
Bulletin N°23 Mention de date : 2011 Paru le : 05/10/2011 |
Exemplaires
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|---|
aucun exemplaire |
Dépouillements


Entre ressentiment et ré-éducation / Christoph Brüll in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) / BU de Lettres, salle des périodiques, 23 (2011)
![]()
[article]
Titre : Entre ressentiment et ré-éducation : L’Armée belge d’Occupation et les Allemands, 1945-1952 Type de document : texte imprimé Auteurs : Christoph Brüll, Auteur Année de publication : 2011 Article en page(s) : p. 55-94 Langues : Français (fre) Mots-clés : 94(4)"1945/..." Histoire de l'Europe après 1945 356 Armée en général 94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale 327 Relations internationales Résumé : Pendant six décennies, entre 1945 et 2005, des officiers et soldats belges ont effectué une partie de leur parcours ou de leur service militaire en Allemagne. Créée comme Armée belge d’Occupation, cette entité changera de nom au début des années 1950 pour devenir les Forces Belges d’Allemagne, modification symbolique qui marque le début d’une évolution au cours de laquelle l’ancien ennemi deviendra en 1955 un partenaire dans le cadre de l’OTAN. L’article se concentre sur les premières années de cette présence en Allemagne, celles où le souvenir de la Seconde Guerre mondiale et de la deuxième occupation de la Belgique par les Allemands est encore proche. En ligne : http://www.cegesoma.be/docs/media/chtp_beg/chtp_23/chtp23_Resu_Fr_Brull.pdf Format de la ressource électronique : Résumé en pdf Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=113807
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) / BU de Lettres, salle des périodiques > 23 (2011) . - p. 55-94[article] Entre ressentiment et ré-éducation : L’Armée belge d’Occupation et les Allemands, 1945-1952 [texte imprimé] / Christoph Brüll, Auteur . - 2011 . - p. 55-94.
Langues : Français (fre)
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) / BU de Lettres, salle des périodiques > 23 (2011) . - p. 55-94
Mots-clés : 94(4)"1945/..." Histoire de l'Europe après 1945 356 Armée en général 94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale 327 Relations internationales Résumé : Pendant six décennies, entre 1945 et 2005, des officiers et soldats belges ont effectué une partie de leur parcours ou de leur service militaire en Allemagne. Créée comme Armée belge d’Occupation, cette entité changera de nom au début des années 1950 pour devenir les Forces Belges d’Allemagne, modification symbolique qui marque le début d’une évolution au cours de laquelle l’ancien ennemi deviendra en 1955 un partenaire dans le cadre de l’OTAN. L’article se concentre sur les premières années de cette présence en Allemagne, celles où le souvenir de la Seconde Guerre mondiale et de la deuxième occupation de la Belgique par les Allemands est encore proche. En ligne : http://www.cegesoma.be/docs/media/chtp_beg/chtp_23/chtp23_Resu_Fr_Brull.pdf Format de la ressource électronique : Résumé en pdf Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=113807 Krotten als metafoor voor een verrotte maatschappij / Patricia Van den Eeckhout in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) / BU de Lettres, salle des périodiques, 23 (2011)
[article]
Titre : Krotten als metafoor voor een verrotte maatschappij : Les taudis (1929) van Léon Degrelle Type de document : texte imprimé Auteurs : Patricia Van den Eeckhout, Auteur Année de publication : 2011 Article en page(s) : p. 95-121 Langues : Néerlandais (dut) Mots-clés : 321.6"1933/1945" Nazisme 159.9 Psychologie 396 Droits des femmes. Féminisme. Emancipation des femmes 0(082) Critique / extrait document / citations 929 Degrelle, Léon (1906-1994) Résumé : Résumé en français
Patricia Van den Eeckhout
Les taudis comme métaphore d’une société pourrie : Les Taudis (1929) de Léon Degrelle
Dans Le sec et l’humide (2008), Jonathan Littell analyse le style et les mots de Léon Degrelle dans son récit de guerre La campagne de Russie, 1941-1945. Pour ce faire, il s’inspire de l’oeuvre de Klaus Theweleit, Männerphantasien (1977) dans laquelle l’auteur analyse la personnalité du fasciste-type. Sur base de l’analyse de textes de vétérans des Freikorps (1918-1923), Theweleit en arrive à la conclusion que la manière d’agir du fasciste ou, plus largement considéré du soldatischer Mann, s’enracine dans son rejet des femmes. Armé d’un bouclier basé sur la discipline, des règles et de l’exercice physique, le soldatischer Mann tente de combattre ses faiblesses, ses aspirations et sa féminité (conséquence d’une rupture incomplète avec la figure de la mère). Dans les textes produits par le soldatischer Mann, la haine du genre féminin se manifeste par la construction d’une vision duale de la femme (la vierge blanche versus la putain rouge), l’évocation du dégoût pour tout qui est associé aux femmes (Juifs, communistes) et l’association des catégories haïes avec l’humidité et la putréfaction. Littell utilise l’approche de Theweleit en l’appliquant à La campagne de Russie de Degrelle et constate une série de similitudes étonnantes en matière de langage.
Partant du principe que la personnalité du soldatischer Mann ne se manifeste pas exclusivement lorsqu’il se trouve sur le champ de bataille ou qu’il l’évoque, j’ai analysé le langage utilisé dans la brochure Les Taudis publiée par Léon Degrelle en 1929. J’ai constaté que l’évocation de l’humidité et de la putréfaction ainsi que l’évocation des Juifs comme “bolchéviques”, “anarchistes” et autres “crapules” constitue des jalons importants dans la construction mentale degrellienne assimilant les centres-villes belges à des lieux de pourriture. Ce qui est également pourri, c’est le manque de dynamisme et de vision des élites politiques et sociales. Degrelle se construit lui-même comme un soldatischer Mann dont la détermination et l’émotion sociale contrastent vivement avec la léthargie du politique et l’ignorance du commun des mortels. Ce soldatischer Mann ne sème, il est vrai, pas encore la mort et la destruction comme dans La campagne de Russie mais attend son salut à travers un engagement renouvelé en faveur du message chrétien. Degrelle partage cette vision avec quantité de jeunes militants catholiques de la classe moyenne francophone belge. Le texte ne souffle mot de la vision duale de la femme postulée par Theweleit. Le fait que cet élément fasse également défaut dans La campagne de Russie constitue l’une des raisons (mais pas la seule) pour lesquelles les fondements psycho-analytiques de Theweleit sont en fin de compte considérés comme inutilisables.
Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=113843
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) / BU de Lettres, salle des périodiques > 23 (2011) . - p. 95-121[article] Krotten als metafoor voor een verrotte maatschappij : Les taudis (1929) van Léon Degrelle [texte imprimé] / Patricia Van den Eeckhout, Auteur . - 2011 . - p. 95-121.
Langues : Néerlandais (dut)
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) / BU de Lettres, salle des périodiques > 23 (2011) . - p. 95-121
Mots-clés : 321.6"1933/1945" Nazisme 159.9 Psychologie 396 Droits des femmes. Féminisme. Emancipation des femmes 0(082) Critique / extrait document / citations 929 Degrelle, Léon (1906-1994) Résumé : Résumé en français
Patricia Van den Eeckhout
Les taudis comme métaphore d’une société pourrie : Les Taudis (1929) de Léon Degrelle
Dans Le sec et l’humide (2008), Jonathan Littell analyse le style et les mots de Léon Degrelle dans son récit de guerre La campagne de Russie, 1941-1945. Pour ce faire, il s’inspire de l’oeuvre de Klaus Theweleit, Männerphantasien (1977) dans laquelle l’auteur analyse la personnalité du fasciste-type. Sur base de l’analyse de textes de vétérans des Freikorps (1918-1923), Theweleit en arrive à la conclusion que la manière d’agir du fasciste ou, plus largement considéré du soldatischer Mann, s’enracine dans son rejet des femmes. Armé d’un bouclier basé sur la discipline, des règles et de l’exercice physique, le soldatischer Mann tente de combattre ses faiblesses, ses aspirations et sa féminité (conséquence d’une rupture incomplète avec la figure de la mère). Dans les textes produits par le soldatischer Mann, la haine du genre féminin se manifeste par la construction d’une vision duale de la femme (la vierge blanche versus la putain rouge), l’évocation du dégoût pour tout qui est associé aux femmes (Juifs, communistes) et l’association des catégories haïes avec l’humidité et la putréfaction. Littell utilise l’approche de Theweleit en l’appliquant à La campagne de Russie de Degrelle et constate une série de similitudes étonnantes en matière de langage.
Partant du principe que la personnalité du soldatischer Mann ne se manifeste pas exclusivement lorsqu’il se trouve sur le champ de bataille ou qu’il l’évoque, j’ai analysé le langage utilisé dans la brochure Les Taudis publiée par Léon Degrelle en 1929. J’ai constaté que l’évocation de l’humidité et de la putréfaction ainsi que l’évocation des Juifs comme “bolchéviques”, “anarchistes” et autres “crapules” constitue des jalons importants dans la construction mentale degrellienne assimilant les centres-villes belges à des lieux de pourriture. Ce qui est également pourri, c’est le manque de dynamisme et de vision des élites politiques et sociales. Degrelle se construit lui-même comme un soldatischer Mann dont la détermination et l’émotion sociale contrastent vivement avec la léthargie du politique et l’ignorance du commun des mortels. Ce soldatischer Mann ne sème, il est vrai, pas encore la mort et la destruction comme dans La campagne de Russie mais attend son salut à travers un engagement renouvelé en faveur du message chrétien. Degrelle partage cette vision avec quantité de jeunes militants catholiques de la classe moyenne francophone belge. Le texte ne souffle mot de la vision duale de la femme postulée par Theweleit. Le fait que cet élément fasse également défaut dans La campagne de Russie constitue l’une des raisons (mais pas la seule) pour lesquelles les fondements psycho-analytiques de Theweleit sont en fin de compte considérés comme inutilisables.
Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=113843 Les ondes en uniforme / Céline Rase in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) / BU de Lettres, salle des périodiques, 23 (2011)
[article]
Titre : Les ondes en uniforme : La propagande radiophonique allemande en Belgique occupée (1940-1944) Type de document : texte imprimé Auteurs : Céline Rase, Auteur Année de publication : 2011 Article en page(s) : p. 123-160 Langues : Français (fre) Mots-clés : 32.019 Propagande / Communication politique / Médias et politique 94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale 94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle 070 Presse Journalisme Médias Résumé : Résumé :
Céline Rase
Les ondes en uniforme
La propagande radiophonique allemande en Belgique occupée (1940-1944)
Mai 1940, la Belgique est sous la botte allemande. Enlisée dans une guerre qui n’est pas la sienne, elle est réduite au silence. L’Institut national belge de radiodiffusion prend le chemin de l’exil tandis que l’occupant investit le bâtiment abandonné de la place Flagey. Aidé par un personnel belge collaborateur, il rétablit un programme d’émission grâce à un émetteur mobile allemand. C’est la naissance de Radio Bruxelles. Pendant quatre ans, la radio à la solde de l’occupant va émettre de la musique, des représentations théâtrales, des sketches, des jeux, des reportages sportifs. Réformée dans le courant de l’année 1942, la programmation radiophonique fait montre d’un souci de variété et de régularité, cherchant dans les deux cas à fidéliser les auditeurs. Car, sous le couvert du divertissement, et par la voix des Belges, Radio Bruxelles diffuse en réalité une véritable propagande allemande. Les bulletins d’information, systématiquement censurés, sont vidés de toute vérité militaire. Prétendus échos du champ de bataille, ils annoncent sans discontinuer la prochaine victoire de l’Allemagne.
En Belgique occupée, ce discours n’a que peu de résonnance. Bien des Belges se mettent à l’écoute de Radio Bruxelles. Ils y trouvent l’opportunité d’un délassement et quelques renseignements sur le ravitaillement. Rares sont ceux par contre qui accordent quelque crédit aux informations allemandes. La propagande est grotesque, immédiatement contredite par la réalité du quotidien sous l’occupation. Radio Bruxelles parle d’abondance alimentaire à l’heure où le pays crie famine. Elle évoque la bonté des autorités occupantes et la douceur du régime alors que la population est décimée par les départs en Allemagne et les exécutions arbitraires.
Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=113882
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) / BU de Lettres, salle des périodiques > 23 (2011) . - p. 123-160[article] Les ondes en uniforme : La propagande radiophonique allemande en Belgique occupée (1940-1944) [texte imprimé] / Céline Rase, Auteur . - 2011 . - p. 123-160.
Langues : Français (fre)
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) / BU de Lettres, salle des périodiques > 23 (2011) . - p. 123-160
Mots-clés : 32.019 Propagande / Communication politique / Médias et politique 94(100)"1939/45" Histoire Seconde Guerre mondiale 94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle 070 Presse Journalisme Médias Résumé : Résumé :
Céline Rase
Les ondes en uniforme
La propagande radiophonique allemande en Belgique occupée (1940-1944)
Mai 1940, la Belgique est sous la botte allemande. Enlisée dans une guerre qui n’est pas la sienne, elle est réduite au silence. L’Institut national belge de radiodiffusion prend le chemin de l’exil tandis que l’occupant investit le bâtiment abandonné de la place Flagey. Aidé par un personnel belge collaborateur, il rétablit un programme d’émission grâce à un émetteur mobile allemand. C’est la naissance de Radio Bruxelles. Pendant quatre ans, la radio à la solde de l’occupant va émettre de la musique, des représentations théâtrales, des sketches, des jeux, des reportages sportifs. Réformée dans le courant de l’année 1942, la programmation radiophonique fait montre d’un souci de variété et de régularité, cherchant dans les deux cas à fidéliser les auditeurs. Car, sous le couvert du divertissement, et par la voix des Belges, Radio Bruxelles diffuse en réalité une véritable propagande allemande. Les bulletins d’information, systématiquement censurés, sont vidés de toute vérité militaire. Prétendus échos du champ de bataille, ils annoncent sans discontinuer la prochaine victoire de l’Allemagne.
En Belgique occupée, ce discours n’a que peu de résonnance. Bien des Belges se mettent à l’écoute de Radio Bruxelles. Ils y trouvent l’opportunité d’un délassement et quelques renseignements sur le ravitaillement. Rares sont ceux par contre qui accordent quelque crédit aux informations allemandes. La propagande est grotesque, immédiatement contredite par la réalité du quotidien sous l’occupation. Radio Bruxelles parle d’abondance alimentaire à l’heure où le pays crie famine. Elle évoque la bonté des autorités occupantes et la douceur du régime alors que la population est décimée par les départs en Allemagne et les exécutions arbitraires.
Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=113882 Wie de jeugd heeft, heeft de toekomst ! / Dorien Styven in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) / BU de Lettres, salle des périodiques, 23 (2011)
[article]
Titre : Wie de jeugd heeft, heeft de toekomst ! : De verduitsing van de Hitlerjeugd Vlaanderen Type de document : texte imprimé Auteurs : Dorien Styven, Auteur Année de publication : 2011 Article en page(s) : p. 161-210 Langues : Néerlandais (dut) Mots-clés : 061.213(430) Hitlerjugend / Jeunesses hitlériennes 353(493=393) Flandre 94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle Résumé : Résumé en français
Dorien Styven
Qui possède la jeunesse, possède l’avenir ! : La germanisation de la Jeunesse Hitlérienne de Flandre
L’existence de la Hitlerjeugd Vlaanderen (HJV) se caractérise par une lutte concurrentielle permanente entre, d’une part, le Gebietsführer Gerhardt Bennewitz en tant que représentant de la Reichsjugendführung et, d’autre part, Jef Van de Wiele en tant que dirigeant de Duits-Vlaamse Arbeidsgemeenschap (DeVlag). La lutte entre Bennewitz et Van de Wiele s’est vue renforcée par trois erreurs capitales commises par le chef de la DeVlag durant la première phase de l’histoire de la Jeunesse Hitlérienne de Flandre, entre mai 1943 et janvier 1944 : ses promesses relatives au contrôle allemand, le mode de recrutement des membres et le développement de la structure de l’organisation. Cette lutte est également la conséquence de ces erreurs.
Durant la deuxième phase, de janvier à avril 1944, Gerhardt Bennewitz a produit un écran de fumée autour de la Hitlerjeugd Vlaanderen via une réforme idéologique et structurelle. À première vue, ces changements au sein de la HJV peuvent s’apparenter à des concessions aux exigences de Jef Van de Wiele mais elles servaient en fait d’autres objectifs : d’une part, Bennewitz tentait de s’accaparer les membres flamands, d’autre part les adaptations avaient pour objectif d’amadouer Van de Wiele et assurer Bennewitz de la collaboration de la DeVlag.
Le Gebietsführer Gerhardt Bennewitz n’a pas réussi à dissimuler ses véritables objectifs, qui tendaient à une germanisation totale. La venue du responsable flamand de la jeunesse Raf Van Hulse démontre combien il avait en son pouvoir la Reichsjugendführung de la HJV même si celle-ci n’était pas complètement dominante. Sur le plan local, il y avait également ici et là un fonctionnement officieux de la HJV dans le cadre duquel les membres autochtones pouvaient suivre leur propre voie. Après l’évacuation en Allemagne en septembre 1944, les responsables flamands ont été mis sur la touche. La Reichsjugendführung a complètement pris le contrôle des jeunes Flamands.
L’analyse montre également combien le “chaos organisé” s’est également fait sentir dans les rangs de la Hitlerjeugd Vlaanderen. Tant Gerhardt Bennewitz que Jef Van de Wiele tentaient en fait d’atteindre le même objectif : mettre la jeunesse flamande au service d’Hitler. Tous deux oeuvraient en faveur du Führer. Le conflit réciproque portait uniquement sur les divergences de vue quant aux méthodes à suivre.
Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=113927
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) / BU de Lettres, salle des périodiques > 23 (2011) . - p. 161-210[article] Wie de jeugd heeft, heeft de toekomst ! : De verduitsing van de Hitlerjeugd Vlaanderen [texte imprimé] / Dorien Styven, Auteur . - 2011 . - p. 161-210.
Langues : Néerlandais (dut)
in Cahiers d'Histoire du Temps Présent (CHTP) / BU de Lettres, salle des périodiques > 23 (2011) . - p. 161-210
Mots-clés : 061.213(430) Hitlerjugend / Jeunesses hitlériennes 353(493=393) Flandre 94(493)"19" Histoire de la Belgique au XXe siècle Résumé : Résumé en français
Dorien Styven
Qui possède la jeunesse, possède l’avenir ! : La germanisation de la Jeunesse Hitlérienne de Flandre
L’existence de la Hitlerjeugd Vlaanderen (HJV) se caractérise par une lutte concurrentielle permanente entre, d’une part, le Gebietsführer Gerhardt Bennewitz en tant que représentant de la Reichsjugendführung et, d’autre part, Jef Van de Wiele en tant que dirigeant de Duits-Vlaamse Arbeidsgemeenschap (DeVlag). La lutte entre Bennewitz et Van de Wiele s’est vue renforcée par trois erreurs capitales commises par le chef de la DeVlag durant la première phase de l’histoire de la Jeunesse Hitlérienne de Flandre, entre mai 1943 et janvier 1944 : ses promesses relatives au contrôle allemand, le mode de recrutement des membres et le développement de la structure de l’organisation. Cette lutte est également la conséquence de ces erreurs.
Durant la deuxième phase, de janvier à avril 1944, Gerhardt Bennewitz a produit un écran de fumée autour de la Hitlerjeugd Vlaanderen via une réforme idéologique et structurelle. À première vue, ces changements au sein de la HJV peuvent s’apparenter à des concessions aux exigences de Jef Van de Wiele mais elles servaient en fait d’autres objectifs : d’une part, Bennewitz tentait de s’accaparer les membres flamands, d’autre part les adaptations avaient pour objectif d’amadouer Van de Wiele et assurer Bennewitz de la collaboration de la DeVlag.
Le Gebietsführer Gerhardt Bennewitz n’a pas réussi à dissimuler ses véritables objectifs, qui tendaient à une germanisation totale. La venue du responsable flamand de la jeunesse Raf Van Hulse démontre combien il avait en son pouvoir la Reichsjugendführung de la HJV même si celle-ci n’était pas complètement dominante. Sur le plan local, il y avait également ici et là un fonctionnement officieux de la HJV dans le cadre duquel les membres autochtones pouvaient suivre leur propre voie. Après l’évacuation en Allemagne en septembre 1944, les responsables flamands ont été mis sur la touche. La Reichsjugendführung a complètement pris le contrôle des jeunes Flamands.
L’analyse montre également combien le “chaos organisé” s’est également fait sentir dans les rangs de la Hitlerjeugd Vlaanderen. Tant Gerhardt Bennewitz que Jef Van de Wiele tentaient en fait d’atteindre le même objectif : mettre la jeunesse flamande au service d’Hitler. Tous deux oeuvraient en faveur du Führer. Le conflit réciproque portait uniquement sur les divergences de vue quant aux méthodes à suivre.
Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=113927