage : le postscolaire et les loisirs culturels
« Culture vécue »
Un humanisme polyvalent
Le refus de la spécialisation
Un rêve des années 1970 : l’action globale
Des maisons pour tous ?
Créativité tous azimuts
Diffusion culturelle
Depuis les années 1980 : écartèlement du socioculturel et renouveau de l’éducation populaire ?
L’approche socioculturelle mise à mal
Vers un social culturel ?En ligne : http://www.cairn.info/revue-informations-sociales-2015-4-page-26.htm Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=154522
in Informations sociales : revue de réflexion et d'information pour les praticiens et les chercheurs du social > 190 (juillet-août 2015) . - pp. 26-35, bibliographie[article] L'action des maisons des Jeunes et de la Culture [texte imprimé] / Laurent Besse (1967-...), Auteur . - 2015 . - pp. 26-35, bibliographie.
Langues : Français (fre)
in Informations sociales : revue de réflexion et d'information pour les praticiens et les chercheurs du social > 190 (juillet-août 2015) . - pp. 26-35, bibliographie
Mots-clés : ANIMATION SOCIOCULTURELLE EQUIPEMENT SOCIOCULTUREL MJC EDUCATION POPULAIRE CENTRE SOCIAL Résumé : Nées à la Libération, les Maisons des jeunes et de la culture furent investies d'une ardente mission d'éducation populaire à travers des activités de loisirs culturels. Constamment partagées entre le culturel et le social, elles connurent leur âge d'or pendant les libres années 1970 avant de subir la double concurrence de nouveaux lieux culturels et centres sociaux à partir des années 1980. Aujourd'hui, le renouveau de l'éducation populaire réaffirme leur attachement à une conception civique et politique de la culture. [Présentation de l'éditeur] Note de contenu : Plan de l'article :
De l’après-guerre à la fin des années 1960 : éduquer les jeunes par les loisirs culturels
L’héritage : le postscolaire et les loisirs culturels
« Culture vécue »
Un humanisme polyvalent
Le refus de la spécialisation
Un rêve des années 1970 : l’action globale
Des maisons pour tous ?
Créativité tous azimuts
Diffusion culturelle
Depuis les années 1980 : écartèlement du socioculturel et renouveau de l’éducation populaire ?
L’approche socioculturelle mise à mal
Vers un social culturel ?En ligne : http://www.cairn.info/revue-informations-sociales-2015-4-page-26.htm Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=154522 Les années Lang, une histoire des politiques culturelles : 1981-1993 ; Dictionnaire critique / SUDOC et ScholarVox (Cyberlibris) / France
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Titre : Les années Lang, une histoire des politiques culturelles : 1981-1993 ; Dictionnaire critique / SUDOC et ScholarVox (Cyberlibris) Type de document : document électronique Auteurs : France, Collectivité éditrice ; Laurent Martin (1968-..), Directeur de la recherche ; Vincent Martigny (1977-...) , Directeur de la recherche ; Emmanuel Wallon (1956-...)
, Directeur de la recherche ; Laurent Besse (1967-...)
, Auteur ; Maryvonne de Saint Pulgent (1951-...), Préfacier, etc.
Editeur : Paris Cedex 07 : La Documentation française Année de publication : 2021 Autre Editeur : Paris : Comité d'histoire du ministère de la culture et de la Communication Importance : 597 p Présentation : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-11-157106-8 Prix : 27 € Note générale : "Dix ans ministre de la Culture aux côtés de François Mitterrand, Jack Lang a égalé le record de longévité d'André Malraux à ce poste. Sa marque sur les politiques culturelles est telle qu'on peut parler de cette époque comme des "années Lang". Pour beaucoup, celles-ci font figure d'âge d'or de l'engagement des pouvoirs publics en faveur du patrimoine et de la création artistique. D'autres y voient au contraire le triomphe des dépenses somptuaires et du relativisme culturel, le symbole de la vanité d'un gouvernement par la culture. Mais qu'en est-il vraiment ? Fruit des recherches de cinquante-cinq spécialistes d'histoire culturelle, de sociologie et de science politique, cet ouvrage examine l'héritage de la période ouverte en mai 1981. A travers l'histoire d'une politique culturelle en effervescence, il trace le portrait d'une société française en pleine transformation." (4e de couverture) Mots-clés : Vie politique française et européenne Lang, Jack (1939-....)
Administration publique -- France -- 1970-....
Politique culturelle -- France -- 1970-....Résumé : Parfois louangeurs parfois critiques, de tous les livres existant sur Jack Lang aucun ne propose une réflexion systématique sur les politiques culturellles mise en place à cette époque. Conçu sous la forme d'un dictionnaire avec ses 108 entrées alphabétiques réparties en trois parties. 60 éminents spécialistes ont participé à ce dictionnaire, cet ouvrage a l'ambition d'être la référence et d'offrir des clefs de compréhension de cette époque et de l'héritage considérable qu'elle nous a légué Note de contenu : Bibliogr. en fin d'entrées. Notes bibliogr. Index.- dont la notice "Éducation populaire / Laurent Besse, pp. 424-428 : Une grande partie de la littérature sur les rapports entre les administrations en charge des aaires culturelles et les associations œuvrant dans l’animation socioculturelle fait remonter leur schisme à1961, lorsque André Malraux renonça à des crédits destinés à ces dernières pour mieux armer l’ambition spécique de son ministère [Urfalino, 1996].Que cette notice s’intitule « Éducation populaire » plutôt que « Secteur socio-culturel » témoigne de la complète dévalorisation de cette notion depuis les années Lang, tant parmi les observateurs que parmi les acteurs de l’animation d’hier, rebaptisée éducation populaire depuis que cette dénomination fort ancienne a été remise au goût du jour. Le succès des « Conférences gesti-culées » de Franck Lepage, ancien responsable national de la Fédération française des maisons des jeunes et de la culture (FFMJC), qui, dans sa série de spectacles Inculture(s), fait des années Lang l’apogée de l’entreprise de négation de l’éducation populaire et de dépolitisation par la culture, indique assez l’ampleur du conit entre les deux mondes. Il faut, pour comprendre la virulence des attaques, se remémorer l’ironie volontiers méprisante envers les « socio-cul » qui a caractérisé le discours de maints acteurs culturels des années Lang. Ainsi du spectacle de Jérôme Deschamps et Macha Makeïe (créé au éâtre national populaire de Villeurbanne en1985), La Veillée, où il incarnait un animateur avec collier de barbe beuglant : « Place donc au théâtre, mais aussi place à la musique, au sport, à la poésie, au macramé, à la poterie, à la pyrogravure, au raphia », le tout sur fond d’euves de soupe au poireau, une cocotte-minute ayant été disposée en coulisses [FR3, 1985].En1981, l’incompréhension prévaut d’emblée entre la gauche victorieuse et les acteurs de l’éducation populaire qui lui étaient pourtant acquis. N’est-ce pas un des leurs, Pierre Mauroy, fondateur et dirigeant de la Fédération Léo-Lagrange, qui accède à Matignon ? C’était oublier que la logique de la VeRépublique fait de la politique culturelle un domaine d’inuence du pré-sident de la République, qui en l’espèce ne partage pas les mêmes références que son Premier ministre. Pour mener une politique de démocratisation culturelle et des loisirs, Pierre Mauroy impose malgré tout un ministère du Temps libre, coné à André Henry, secrétaire général de la Fédération de l’éducation nationale (FEN) depuis1974, lui-même anqué de deux ministres délégués, Edwige Avice (Jeunesse et Sports) et François Abadie (Tourisme).Le symbole renvoie à1936, une référence majeure de la gauche certes, mais une référence du passé, quand le vitalisme du ministre de la Culture ne cesse d’ouvrir de nouvelles portes sur un avenir indéni et qui paraît dilaté, à la mesure du budget qui lui est alloué. Malgré une hausse importante des moyens consacrés à la jeunesse et à l’éducation populaire, le « temps libre » ne suscite aucun enthousiasme parmi les associations et il est critiqué en interne par l’administration Jeunesse et Sports, pourtant chargée de mettre en œuvre une politique dont on parvient dicilement à dénir la consis-tance. L’expérience prend n dès1983, après la mise en place des chèques-vacances, tandis que le tournant de la rigueur s’accompagne des premières restrictions de crédits.Les années suivantes ne font que mettre à jour et renforcer les faiblesses du secteur, qui paraissent d’autant plus criantes que l’univers lié au ministère de la Culture connaît un essor spectaculaire. Plus que la valorisation du créateur, c’est celle du spécialiste et du professionnel qui lamine la légitimité des amateurs et des militants, renvoyés souvent avec mépris à leur incom-pétence, y compris pédagogique, ce qui est nouveau, puisque la gure du médiateur se construit largement contre celle de l’animateur. La profession-nalisation des métiers de la culture contribue également à la fuite de militants et salariés du socioculturel vers les institutions culturelles plus légitimes [Dubois, 2005]. L’opposition ancienne entre le ministère de la Culture, qui raisonne par disciplines, et Jeunesse et Sports, qui privilégie une logique de publics (les enfants, les ruraux,etc.), se radicalise comme l’illustre la transformation des conseillers techniques et pédagogiques (CTP), héritiers des instructeurs de l’après-guerre, en conseillers d’éducation populaire et de jeunesse en février1986. S’ils restent recrutés en fonction de spécialités (art dramatique, arts plastiques,etc.), ces fonctionnaires sont contraints à une polyvalence grandissante, quand ils ne sont pas transformés en gestionnaires de dispositifs d’insertion.Un espace en peau de chagrinL’extension du domaine des activités reconnues comme « culturelles » pendant les années Lang prive les associations de jeunesse et d’éducation populaire du rôle de légitimation de nouvelles activités ou disciplines qui avait pu être le leur. Ainsi la préhistoire du Festival de la bande dessinée d’Angoulême avait eu pour cadre les MJC de la ville en1969, tandis que le renouveau de la chanson française des années 1965-1975 s’était appuyé en province sur le « circuit parallèle » formé par les équipements socioculturels et leurs salles polyvalentes, tant décriées par la suite. Si les MJC des années 1980-1990 abritent les débuts de quelques groupes de rap, elles doivent compter désormais avec des structures spécialisées, plus légitimes. Le secteur des arts de la rue, dont les frontières avec les milieux de l’animation socioculturelle étaient poreuses dans la décennie 1970, arme désormais sa pleine spéci-cité. De manière moins visible, l’institutionnalisation d’actions culturelles sectorielles a privé les associations de pans d’activités, y compris parmi les plus liées à l’univers scolaire, périmètre historique de l’éducation populaire. Les militants vivent très mal que la dévolution des bibliothèques centrales de prêt aux départements en1983 s’accompagne de la n des bibliobus de la Ligue de l’enseignement, qui s’inscrivaient dans plus d’un siècle d’actions en faveur du livre. De même, la mise en place par le Centre national de la cinématographie (CNC) à partir de1989 des dispositifs « Collège au cinéma » (suivi de « École et cinéma » en1994 et de « Lycéens au cinéma » en1998) donne le coup de grâce aux ciné-clubs scolaires qui avaient constitué un mode important de démocratisation de la cinéphilie [Martin, 2016]. D’une façon générale, la mise en place d’une éducation artistique dans l’école s’est faite en excluant Jeunesse et Sports, dès le protocole fondateur de1983, pour ne lui accorder qu’un strapontin dix ans plus tard. Plus grave encore, les associations d’éducation populaire sont mises en cause dans ce qui consti-tuait jusqu’alors leur pré carré, l’action culturelle en direction de l’enfance et de la jeunesse. Le rapport commandé par le ministère de la Culture à Jean Hurstel est d’autant plus mal perçu qu’il émanait d’un homme qui avait pratiqué l’animation culturelle en milieu populaire [Hurstel, 1984]. Sans doute ses préconisations sont-elles oues, mais le constat établi est d’autant plus douloureux qu’il renvoie à un ressenti partagé : les jeunes fuiraient une action prisonnière d’équipements, une esthétique ruralisante et nostalgique.L’alternance de1986 s’accompagne d’un plan de suppression des MAD –ces enseignants mis à disposition des associations d’éducation populaire, comme l’avait longtemps été Pierre Mauroy–, projet abandonné sous les pressions, mais au prix de la perte de plusieurs centaines de postes et de conditions nouvelles qui fragilisent durablement les liens entre les milieux d’éducation populaire et l’école. Le même gouvernement Chirac supprime en1987 l’Institut national de l’éducation populaire (INEP). Après un dicile combat, il renaît très amoindri en1987, sous la forme de l’Institut national de la jeunesse, avec pour objet les questions de jeunesse sous leurs aspects sociaux. Le retour de la gauche aux aaires le transforme en INJEP (EP pour éducation populaire) en juillet1990, mais sans redonner une véritable importance à cette dimension éducative et culturelle [Richez, 2009], malgré une série de conventions signées entre l’État et les principaux mouvements.Le tableau qui se dégage à l’issue du second septennat de François Mitterrand est sombre pour ces derniers, d’autant qu’il faut y ajouter les dicultés institutionnelles et surtout économiques du secteur qui, pour compenser le déclin du militantisme, a accru son degré de professionnalisation mais dépend toujours davantage de nancements sur projets, plus aléatoires que le nancement récurrent. Au tournant des années1990, des fédérations d’éducation populaire connaissent de graves dicultés économiques aux-quelles elles font face en vendant leur patrimoine immobilier. Quelques-unes témoignent d’une meilleure santé, peut-être également d’une plus grande capacité d’innovation. L’animation dans le domaine de l’environnement ou des activités scientiques et techniques connaît un véritable essor : le réseau des Petits Débrouillards, formé en1986, s’ébroue autour de la nouvelle Cité des sciences et de l’industrie. On peut citer également le cas de l’éduca-tion populaire des adultes. Le Bicentenaire de la Révolution amène à une redécouverte de Condorcet et à la fondation des cercles homonymes par la Ligue de l’enseignement, occasion de revigorer une réexion sur l’éducation permanente qui soure d’être réduite à la seule dimension professionnelle. Les associations Peuple et culture –qui a pourtant perdu de son aura–, Culture et Liberté mènent des expériences dans le domaine de la lecture, des actions dans le monde rural, soutenues ponctuellement par les DRAC, tout comme l’Union Poitou-Charentes pour la culture populaire (UPCP), qui se voue à la valorisation d’un patrimoine populaire, ici paysan. Émergent aussi des initiatives de valorisation des cultures dites immigrées, mais elles sont fragiles, et leurs liens avec les associations historiques du secteur sont limités.Dès1986, Jacques Ion pronostiquait l’écartèlement du socioculturel entre une orientation sociale croissante –l’accompagnement des publics préca-risés– et une orientation culturelle en déclin [Cahiers de l’animation, 1986, no54]. Trois décennies plus tard, les faits lui ont donné globalement raison, beaucoup d’animateurs se considérant désormais comme des travailleurs sociaux et leurs incursions dans l’univers culturel institutionnalisé se faisant avec la plus extrême prudence. Dans ces mêmes Cahiers de l’animation, qui furent jusqu’à leur suppression en même temps que l’INEP le principal lieu de débats sur l’éducation populaire, Christian Maurel, alors directeur de MJC, plaidait pour l’avènement d’un « social-culturel », ébauche d’une longue recherche personnelle et collective autour de la notion de « travail de la culture », qui constituait une des premières tentatives de renouveau de l’éducation populaire. Il prenait acte des impasses de l’animation et de la nécessité d’aronter sérieusement les questions esthétiques, condition pour ne pas abandonner la promesse d’émancipation par la culture, un des piliers de la gauche, parfois malmené en ces années1980."
BIBLIOGRAPHIE >Philippe Urfalino, L’Invention de la politique culturelle, Paris, LaDocumentation française/Comité d’histoire du ministère de la Culture, 1996, rééd. Hachette, coll. « Pluriel », 2011. > Franck Lepage, Inculture(s) 1. « L’éducation populaire, Monsieur, ils n’en ont pas voulu… » : http://www.ardeur.net/conferences-gesticulees/conference-gesticulee-franck-lepage-inculture-1/ >Jean-Claude Richez, « L’INJEP et l’éducation populaire, dans toutes leurs histoires », Vie sociale, vol.4, no4, 2009, p.19-45. > Vincent Dubois, « Du militantisme à la gestion culturelle : l’institutionnalisation de l’action culturelle dans une ville de banlieue (Bron, 1970-1990) », in Christophe Gaubert, Marie-Hélène Lechien et Sylvie Tissot, Reconversions militantes, Limoges, Presses universitaires de Limoges, 2006, p.139-162. >FR3, reportage « La veillée au Théâtre des Amandiers », 10octobre1985, https://fresques.ina.fr/en-scenes/fiche-media/Scenes00815/la-veillee-de-jerome-deschamps.html > Jean Hurstel, Jeunes au bistrot, cultures sur macadam, Paris, Syros, 1984. > Jean-Paul Martin (avec Frédéric Chateigner et Joël Roman), La Ligue de l’enseignement : une histoire politique : 1866-2016, Rennes, PUR, 2016. > Les Cahiers de l’animation, 57numéros de1972 à1987.En ligne : http://proxy.scd.univ-tours.fr/login?url=https://univ.scholarvox.com/book/889151 [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=264468 Les années Lang, une histoire des politiques culturelles : 1981-1993 ; Dictionnaire critique / SUDOC et ScholarVox (Cyberlibris) [document électronique] / France, Collectivité éditrice ; Laurent Martin (1968-..), Directeur de la recherche ; Vincent Martigny (1977-...), Directeur de la recherche ; Emmanuel Wallon (1956-...)
, Directeur de la recherche ; Laurent Besse (1967-...)
, Auteur ; Maryvonne de Saint Pulgent (1951-...), Préfacier, etc. . - Paris Cedex 07 : La Documentation française : Paris : Comité d'histoire du ministère de la culture et de la Communication, 2021 . - 597 p : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 24 cm.
ISBN : 978-2-11-157106-8 : 27 €
"Dix ans ministre de la Culture aux côtés de François Mitterrand, Jack Lang a égalé le record de longévité d'André Malraux à ce poste. Sa marque sur les politiques culturelles est telle qu'on peut parler de cette époque comme des "années Lang". Pour beaucoup, celles-ci font figure d'âge d'or de l'engagement des pouvoirs publics en faveur du patrimoine et de la création artistique. D'autres y voient au contraire le triomphe des dépenses somptuaires et du relativisme culturel, le symbole de la vanité d'un gouvernement par la culture. Mais qu'en est-il vraiment ? Fruit des recherches de cinquante-cinq spécialistes d'histoire culturelle, de sociologie et de science politique, cet ouvrage examine l'héritage de la période ouverte en mai 1981. A travers l'histoire d'une politique culturelle en effervescence, il trace le portrait d'une société française en pleine transformation." (4e de couverture)
Mots-clés : Vie politique française et européenne Lang, Jack (1939-....)
Administration publique -- France -- 1970-....
Politique culturelle -- France -- 1970-....Résumé : Parfois louangeurs parfois critiques, de tous les livres existant sur Jack Lang aucun ne propose une réflexion systématique sur les politiques culturellles mise en place à cette époque. Conçu sous la forme d'un dictionnaire avec ses 108 entrées alphabétiques réparties en trois parties. 60 éminents spécialistes ont participé à ce dictionnaire, cet ouvrage a l'ambition d'être la référence et d'offrir des clefs de compréhension de cette époque et de l'héritage considérable qu'elle nous a légué Note de contenu : Bibliogr. en fin d'entrées. Notes bibliogr. Index.- dont la notice "Éducation populaire / Laurent Besse, pp. 424-428 : Une grande partie de la littérature sur les rapports entre les administrations en charge des aaires culturelles et les associations œuvrant dans l’animation socioculturelle fait remonter leur schisme à1961, lorsque André Malraux renonça à des crédits destinés à ces dernières pour mieux armer l’ambition spécique de son ministère [Urfalino, 1996].Que cette notice s’intitule « Éducation populaire » plutôt que « Secteur socio-culturel » témoigne de la complète dévalorisation de cette notion depuis les années Lang, tant parmi les observateurs que parmi les acteurs de l’animation d’hier, rebaptisée éducation populaire depuis que cette dénomination fort ancienne a été remise au goût du jour. Le succès des « Conférences gesti-culées » de Franck Lepage, ancien responsable national de la Fédération française des maisons des jeunes et de la culture (FFMJC), qui, dans sa série de spectacles Inculture(s), fait des années Lang l’apogée de l’entreprise de négation de l’éducation populaire et de dépolitisation par la culture, indique assez l’ampleur du conit entre les deux mondes. Il faut, pour comprendre la virulence des attaques, se remémorer l’ironie volontiers méprisante envers les « socio-cul » qui a caractérisé le discours de maints acteurs culturels des années Lang. Ainsi du spectacle de Jérôme Deschamps et Macha Makeïe (créé au éâtre national populaire de Villeurbanne en1985), La Veillée, où il incarnait un animateur avec collier de barbe beuglant : « Place donc au théâtre, mais aussi place à la musique, au sport, à la poésie, au macramé, à la poterie, à la pyrogravure, au raphia », le tout sur fond d’euves de soupe au poireau, une cocotte-minute ayant été disposée en coulisses [FR3, 1985].En1981, l’incompréhension prévaut d’emblée entre la gauche victorieuse et les acteurs de l’éducation populaire qui lui étaient pourtant acquis. N’est-ce pas un des leurs, Pierre Mauroy, fondateur et dirigeant de la Fédération Léo-Lagrange, qui accède à Matignon ? C’était oublier que la logique de la VeRépublique fait de la politique culturelle un domaine d’inuence du pré-sident de la République, qui en l’espèce ne partage pas les mêmes références que son Premier ministre. Pour mener une politique de démocratisation culturelle et des loisirs, Pierre Mauroy impose malgré tout un ministère du Temps libre, coné à André Henry, secrétaire général de la Fédération de l’éducation nationale (FEN) depuis1974, lui-même anqué de deux ministres délégués, Edwige Avice (Jeunesse et Sports) et François Abadie (Tourisme).Le symbole renvoie à1936, une référence majeure de la gauche certes, mais une référence du passé, quand le vitalisme du ministre de la Culture ne cesse d’ouvrir de nouvelles portes sur un avenir indéni et qui paraît dilaté, à la mesure du budget qui lui est alloué. Malgré une hausse importante des moyens consacrés à la jeunesse et à l’éducation populaire, le « temps libre » ne suscite aucun enthousiasme parmi les associations et il est critiqué en interne par l’administration Jeunesse et Sports, pourtant chargée de mettre en œuvre une politique dont on parvient dicilement à dénir la consis-tance. L’expérience prend n dès1983, après la mise en place des chèques-vacances, tandis que le tournant de la rigueur s’accompagne des premières restrictions de crédits.Les années suivantes ne font que mettre à jour et renforcer les faiblesses du secteur, qui paraissent d’autant plus criantes que l’univers lié au ministère de la Culture connaît un essor spectaculaire. Plus que la valorisation du créateur, c’est celle du spécialiste et du professionnel qui lamine la légitimité des amateurs et des militants, renvoyés souvent avec mépris à leur incom-pétence, y compris pédagogique, ce qui est nouveau, puisque la gure du médiateur se construit largement contre celle de l’animateur. La profession-nalisation des métiers de la culture contribue également à la fuite de militants et salariés du socioculturel vers les institutions culturelles plus légitimes [Dubois, 2005]. L’opposition ancienne entre le ministère de la Culture, qui raisonne par disciplines, et Jeunesse et Sports, qui privilégie une logique de publics (les enfants, les ruraux,etc.), se radicalise comme l’illustre la transformation des conseillers techniques et pédagogiques (CTP), héritiers des instructeurs de l’après-guerre, en conseillers d’éducation populaire et de jeunesse en février1986. S’ils restent recrutés en fonction de spécialités (art dramatique, arts plastiques,etc.), ces fonctionnaires sont contraints à une polyvalence grandissante, quand ils ne sont pas transformés en gestionnaires de dispositifs d’insertion.Un espace en peau de chagrinL’extension du domaine des activités reconnues comme « culturelles » pendant les années Lang prive les associations de jeunesse et d’éducation populaire du rôle de légitimation de nouvelles activités ou disciplines qui avait pu être le leur. Ainsi la préhistoire du Festival de la bande dessinée d’Angoulême avait eu pour cadre les MJC de la ville en1969, tandis que le renouveau de la chanson française des années 1965-1975 s’était appuyé en province sur le « circuit parallèle » formé par les équipements socioculturels et leurs salles polyvalentes, tant décriées par la suite. Si les MJC des années 1980-1990 abritent les débuts de quelques groupes de rap, elles doivent compter désormais avec des structures spécialisées, plus légitimes. Le secteur des arts de la rue, dont les frontières avec les milieux de l’animation socioculturelle étaient poreuses dans la décennie 1970, arme désormais sa pleine spéci-cité. De manière moins visible, l’institutionnalisation d’actions culturelles sectorielles a privé les associations de pans d’activités, y compris parmi les plus liées à l’univers scolaire, périmètre historique de l’éducation populaire. Les militants vivent très mal que la dévolution des bibliothèques centrales de prêt aux départements en1983 s’accompagne de la n des bibliobus de la Ligue de l’enseignement, qui s’inscrivaient dans plus d’un siècle d’actions en faveur du livre. De même, la mise en place par le Centre national de la cinématographie (CNC) à partir de1989 des dispositifs « Collège au cinéma » (suivi de « École et cinéma » en1994 et de « Lycéens au cinéma » en1998) donne le coup de grâce aux ciné-clubs scolaires qui avaient constitué un mode important de démocratisation de la cinéphilie [Martin, 2016]. D’une façon générale, la mise en place d’une éducation artistique dans l’école s’est faite en excluant Jeunesse et Sports, dès le protocole fondateur de1983, pour ne lui accorder qu’un strapontin dix ans plus tard. Plus grave encore, les associations d’éducation populaire sont mises en cause dans ce qui consti-tuait jusqu’alors leur pré carré, l’action culturelle en direction de l’enfance et de la jeunesse. Le rapport commandé par le ministère de la Culture à Jean Hurstel est d’autant plus mal perçu qu’il émanait d’un homme qui avait pratiqué l’animation culturelle en milieu populaire [Hurstel, 1984]. Sans doute ses préconisations sont-elles oues, mais le constat établi est d’autant plus douloureux qu’il renvoie à un ressenti partagé : les jeunes fuiraient une action prisonnière d’équipements, une esthétique ruralisante et nostalgique.L’alternance de1986 s’accompagne d’un plan de suppression des MAD –ces enseignants mis à disposition des associations d’éducation populaire, comme l’avait longtemps été Pierre Mauroy–, projet abandonné sous les pressions, mais au prix de la perte de plusieurs centaines de postes et de conditions nouvelles qui fragilisent durablement les liens entre les milieux d’éducation populaire et l’école. Le même gouvernement Chirac supprime en1987 l’Institut national de l’éducation populaire (INEP). Après un dicile combat, il renaît très amoindri en1987, sous la forme de l’Institut national de la jeunesse, avec pour objet les questions de jeunesse sous leurs aspects sociaux. Le retour de la gauche aux aaires le transforme en INJEP (EP pour éducation populaire) en juillet1990, mais sans redonner une véritable importance à cette dimension éducative et culturelle [Richez, 2009], malgré une série de conventions signées entre l’État et les principaux mouvements.Le tableau qui se dégage à l’issue du second septennat de François Mitterrand est sombre pour ces derniers, d’autant qu’il faut y ajouter les dicultés institutionnelles et surtout économiques du secteur qui, pour compenser le déclin du militantisme, a accru son degré de professionnalisation mais dépend toujours davantage de nancements sur projets, plus aléatoires que le nancement récurrent. Au tournant des années1990, des fédérations d’éducation populaire connaissent de graves dicultés économiques aux-quelles elles font face en vendant leur patrimoine immobilier. Quelques-unes témoignent d’une meilleure santé, peut-être également d’une plus grande capacité d’innovation. L’animation dans le domaine de l’environnement ou des activités scientiques et techniques connaît un véritable essor : le réseau des Petits Débrouillards, formé en1986, s’ébroue autour de la nouvelle Cité des sciences et de l’industrie. On peut citer également le cas de l’éduca-tion populaire des adultes. Le Bicentenaire de la Révolution amène à une redécouverte de Condorcet et à la fondation des cercles homonymes par la Ligue de l’enseignement, occasion de revigorer une réexion sur l’éducation permanente qui soure d’être réduite à la seule dimension professionnelle. Les associations Peuple et culture –qui a pourtant perdu de son aura–, Culture et Liberté mènent des expériences dans le domaine de la lecture, des actions dans le monde rural, soutenues ponctuellement par les DRAC, tout comme l’Union Poitou-Charentes pour la culture populaire (UPCP), qui se voue à la valorisation d’un patrimoine populaire, ici paysan. Émergent aussi des initiatives de valorisation des cultures dites immigrées, mais elles sont fragiles, et leurs liens avec les associations historiques du secteur sont limités.Dès1986, Jacques Ion pronostiquait l’écartèlement du socioculturel entre une orientation sociale croissante –l’accompagnement des publics préca-risés– et une orientation culturelle en déclin [Cahiers de l’animation, 1986, no54]. Trois décennies plus tard, les faits lui ont donné globalement raison, beaucoup d’animateurs se considérant désormais comme des travailleurs sociaux et leurs incursions dans l’univers culturel institutionnalisé se faisant avec la plus extrême prudence. Dans ces mêmes Cahiers de l’animation, qui furent jusqu’à leur suppression en même temps que l’INEP le principal lieu de débats sur l’éducation populaire, Christian Maurel, alors directeur de MJC, plaidait pour l’avènement d’un « social-culturel », ébauche d’une longue recherche personnelle et collective autour de la notion de « travail de la culture », qui constituait une des premières tentatives de renouveau de l’éducation populaire. Il prenait acte des impasses de l’animation et de la nécessité d’aronter sérieusement les questions esthétiques, condition pour ne pas abandonner la promesse d’émancipation par la culture, un des piliers de la gauche, parfois malmené en ces années1980."
BIBLIOGRAPHIE >Philippe Urfalino, L’Invention de la politique culturelle, Paris, LaDocumentation française/Comité d’histoire du ministère de la Culture, 1996, rééd. Hachette, coll. « Pluriel », 2011. > Franck Lepage, Inculture(s) 1. « L’éducation populaire, Monsieur, ils n’en ont pas voulu… » : http://www.ardeur.net/conferences-gesticulees/conference-gesticulee-franck-lepage-inculture-1/ >Jean-Claude Richez, « L’INJEP et l’éducation populaire, dans toutes leurs histoires », Vie sociale, vol.4, no4, 2009, p.19-45. > Vincent Dubois, « Du militantisme à la gestion culturelle : l’institutionnalisation de l’action culturelle dans une ville de banlieue (Bron, 1970-1990) », in Christophe Gaubert, Marie-Hélène Lechien et Sylvie Tissot, Reconversions militantes, Limoges, Presses universitaires de Limoges, 2006, p.139-162. >FR3, reportage « La veillée au Théâtre des Amandiers », 10octobre1985, https://fresques.ina.fr/en-scenes/fiche-media/Scenes00815/la-veillee-de-jerome-deschamps.html > Jean Hurstel, Jeunes au bistrot, cultures sur macadam, Paris, Syros, 1984. > Jean-Paul Martin (avec Frédéric Chateigner et Joël Roman), La Ligue de l’enseignement : une histoire politique : 1866-2016, Rennes, PUR, 2016. > Les Cahiers de l’animation, 57numéros de1972 à1987.En ligne : http://proxy.scd.univ-tours.fr/login?url=https://univ.scholarvox.com/book/889151 [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=264468 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Documents numériques
Armée/jeunesse : vocations, engagement et deuxième chance / Julie Verger ; et al. in Agora Débats / Jeunesses : le laboratoire d'idées au service des acteurs de la jeunesse / Cairn.info, 82 (juin 2019)
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PermalinkColloque "Des lieux pour l'éducation populaire : conceptions, architecture et usages des équipements depuis les années 1930" [ADAJEP - PAJEP, les 3, 4 et 5 Décembre 2014 (Paris - Seine-Saint-Denis - Val-de-Marne)] / Laurent Besse
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PermalinkConstruire l'éducation populaire : naissance d'une politique de jeunesse (1958-1970) / Laurent Besse
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PermalinkPermalinkLa démocratie associative. Perpectives historiques / Jean-Claude Richez in Agora Débats / Jeunesses : le laboratoire d'idées au service des acteurs de la jeunesse / Cairn.info, n° 40 (2ème trimestre 2006)
PermalinkEducation nationale jeunesse et sports / Tony Froissart in Carrefours de l'éducation / Cairn.info, n° hors série 3 (19 mars 2014)
PermalinkL’éducation populaire : note de synthèse / Laurent Besse in Savoirs : Revue internationale de recherches en éducation et formation des adultes, 42 (2016/3 - février 2017)
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PermalinkL'éducation populaire au tournant du XXIème siècle : actes du colloque [Université Paris-est Créteil Val de Marne, Département d’économie, 16, 17 & 18 novembre 2011] / Laurent Besse
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PermalinkPermalinkFrançoise Tétard ou l'histoire comme pratique / Laurent Besse in Agora Débats / Jeunesses : le laboratoire d'idées au service des acteurs de la jeunesse / Cairn.info, 60 (février 2012)
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