[n° ou bulletin]
Titre : |
HS - Mars-Avril 2009 - Loi pénitentiaire |
Type de document : |
texte imprimé |
Année de publication : |
2009 |
Importance : |
60 p. |
Prix : |
4 € |
Langues : |
Français (fre) |
Note de contenu : |
Depuis les émeutes du début des années 70, la prison s’est ouverte. La reconnaissance du droit au maintien des liens familiaux, la fin des parloirs à hygiaphone (1983), l’entrée de la télévision en détention (1985), l’ouverture à de nombreux intervenants extérieurs, associations (GENEPI en 1976), entreprises (1987), enseignants, médecins (1994) et plus récemment l’ouverture aux regards extérieurs des parlementaires (2000) et du contrôleur général des lieux de privation de liberté (2008), ont permis une amélioration des conditions de détention et la reconnaissance, par une partie de l’opinion publique, de la prison comme objet de préoccupation et de discours. Les rapports parlementaires ou les ouvrages publiés au début des années 2000 sont symptômatiques de l’intérêt croissant de la société « de l’extérieur » pour ce qu’il advient à l’intérieur des murs. Face à ce constat d’ouverture croissante de la prison, la loi pénitentiaire peine à faire le pas qu’on attendait d’elle. Elle peine à entériner le statut d’ « institution républicaine » de la prison, au coeur de la société et non à sa marge. Elle peine en fait à inscrire dans la loi que l’institution carcérale n’est pas la chose de l’administration pénitentiaire mais bien celle de la nation toute entière. |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=11775 |
[n° ou bulletin]
HS - Mars-Avril 2009 - Loi pénitentiaire [texte imprimé] . - 2009 . - 60 p. 4 € Langues : Français ( fre)
Note de contenu : |
Depuis les émeutes du début des années 70, la prison s’est ouverte. La reconnaissance du droit au maintien des liens familiaux, la fin des parloirs à hygiaphone (1983), l’entrée de la télévision en détention (1985), l’ouverture à de nombreux intervenants extérieurs, associations (GENEPI en 1976), entreprises (1987), enseignants, médecins (1994) et plus récemment l’ouverture aux regards extérieurs des parlementaires (2000) et du contrôleur général des lieux de privation de liberté (2008), ont permis une amélioration des conditions de détention et la reconnaissance, par une partie de l’opinion publique, de la prison comme objet de préoccupation et de discours. Les rapports parlementaires ou les ouvrages publiés au début des années 2000 sont symptômatiques de l’intérêt croissant de la société « de l’extérieur » pour ce qu’il advient à l’intérieur des murs. Face à ce constat d’ouverture croissante de la prison, la loi pénitentiaire peine à faire le pas qu’on attendait d’elle. Elle peine à entériner le statut d’ « institution républicaine » de la prison, au coeur de la société et non à sa marge. Elle peine en fait à inscrire dans la loi que l’institution carcérale n’est pas la chose de l’administration pénitentiaire mais bien celle de la nation toute entière. |
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