
Détail de l'auteur
Auteur Bertrand Vidal (1985-...)
Commentaire :
Bertand Vidal est sociologue et chercheur à l’université Paul Valéry de Montpellier. Il s’est imposé comme une référence incontournable dans l’étude du phénomène survivaliste et intervient régulièrement dans de nombreux médias comme Le Monde, Libération, Vice ou Les Inrocks.
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Documents disponibles écrits par cet auteur



Dossier : les nouvelles radicalités politiques / Héloïse Lhérété in Sciences humaines, 315 (Juin 2019)
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[article]
Titre : Dossier : les nouvelles radicalités politiques Titre original : Black blocs, survivalistes, zadistes, néofascistes... Radicalités : Qui sont les nouveaux extrémistes ? Quelles sont leurs idées ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Héloïse Lhérété (1979-...), Editeur scientifique ; Clément Quintard, Editeur scientifique ; Anne Muxel , Auteur ; Xavier Crettiez (1968-...) ; Nicolas Lebourg (1974-...)
; Isabelle Sommier (1965-...)
, Auteur ; Bertrand Vidal (1985-...)
Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 32 à 51 Note générale : La couv. porte en plus : "Éducation positive, pour ou contre ?" ; "Sociologie : Rencontres en ligne, les codes de la séducation" ; "Le point sur : Le devoir de mémoire". Langues : Français (fre) Mots-clés : ultradroite EXTREME DROITE survivalisme DJIHADISME EXTREMISME POLITIQUE RADICALISATION SOCIETE Idées politiques Extrémisme (politique) Militantisme Résumé : "Des black blocs au néo-fascistes, des zadistes aux survivalistes, de l'ultra-gauche à l'ultra-droite, un nouvel arc de radicalités politiques se dresse dans l'espace public. Des groupes de militants connectés et actifs sortent de l'ombre avec la volonté d'en découdre avec le système. D'un groupe à l'autre, les différences idéologiques sont réelles et nombreuses : certains sont anticapitalistes, d'autres anti-islam, d'autres encore antisémites, europhobes ou antifascistes. Mais il existe aussi des points communs : tous revendiquent la protestation voire la violence comme mode d'expression ; tous récusent les apories du jeu démocratique. Les radicalités progressent-elles en France ? Faut-il s'inquiéter de leur attractivité auprès de la jeunesse ? Sont-elles symptomatiques d'une crise politique ? Leur violence constitue-t-elle une menace pour le pouvoir ? Comment s'organisent - et se réorganisent - les différentes mouvances radicales ? Des idées extrêmistes aux actions terroristes, il existe toute une gradation des radicalités. Ce dossier tente une cartographie, éclairée par les dernières enquêtes sociologiques. Et projette un peu de lumière sur ces trajectoires militantes qui se trament le plus souvent dans l'ombre de notre monde social". Note de contenu : p. 34 : Dissiper le brouillard des radicalités - Clément Quintard
p. 38 : Une jeunesse antisystème ? - Anne Muxel
p. 41 : Itinéraires de jihadistes - Xavier Crettiez
p. 44 : L'hydre de l'ultradroite - Nicolas Lebourg
p. 47 : Les nouveaux habits noirs du capitalisme - Isabelle Sommier
p. 50 : Le survivalisme, ou la civilisation en procès - Bertrand Vidal
En ligne : https://www.scienceshumaines.com/les-nouvelles-radicalites-politiques_fr_40946.h [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=220689
in Sciences humaines > 315 (Juin 2019) . - p. 32 à 51[article] Dossier : les nouvelles radicalités politiques = Black blocs, survivalistes, zadistes, néofascistes... Radicalités : Qui sont les nouveaux extrémistes ? Quelles sont leurs idées ? [texte imprimé] / Héloïse Lhérété (1979-...), Editeur scientifique ; Clément Quintard, Editeur scientifique ; Anne Muxel, Auteur ; Xavier Crettiez (1968-...) ; Nicolas Lebourg (1974-...)
; Isabelle Sommier (1965-...)
, Auteur ; Bertrand Vidal (1985-...) . - 2019 . - p. 32 à 51.
La couv. porte en plus : "Éducation positive, pour ou contre ?" ; "Sociologie : Rencontres en ligne, les codes de la séducation" ; "Le point sur : Le devoir de mémoire".
Langues : Français (fre)
in Sciences humaines > 315 (Juin 2019) . - p. 32 à 51
Mots-clés : ultradroite EXTREME DROITE survivalisme DJIHADISME EXTREMISME POLITIQUE RADICALISATION SOCIETE Idées politiques Extrémisme (politique) Militantisme Résumé : "Des black blocs au néo-fascistes, des zadistes aux survivalistes, de l'ultra-gauche à l'ultra-droite, un nouvel arc de radicalités politiques se dresse dans l'espace public. Des groupes de militants connectés et actifs sortent de l'ombre avec la volonté d'en découdre avec le système. D'un groupe à l'autre, les différences idéologiques sont réelles et nombreuses : certains sont anticapitalistes, d'autres anti-islam, d'autres encore antisémites, europhobes ou antifascistes. Mais il existe aussi des points communs : tous revendiquent la protestation voire la violence comme mode d'expression ; tous récusent les apories du jeu démocratique. Les radicalités progressent-elles en France ? Faut-il s'inquiéter de leur attractivité auprès de la jeunesse ? Sont-elles symptomatiques d'une crise politique ? Leur violence constitue-t-elle une menace pour le pouvoir ? Comment s'organisent - et se réorganisent - les différentes mouvances radicales ? Des idées extrêmistes aux actions terroristes, il existe toute une gradation des radicalités. Ce dossier tente une cartographie, éclairée par les dernières enquêtes sociologiques. Et projette un peu de lumière sur ces trajectoires militantes qui se trament le plus souvent dans l'ombre de notre monde social". Note de contenu : p. 34 : Dissiper le brouillard des radicalités - Clément Quintard
p. 38 : Une jeunesse antisystème ? - Anne Muxel
p. 41 : Itinéraires de jihadistes - Xavier Crettiez
p. 44 : L'hydre de l'ultradroite - Nicolas Lebourg
p. 47 : Les nouveaux habits noirs du capitalisme - Isabelle Sommier
p. 50 : Le survivalisme, ou la civilisation en procès - Bertrand Vidal
En ligne : https://www.scienceshumaines.com/les-nouvelles-radicalites-politiques_fr_40946.h [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=220689 Humanités environnementales / Marianne Celka in Sociétés - Revue des Sciences Humaines et Sociales / Cairn.info, n°148 (juillet 2020)
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[article]
Titre : Humanités environnementales : Dossier Type de document : document électronique Auteurs : Marianne Celka, ; Bertrand Vidal (1985-...), ; Fabio La Rocca (1974-...), Année de publication : 2020 Article en page(s) : pp. 5-141 Langues : Français (fre) Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays:Histoire de l'Europe:Europe occidentale:France ; C ECONOMIE - ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE:Développement économique et social:Développement économique et social:Politique de développement:Stratégie de développement:Développement durable Environmentally sound development, which meets the needs of the present without compromising the ability of future generations to meet their own needs.; S SCIENCES ET TECHNIQUES:Sciences de l'environnement et ingénierie:Sciences de l'environnement:ÉcologieUse for the study of relationships between living organisms and their natural environment.Mots-clés : OKOLOGIE ECOLOGY ECOLOGIA HUMANWISSENSCHAFT HUMAN SCIENCE CIENCIA HUMANA SCIENCE HUMAINE UMWELTGERECHTE UND DAUERHAFTE ENTWICKLUNG SUSTAINABLE DEVELOPMENT DESARROLLO SUSTENTABLE SOZIALWISSENSCHAFT SOCIAL SCIENCE CIENCIA SOCIAL SCIENCE SOCIALE DEFINITION DEFINITION DEFINICION DEFINITION FRANKREICH FRANCIA Humanité environnementale Nature Résumé : Les humanités environnementales constituent le moyen privilégié par lequel les sciences humaines et sociales se saisissent des mutations de paradigme en cours ainsi que du transfert des valeurs que ces dernières impliquent : une nouvelle vision du monde et de nouveaux cadres de référence susceptibles de rendre compte de la pensée d’une époque. Il faut alors régénérer la pensée afin de dire le monde dans lequel nous vivons et saisir la typicité d’une sensibilité écosophique, écouménique, mésologique, dans une approche sensible des relations entre les hommes, les milieux et les environnements humains et non-humains. La pluralité des débats et des controverses passés doit ainsi permettre l’impulsion d’une perspective dans laquelle nous nous pensons effectivement comme des êtres à l’intérieur d’un monde. Hélène Houdayer inaugure ce numéro thématique avec une réflexion sur le Guide des humanités environnementales (de A. Choné, I. Hajek et Ph. Hamman, 2016) qui se présente comme un précieux état des lieux des savoirs issus des domaines des lettres et sciences humaines et sociales sur la nature. René Blais rappelle ensuite que la géographie doit dépasser son mode de connaissance dualiste pour mieux saisir les éléments qui constituent nos intrications à l’environnement. En ce sens, les notions d’ambiance, de milieu et de médiance donnent accès à la complexité des phénomènes observés (Toumadher Ammar) et font de la mésologie et de sa dimension esthétique un prisme à partir duquel renouveler nos catégories de pensée (Lenice da Silva Lira). Les environnements doivent être compris comme des « paysages » co-construits au cœur d’enjeux à la fois politiques, architecturaux et urbanistes dans le cadre desquels les écofictions prennent une grande part, comme cela est particulièrement visible lors de l’organisation des expositions universelles contemporaines (Patrice Ballester). La question des ontofictions aussi, et les manières avec lesquelles elles façonnent notre réel et peuvent produire de nouveaux « environnements » (Aurélien Fouillet et Axelle Grégoire), illustrent les forces de l’imaginaire en action comme avait su le montrer le sociologue Gilbert Durand, fondateur du courant de l’imaginaire. Le dossier se poursuit par l’investigation de plusieurs thématiques récurrentes parce que cruciales des humanités environnementales. La question des energy humanities en tant que champ disciplinaire interroge l’extraction et la consommation des ressources énergétiques fossiles mais aussi l’importance et l’impact des « pétrofictions » sur l’esprit d’une époque (Matthieu Duperrex). Les représentations romantiques puis post-apocalyptiques des ruines deviennent à leur manière des objets privilégiés capables de saisir l’ambiguïté du rapport de la modernité à la nature (Nathanaël Wadbled) ; l’effondrement des colonies d’abeilles, en même temps qu’un paradoxe, signifie l’ampleur et la complexité d’une crise qui nécessite la mise en place de modèles relationnels alternatifs plus éthiques tant envers la planète qu’envers ses hôtes (David Latour) ; de même, la question des Espèces Exotiques Envahissantes (EEE), leur traitement informationnel et communicationnel, révèlent nos rapports à soi et aux autres ainsi que le poids des imaginaires et des catégories de pensée sur le con-vivre interspécifique (Jean-Louis Yengué et Matthias Boureau). Comme le soulignent ces auteurs, « [l]es certitudes s’effritent, les nuances se renforcent, les arguments s’entrechoquent », et c’est bien cela qu’il faut garder à l’esprit pour investiguer les humanités environnementales, renforcer les nuances, faire entrechoquer les arguments, voilà une exigence qui, plus que jamais, doit guider les réflexions en sciences sociales. Celles présentées dans ce numéro sont autant de propositions d’entrées susceptibles de capter les manières par lesquelles nous façonnons les environnements et comment, en retour, ils nous façonnent. En ligne : https://www.cairn.info/revue-societes-2020-2.htm Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=258491
in Sociétés - Revue des Sciences Humaines et Sociales / Cairn.info > n°148 (juillet 2020) . - pp. 5-141[article] Humanités environnementales : Dossier [document électronique] / Marianne Celka, ; Bertrand Vidal (1985-...), ; Fabio La Rocca (1974-...), . - 2020 . - pp. 5-141.
Langues : Français (fre)
in Sociétés - Revue des Sciences Humaines et Sociales / Cairn.info > n°148 (juillet 2020) . - pp. 5-141
Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays:Histoire de l'Europe:Europe occidentale:France ; C ECONOMIE - ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE:Développement économique et social:Développement économique et social:Politique de développement:Stratégie de développement:Développement durable Environmentally sound development, which meets the needs of the present without compromising the ability of future generations to meet their own needs.; S SCIENCES ET TECHNIQUES:Sciences de l'environnement et ingénierie:Sciences de l'environnement:ÉcologieUse for the study of relationships between living organisms and their natural environment.Mots-clés : OKOLOGIE ECOLOGY ECOLOGIA HUMANWISSENSCHAFT HUMAN SCIENCE CIENCIA HUMANA SCIENCE HUMAINE UMWELTGERECHTE UND DAUERHAFTE ENTWICKLUNG SUSTAINABLE DEVELOPMENT DESARROLLO SUSTENTABLE SOZIALWISSENSCHAFT SOCIAL SCIENCE CIENCIA SOCIAL SCIENCE SOCIALE DEFINITION DEFINITION DEFINICION DEFINITION FRANKREICH FRANCIA Humanité environnementale Nature Résumé : Les humanités environnementales constituent le moyen privilégié par lequel les sciences humaines et sociales se saisissent des mutations de paradigme en cours ainsi que du transfert des valeurs que ces dernières impliquent : une nouvelle vision du monde et de nouveaux cadres de référence susceptibles de rendre compte de la pensée d’une époque. Il faut alors régénérer la pensée afin de dire le monde dans lequel nous vivons et saisir la typicité d’une sensibilité écosophique, écouménique, mésologique, dans une approche sensible des relations entre les hommes, les milieux et les environnements humains et non-humains. La pluralité des débats et des controverses passés doit ainsi permettre l’impulsion d’une perspective dans laquelle nous nous pensons effectivement comme des êtres à l’intérieur d’un monde. Hélène Houdayer inaugure ce numéro thématique avec une réflexion sur le Guide des humanités environnementales (de A. Choné, I. Hajek et Ph. Hamman, 2016) qui se présente comme un précieux état des lieux des savoirs issus des domaines des lettres et sciences humaines et sociales sur la nature. René Blais rappelle ensuite que la géographie doit dépasser son mode de connaissance dualiste pour mieux saisir les éléments qui constituent nos intrications à l’environnement. En ce sens, les notions d’ambiance, de milieu et de médiance donnent accès à la complexité des phénomènes observés (Toumadher Ammar) et font de la mésologie et de sa dimension esthétique un prisme à partir duquel renouveler nos catégories de pensée (Lenice da Silva Lira). Les environnements doivent être compris comme des « paysages » co-construits au cœur d’enjeux à la fois politiques, architecturaux et urbanistes dans le cadre desquels les écofictions prennent une grande part, comme cela est particulièrement visible lors de l’organisation des expositions universelles contemporaines (Patrice Ballester). La question des ontofictions aussi, et les manières avec lesquelles elles façonnent notre réel et peuvent produire de nouveaux « environnements » (Aurélien Fouillet et Axelle Grégoire), illustrent les forces de l’imaginaire en action comme avait su le montrer le sociologue Gilbert Durand, fondateur du courant de l’imaginaire. Le dossier se poursuit par l’investigation de plusieurs thématiques récurrentes parce que cruciales des humanités environnementales. La question des energy humanities en tant que champ disciplinaire interroge l’extraction et la consommation des ressources énergétiques fossiles mais aussi l’importance et l’impact des « pétrofictions » sur l’esprit d’une époque (Matthieu Duperrex). Les représentations romantiques puis post-apocalyptiques des ruines deviennent à leur manière des objets privilégiés capables de saisir l’ambiguïté du rapport de la modernité à la nature (Nathanaël Wadbled) ; l’effondrement des colonies d’abeilles, en même temps qu’un paradoxe, signifie l’ampleur et la complexité d’une crise qui nécessite la mise en place de modèles relationnels alternatifs plus éthiques tant envers la planète qu’envers ses hôtes (David Latour) ; de même, la question des Espèces Exotiques Envahissantes (EEE), leur traitement informationnel et communicationnel, révèlent nos rapports à soi et aux autres ainsi que le poids des imaginaires et des catégories de pensée sur le con-vivre interspécifique (Jean-Louis Yengué et Matthias Boureau). Comme le soulignent ces auteurs, « [l]es certitudes s’effritent, les nuances se renforcent, les arguments s’entrechoquent », et c’est bien cela qu’il faut garder à l’esprit pour investiguer les humanités environnementales, renforcer les nuances, faire entrechoquer les arguments, voilà une exigence qui, plus que jamais, doit guider les réflexions en sciences sociales. Celles présentées dans ce numéro sont autant de propositions d’entrées susceptibles de capter les manières par lesquelles nous façonnons les environnements et comment, en retour, ils nous façonnent. En ligne : https://www.cairn.info/revue-societes-2020-2.htm Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=258491 Hybridations anthropotechniques / Marianne Celka in Sociétés - Revue des Sciences Humaines et Sociales / Cairn.info, n° 131 (2016/1)
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n°148 - juillet 2020 - Humanités environnementales (Bulletin de Sociétés - Revue des Sciences Humaines et Sociales / Cairn.info) / Marianne Celka
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[n° ou bulletin]
Titre : n°148 - juillet 2020 - Humanités environnementales Titre original : numéro thématique “Penser les humanités environnementales” Type de document : texte imprimé Auteurs : Marianne Celka, Directeur de la recherche ; Fabio La Rocca (1974-...), Directeur de la recherche ; Bertrand Vidal (1985-...), Directeur de la recherche Année de publication : 2020 Importance : 180 p. Présentation : ill., couv. ill. Format : 24 cm Prix : 35 € Langues : Français (fre) Mots-clés : Environnement -- Qualité Humanités environnementales Résumé : « La notion d’environnement ne doit en aucun cas être confondue avec le concept de nature. Car le monde ne peut exister comme nature que pour un être qui n’en fait pas partie, et qui peut porter sur lui un regard extérieur, semblable à celui du détachement objectif de la science, à une distance telle qu’il est facile de céder à l’illusion qu’il n’est pas affecté par sa présence. La distinction entre l’environnement et la nature correspond à une différence de perspective : nous considérons- nous comme des êtres à l’intérieur d’un monde ou comme des êtres à l’extérieur de celui-ci ? Nous avons par ailleurs tendance à penser la nature comme si elle était extérieure non seulement à l’humanité […], mais également à l’histoire, comme si le monde naturel n’était que le décor immuable où se déroulent les activités humaines. Pourtant les environnements, dans la mesure où ils ne cessent de se renouveler au cours de nos vies – puisque nous les façonnons tout comme ils nous façonnent –, sont eux-mêmes fondamentalement historiques. Il nous faut donc être méfiants devant une expression aussi simple que celle d’« environnement naturel », car, en associant les deux termes, nous avons tôt fait de nous imaginer que nous transcendons le monde, et que nous sommes donc en position d’intervenir dans ses processus ». Tim Ingold, The Perception of the Environment. Essays on Livelihood, Dwelling and Skill, Londres, Routledge, 2000.
Les humanités environnementales constituent un domaine de recherche interdisciplinaire diversifié et émergent qui cherche à analyser et à étudier les interrelations complexes entre l’activité humaine (culturelle, économique, politique) et l’environnement, au sens le plus large. Aujourd’hui, la question environnementale se trouve au cœur des débats universitaires et politiques. L’analyse et le traitement des problèmes environnementaux nécessitent une compréhension de la relation réciproque entre nature et culture, entre sciences, sciences sociales et sciences humaines.
Résolument interdisciplinaires, les humanités environnementales doivent permettre la rencontre de la sociologie, de la philosophie, de l’histoire, de la géographie, de la psychologie, de l’ethnologie, des études littéraires ou encore des sciences politiques, économiques et juridiques. Si l’émergence intellectuelle et institutionnelle des domaines d’étude relatifs à l’environnement s’est fait sentir il y a une trentaine d’années déjà, le croisement des regards et des réflexions qu’ils mettent en jeu semble encore à consolider : non seulement pour intégrer la question environnementale de manière plus centrale dans les sciences humaines, en tant qu’entreprise intellectuelle, mais également dans l’optique de connaître la manière dont la culture humaine façonne les impacts environnementaux, les débats sur l’environnement et les réglementations de toutes sortes.
En effet, si des courants spécifiques interrogeant le rapport à l’environnement et la question des ressources naturelles (histoire de l’environnement, philosophie et éthique environnementales, sociologie de l’environnement, écocritique, économie de l’environnement, etc.) constitue un champ de recherche majeur dans le domaine des sciences sociales et humaines, il semble nécessaire que cette prise en charge progressive, qui s’est construite aux marges des disciplines, fasse la part belle aux approches interdisciplinaires mobilisant une large gamme d’« objets », sans pour autant que l’hétérogénéité des approches conteste la spécificité heuristique des humanités environnementales : comment l’activité humaine (historique, contemporaine et imaginaire) façonne-t-elle le monde qui nous entoure ? Comment la recherche d’une telle activité peut-elle contribuer à une compréhension plus approfondie de l’environnement ? Et que révèlent des modes d’investigation historiques, scientifiques, esthétiques ou fictifs sur notre relation avec le monde « naturel » ? Les concepts scientifiques, tels que la biodiversité, se réfèrent souvent aux zones les plus vierges du monde. Mais la plupart des parties de la terre sont sédentarisées, cultivées et leur nature est irréversiblement hybride. La biodiversité ne peut être conçue efficacement sans comprendre les environnements anthropiques. Les humanités environnementales constituent un moyen d’analyser ces changements. La pluralité des débats et des controverses passés, doit servir d’impulsion pour la mise en valeur et la représentation des savoirs et des connaissances des sciences humaines et sociales au prisme de l’environnement.
Ce numéro de la revue Sociétés a pour vocation de réunir des réflexions permettant de croiser les approches interdisciplinaires traitant des enjeux environnementaux en sciences humaines et sociales (économie écologique, green political theory, political ecology, sociologie environnementale, …) avec une série d’objets autour desquels les discours sur l’environnement se cristallisent actuellement. Les notions de milieux et d’Umwelt, la mésologie, les ambiances esthétiques, le paradigme écosophique, l’aménagement de l’urbain et du suburbain, la présence et l’agentivité du non-humain, les notions de risque et les théories de l’effondrement, les nouveaux leaders d’opinion, le politique et le transpolitique, les diverses formes de militantisme et d’activisme, l’économie verte, le juridique, les imaginaires collectifs et les représentations sociales des environnements, les écofictions ou encore la green architecture et le design environnemental sont autant de propositions d’entrées d’une liste non-exhaustive.Note de contenu : Notes bibliogr. En ligne : https://www.cairn.info/revue-societes-2020-2.htm Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=56535 [n° ou bulletin] n°148 - juillet 2020 - Humanités environnementales = numéro thématique “Penser les humanités environnementales” [texte imprimé] / Marianne Celka, Directeur de la recherche ; Fabio La Rocca (1974-...), Directeur de la recherche ; Bertrand Vidal (1985-...), Directeur de la recherche . - 2020 . - 180 p. : ill., couv. ill. ; 24 cm.
35 €
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Environnement -- Qualité Humanités environnementales Résumé : « La notion d’environnement ne doit en aucun cas être confondue avec le concept de nature. Car le monde ne peut exister comme nature que pour un être qui n’en fait pas partie, et qui peut porter sur lui un regard extérieur, semblable à celui du détachement objectif de la science, à une distance telle qu’il est facile de céder à l’illusion qu’il n’est pas affecté par sa présence. La distinction entre l’environnement et la nature correspond à une différence de perspective : nous considérons- nous comme des êtres à l’intérieur d’un monde ou comme des êtres à l’extérieur de celui-ci ? Nous avons par ailleurs tendance à penser la nature comme si elle était extérieure non seulement à l’humanité […], mais également à l’histoire, comme si le monde naturel n’était que le décor immuable où se déroulent les activités humaines. Pourtant les environnements, dans la mesure où ils ne cessent de se renouveler au cours de nos vies – puisque nous les façonnons tout comme ils nous façonnent –, sont eux-mêmes fondamentalement historiques. Il nous faut donc être méfiants devant une expression aussi simple que celle d’« environnement naturel », car, en associant les deux termes, nous avons tôt fait de nous imaginer que nous transcendons le monde, et que nous sommes donc en position d’intervenir dans ses processus ». Tim Ingold, The Perception of the Environment. Essays on Livelihood, Dwelling and Skill, Londres, Routledge, 2000.
Les humanités environnementales constituent un domaine de recherche interdisciplinaire diversifié et émergent qui cherche à analyser et à étudier les interrelations complexes entre l’activité humaine (culturelle, économique, politique) et l’environnement, au sens le plus large. Aujourd’hui, la question environnementale se trouve au cœur des débats universitaires et politiques. L’analyse et le traitement des problèmes environnementaux nécessitent une compréhension de la relation réciproque entre nature et culture, entre sciences, sciences sociales et sciences humaines.
Résolument interdisciplinaires, les humanités environnementales doivent permettre la rencontre de la sociologie, de la philosophie, de l’histoire, de la géographie, de la psychologie, de l’ethnologie, des études littéraires ou encore des sciences politiques, économiques et juridiques. Si l’émergence intellectuelle et institutionnelle des domaines d’étude relatifs à l’environnement s’est fait sentir il y a une trentaine d’années déjà, le croisement des regards et des réflexions qu’ils mettent en jeu semble encore à consolider : non seulement pour intégrer la question environnementale de manière plus centrale dans les sciences humaines, en tant qu’entreprise intellectuelle, mais également dans l’optique de connaître la manière dont la culture humaine façonne les impacts environnementaux, les débats sur l’environnement et les réglementations de toutes sortes.
En effet, si des courants spécifiques interrogeant le rapport à l’environnement et la question des ressources naturelles (histoire de l’environnement, philosophie et éthique environnementales, sociologie de l’environnement, écocritique, économie de l’environnement, etc.) constitue un champ de recherche majeur dans le domaine des sciences sociales et humaines, il semble nécessaire que cette prise en charge progressive, qui s’est construite aux marges des disciplines, fasse la part belle aux approches interdisciplinaires mobilisant une large gamme d’« objets », sans pour autant que l’hétérogénéité des approches conteste la spécificité heuristique des humanités environnementales : comment l’activité humaine (historique, contemporaine et imaginaire) façonne-t-elle le monde qui nous entoure ? Comment la recherche d’une telle activité peut-elle contribuer à une compréhension plus approfondie de l’environnement ? Et que révèlent des modes d’investigation historiques, scientifiques, esthétiques ou fictifs sur notre relation avec le monde « naturel » ? Les concepts scientifiques, tels que la biodiversité, se réfèrent souvent aux zones les plus vierges du monde. Mais la plupart des parties de la terre sont sédentarisées, cultivées et leur nature est irréversiblement hybride. La biodiversité ne peut être conçue efficacement sans comprendre les environnements anthropiques. Les humanités environnementales constituent un moyen d’analyser ces changements. La pluralité des débats et des controverses passés, doit servir d’impulsion pour la mise en valeur et la représentation des savoirs et des connaissances des sciences humaines et sociales au prisme de l’environnement.
Ce numéro de la revue Sociétés a pour vocation de réunir des réflexions permettant de croiser les approches interdisciplinaires traitant des enjeux environnementaux en sciences humaines et sociales (économie écologique, green political theory, political ecology, sociologie environnementale, …) avec une série d’objets autour desquels les discours sur l’environnement se cristallisent actuellement. Les notions de milieux et d’Umwelt, la mésologie, les ambiances esthétiques, le paradigme écosophique, l’aménagement de l’urbain et du suburbain, la présence et l’agentivité du non-humain, les notions de risque et les théories de l’effondrement, les nouveaux leaders d’opinion, le politique et le transpolitique, les diverses formes de militantisme et d’activisme, l’économie verte, le juridique, les imaginaires collectifs et les représentations sociales des environnements, les écofictions ou encore la green architecture et le design environnemental sont autant de propositions d’entrées d’une liste non-exhaustive.Note de contenu : Notes bibliogr. En ligne : https://www.cairn.info/revue-societes-2020-2.htm Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=56535 ContientExemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire
Titre : Survivalisme : êtes-vous prêts pour la fin du monde ? / SUDOC Type de document : document électronique Auteurs : Bertrand Vidal (1985-...), Auteur Editeur : Paris : les Editions Arkhê Année de publication : 2018 Collection : Vox' (Paris. 2017), ISSN 2554-9448 Importance : 210 p. Présentation : couv. ill. en coul. Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-918682-40-0 Prix : 18.90 € Langues : Français (fre) Mots-clés : Fin du monde
Catastrophes
Survie en milieu sauvage
Mouvements alternatifs (politique)
Culture de masseRésumé : Réchauffement climatique, pandémie mondiale, tsunami géant, accident nucléaire, black-out généralisé et même… invasion zombie. Parce que les désastres à venir sont aussi nombreux qu’inéluctables, des individus se préparent. Ils entassent des réserves de nourriture, construisent des abris, achètent des armes et s’exercent à la survie en milieu sauvage. Du cinéma à la téléréalité, les industries culturelles se sont emparées du survivalisme, le propageant comme un virus à la culture mainstream, tandis qu’une véritable économie internationale se met en place. Le temps est venu de décrypter ce phénomène qui s’amplifie de jour en jour. Qui sont les survivalistes ? Quelles sont leurs motivations ? Sont-ils des individus lucides et prévoyants ou de nouveaux fanatiques de l’apocalypse ? Des Robinsons postmodernes ou des paranoïaques va-t-en-guerre ? Découvrez la première analyse de ce phénomène qui ne connaît plus de frontières, de la Silicon Valley aux endroits les plus reculés de la planète… et préparez-vous au pire ! Note de contenu : Sommaire :
Prologue
L’imaginaire est plus réel que le réel
L’imaginaire anticipe le réel
C’est la crise ! Mais…
Des alternatives existent
I. Comment j’ai appris à survivre à la fin du monde sur les réseaux sociaux
Vincent tient une chaîne YouTube et donne des conseils sur la survie en milieu hostile
Quand la science joue les Cassandre
2 minutes et 30 secondes avant la fin du monde
Aux quatre coins du monde, des individus se préparent
Et si mon budget ne me le permet pas, comment survivre à l’apocalypse ?
Mais alors Vincent est-il vraiment survivaliste ?
Les preppers, un survivalisme 2.0
II. Fuir
Raffaele a quitté la capitale pour retourner à la terre, ralentir, et sortir du système
La vie OTG
De l’exode rural à l’exode urbain
Métro, boulot, parano : Fabien et son épouse préparent leur évacuation
III. Se cacher
Du self-made-man au man-made disaster
Maria écoute sonner les cloches de l’apocalypse sur YouTube
Le progrès : un mythe décati
La petite maison dans la prairie… et les zombies
Quand la bise fut venue
IV. Combattre
Une volonté (radicale) de changement
Un « enromancement » du salut
John Rambo Versus Mick Dodge : deux imaginaires de la survie
John Rambo, le combattant
Mick Dodge, l’homme des bois
V. Le destin tragique des survivalistes ou le syndrome de Cassandre
Tout va (pourtant) pour le mieux dans le meilleur des mondes
Où est passé l’avenir ?
Notes bibliogr.En ligne : https://www.arkhe-editions.com/livre/survivalisme/ Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=258498 Survivalisme : êtes-vous prêts pour la fin du monde ? / SUDOC [document électronique] / Bertrand Vidal (1985-...), Auteur . - Paris : les Editions Arkhê, 2018 . - 210 p. : couv. ill. en coul. ; 21 cm. - (Vox' (Paris. 2017), ISSN 2554-9448) .
ISBN : 978-2-918682-40-0 : 18.90 €
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Fin du monde
Catastrophes
Survie en milieu sauvage
Mouvements alternatifs (politique)
Culture de masseRésumé : Réchauffement climatique, pandémie mondiale, tsunami géant, accident nucléaire, black-out généralisé et même… invasion zombie. Parce que les désastres à venir sont aussi nombreux qu’inéluctables, des individus se préparent. Ils entassent des réserves de nourriture, construisent des abris, achètent des armes et s’exercent à la survie en milieu sauvage. Du cinéma à la téléréalité, les industries culturelles se sont emparées du survivalisme, le propageant comme un virus à la culture mainstream, tandis qu’une véritable économie internationale se met en place. Le temps est venu de décrypter ce phénomène qui s’amplifie de jour en jour. Qui sont les survivalistes ? Quelles sont leurs motivations ? Sont-ils des individus lucides et prévoyants ou de nouveaux fanatiques de l’apocalypse ? Des Robinsons postmodernes ou des paranoïaques va-t-en-guerre ? Découvrez la première analyse de ce phénomène qui ne connaît plus de frontières, de la Silicon Valley aux endroits les plus reculés de la planète… et préparez-vous au pire ! Note de contenu : Sommaire :
Prologue
L’imaginaire est plus réel que le réel
L’imaginaire anticipe le réel
C’est la crise ! Mais…
Des alternatives existent
I. Comment j’ai appris à survivre à la fin du monde sur les réseaux sociaux
Vincent tient une chaîne YouTube et donne des conseils sur la survie en milieu hostile
Quand la science joue les Cassandre
2 minutes et 30 secondes avant la fin du monde
Aux quatre coins du monde, des individus se préparent
Et si mon budget ne me le permet pas, comment survivre à l’apocalypse ?
Mais alors Vincent est-il vraiment survivaliste ?
Les preppers, un survivalisme 2.0
II. Fuir
Raffaele a quitté la capitale pour retourner à la terre, ralentir, et sortir du système
La vie OTG
De l’exode rural à l’exode urbain
Métro, boulot, parano : Fabien et son épouse préparent leur évacuation
III. Se cacher
Du self-made-man au man-made disaster
Maria écoute sonner les cloches de l’apocalypse sur YouTube
Le progrès : un mythe décati
La petite maison dans la prairie… et les zombies
Quand la bise fut venue
IV. Combattre
Une volonté (radicale) de changement
Un « enromancement » du salut
John Rambo Versus Mick Dodge : deux imaginaires de la survie
John Rambo, le combattant
Mick Dodge, l’homme des bois
V. Le destin tragique des survivalistes ou le syndrome de Cassandre
Tout va (pourtant) pour le mieux dans le meilleur des mondes
Où est passé l’avenir ?
Notes bibliogr.En ligne : https://www.arkhe-editions.com/livre/survivalisme/ Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=258498 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Documents numériques
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L’espoir d’un futur meilleur nous a quittés. Désormais, désastres écologiques, crises économiques, guerres ethniques ou religieuses et catastrophes nucléaires ou technologiques hantent nos représentations de l’avenir. Qui sont les survivalistes ? QuelURL