
Détail de l'auteur
Auteur Marianne Celka
Commentaire :
Marianne Celka, est enseignante-chercheur à l’Institut de Recherches Sociologiques et Anthropologiques, à l’université de Montpellier. Elle a publié un ouvrage collectif, Les dynamiques de l’imaginaire et collaboré à la rédaction de l’ouvrage de J. Porcher et Olivier Néron de Surgy, Encore carnivores demain ?. Elle est également secrétaire de rédaction de la revue Les Cahiers européens de l’imaginaire, au CNRS.
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Humanités environnementales / Marianne Celka in Sociétés - Revue des Sciences Humaines et Sociales / Cain.info, n°148 (juillet 2020)
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[article]
Titre : Humanités environnementales : Dossier Type de document : document électronique Auteurs : Marianne Celka, ; Bertrand Vidal (1985-...), ; Fabio La Rocca (1974-...), Année de publication : 2020 Article en page(s) : pp. 5-141 Langues : Français (fre) Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays:Histoire de l'Europe:Europe occidentale:France ; C ECONOMIE - ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE:Développement économique et social:Développement économique et social:Politique de développement:Stratégie de développement:Développement durable Environmentally sound development, which meets the needs of the present without compromising the ability of future generations to meet their own needs.; S SCIENCES ET TECHNIQUES:Sciences de l'environnement et ingénierie:Sciences de l'environnement:ÉcologieUse for the study of relationships between living organisms and their natural environment.Mots-clés : OKOLOGIE ECOLOGY ECOLOGIA HUMANWISSENSCHAFT HUMAN SCIENCE CIENCIA HUMANA SCIENCE HUMAINE UMWELTGERECHTE UND DAUERHAFTE ENTWICKLUNG SUSTAINABLE DEVELOPMENT DESARROLLO SUSTENTABLE SOZIALWISSENSCHAFT SOCIAL SCIENCE CIENCIA SOCIAL SCIENCE SOCIALE DEFINITION DEFINITION DEFINICION DEFINITION FRANKREICH FRANCIA Humanité environnementale Nature Résumé : Les humanités environnementales constituent le moyen privilégié par lequel les sciences humaines et sociales se saisissent des mutations de paradigme en cours ainsi que du transfert des valeurs que ces dernières impliquent : une nouvelle vision du monde et de nouveaux cadres de référence susceptibles de rendre compte de la pensée d’une époque. Il faut alors régénérer la pensée afin de dire le monde dans lequel nous vivons et saisir la typicité d’une sensibilité écosophique, écouménique, mésologique, dans une approche sensible des relations entre les hommes, les milieux et les environnements humains et non-humains. La pluralité des débats et des controverses passés doit ainsi permettre l’impulsion d’une perspective dans laquelle nous nous pensons effectivement comme des êtres à l’intérieur d’un monde. Hélène Houdayer inaugure ce numéro thématique avec une réflexion sur le Guide des humanités environnementales (de A. Choné, I. Hajek et Ph. Hamman, 2016) qui se présente comme un précieux état des lieux des savoirs issus des domaines des lettres et sciences humaines et sociales sur la nature. René Blais rappelle ensuite que la géographie doit dépasser son mode de connaissance dualiste pour mieux saisir les éléments qui constituent nos intrications à l’environnement. En ce sens, les notions d’ambiance, de milieu et de médiance donnent accès à la complexité des phénomènes observés (Toumadher Ammar) et font de la mésologie et de sa dimension esthétique un prisme à partir duquel renouveler nos catégories de pensée (Lenice da Silva Lira). Les environnements doivent être compris comme des « paysages » co-construits au cœur d’enjeux à la fois politiques, architecturaux et urbanistes dans le cadre desquels les écofictions prennent une grande part, comme cela est particulièrement visible lors de l’organisation des expositions universelles contemporaines (Patrice Ballester). La question des ontofictions aussi, et les manières avec lesquelles elles façonnent notre réel et peuvent produire de nouveaux « environnements » (Aurélien Fouillet et Axelle Grégoire), illustrent les forces de l’imaginaire en action comme avait su le montrer le sociologue Gilbert Durand, fondateur du courant de l’imaginaire. Le dossier se poursuit par l’investigation de plusieurs thématiques récurrentes parce que cruciales des humanités environnementales. La question des energy humanities en tant que champ disciplinaire interroge l’extraction et la consommation des ressources énergétiques fossiles mais aussi l’importance et l’impact des « pétrofictions » sur l’esprit d’une époque (Matthieu Duperrex). Les représentations romantiques puis post-apocalyptiques des ruines deviennent à leur manière des objets privilégiés capables de saisir l’ambiguïté du rapport de la modernité à la nature (Nathanaël Wadbled) ; l’effondrement des colonies d’abeilles, en même temps qu’un paradoxe, signifie l’ampleur et la complexité d’une crise qui nécessite la mise en place de modèles relationnels alternatifs plus éthiques tant envers la planète qu’envers ses hôtes (David Latour) ; de même, la question des Espèces Exotiques Envahissantes (EEE), leur traitement informationnel et communicationnel, révèlent nos rapports à soi et aux autres ainsi que le poids des imaginaires et des catégories de pensée sur le con-vivre interspécifique (Jean-Louis Yengué et Matthias Boureau). Comme le soulignent ces auteurs, « [l]es certitudes s’effritent, les nuances se renforcent, les arguments s’entrechoquent », et c’est bien cela qu’il faut garder à l’esprit pour investiguer les humanités environnementales, renforcer les nuances, faire entrechoquer les arguments, voilà une exigence qui, plus que jamais, doit guider les réflexions en sciences sociales. Celles présentées dans ce numéro sont autant de propositions d’entrées susceptibles de capter les manières par lesquelles nous façonnons les environnements et comment, en retour, ils nous façonnent. En ligne : https://www.cairn.info/revue-societes-2020-2.htm Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=258491
in Sociétés - Revue des Sciences Humaines et Sociales / Cain.info > n°148 (juillet 2020) . - pp. 5-141[article] Humanités environnementales : Dossier [document électronique] / Marianne Celka, ; Bertrand Vidal (1985-...), ; Fabio La Rocca (1974-...), . - 2020 . - pp. 5-141.
Langues : Français (fre)
in Sociétés - Revue des Sciences Humaines et Sociales / Cain.info > n°148 (juillet 2020) . - pp. 5-141
Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays:Histoire de l'Europe:Europe occidentale:France ; C ECONOMIE - ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE:Développement économique et social:Développement économique et social:Politique de développement:Stratégie de développement:Développement durable Environmentally sound development, which meets the needs of the present without compromising the ability of future generations to meet their own needs.; S SCIENCES ET TECHNIQUES:Sciences de l'environnement et ingénierie:Sciences de l'environnement:ÉcologieUse for the study of relationships between living organisms and their natural environment.Mots-clés : OKOLOGIE ECOLOGY ECOLOGIA HUMANWISSENSCHAFT HUMAN SCIENCE CIENCIA HUMANA SCIENCE HUMAINE UMWELTGERECHTE UND DAUERHAFTE ENTWICKLUNG SUSTAINABLE DEVELOPMENT DESARROLLO SUSTENTABLE SOZIALWISSENSCHAFT SOCIAL SCIENCE CIENCIA SOCIAL SCIENCE SOCIALE DEFINITION DEFINITION DEFINICION DEFINITION FRANKREICH FRANCIA Humanité environnementale Nature Résumé : Les humanités environnementales constituent le moyen privilégié par lequel les sciences humaines et sociales se saisissent des mutations de paradigme en cours ainsi que du transfert des valeurs que ces dernières impliquent : une nouvelle vision du monde et de nouveaux cadres de référence susceptibles de rendre compte de la pensée d’une époque. Il faut alors régénérer la pensée afin de dire le monde dans lequel nous vivons et saisir la typicité d’une sensibilité écosophique, écouménique, mésologique, dans une approche sensible des relations entre les hommes, les milieux et les environnements humains et non-humains. La pluralité des débats et des controverses passés doit ainsi permettre l’impulsion d’une perspective dans laquelle nous nous pensons effectivement comme des êtres à l’intérieur d’un monde. Hélène Houdayer inaugure ce numéro thématique avec une réflexion sur le Guide des humanités environnementales (de A. Choné, I. Hajek et Ph. Hamman, 2016) qui se présente comme un précieux état des lieux des savoirs issus des domaines des lettres et sciences humaines et sociales sur la nature. René Blais rappelle ensuite que la géographie doit dépasser son mode de connaissance dualiste pour mieux saisir les éléments qui constituent nos intrications à l’environnement. En ce sens, les notions d’ambiance, de milieu et de médiance donnent accès à la complexité des phénomènes observés (Toumadher Ammar) et font de la mésologie et de sa dimension esthétique un prisme à partir duquel renouveler nos catégories de pensée (Lenice da Silva Lira). Les environnements doivent être compris comme des « paysages » co-construits au cœur d’enjeux à la fois politiques, architecturaux et urbanistes dans le cadre desquels les écofictions prennent une grande part, comme cela est particulièrement visible lors de l’organisation des expositions universelles contemporaines (Patrice Ballester). La question des ontofictions aussi, et les manières avec lesquelles elles façonnent notre réel et peuvent produire de nouveaux « environnements » (Aurélien Fouillet et Axelle Grégoire), illustrent les forces de l’imaginaire en action comme avait su le montrer le sociologue Gilbert Durand, fondateur du courant de l’imaginaire. Le dossier se poursuit par l’investigation de plusieurs thématiques récurrentes parce que cruciales des humanités environnementales. La question des energy humanities en tant que champ disciplinaire interroge l’extraction et la consommation des ressources énergétiques fossiles mais aussi l’importance et l’impact des « pétrofictions » sur l’esprit d’une époque (Matthieu Duperrex). Les représentations romantiques puis post-apocalyptiques des ruines deviennent à leur manière des objets privilégiés capables de saisir l’ambiguïté du rapport de la modernité à la nature (Nathanaël Wadbled) ; l’effondrement des colonies d’abeilles, en même temps qu’un paradoxe, signifie l’ampleur et la complexité d’une crise qui nécessite la mise en place de modèles relationnels alternatifs plus éthiques tant envers la planète qu’envers ses hôtes (David Latour) ; de même, la question des Espèces Exotiques Envahissantes (EEE), leur traitement informationnel et communicationnel, révèlent nos rapports à soi et aux autres ainsi que le poids des imaginaires et des catégories de pensée sur le con-vivre interspécifique (Jean-Louis Yengué et Matthias Boureau). Comme le soulignent ces auteurs, « [l]es certitudes s’effritent, les nuances se renforcent, les arguments s’entrechoquent », et c’est bien cela qu’il faut garder à l’esprit pour investiguer les humanités environnementales, renforcer les nuances, faire entrechoquer les arguments, voilà une exigence qui, plus que jamais, doit guider les réflexions en sciences sociales. Celles présentées dans ce numéro sont autant de propositions d’entrées susceptibles de capter les manières par lesquelles nous façonnons les environnements et comment, en retour, ils nous façonnent. En ligne : https://www.cairn.info/revue-societes-2020-2.htm Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=258491 Hybridations anthropotechniques / Marianne Celka in Sociétés - Revue des Sciences Humaines et Sociales / Cain.info, n° 131 (2016/1)
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n°148 - juillet 2020 - Humanités environnementales (Bulletin de Sociétés - Revue des Sciences Humaines et Sociales / Cain.info) / Marianne Celka
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[n° ou bulletin]
Titre : n°148 - juillet 2020 - Humanités environnementales Titre original : numéro thématique “Penser les humanités environnementales” Type de document : texte imprimé Auteurs : Marianne Celka, Directeur de la recherche ; Fabio La Rocca (1974-...), Directeur de la recherche ; Bertrand Vidal (1985-...), Directeur de la recherche Année de publication : 2020 Importance : 180 p. Présentation : ill., couv. ill. Format : 24 cm Prix : 35 € Langues : Français (fre) Mots-clés : Environnement -- Qualité Humanités environnementales Résumé : « La notion d’environnement ne doit en aucun cas être confondue avec le concept de nature. Car le monde ne peut exister comme nature que pour un être qui n’en fait pas partie, et qui peut porter sur lui un regard extérieur, semblable à celui du détachement objectif de la science, à une distance telle qu’il est facile de céder à l’illusion qu’il n’est pas affecté par sa présence. La distinction entre l’environnement et la nature correspond à une différence de perspective : nous considérons- nous comme des êtres à l’intérieur d’un monde ou comme des êtres à l’extérieur de celui-ci ? Nous avons par ailleurs tendance à penser la nature comme si elle était extérieure non seulement à l’humanité […], mais également à l’histoire, comme si le monde naturel n’était que le décor immuable où se déroulent les activités humaines. Pourtant les environnements, dans la mesure où ils ne cessent de se renouveler au cours de nos vies – puisque nous les façonnons tout comme ils nous façonnent –, sont eux-mêmes fondamentalement historiques. Il nous faut donc être méfiants devant une expression aussi simple que celle d’« environnement naturel », car, en associant les deux termes, nous avons tôt fait de nous imaginer que nous transcendons le monde, et que nous sommes donc en position d’intervenir dans ses processus ». Tim Ingold, The Perception of the Environment. Essays on Livelihood, Dwelling and Skill, Londres, Routledge, 2000.
Les humanités environnementales constituent un domaine de recherche interdisciplinaire diversifié et émergent qui cherche à analyser et à étudier les interrelations complexes entre l’activité humaine (culturelle, économique, politique) et l’environnement, au sens le plus large. Aujourd’hui, la question environnementale se trouve au cœur des débats universitaires et politiques. L’analyse et le traitement des problèmes environnementaux nécessitent une compréhension de la relation réciproque entre nature et culture, entre sciences, sciences sociales et sciences humaines.
Résolument interdisciplinaires, les humanités environnementales doivent permettre la rencontre de la sociologie, de la philosophie, de l’histoire, de la géographie, de la psychologie, de l’ethnologie, des études littéraires ou encore des sciences politiques, économiques et juridiques. Si l’émergence intellectuelle et institutionnelle des domaines d’étude relatifs à l’environnement s’est fait sentir il y a une trentaine d’années déjà, le croisement des regards et des réflexions qu’ils mettent en jeu semble encore à consolider : non seulement pour intégrer la question environnementale de manière plus centrale dans les sciences humaines, en tant qu’entreprise intellectuelle, mais également dans l’optique de connaître la manière dont la culture humaine façonne les impacts environnementaux, les débats sur l’environnement et les réglementations de toutes sortes.
En effet, si des courants spécifiques interrogeant le rapport à l’environnement et la question des ressources naturelles (histoire de l’environnement, philosophie et éthique environnementales, sociologie de l’environnement, écocritique, économie de l’environnement, etc.) constitue un champ de recherche majeur dans le domaine des sciences sociales et humaines, il semble nécessaire que cette prise en charge progressive, qui s’est construite aux marges des disciplines, fasse la part belle aux approches interdisciplinaires mobilisant une large gamme d’« objets », sans pour autant que l’hétérogénéité des approches conteste la spécificité heuristique des humanités environnementales : comment l’activité humaine (historique, contemporaine et imaginaire) façonne-t-elle le monde qui nous entoure ? Comment la recherche d’une telle activité peut-elle contribuer à une compréhension plus approfondie de l’environnement ? Et que révèlent des modes d’investigation historiques, scientifiques, esthétiques ou fictifs sur notre relation avec le monde « naturel » ? Les concepts scientifiques, tels que la biodiversité, se réfèrent souvent aux zones les plus vierges du monde. Mais la plupart des parties de la terre sont sédentarisées, cultivées et leur nature est irréversiblement hybride. La biodiversité ne peut être conçue efficacement sans comprendre les environnements anthropiques. Les humanités environnementales constituent un moyen d’analyser ces changements. La pluralité des débats et des controverses passés, doit servir d’impulsion pour la mise en valeur et la représentation des savoirs et des connaissances des sciences humaines et sociales au prisme de l’environnement.
Ce numéro de la revue Sociétés a pour vocation de réunir des réflexions permettant de croiser les approches interdisciplinaires traitant des enjeux environnementaux en sciences humaines et sociales (économie écologique, green political theory, political ecology, sociologie environnementale, …) avec une série d’objets autour desquels les discours sur l’environnement se cristallisent actuellement. Les notions de milieux et d’Umwelt, la mésologie, les ambiances esthétiques, le paradigme écosophique, l’aménagement de l’urbain et du suburbain, la présence et l’agentivité du non-humain, les notions de risque et les théories de l’effondrement, les nouveaux leaders d’opinion, le politique et le transpolitique, les diverses formes de militantisme et d’activisme, l’économie verte, le juridique, les imaginaires collectifs et les représentations sociales des environnements, les écofictions ou encore la green architecture et le design environnemental sont autant de propositions d’entrées d’une liste non-exhaustive.Note de contenu : Notes bibliogr. En ligne : https://www.cairn.info/revue-societes-2020-2.htm Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=56535 [n° ou bulletin] n°148 - juillet 2020 - Humanités environnementales = numéro thématique “Penser les humanités environnementales” [texte imprimé] / Marianne Celka, Directeur de la recherche ; Fabio La Rocca (1974-...), Directeur de la recherche ; Bertrand Vidal (1985-...), Directeur de la recherche . - 2020 . - 180 p. : ill., couv. ill. ; 24 cm.
35 €
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Environnement -- Qualité Humanités environnementales Résumé : « La notion d’environnement ne doit en aucun cas être confondue avec le concept de nature. Car le monde ne peut exister comme nature que pour un être qui n’en fait pas partie, et qui peut porter sur lui un regard extérieur, semblable à celui du détachement objectif de la science, à une distance telle qu’il est facile de céder à l’illusion qu’il n’est pas affecté par sa présence. La distinction entre l’environnement et la nature correspond à une différence de perspective : nous considérons- nous comme des êtres à l’intérieur d’un monde ou comme des êtres à l’extérieur de celui-ci ? Nous avons par ailleurs tendance à penser la nature comme si elle était extérieure non seulement à l’humanité […], mais également à l’histoire, comme si le monde naturel n’était que le décor immuable où se déroulent les activités humaines. Pourtant les environnements, dans la mesure où ils ne cessent de se renouveler au cours de nos vies – puisque nous les façonnons tout comme ils nous façonnent –, sont eux-mêmes fondamentalement historiques. Il nous faut donc être méfiants devant une expression aussi simple que celle d’« environnement naturel », car, en associant les deux termes, nous avons tôt fait de nous imaginer que nous transcendons le monde, et que nous sommes donc en position d’intervenir dans ses processus ». Tim Ingold, The Perception of the Environment. Essays on Livelihood, Dwelling and Skill, Londres, Routledge, 2000.
Les humanités environnementales constituent un domaine de recherche interdisciplinaire diversifié et émergent qui cherche à analyser et à étudier les interrelations complexes entre l’activité humaine (culturelle, économique, politique) et l’environnement, au sens le plus large. Aujourd’hui, la question environnementale se trouve au cœur des débats universitaires et politiques. L’analyse et le traitement des problèmes environnementaux nécessitent une compréhension de la relation réciproque entre nature et culture, entre sciences, sciences sociales et sciences humaines.
Résolument interdisciplinaires, les humanités environnementales doivent permettre la rencontre de la sociologie, de la philosophie, de l’histoire, de la géographie, de la psychologie, de l’ethnologie, des études littéraires ou encore des sciences politiques, économiques et juridiques. Si l’émergence intellectuelle et institutionnelle des domaines d’étude relatifs à l’environnement s’est fait sentir il y a une trentaine d’années déjà, le croisement des regards et des réflexions qu’ils mettent en jeu semble encore à consolider : non seulement pour intégrer la question environnementale de manière plus centrale dans les sciences humaines, en tant qu’entreprise intellectuelle, mais également dans l’optique de connaître la manière dont la culture humaine façonne les impacts environnementaux, les débats sur l’environnement et les réglementations de toutes sortes.
En effet, si des courants spécifiques interrogeant le rapport à l’environnement et la question des ressources naturelles (histoire de l’environnement, philosophie et éthique environnementales, sociologie de l’environnement, écocritique, économie de l’environnement, etc.) constitue un champ de recherche majeur dans le domaine des sciences sociales et humaines, il semble nécessaire que cette prise en charge progressive, qui s’est construite aux marges des disciplines, fasse la part belle aux approches interdisciplinaires mobilisant une large gamme d’« objets », sans pour autant que l’hétérogénéité des approches conteste la spécificité heuristique des humanités environnementales : comment l’activité humaine (historique, contemporaine et imaginaire) façonne-t-elle le monde qui nous entoure ? Comment la recherche d’une telle activité peut-elle contribuer à une compréhension plus approfondie de l’environnement ? Et que révèlent des modes d’investigation historiques, scientifiques, esthétiques ou fictifs sur notre relation avec le monde « naturel » ? Les concepts scientifiques, tels que la biodiversité, se réfèrent souvent aux zones les plus vierges du monde. Mais la plupart des parties de la terre sont sédentarisées, cultivées et leur nature est irréversiblement hybride. La biodiversité ne peut être conçue efficacement sans comprendre les environnements anthropiques. Les humanités environnementales constituent un moyen d’analyser ces changements. La pluralité des débats et des controverses passés, doit servir d’impulsion pour la mise en valeur et la représentation des savoirs et des connaissances des sciences humaines et sociales au prisme de l’environnement.
Ce numéro de la revue Sociétés a pour vocation de réunir des réflexions permettant de croiser les approches interdisciplinaires traitant des enjeux environnementaux en sciences humaines et sociales (économie écologique, green political theory, political ecology, sociologie environnementale, …) avec une série d’objets autour desquels les discours sur l’environnement se cristallisent actuellement. Les notions de milieux et d’Umwelt, la mésologie, les ambiances esthétiques, le paradigme écosophique, l’aménagement de l’urbain et du suburbain, la présence et l’agentivité du non-humain, les notions de risque et les théories de l’effondrement, les nouveaux leaders d’opinion, le politique et le transpolitique, les diverses formes de militantisme et d’activisme, l’économie verte, le juridique, les imaginaires collectifs et les représentations sociales des environnements, les écofictions ou encore la green architecture et le design environnemental sont autant de propositions d’entrées d’une liste non-exhaustive.Note de contenu : Notes bibliogr. En ligne : https://www.cairn.info/revue-societes-2020-2.htm Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=56535 ContientExemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire
Titre : Vegan order : des éco-warriors au business de la radicalité / SUDOC Type de document : document électronique Auteurs : Marianne Celka, Auteur Mention d'édition : Extrait en hyperlien Editeur : Paris : les Editions Arkhê Année de publication : 2018 Collection : Alt Importance : 177 p. Présentation : couv. ill. Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-918682-39-4 Prix : 17,90 € Note générale : Extrait : "L’Animal Liberation Front
L’ALF s’est construit autour d’un crédo :
« Le front de libération des animaux mène des actions directes à l’encontre de tout abus d’animaux, sous forme de libérations d’animaux et en causant des dégâts financiers aux entreprises qui les exploitent, habituellement par le biais de destructions de biens et de propriété ».
L’ALF poursuit un double objectif, à court et long termes. Il est d’abord question de sauver le plus grand nombre d’animaux possible et d’interrompre directement la pratique d’abus en tous genres à l’encontre des animaux. Par suite, il s’agit d’abolir la souffrance des animaux, en forçant les entreprises qui les torturent à mettre la clé sous la porte. Selon ses propres revendications, l’ALF invite à des campagnes d’actions non-violentes et encourage les activistes à prendre toutes les précautions afin qu’aucun animal – humain ou non-humain – ne soit blessé. Puisque toutes ces actions sont illégales, les activistes doivent faire montre d’une grande discrétion – en ce sens, l’absence de chef est supposée affermir les liens de proximité entre les militants et renforcer la dimension secrète de l’organisation. Le front de libération des animaux consiste ainsi en de petits groupes anonymes d’individus perpétrant des actions directes en allégeance au credo. Tout groupe réalisant des actions en accord avec les règles de conduite établies par l’ALF peut ainsi s’en revendiquer. Ces règles sont clairement édictées ; elles sont visibles et accessibles à tous afin que quiconque souhaite réaliser des actions au nom de l’ALF connaisse les limites qu’il ne faut franchir. Le credo s’affiche sous forme de devoirs à remplir :
« Devoir libérer les animaux de tous les lieux où ils sont victimes d’abus, c’est-à-dire laboratoires, fermes pour animaux destinés à la fourrure ou à l’alimentation etc., et les placer dans de bons foyers où ils pourront vivre de façon naturelle, loin de la souffrance. Devoir infliger des dommages financiers à ceux qui profitent de la misère et de l’exploitation des animaux. Devoir révéler l’horreur et les atrocités commises envers les animaux derrière des portes fermées, via des actions directes non violentes et des libérations d’animaux. Devoir prendre toutes les précautions nécessaires pour ne pas blesser d’animaux, humains ou non-humains. Devoir analyser les conséquences de toutes les actions proposées, et ne jamais faire de généralisations lorsqu’une information spécifique est disponible ».
Concrètement, les actions de libération des animaux se déroulent à l’aube ou au crépuscule, à la seule lueur de torches électriques. À la manière décrite par Jean-Christophe Rufin, les libérateurs s’immiscent au cœur des exploitations animales, fermes concentrationnaires, laboratoires d’expérimentation, élevages intensifs, tous ces lieux où règnent la mort, l’injustice et la cruauté, aux périphéries des grandes agglomérations :
« La serrure n’opposa aucune résistance à l’action du pied-de-biche. Dans l’obscurité, elle atteignit à bout de bras le boîtier électrique et actionna l’interrupteur. Brutalement, la lumière blanche des néons inonda l’animalerie. La seule surprise était l’odeur. […] Ensuite, elle s’était avancée vers les cages ».
Munis de pinces-monseigneurs ou de pieds-de-biche, les activistes font sauter les verrous, libèrent les « frères non-humains » et défoncent tout ce qui peut l’être, laissant derrière eux quelques mots doux à l’attention des tortionnaires : « ALF te surveille ! » ou encore « La prochaine fois on s’invite chez toi ! ». Les libérateurs se placent de fait dans le cadre d’une liberté « infra » sociale, celle qui s’exerce au-dessous des lois, dans les bas-fonds, jouissant de cette liberté d’ordinaire fantasmée. Une liberté d’action et de morale qui n’est pas sans rappeler celle des héros bandits, issus de la pègre qui peuplent les écrans de cinéma ou de télévision. Une liberté dont Edgar Morin rappelle à quel point elle peut être – en tant que liberté anthropologique et non politique – violente et subversive, ou du moins enjeu d’une catharsis fondamentale. C’est la liberté de celui qui appartient au gang (The Monkey Wrench Gang rappelons-le), liberté du héros qui lutte pour la Loi contre les lois."Langues : Français (fre) Mots-clés : Véganisme -- 1990-....
Modes de vie alternatifs
Mouvements pour la défense des droits des animaux -- 1990-....Résumé : Serions-nous coupables de crime contre l’animalité ? Au fil des siècles, de nombreuses voix, de Pythagore à Henry David Thoreau, se sont élevées pour remettre en cause la domination brutale des hommes sur les animaux. Aujourd’hui, la société toute entière est concernée par ce sujet, poussé sur le devant de la scène par de nouveaux activistes : L214 dénonçant l’enfer des abattoirs, Sea Shepherd menant de véritables batailles navales ou encore PETA et ses campagnes choc. Pourtant, si le véganisme s’affirme de nos jours comme un mode de vie valorisant, la sensibilité animaliste qui l’inspire relève souvent d’un véritable fondamentalisme. Acheter des steaks végétaux fait-il de vous un révolutionnaire ? Qui sont les éco-warriors et de quelle manière veulent-ils imposer leur vision du monde ? Les gourous animalistes sont-ils en train de trahir la cause ? En embrassant les points de vue politiques, écologiques ou économiques et en interrogeant les contre-cultures punk ou straight edge, Marianne Celka jette un regard critique sur l’histoire tourmentée de la libération animale, parfois rattrapée par un capitalisme enivré des sirènes de la compassion. Note de contenu : Sommaire :
I. Nébuleuse animaliste
Spécisme et égalité animale
Une libération totale
L’argument dit des « cas marginaux »
Une communauté des égaux
Réformistes versus abolitionnistes
Vegetarianism et véganisme
Veni, Vidi, Vegani
Doxanalyse de l’animalisme
Scènes musicales et affinités radicales
II. Millénarisme
Écologie profonde et transcendantalisme
Le rejet de la chair
Suffragettes et Naturiens
La terre mère et le sentiment du sacre
III. Appels au grand soir
World Wi(l)d Web
Les leaders d’opinion et entre- preneurs de morale
Les cellules et le réseau
Animal Liberation Front
De nouveaux watchmen : pour les animaux et pour la terre
Night of knights – night of knifes
Pratique de l’activisme radical
Communauté de foi
La suspicion du complot
IV. Victoire et faillite du radicalisme
L’imaginaire animaliste
Sea Shepherd et éco-pirates
Le capitaine Watson
People for Ethical Treatment of Animals
L’imagerie de PETA
Gruesome footage & happening
Business de la radicalité : #maviedevegan
Le paradoxe des conséquences
Le bonheur non-humain et l’avènement d’une societé exsangue
V. S’agiter hors de soi
De l’autre coté du miroir et juste aux bords
L’exorcisme hallucinatoire du réel
Dernières considérations
L’argument du plaisir
Bibliogr. p. 148-152. Notes bibliogr.En ligne : https://www.arkhe-editions.com/livre/vegan-order/ Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=258499 Vegan order : des éco-warriors au business de la radicalité / SUDOC [document électronique] / Marianne Celka, Auteur . - Extrait en hyperlien . - Paris : les Editions Arkhê, 2018 . - 177 p. : couv. ill. ; 21 cm. - (Alt) .
ISBN : 978-2-918682-39-4 : 17,90 €
Extrait : "L’Animal Liberation Front
L’ALF s’est construit autour d’un crédo :
« Le front de libération des animaux mène des actions directes à l’encontre de tout abus d’animaux, sous forme de libérations d’animaux et en causant des dégâts financiers aux entreprises qui les exploitent, habituellement par le biais de destructions de biens et de propriété ».
L’ALF poursuit un double objectif, à court et long termes. Il est d’abord question de sauver le plus grand nombre d’animaux possible et d’interrompre directement la pratique d’abus en tous genres à l’encontre des animaux. Par suite, il s’agit d’abolir la souffrance des animaux, en forçant les entreprises qui les torturent à mettre la clé sous la porte. Selon ses propres revendications, l’ALF invite à des campagnes d’actions non-violentes et encourage les activistes à prendre toutes les précautions afin qu’aucun animal – humain ou non-humain – ne soit blessé. Puisque toutes ces actions sont illégales, les activistes doivent faire montre d’une grande discrétion – en ce sens, l’absence de chef est supposée affermir les liens de proximité entre les militants et renforcer la dimension secrète de l’organisation. Le front de libération des animaux consiste ainsi en de petits groupes anonymes d’individus perpétrant des actions directes en allégeance au credo. Tout groupe réalisant des actions en accord avec les règles de conduite établies par l’ALF peut ainsi s’en revendiquer. Ces règles sont clairement édictées ; elles sont visibles et accessibles à tous afin que quiconque souhaite réaliser des actions au nom de l’ALF connaisse les limites qu’il ne faut franchir. Le credo s’affiche sous forme de devoirs à remplir :
« Devoir libérer les animaux de tous les lieux où ils sont victimes d’abus, c’est-à-dire laboratoires, fermes pour animaux destinés à la fourrure ou à l’alimentation etc., et les placer dans de bons foyers où ils pourront vivre de façon naturelle, loin de la souffrance. Devoir infliger des dommages financiers à ceux qui profitent de la misère et de l’exploitation des animaux. Devoir révéler l’horreur et les atrocités commises envers les animaux derrière des portes fermées, via des actions directes non violentes et des libérations d’animaux. Devoir prendre toutes les précautions nécessaires pour ne pas blesser d’animaux, humains ou non-humains. Devoir analyser les conséquences de toutes les actions proposées, et ne jamais faire de généralisations lorsqu’une information spécifique est disponible ».
Concrètement, les actions de libération des animaux se déroulent à l’aube ou au crépuscule, à la seule lueur de torches électriques. À la manière décrite par Jean-Christophe Rufin, les libérateurs s’immiscent au cœur des exploitations animales, fermes concentrationnaires, laboratoires d’expérimentation, élevages intensifs, tous ces lieux où règnent la mort, l’injustice et la cruauté, aux périphéries des grandes agglomérations :
« La serrure n’opposa aucune résistance à l’action du pied-de-biche. Dans l’obscurité, elle atteignit à bout de bras le boîtier électrique et actionna l’interrupteur. Brutalement, la lumière blanche des néons inonda l’animalerie. La seule surprise était l’odeur. […] Ensuite, elle s’était avancée vers les cages ».
Munis de pinces-monseigneurs ou de pieds-de-biche, les activistes font sauter les verrous, libèrent les « frères non-humains » et défoncent tout ce qui peut l’être, laissant derrière eux quelques mots doux à l’attention des tortionnaires : « ALF te surveille ! » ou encore « La prochaine fois on s’invite chez toi ! ». Les libérateurs se placent de fait dans le cadre d’une liberté « infra » sociale, celle qui s’exerce au-dessous des lois, dans les bas-fonds, jouissant de cette liberté d’ordinaire fantasmée. Une liberté d’action et de morale qui n’est pas sans rappeler celle des héros bandits, issus de la pègre qui peuplent les écrans de cinéma ou de télévision. Une liberté dont Edgar Morin rappelle à quel point elle peut être – en tant que liberté anthropologique et non politique – violente et subversive, ou du moins enjeu d’une catharsis fondamentale. C’est la liberté de celui qui appartient au gang (The Monkey Wrench Gang rappelons-le), liberté du héros qui lutte pour la Loi contre les lois."
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Véganisme -- 1990-....
Modes de vie alternatifs
Mouvements pour la défense des droits des animaux -- 1990-....Résumé : Serions-nous coupables de crime contre l’animalité ? Au fil des siècles, de nombreuses voix, de Pythagore à Henry David Thoreau, se sont élevées pour remettre en cause la domination brutale des hommes sur les animaux. Aujourd’hui, la société toute entière est concernée par ce sujet, poussé sur le devant de la scène par de nouveaux activistes : L214 dénonçant l’enfer des abattoirs, Sea Shepherd menant de véritables batailles navales ou encore PETA et ses campagnes choc. Pourtant, si le véganisme s’affirme de nos jours comme un mode de vie valorisant, la sensibilité animaliste qui l’inspire relève souvent d’un véritable fondamentalisme. Acheter des steaks végétaux fait-il de vous un révolutionnaire ? Qui sont les éco-warriors et de quelle manière veulent-ils imposer leur vision du monde ? Les gourous animalistes sont-ils en train de trahir la cause ? En embrassant les points de vue politiques, écologiques ou économiques et en interrogeant les contre-cultures punk ou straight edge, Marianne Celka jette un regard critique sur l’histoire tourmentée de la libération animale, parfois rattrapée par un capitalisme enivré des sirènes de la compassion. Note de contenu : Sommaire :
I. Nébuleuse animaliste
Spécisme et égalité animale
Une libération totale
L’argument dit des « cas marginaux »
Une communauté des égaux
Réformistes versus abolitionnistes
Vegetarianism et véganisme
Veni, Vidi, Vegani
Doxanalyse de l’animalisme
Scènes musicales et affinités radicales
II. Millénarisme
Écologie profonde et transcendantalisme
Le rejet de la chair
Suffragettes et Naturiens
La terre mère et le sentiment du sacre
III. Appels au grand soir
World Wi(l)d Web
Les leaders d’opinion et entre- preneurs de morale
Les cellules et le réseau
Animal Liberation Front
De nouveaux watchmen : pour les animaux et pour la terre
Night of knights – night of knifes
Pratique de l’activisme radical
Communauté de foi
La suspicion du complot
IV. Victoire et faillite du radicalisme
L’imaginaire animaliste
Sea Shepherd et éco-pirates
Le capitaine Watson
People for Ethical Treatment of Animals
L’imagerie de PETA
Gruesome footage & happening
Business de la radicalité : #maviedevegan
Le paradoxe des conséquences
Le bonheur non-humain et l’avènement d’une societé exsangue
V. S’agiter hors de soi
De l’autre coté du miroir et juste aux bords
L’exorcisme hallucinatoire du réel
Dernières considérations
L’argument du plaisir
Bibliogr. p. 148-152. Notes bibliogr.En ligne : https://www.arkhe-editions.com/livre/vegan-order/ Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=258499 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Documents numériques
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Huguet, Thibault. « Marianne Celka, Vegan order. Des éco-warriors au business de la radicalité. Éditions Arkhé, Paris, 2018, 177 p. », Sociétés, vol. 142, no. 4, 2018, pp. 141-142.URL![]()
Le « veggie burger » de McDonald montre comment la société capitaliste a converti la menace animaliste en moteur pour le marché. L’animalisme est un mouvement éthique, voire moral, qui dépasse aujourd’hui le cadre de la protection animale. L’Animaliste cURL