[article]
Titre : |
Rapports à la nature, modes d’habiter et ingénierie écologique : les zones humides artificielles comme symboles de l’écologisation de l’action environnementale |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Marion Amalric, Auteur |
Année de publication : |
2019 |
Article en page(s) : |
p. 181-201 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
nature, zone humide, qualitatif, représentations sociales, modes d’habiter, France |
Résumé : |
Dans le domaine de la géographie environnementale, une démarche ancrée et participative analyse les rapports à la nature d’habitants, de décideurs et de concepteurs de zones de rejet végétalisées implantées dans deux communes de la moitié Sud de la France. Les systèmes de représentations dominants réifient tantôt la nature (telle un outil, un objet ou un standard technique et commercial), tantôt l’utilisent comme justification de l’action publique (argument esthétique, d’agrément, voire de « verdissement » des politiques). Ces conceptions sont en décalage avec les modes d’habiter des riverains des zones humides, pour qui la nature n’est pas idéalisée mais plutôt, dans ce cas, une innovation technique qui répondrait à des besoins écologiques. |
Note de contenu : |
Plan
1. La géographie pour répondre aux enjeux environnementaux contemporains : étude des systèmes dominants et des modes d’habiter
1.1. Du bio-mimétisme à la tentation du “greenwashing” : l’éco-ingénierie du traitement des eaux usées
1.2. Pour une géographie sociale environnementale : l’approche phénoménologique de la nature
1.3. Modes d’habiter et rapports à la nature : vers une hybridation
2. Une approche « ancrée » de l’environnement en géographie : une démarche de terrain appliquée à l’ordinaire
2.1. Étude de cas : deux communes « ordinaires »
2.2. Une méthode ancrée et qualitative
3. Les représentations sociales de la nature : entre réification et justification ?
3.1 La « nature » réifiée
3.1.1. La « nature » comme outil
3.1.2. La « nature » comme objet
3.1.3. La « nature » comme standard
3.2. La nature comme justification
3.2.1. La « nature » comme cadre de vie
3.2.2. La « nature » comme alibi
4. Répercussion des représentations de la nature sur les modes d’habiter : quels fonctionnements territoriaux ?
4.1. Rapports à la nature et modes d’habiter : le quiproquo entre usagers et décideurs
4.2. Systèmes de représentations dominants et dominés
4.2.1. La nature réifiée, vision techniciste dominante du mode d’action environnemental
4.2.2. La nature comme justification, symbole de l’écologisation des politiques
Conclusion |
En ligne : |
https://journals.openedition.org/bagf/4852#authors |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=252099 |
in Bulletin de l’Association de géographes français, BAGF / BU de Droit > n. 2 (Juin 2019) . - p. 181-201
[article] Rapports à la nature, modes d’habiter et ingénierie écologique : les zones humides artificielles comme symboles de l’écologisation de l’action environnementale [texte imprimé] / Marion Amalric, Auteur . - 2019 . - p. 181-201. Langues : Français ( fre) in Bulletin de l’Association de géographes français, BAGF / BU de Droit > n. 2 (Juin 2019) . - p. 181-201
Mots-clés : |
nature, zone humide, qualitatif, représentations sociales, modes d’habiter, France |
Résumé : |
Dans le domaine de la géographie environnementale, une démarche ancrée et participative analyse les rapports à la nature d’habitants, de décideurs et de concepteurs de zones de rejet végétalisées implantées dans deux communes de la moitié Sud de la France. Les systèmes de représentations dominants réifient tantôt la nature (telle un outil, un objet ou un standard technique et commercial), tantôt l’utilisent comme justification de l’action publique (argument esthétique, d’agrément, voire de « verdissement » des politiques). Ces conceptions sont en décalage avec les modes d’habiter des riverains des zones humides, pour qui la nature n’est pas idéalisée mais plutôt, dans ce cas, une innovation technique qui répondrait à des besoins écologiques. |
Note de contenu : |
Plan
1. La géographie pour répondre aux enjeux environnementaux contemporains : étude des systèmes dominants et des modes d’habiter
1.1. Du bio-mimétisme à la tentation du “greenwashing” : l’éco-ingénierie du traitement des eaux usées
1.2. Pour une géographie sociale environnementale : l’approche phénoménologique de la nature
1.3. Modes d’habiter et rapports à la nature : vers une hybridation
2. Une approche « ancrée » de l’environnement en géographie : une démarche de terrain appliquée à l’ordinaire
2.1. Étude de cas : deux communes « ordinaires »
2.2. Une méthode ancrée et qualitative
3. Les représentations sociales de la nature : entre réification et justification ?
3.1 La « nature » réifiée
3.1.1. La « nature » comme outil
3.1.2. La « nature » comme objet
3.1.3. La « nature » comme standard
3.2. La nature comme justification
3.2.1. La « nature » comme cadre de vie
3.2.2. La « nature » comme alibi
4. Répercussion des représentations de la nature sur les modes d’habiter : quels fonctionnements territoriaux ?
4.1. Rapports à la nature et modes d’habiter : le quiproquo entre usagers et décideurs
4.2. Systèmes de représentations dominants et dominés
4.2.1. La nature réifiée, vision techniciste dominante du mode d’action environnemental
4.2.2. La nature comme justification, symbole de l’écologisation des politiques
Conclusion |
En ligne : |
https://journals.openedition.org/bagf/4852#authors |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=252099 |
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