[article]
Titre : |
Oubliés de nos campagnes : exposition photographique [20/11-01/12/2013] : Très loin des cartes postales |
Type de document : |
texte imprimé |
Année de publication : |
2013 |
Article en page(s) : |
p. 32 |
Note générale : |
Le Secours Catholique-Caritas France et l’agence Myop présentent Oubliés de nos campagnes, une exposition photographique sur la précarité en milieu rural. Dossier de presse (PDF, 13 p.), en hyperlien. Contacts presse : 2e Bureau Martial Hobeniche – m.hobeniche@2e-bureau.com Marie Grolleau culture3@2e-bureau.com 01 42 33 93 18 Secours Catholique-Caritas France Sophie Rebours 01 45 49 73 23 sophie.rebours@secours-catholique.org |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Secours Catholique milieu rural précarité drogues néoruraux pauvreté alcool désespoir chômage |
Résumé : |
Habitats dispersés, souvent anciens et vétustes, difficultés de mobilité, d’accès à l’emploi, aux soins et aux aides, autant d’obstacles qui exposent le milieu rural au développement de situations de précarité. Compte tenu de ce contexte, les personnes les plus fragiles se trouvent confrontées à un isolement géographique, psychologique et social dans lequel la précarité, souvent stigmatisée, est rapidement cachée et devient silencieuse, oubliée. Oubliés de nos campagnes, c’est une série de rencontres avec des hommes et des femmes, ruraux de souche ou néoruraux, visages pluriels de cette précarité en milieu rural. Des moments d’intimité, de partage, que cinq photographes de l’agence Myop (Lionel Charrier, Pierre Hybre, Olivier Jobard, Alain Keler et Ulrich Lebeuf) présentent en images. À travers cette exposition, le Secours Catholique-Caritas France souhaite mettre en lumière ceux qui sont trop souvent dans l’ombre, favoriser une prise de conscience du phénomène grandissant de la précarité en milieu rural et surtout favoriser le changement de regard. Cette exposition photo sera présentée du 20 novembre au 1er décembre 2013 au Point Éphémère (200, quai de Valmy, Paris 10e). |
Note de contenu : |
La vallée des oubliés (1/4) : Depuis 30 ans, les usines de la Somme ferment les unes après les autres. Frôlant les 13 %, le taux de chômage est nettement plus élevé dans ce département que la moyenne nationale. Le manque de travail a détruit des familles, l’isolement a fait le reste. Le photographe Ulrich Lebeuf s’est intéressé à l’une de ces vallées. À l’origine, le photographe voulait parler de la désertification médicale, « un sujet important, qui fait partie aussi de la précarité ». C’est en suivant un médecin qu’il s’est rendu compte du fléau de la drogue dans les campagnes. Le photojournaliste a rencontré des gens désespérés, qui ont sombré dans l’alcool, puis dans la drogue. Lionel Charrier et Alain Keler, membres de l’agence photographique Myop, ont sillonné la France du nord-est au sud-ouest, à travers ce que les géographes appellent “la diagonale du vide”. Pour l’exposition photo du Secours Catholique Oubliés de nos campagnes*, ils sont allés à la rencontre de ces personnes en situation de précarité, qui vivent dans la zone la plus dépeuplée de France. Sillonnant la diagonale du vide, Lionel Charrier et Alain Keler ont constaté qu’elle était « en quelque sorte la colonne vertébrale, malade, du pays, où les gens n’ont pas beaucoup d’espoir ». Les deux photographes, de l’agence Myop, cherchaient des personnes à prendre en photo pour l’exposition Oubliés de nos campagnes, réalisée par le Secours Catholique à visiter jusqu’au 10 décembre au Point Éphémère à Paris. « Ce fut un véritable travail de recherche pour trouver ces gens là. Dans le monde rural, les gens se cachent », explique Lionel Charrier, pour qui le reportage fut une véritable claque. « La rudesse des situations des gens que nous avons rencontrés nous a le plus marqués. On voulait aller au-delà des préjugés, dépasser l’idée que la vie en campagne est plus facile, qu’un rien peut permettre d’y vivre. » Lionel Charrier et Alain Keler ont pris le temps d’écouter ces personnes, très discrètes : « Il y a plus d’anonymat en campagne que dans les grandes villes, ce n’est pas évident de se faire accepter, surtout sur un sujet pareil, et que les gens témoignent... » |
En ligne : |
http://www.secours-catholique.org/IMG/pdf/DP_Oublies_de_nos_campagnes.pdf |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=74798 |
in Actualités Sociales Hebdomadaires, ASH / Europresse > n° 2832 ( 8 novembre 2013) . - p. 32
[article] Oubliés de nos campagnes : exposition photographique [20/11-01/12/2013] : Très loin des cartes postales [texte imprimé] . - 2013 . - p. 32. Le Secours Catholique-Caritas France et l’agence Myop présentent Oubliés de nos campagnes, une exposition photographique sur la précarité en milieu rural. Dossier de presse (PDF, 13 p.), en hyperlien. Contacts presse : 2e Bureau Martial Hobeniche – m.hobeniche@2e-bureau.com Marie Grolleau culture3@2e-bureau.com 01 42 33 93 18 Secours Catholique-Caritas France Sophie Rebours 01 45 49 73 23 sophie.rebours@secours-catholique.org Langues : Français ( fre) in Actualités Sociales Hebdomadaires, ASH / Europresse > n° 2832 ( 8 novembre 2013) . - p. 32
Mots-clés : |
Secours Catholique milieu rural précarité drogues néoruraux pauvreté alcool désespoir chômage |
Résumé : |
Habitats dispersés, souvent anciens et vétustes, difficultés de mobilité, d’accès à l’emploi, aux soins et aux aides, autant d’obstacles qui exposent le milieu rural au développement de situations de précarité. Compte tenu de ce contexte, les personnes les plus fragiles se trouvent confrontées à un isolement géographique, psychologique et social dans lequel la précarité, souvent stigmatisée, est rapidement cachée et devient silencieuse, oubliée. Oubliés de nos campagnes, c’est une série de rencontres avec des hommes et des femmes, ruraux de souche ou néoruraux, visages pluriels de cette précarité en milieu rural. Des moments d’intimité, de partage, que cinq photographes de l’agence Myop (Lionel Charrier, Pierre Hybre, Olivier Jobard, Alain Keler et Ulrich Lebeuf) présentent en images. À travers cette exposition, le Secours Catholique-Caritas France souhaite mettre en lumière ceux qui sont trop souvent dans l’ombre, favoriser une prise de conscience du phénomène grandissant de la précarité en milieu rural et surtout favoriser le changement de regard. Cette exposition photo sera présentée du 20 novembre au 1er décembre 2013 au Point Éphémère (200, quai de Valmy, Paris 10e). |
Note de contenu : |
La vallée des oubliés (1/4) : Depuis 30 ans, les usines de la Somme ferment les unes après les autres. Frôlant les 13 %, le taux de chômage est nettement plus élevé dans ce département que la moyenne nationale. Le manque de travail a détruit des familles, l’isolement a fait le reste. Le photographe Ulrich Lebeuf s’est intéressé à l’une de ces vallées. À l’origine, le photographe voulait parler de la désertification médicale, « un sujet important, qui fait partie aussi de la précarité ». C’est en suivant un médecin qu’il s’est rendu compte du fléau de la drogue dans les campagnes. Le photojournaliste a rencontré des gens désespérés, qui ont sombré dans l’alcool, puis dans la drogue. Lionel Charrier et Alain Keler, membres de l’agence photographique Myop, ont sillonné la France du nord-est au sud-ouest, à travers ce que les géographes appellent “la diagonale du vide”. Pour l’exposition photo du Secours Catholique Oubliés de nos campagnes*, ils sont allés à la rencontre de ces personnes en situation de précarité, qui vivent dans la zone la plus dépeuplée de France. Sillonnant la diagonale du vide, Lionel Charrier et Alain Keler ont constaté qu’elle était « en quelque sorte la colonne vertébrale, malade, du pays, où les gens n’ont pas beaucoup d’espoir ». Les deux photographes, de l’agence Myop, cherchaient des personnes à prendre en photo pour l’exposition Oubliés de nos campagnes, réalisée par le Secours Catholique à visiter jusqu’au 10 décembre au Point Éphémère à Paris. « Ce fut un véritable travail de recherche pour trouver ces gens là. Dans le monde rural, les gens se cachent », explique Lionel Charrier, pour qui le reportage fut une véritable claque. « La rudesse des situations des gens que nous avons rencontrés nous a le plus marqués. On voulait aller au-delà des préjugés, dépasser l’idée que la vie en campagne est plus facile, qu’un rien peut permettre d’y vivre. » Lionel Charrier et Alain Keler ont pris le temps d’écouter ces personnes, très discrètes : « Il y a plus d’anonymat en campagne que dans les grandes villes, ce n’est pas évident de se faire accepter, surtout sur un sujet pareil, et que les gens témoignent... » |
En ligne : |
http://www.secours-catholique.org/IMG/pdf/DP_Oublies_de_nos_campagnes.pdf |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=74798 |
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