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vol. 38, n° 150 - septembre 2016 (2016/2) - « Des Souris et des Hommes » [texte imprimé] . - 2016 . - 204 p. Langues : Français (fre)
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Exemplaires
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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aucun exemplaire |
Dépouillements


"Des souris et des hommes" / et al. ; Valéry LECHENET ; Judith MOLLARD PALACIOS ; Gina DEVAU in Gérontologie et société / Cairn.info, vol. 38, n° 150 (septembre 2016 (2016/2))
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Admission en établissement et contrat de séjour : un droit perfectible / Muriel REBOURG in Gérontologie et société / Cairn.info, vol. 38, n° 150 (septembre 2016 (2016/2))
[article]
Titre : Admission en établissement et contrat de séjour : un droit perfectible Type de document : texte imprimé Auteurs : Muriel REBOURG, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : pp173-187 Langues : Français (fre) Mots-clés : CONSENTEMENT LIBERTE CONTRAT ACCOMPAGNEMENT Résumé :
La loi n˚ 2015-1776 du 28 décembre 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement vient parachever plusieurs mois de discussions devant le Parlement sur les réponses à apporter par les politiques publiques au défi que représente l’évolution démographique en France comme dans de nombreux pays occidentaux. L’entrée d’une personne en perte d’autonomie dans un établissement médico-social constitue une problématique sensible s’agissant de l’expression de son consentement. Le cadre juridique de l’entrée en institution a fait l’objet d’une évolution vers une réglementation plus précise. Et cette nouvelle loi s’inscrit dans un contexte législatif visant à assurer le respect de la volonté et de l’autonomie de la personne, dans la mesure où elle en est encore capable. Il n’en reste pas moins que des difficultés pratiques et des risques d’abus persistent et qu’il est apparu nécessaire au législateur d’y remédier. L’article 27 de la loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement porte ainsi une attention particulière lors de l’entrée en établissement au consentement – dont l’expression est parfois difficile à recueillir lorsque la personne est en perte d’autonomie – ainsi qu’à la qualité des contrats de séjour et à leurs annexes. Cette contribution propose d’analyser ces nouvelles dispositions, notamment les obligations qui incombent au directeur d’établissement dans la recherche du consentement. Elles seront également discutées afin de montrer qu’une meilleure distinction entre la décision d’admission et la signature du contrat aurait dû être réalisée dans l’intérêt des personnes en perte d’autonomie et le respect de leurs droits et libertés individuelles. La personne de confiance fait son apparition dans les relations médico-sociales mais son rôle pourrait être amplifié.Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=170447
in Gérontologie et société / Cairn.info > vol. 38, n° 150 (septembre 2016 (2016/2)) . - pp173-187[article] Admission en établissement et contrat de séjour : un droit perfectible [texte imprimé] / Muriel REBOURG, Auteur . - 2016 . - pp173-187.
Langues : Français (fre)
in Gérontologie et société / Cairn.info > vol. 38, n° 150 (septembre 2016 (2016/2)) . - pp173-187
Mots-clés : CONSENTEMENT LIBERTE CONTRAT ACCOMPAGNEMENT Résumé :
La loi n˚ 2015-1776 du 28 décembre 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement vient parachever plusieurs mois de discussions devant le Parlement sur les réponses à apporter par les politiques publiques au défi que représente l’évolution démographique en France comme dans de nombreux pays occidentaux. L’entrée d’une personne en perte d’autonomie dans un établissement médico-social constitue une problématique sensible s’agissant de l’expression de son consentement. Le cadre juridique de l’entrée en institution a fait l’objet d’une évolution vers une réglementation plus précise. Et cette nouvelle loi s’inscrit dans un contexte législatif visant à assurer le respect de la volonté et de l’autonomie de la personne, dans la mesure où elle en est encore capable. Il n’en reste pas moins que des difficultés pratiques et des risques d’abus persistent et qu’il est apparu nécessaire au législateur d’y remédier. L’article 27 de la loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement porte ainsi une attention particulière lors de l’entrée en établissement au consentement – dont l’expression est parfois difficile à recueillir lorsque la personne est en perte d’autonomie – ainsi qu’à la qualité des contrats de séjour et à leurs annexes. Cette contribution propose d’analyser ces nouvelles dispositions, notamment les obligations qui incombent au directeur d’établissement dans la recherche du consentement. Elles seront également discutées afin de montrer qu’une meilleure distinction entre la décision d’admission et la signature du contrat aurait dû être réalisée dans l’intérêt des personnes en perte d’autonomie et le respect de leurs droits et libertés individuelles. La personne de confiance fait son apparition dans les relations médico-sociales mais son rôle pourrait être amplifié.Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=170447 Aide familiale : relations à l’épreuve de la durée / Veronika Duprat-Kushtanina in Gérontologie et société / Cairn.info, vol. 38, n° 150 (septembre 2016 (2016/2))
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[article]
Titre : Aide familiale : relations à l’épreuve de la durée Type de document : texte imprimé Auteurs : Veronika Duprat-Kushtanina, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : pp. 87-100 Langues : Français (fre) Mots-clés : DYNAMIQUE RELATIONNELLE AIDE TEMPORALITE dynamiques relationnelles aide temporalités configurations d’aide Résumé : À partir de deux contextes sociaux contrastés, la France et la Russie, l’article analyse les mécanismes relationnels qui peuvent conduire à l’épuisement moral d’aidants familiaux de personnes âgées. Près de 70 entretiens biographiques croisés au sein de 15 familles françaises et 17 familles russes permettent de mettre en lumière les perspectives des différents acteurs, les relations, les incompréhensions et les tensions entre eux. Débutée dans l’enthousiasme et la reconnaissance, une « carrière » d’aidant(e) risque d’aboutir à un épuisement moral. L’épuisement peut être causé par une dégradation des relations avec le proche aidé due au passage de la perspective de court terme (voire de l’urgence) du premier temps d’aide intense à un temps long où l’aide peut devenir banale et donner lieu à des exigences sans reconnaissance. Si la comparaison entre la France et la Russie ne révèle pas de différences majeures, elle montre comment les différents contextes de « welfare » travaillent les cadres (cohabitation et possibilités de répit) pouvant provoquer une dégradation des relations ou donner une possibilité de la réparer. Enfin, l’article montre que les différentes configurations d’aide contribuent à des risques d’épuisement moral de manière inégale. Note de contenu : Plan de l'article :
Introduction
Épuisement moral des aidants au prisme de dynamiques relationnelles
Installation dans l’aide : gestion du temps court
Engagement à l’épreuve de la durée
Inégalités dans les dynamiques de relations d’aide
Effets structurels sur les dynamiques d’aide familiale
Épuisement moral et contextes macrosociaux
ConclusionEn ligne : http://www.cairn.info.proxy.scd.univ-tours.fr/revue-gerontologie-et-societe-2016 [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=170454
in Gérontologie et société / Cairn.info > vol. 38, n° 150 (septembre 2016 (2016/2)) . - pp. 87-100[article] Aide familiale : relations à l’épreuve de la durée [texte imprimé] / Veronika Duprat-Kushtanina, Auteur . - 2016 . - pp. 87-100.
Langues : Français (fre)
in Gérontologie et société / Cairn.info > vol. 38, n° 150 (septembre 2016 (2016/2)) . - pp. 87-100
Mots-clés : DYNAMIQUE RELATIONNELLE AIDE TEMPORALITE dynamiques relationnelles aide temporalités configurations d’aide Résumé : À partir de deux contextes sociaux contrastés, la France et la Russie, l’article analyse les mécanismes relationnels qui peuvent conduire à l’épuisement moral d’aidants familiaux de personnes âgées. Près de 70 entretiens biographiques croisés au sein de 15 familles françaises et 17 familles russes permettent de mettre en lumière les perspectives des différents acteurs, les relations, les incompréhensions et les tensions entre eux. Débutée dans l’enthousiasme et la reconnaissance, une « carrière » d’aidant(e) risque d’aboutir à un épuisement moral. L’épuisement peut être causé par une dégradation des relations avec le proche aidé due au passage de la perspective de court terme (voire de l’urgence) du premier temps d’aide intense à un temps long où l’aide peut devenir banale et donner lieu à des exigences sans reconnaissance. Si la comparaison entre la France et la Russie ne révèle pas de différences majeures, elle montre comment les différents contextes de « welfare » travaillent les cadres (cohabitation et possibilités de répit) pouvant provoquer une dégradation des relations ou donner une possibilité de la réparer. Enfin, l’article montre que les différentes configurations d’aide contribuent à des risques d’épuisement moral de manière inégale. Note de contenu : Plan de l'article :
Introduction
Épuisement moral des aidants au prisme de dynamiques relationnelles
Installation dans l’aide : gestion du temps court
Engagement à l’épreuve de la durée
Inégalités dans les dynamiques de relations d’aide
Effets structurels sur les dynamiques d’aide familiale
Épuisement moral et contextes macrosociaux
ConclusionEn ligne : http://www.cairn.info.proxy.scd.univ-tours.fr/revue-gerontologie-et-societe-2016 [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=170454 Chute du sujet âgé : en parler à son médecin ou pas ? / Maud LAMOUILLE in Gérontologie et société / Cairn.info, vol. 38, n° 150 (septembre 2016 (2016/2))
[article]
Titre : Chute du sujet âgé : en parler à son médecin ou pas ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Maud LAMOUILLE, Auteur ; Dominique Somme, Auteur ; Aline Corvol, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : pp113-126 Langues : Français (fre) Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:Problèmes sociaux:Défavorisé:Personne âgée Beyond the customary age of retirement.Mots-clés : CHUTE MEDECINE GENERALE DEPISTAGE PREVENTION Résumé :
Les chutes entraînent une forte morbi-mortalité. La littérature recommande le dépistage et l’identification des facteurs de risque pour appliquer des mesures de prévention. Pourtant, la majorité des chutes n’est pas signalée. Quels sont les déterminants de la déclaration des chutes, par les patients de plus de 65 ans, à leur médecin ? Quelles sont leurs représentations des chutes ? Pendant 9 mois, exerçant comme médecin généraliste remplaçant, nous avons demandé à tous les patients âgés s’ils avaient chuté au cours des 12 derniers mois ; et si oui, s’ils en avaient parlé au confrère remplacé. Nous avons obtenu deux groupes : « chuteurs déclarés » et « non déclarés ». Nous avons réalisé 12 entretiens. Plusieurs critères semblent influer la déclaration des chutes : type de chute (non accidentelle), symptôme suite à la chute (malaise, traumatisme, douleur), localisation du traumatisme (crâne), incitation d’un proche à consulter. La présence d’une culpabilité, à l’inverse, favorise la non-déclaration. Le questionnement direct par le médecin semble inciter à la déclaration. Les attentes du patient lors d’une consultation pour chute sont : un examen clinique complet, l’analyse de l’ordonnance, la prescription de kinésithérapie, des conseils, une réassurance. Parfois la consultation génère de la peur, ce qui ne favorise pas la déclaration d’une nouvelle chute. La chute représente une sorte de « déchéance » pour l’individu, en parler relève de la confidence. Développer une politique de prévention des chutes passe par leur déclaration, favorisée par une communication appropriée prenant en compte les représentations mises en évidence dans les entretiens.Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=170460
in Gérontologie et société / Cairn.info > vol. 38, n° 150 (septembre 2016 (2016/2)) . - pp113-126[article] Chute du sujet âgé : en parler à son médecin ou pas ? [texte imprimé] / Maud LAMOUILLE, Auteur ; Dominique Somme, Auteur ; Aline Corvol, Auteur . - 2016 . - pp113-126.
Langues : Français (fre)
in Gérontologie et société / Cairn.info > vol. 38, n° 150 (septembre 2016 (2016/2)) . - pp113-126
Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:Problèmes sociaux:Défavorisé:Personne âgée Beyond the customary age of retirement.Mots-clés : CHUTE MEDECINE GENERALE DEPISTAGE PREVENTION Résumé :
Les chutes entraînent une forte morbi-mortalité. La littérature recommande le dépistage et l’identification des facteurs de risque pour appliquer des mesures de prévention. Pourtant, la majorité des chutes n’est pas signalée. Quels sont les déterminants de la déclaration des chutes, par les patients de plus de 65 ans, à leur médecin ? Quelles sont leurs représentations des chutes ? Pendant 9 mois, exerçant comme médecin généraliste remplaçant, nous avons demandé à tous les patients âgés s’ils avaient chuté au cours des 12 derniers mois ; et si oui, s’ils en avaient parlé au confrère remplacé. Nous avons obtenu deux groupes : « chuteurs déclarés » et « non déclarés ». Nous avons réalisé 12 entretiens. Plusieurs critères semblent influer la déclaration des chutes : type de chute (non accidentelle), symptôme suite à la chute (malaise, traumatisme, douleur), localisation du traumatisme (crâne), incitation d’un proche à consulter. La présence d’une culpabilité, à l’inverse, favorise la non-déclaration. Le questionnement direct par le médecin semble inciter à la déclaration. Les attentes du patient lors d’une consultation pour chute sont : un examen clinique complet, l’analyse de l’ordonnance, la prescription de kinésithérapie, des conseils, une réassurance. Parfois la consultation génère de la peur, ce qui ne favorise pas la déclaration d’une nouvelle chute. La chute représente une sorte de « déchéance » pour l’individu, en parler relève de la confidence. Développer une politique de prévention des chutes passe par leur déclaration, favorisée par une communication appropriée prenant en compte les représentations mises en évidence dans les entretiens.Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=170460 Droit européen et liberté des seniors de mener une vie autonome / Anne MEYER - HEINE in Gérontologie et société / Cairn.info, vol. 38, n° 150 (septembre 2016 (2016/2))
[article]
Titre : Droit européen et liberté des seniors de mener une vie autonome Type de document : texte imprimé Auteurs : Anne MEYER - HEINE, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : pp155-171 Langues : Français (fre) Catégories : C ECONOMIE - ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE:Administration et gestion:Opération de gestion:Prise de décision ; S SCIENCES ET TECHNIQUES:Biologie:Cycle de vie:Vieillissement Mots-clés : SENIOR AUTONOMIE Résumé :
La recommandation (2014) 2 du Conseil de l’Europe innove en matière de protection des seniors. Les États doivent veiller à ce que ces derniers aient « le droit de mener leur vie de façon [...] autodéterminée et autonome ». D’une part, cet instrument incite les États à reconnaître aux personnes âgées le droit à une prise de décision indépendante pour les questions de patrimoine, de revenus, de lieu de résidence, de traitements médicaux... Certains pays ont ainsi mis en place des pratiques qui favorisent le respect de la vie privée et familiale des aînés. Des limitations sont toutefois parfois nécessaires compte tenu de l’état de santé de la personne âgée. D’autre part, la recommandation souligne que l’indépendance suppose le droit des seniors de participer à la vie de la société. À ce titre, le droit à des ressources suffisantes est un élément fondamental et la prise en compte des personnes plus âgées dans les politiques de l’emploi est essentielle. La promotion du vieillissement actif par le biais d’activités sociales et culturelles constitue également l’assurance de participer à la vie de la communauté. Le droit des seniors de mener une vie autonome serait toutefois lettre morte si des procédures juridictionnelles n’étaient pas mises en place. Le Conseil de l’Europe suggère que les États prennent des mesures pour adapter les règles judiciaires aux besoins des personnes âgées. La recommandation (2014) 2 pourrait être un modèle pour l’adoption d’une convention internationale qui donnerait un cadre contraignant à la protection des droits des seniors.Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=170481
in Gérontologie et société / Cairn.info > vol. 38, n° 150 (septembre 2016 (2016/2)) . - pp155-171[article] Droit européen et liberté des seniors de mener une vie autonome [texte imprimé] / Anne MEYER - HEINE, Auteur . - 2016 . - pp155-171.
Langues : Français (fre)
in Gérontologie et société / Cairn.info > vol. 38, n° 150 (septembre 2016 (2016/2)) . - pp155-171
Catégories : C ECONOMIE - ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE:Administration et gestion:Opération de gestion:Prise de décision ; S SCIENCES ET TECHNIQUES:Biologie:Cycle de vie:Vieillissement Mots-clés : SENIOR AUTONOMIE Résumé :
La recommandation (2014) 2 du Conseil de l’Europe innove en matière de protection des seniors. Les États doivent veiller à ce que ces derniers aient « le droit de mener leur vie de façon [...] autodéterminée et autonome ». D’une part, cet instrument incite les États à reconnaître aux personnes âgées le droit à une prise de décision indépendante pour les questions de patrimoine, de revenus, de lieu de résidence, de traitements médicaux... Certains pays ont ainsi mis en place des pratiques qui favorisent le respect de la vie privée et familiale des aînés. Des limitations sont toutefois parfois nécessaires compte tenu de l’état de santé de la personne âgée. D’autre part, la recommandation souligne que l’indépendance suppose le droit des seniors de participer à la vie de la société. À ce titre, le droit à des ressources suffisantes est un élément fondamental et la prise en compte des personnes plus âgées dans les politiques de l’emploi est essentielle. La promotion du vieillissement actif par le biais d’activités sociales et culturelles constitue également l’assurance de participer à la vie de la communauté. Le droit des seniors de mener une vie autonome serait toutefois lettre morte si des procédures juridictionnelles n’étaient pas mises en place. Le Conseil de l’Europe suggère que les États prennent des mesures pour adapter les règles judiciaires aux besoins des personnes âgées. La recommandation (2014) 2 pourrait être un modèle pour l’adoption d’une convention internationale qui donnerait un cadre contraignant à la protection des droits des seniors.Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=170481 Est-il possible de rompre avec les représentations négatives du vieillissement ? / DONNIO (I) in Gérontologie et société / Cairn.info, vol. 38, n° 150 (septembre 2016 (2016/2))
[article]
Titre : Est-il possible de rompre avec les représentations négatives du vieillissement ? Type de document : texte imprimé Auteurs : DONNIO (I), Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : pp43-55 Langues : Français (fre) Catégories : C ECONOMIE - ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE:Gestion du personnel:Gestion du personnel:Retraite ; S SCIENCES ET TECHNIQUES:Biologie:Cycle de vie:Vieillissement Mots-clés : TRANSITION Résumé :
La manière dont notre société contemporaine occidentale appréhende la vieillesse et le vieillissement interroge. Des chercheurs en sciences humaines et sociales d’abord, des professionnels ensuite, des élus parfois, mais trop rarement et de manière très récente, les citoyens aujourd’hui, prennent conscience des phénomènes de discrimination et d’âgisme. Depuis plus de vingt ans, certains d’entre eux ont alerté sur l’impact des représentations négatives du vieillissement sur chacun d’entre nous, sujets vieillissants, et sur la capacité de notre société à vivre ensemble, jeunes et vieux. La transition de l’activité professionnelle vers la retraite apparaît comme un moment particulier qui peut être vécu de manière très contrastée selon les ressources (économiques, environnementales, affectives...) dont chacun dispose, mais aussi en fonction du parcours de vie, dans lequel s’inscrit le rapport au travail. En proposant à des futurs retraités et à des retraités de réfléchir à leur rapport au temps, à leurs activités et leurs engagements, est-il possible d’agir sur leurs projections dans ce temps de la vieillesse ? Cela peut-il contribuer à changer le regard que la société porte sur les vieux et le vieillissement, tout en évitant le diktat du « bien vieillir », devenu figure illusoire de la lutte contre nos peurs du vieillissement ?Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=170495
in Gérontologie et société / Cairn.info > vol. 38, n° 150 (septembre 2016 (2016/2)) . - pp43-55[article] Est-il possible de rompre avec les représentations négatives du vieillissement ? [texte imprimé] / DONNIO (I), Auteur . - 2016 . - pp43-55.
Langues : Français (fre)
in Gérontologie et société / Cairn.info > vol. 38, n° 150 (septembre 2016 (2016/2)) . - pp43-55
Catégories : C ECONOMIE - ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE:Gestion du personnel:Gestion du personnel:Retraite ; S SCIENCES ET TECHNIQUES:Biologie:Cycle de vie:Vieillissement Mots-clés : TRANSITION Résumé :
La manière dont notre société contemporaine occidentale appréhende la vieillesse et le vieillissement interroge. Des chercheurs en sciences humaines et sociales d’abord, des professionnels ensuite, des élus parfois, mais trop rarement et de manière très récente, les citoyens aujourd’hui, prennent conscience des phénomènes de discrimination et d’âgisme. Depuis plus de vingt ans, certains d’entre eux ont alerté sur l’impact des représentations négatives du vieillissement sur chacun d’entre nous, sujets vieillissants, et sur la capacité de notre société à vivre ensemble, jeunes et vieux. La transition de l’activité professionnelle vers la retraite apparaît comme un moment particulier qui peut être vécu de manière très contrastée selon les ressources (économiques, environnementales, affectives...) dont chacun dispose, mais aussi en fonction du parcours de vie, dans lequel s’inscrit le rapport au travail. En proposant à des futurs retraités et à des retraités de réfléchir à leur rapport au temps, à leurs activités et leurs engagements, est-il possible d’agir sur leurs projections dans ce temps de la vieillesse ? Cela peut-il contribuer à changer le regard que la société porte sur les vieux et le vieillissement, tout en évitant le diktat du « bien vieillir », devenu figure illusoire de la lutte contre nos peurs du vieillissement ?Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=170495 Introduction à une approche biologique de la peur / Gina DEVAU in Gérontologie et société / Cairn.info, vol. 38, n° 150 (septembre 2016 (2016/2))
[article]
Titre : Introduction à une approche biologique de la peur Type de document : texte imprimé Auteurs : Gina DEVAU, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : pp17-29 Langues : Français (fre) Mots-clés : PEUR AMYGDALE MEMOIRE PLASTICITE CEREBRALE AGE Résumé :
Avoir peur est un sentiment naturel qui survient dans une situation de danger ou d’insécurité. Différentes peurs jalonnent notre vie. Que se passe-t-il alors dans notre cerveau ? Parmi les structures cérébrales qui réagissent à la peur, l’amygdale joue un rôle essentiel. Elle intervient dans le contrôle des émotions, active des processus de mémorisation et déclenche des réactions comportementales. C’est un facteur majeur d’apprentissage essentiel pour notre survie. Les expériences de peur laissent des empreintes dans notre mémoire à travers des marques épigénétiques. Elles modifient notre plasticité cérébrale. Avec l’âge, les émotions exacerbées et l’anxiété augmentent le risque de pathologies associées à l’inflammation comme les maladies neurodégénératives, les cancers ou les immunodéficiences. Un traumatisme important peut induire une hypermnésie perturbant les fonctions cognitives et altérant la vie quotidienne. Chez les malades Alzheimer, les troubles de mémoire augmentent le sentiment de peur. Ce sont des processus complexes et pas totalement compris. Décrypter les mécanismes moléculaires mis en jeu nécessite des modèles animaux. Ils nous permettent d’explorer des pistes thérapeutiques pour mieux soigner la peur et les troubles anxieux qui surviennent avec l’âge ou la maladie d’Alzheimer.Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=170519
in Gérontologie et société / Cairn.info > vol. 38, n° 150 (septembre 2016 (2016/2)) . - pp17-29[article] Introduction à une approche biologique de la peur [texte imprimé] / Gina DEVAU, Auteur . - 2016 . - pp17-29.
Langues : Français (fre)
in Gérontologie et société / Cairn.info > vol. 38, n° 150 (septembre 2016 (2016/2)) . - pp17-29
Mots-clés : PEUR AMYGDALE MEMOIRE PLASTICITE CEREBRALE AGE Résumé :
Avoir peur est un sentiment naturel qui survient dans une situation de danger ou d’insécurité. Différentes peurs jalonnent notre vie. Que se passe-t-il alors dans notre cerveau ? Parmi les structures cérébrales qui réagissent à la peur, l’amygdale joue un rôle essentiel. Elle intervient dans le contrôle des émotions, active des processus de mémorisation et déclenche des réactions comportementales. C’est un facteur majeur d’apprentissage essentiel pour notre survie. Les expériences de peur laissent des empreintes dans notre mémoire à travers des marques épigénétiques. Elles modifient notre plasticité cérébrale. Avec l’âge, les émotions exacerbées et l’anxiété augmentent le risque de pathologies associées à l’inflammation comme les maladies neurodégénératives, les cancers ou les immunodéficiences. Un traumatisme important peut induire une hypermnésie perturbant les fonctions cognitives et altérant la vie quotidienne. Chez les malades Alzheimer, les troubles de mémoire augmentent le sentiment de peur. Ce sont des processus complexes et pas totalement compris. Décrypter les mécanismes moléculaires mis en jeu nécessite des modèles animaux. Ils nous permettent d’explorer des pistes thérapeutiques pour mieux soigner la peur et les troubles anxieux qui surviennent avec l’âge ou la maladie d’Alzheimer.Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=170519 La mort, une règle implicite affolante en gérontologie / Thierry Darnaud in Gérontologie et société / Cairn.info, vol. 38, n° 150 (septembre 2016 (2016/2))
[article]
Titre : La mort, une règle implicite affolante en gérontologie Type de document : texte imprimé Auteurs : Thierry Darnaud, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : pp101-108 Langues : Français (fre) Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES:Biologie:Cycle de vie:Mort ; S SCIENCES ET TECHNIQUES:Pathologie:Psychiatrie:Psychopathologie Mots-clés : MALADIE NEURODEGENERATIVE REGLE IMPLICITE Résumé :
Les professionnels qui accompagnent des personnes âgées dépendantes se retrouvent dans une situation paradoxale. Ils donnent des soins dont le but est d’améliorer la qualité de vie des personnes désignées. Mais leur travail d’accompagnement conduit aussi inévitablement la personne âgée à la mort. Cette finalité étant contradictoire avec l’essence du soin qui est prodigué, personnes âgées, familles et professionnels s’organisent pour ne pas en parler. Sans en avoir conscience, tous s’organisent pour tenter de sortir du paradoxe dans lequel l’obligation de réponse à la dépendance les enferme. Dans cet article, nous démontrons comment, de façon implicite, cette question de la mort devient une règle qui va entraîner la « dépsychisation » des personnes âgées en s’appuyant sur les doctes discours des spécialistes de la psychopathologie et des pathologies neuro-dégénératives pour que les soignants puissent continuer à prendre soin de leurs corps.Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=170532
in Gérontologie et société / Cairn.info > vol. 38, n° 150 (septembre 2016 (2016/2)) . - pp101-108[article] La mort, une règle implicite affolante en gérontologie [texte imprimé] / Thierry Darnaud, Auteur . - 2016 . - pp101-108.
Langues : Français (fre)
in Gérontologie et société / Cairn.info > vol. 38, n° 150 (septembre 2016 (2016/2)) . - pp101-108
Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES:Biologie:Cycle de vie:Mort ; S SCIENCES ET TECHNIQUES:Pathologie:Psychiatrie:Psychopathologie Mots-clés : MALADIE NEURODEGENERATIVE REGLE IMPLICITE Résumé :
Les professionnels qui accompagnent des personnes âgées dépendantes se retrouvent dans une situation paradoxale. Ils donnent des soins dont le but est d’améliorer la qualité de vie des personnes désignées. Mais leur travail d’accompagnement conduit aussi inévitablement la personne âgée à la mort. Cette finalité étant contradictoire avec l’essence du soin qui est prodigué, personnes âgées, familles et professionnels s’organisent pour ne pas en parler. Sans en avoir conscience, tous s’organisent pour tenter de sortir du paradoxe dans lequel l’obligation de réponse à la dépendance les enferme. Dans cet article, nous démontrons comment, de façon implicite, cette question de la mort devient une règle qui va entraîner la « dépsychisation » des personnes âgées en s’appuyant sur les doctes discours des spécialistes de la psychopathologie et des pathologies neuro-dégénératives pour que les soignants puissent continuer à prendre soin de leurs corps.Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=170532 La toilette des personnes âgées : les liens familiaux aux frontières de l’intime / Ingrid Voléry in Gérontologie et société / Cairn.info, vol. 38, n° 150 (septembre 2016 (2016/2))
[article]
Titre : La toilette des personnes âgées : les liens familiaux aux frontières de l’intime Type de document : texte imprimé Auteurs : Ingrid Voléry, Auteur ; Virginie Vinel, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : pp73-86 Langues : Français (fre) Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:D SOCIOLOGIE - ETHNOLOGIE - ANTHROPOLOGIE :4.40 Famille:Famille:Parenté Mots-clés : CONJUGALITE INTIMITE TOILETTE CORPS Résumé :
L’article interroge la force et les limites de l’acte de faire la toilette à une personne âgée au sein des liens conjugaux et filiaux à partir de trois enquêtes qualitatives menées en Lorraine entre 2011 et 2015, tant auprès de personnes âgées que d’aidants familiaux et professionnels. Dans un contexte d’incitation au maintien à domicile, les conjoint.e.s et les enfants sont amenés à agir au quotidien sur le corps des âgés. Parce qu’elle engage les relations et les corps au plus près de l’intimité, la toilette est révélatrice des liens de proximité, de genre et de génération, mais les enquêtes montrent aussi des limites de l’intrusion des conjoint.e.s et des filles dans l’aide aux âgés. Si les premiers s’engagent jusqu’aux frontières de la manipulation des excreta, les enfants délèguent les toilettes intimes aux professionnels dès qu’elles deviennent récurrentes.Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=170542
in Gérontologie et société / Cairn.info > vol. 38, n° 150 (septembre 2016 (2016/2)) . - pp73-86[article] La toilette des personnes âgées : les liens familiaux aux frontières de l’intime [texte imprimé] / Ingrid Voléry, Auteur ; Virginie Vinel, Auteur . - 2016 . - pp73-86.
Langues : Français (fre)
in Gérontologie et société / Cairn.info > vol. 38, n° 150 (septembre 2016 (2016/2)) . - pp73-86
Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:D SOCIOLOGIE - ETHNOLOGIE - ANTHROPOLOGIE :4.40 Famille:Famille:Parenté Mots-clés : CONJUGALITE INTIMITE TOILETTE CORPS Résumé :
L’article interroge la force et les limites de l’acte de faire la toilette à une personne âgée au sein des liens conjugaux et filiaux à partir de trois enquêtes qualitatives menées en Lorraine entre 2011 et 2015, tant auprès de personnes âgées que d’aidants familiaux et professionnels. Dans un contexte d’incitation au maintien à domicile, les conjoint.e.s et les enfants sont amenés à agir au quotidien sur le corps des âgés. Parce qu’elle engage les relations et les corps au plus près de l’intimité, la toilette est révélatrice des liens de proximité, de genre et de génération, mais les enquêtes montrent aussi des limites de l’intrusion des conjoint.e.s et des filles dans l’aide aux âgés. Si les premiers s’engagent jusqu’aux frontières de la manipulation des excreta, les enfants délèguent les toilettes intimes aux professionnels dès qu’elles deviennent récurrentes.Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=170542 Les peurs suscitées par la maladie d’Alzheimer / Judith MOLLARD PALACIOS in Gérontologie et société / Cairn.info, vol. 38, n° 150 (septembre 2016 (2016/2))
[article]
Titre : Les peurs suscitées par la maladie d’Alzheimer Type de document : texte imprimé Auteurs : Judith MOLLARD PALACIOS, Auteur ; Valéry LECHENET, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : pp31-41 Langues : Français (fre) Mots-clés : PEUR ALZHEIMER (maladie de) AIDANT FAMILIAL MECANISME DE DEFENSE DIAGNOSTIC Résumé :
La maladie d’Alzheimer véhicule et suscite aujourd’hui de nombreuses peurs. Avant même le diagnostic, une inquiétude diffuse puis une peur vont s’installer chez la personne malade et son entourage. L’annonce du diagnostic constitue un traumatisme qui provoque de l’effroi, d’où la mise en place de mécanismes de défense chez la personne malade comme chez les aidants familiaux. Il s’agit alors d’aider les uns et les autres à dépasser la paralysie engendrée par la peur pour permettre l’accès au changement. Chez la personne malade, de la désorganisation progressive de l’appareil psychique peut naître une peur diffuse. Au fur et à mesure de l’évolution de la maladie, la peur partageable laissera place à une peur plus archaïque confrontant l’entourage à un sentiment d’impuissance. Les aidants familiaux font face à des peurs qui concernent tout autant le fait d’en faire trop que celui de ne pas en faire assez ou de faire mal. Elles touchent la structure identitaire de chaque individu mais fragilisent également le système familial dans son ensemble. L’écoute et la disponibilité des personnels de santé et des bénévoles des associations France Alzheimer et maladies apparentées seront nécessaires pour apprivoiser ces peurs et soutenir le couple aidant-aidé tout au long de l’épreuve de la maladie.Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=170569
in Gérontologie et société / Cairn.info > vol. 38, n° 150 (septembre 2016 (2016/2)) . - pp31-41[article] Les peurs suscitées par la maladie d’Alzheimer [texte imprimé] / Judith MOLLARD PALACIOS, Auteur ; Valéry LECHENET, Auteur . - 2016 . - pp31-41.
Langues : Français (fre)
in Gérontologie et société / Cairn.info > vol. 38, n° 150 (septembre 2016 (2016/2)) . - pp31-41
Mots-clés : PEUR ALZHEIMER (maladie de) AIDANT FAMILIAL MECANISME DE DEFENSE DIAGNOSTIC Résumé :
La maladie d’Alzheimer véhicule et suscite aujourd’hui de nombreuses peurs. Avant même le diagnostic, une inquiétude diffuse puis une peur vont s’installer chez la personne malade et son entourage. L’annonce du diagnostic constitue un traumatisme qui provoque de l’effroi, d’où la mise en place de mécanismes de défense chez la personne malade comme chez les aidants familiaux. Il s’agit alors d’aider les uns et les autres à dépasser la paralysie engendrée par la peur pour permettre l’accès au changement. Chez la personne malade, de la désorganisation progressive de l’appareil psychique peut naître une peur diffuse. Au fur et à mesure de l’évolution de la maladie, la peur partageable laissera place à une peur plus archaïque confrontant l’entourage à un sentiment d’impuissance. Les aidants familiaux font face à des peurs qui concernent tout autant le fait d’en faire trop que celui de ne pas en faire assez ou de faire mal. Elles touchent la structure identitaire de chaque individu mais fragilisent également le système familial dans son ensemble. L’écoute et la disponibilité des personnels de santé et des bénévoles des associations France Alzheimer et maladies apparentées seront nécessaires pour apprivoiser ces peurs et soutenir le couple aidant-aidé tout au long de l’épreuve de la maladie.Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=170569 L’attention aux émotions dans la prise en charge familiale de la maladie d’Alzheimer / Pamela MICELI in Gérontologie et société / Cairn.info, vol. 38, n° 150 (septembre 2016 (2016/2))
[article]
Titre : L’attention aux émotions dans la prise en charge familiale de la maladie d’Alzheimer Type de document : texte imprimé Auteurs : Pamela MICELI, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : pp59-72 Langues : Français (fre) Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:D SOCIOLOGIE - ETHNOLOGIE - ANTHROPOLOGIE :4.40 Famille:Famille Mots-clés : ALZHEIMER (maladie de) PRISE EN CHARGE EMOTION CARE Résumé :
Cet article s’intéresse à la place des émotions dans une approche globale du soin, en s’appuyant sur une analyse sociologique compréhensive de la prise en charge familiale de la maladie d’Alzheimer. Certaines situations, décisions ou activités d’aide suscitent chez les personnes malades des expériences émotionnelles parfois très pénibles : l’heure de la toilette peut provoquer une grande anxiété ; la privation de certaines libertés, comme la conduite automobile, peut susciter de la colère ; certaines remontrances peuvent attrister la personne. Or prendre soin ne se réduit pas aux aspects matériels de l’aide et aux finalités ultimes des processus décisionnels, mais peut se définir aussi à travers une attention aux émotions de la personne malade. C’est à ces aspects du travail émotionnel profane, qui peut se décliner tant dans la recherche et la production d’émotions positives que dans l’évitement des épisodes émotionnels pénibles, qu’est consacré cet article. Pour certains proches, il s’agit, d’une part, d’imaginer et d’aménager des façons de faire favorables au confort émotionnel de la personne malade et même à l’émergence d’émotions positives. D’autre part, cette dimension du soin consiste à éviter à la personne malade l’expérience d’émotions pénibles, suscitée par des situations et des interactions embarrassantes sur le plan de la relation conjugale ou filiale, ou liées au constat de ses incapacités, ou encore à des changements trop rapides dans son mode de vie. Cette posture attentive aux émotions de la personne malade, qui transcende l’aide instrumentale, peut être éclairée théoriquement par la perspective du « Care », qui permet de concevoir des formes très diversifiées de l’aide, et même d’envisager la retenue, voire le retrait ou l’abstention de certaines formes d’aide, comme un souci de l’autre et de son expérience singulière.Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=170575
in Gérontologie et société / Cairn.info > vol. 38, n° 150 (septembre 2016 (2016/2)) . - pp59-72[article] L’attention aux émotions dans la prise en charge familiale de la maladie d’Alzheimer [texte imprimé] / Pamela MICELI, Auteur . - 2016 . - pp59-72.
Langues : Français (fre)
in Gérontologie et société / Cairn.info > vol. 38, n° 150 (septembre 2016 (2016/2)) . - pp59-72
Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:D SOCIOLOGIE - ETHNOLOGIE - ANTHROPOLOGIE :4.40 Famille:Famille Mots-clés : ALZHEIMER (maladie de) PRISE EN CHARGE EMOTION CARE Résumé :
Cet article s’intéresse à la place des émotions dans une approche globale du soin, en s’appuyant sur une analyse sociologique compréhensive de la prise en charge familiale de la maladie d’Alzheimer. Certaines situations, décisions ou activités d’aide suscitent chez les personnes malades des expériences émotionnelles parfois très pénibles : l’heure de la toilette peut provoquer une grande anxiété ; la privation de certaines libertés, comme la conduite automobile, peut susciter de la colère ; certaines remontrances peuvent attrister la personne. Or prendre soin ne se réduit pas aux aspects matériels de l’aide et aux finalités ultimes des processus décisionnels, mais peut se définir aussi à travers une attention aux émotions de la personne malade. C’est à ces aspects du travail émotionnel profane, qui peut se décliner tant dans la recherche et la production d’émotions positives que dans l’évitement des épisodes émotionnels pénibles, qu’est consacré cet article. Pour certains proches, il s’agit, d’une part, d’imaginer et d’aménager des façons de faire favorables au confort émotionnel de la personne malade et même à l’émergence d’émotions positives. D’autre part, cette dimension du soin consiste à éviter à la personne malade l’expérience d’émotions pénibles, suscitée par des situations et des interactions embarrassantes sur le plan de la relation conjugale ou filiale, ou liées au constat de ses incapacités, ou encore à des changements trop rapides dans son mode de vie. Cette posture attentive aux émotions de la personne malade, qui transcende l’aide instrumentale, peut être éclairée théoriquement par la perspective du « Care », qui permet de concevoir des formes très diversifiées de l’aide, et même d’envisager la retenue, voire le retrait ou l’abstention de certaines formes d’aide, comme un souci de l’autre et de son expérience singulière.Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=170575 Plus de place au principe d’autonomie pour plus de respect des personnes âgées / Nicolas FOUREUR in Gérontologie et société / Cairn.info, vol. 38, n° 150 (septembre 2016 (2016/2))
[article]
Titre : Plus de place au principe d’autonomie pour plus de respect des personnes âgées Type de document : texte imprimé Auteurs : Nicolas FOUREUR, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : pp141-154 Langues : Français (fre) Mots-clés : GERIATRIE AUTONOMIE RESPECT ETHIQUE CLINIQUE DECISION MEDICALE Résumé :
Cet article traite de l’intervention médico-sociale auprès des personnes âgées hospitalisées ou institutionnalisées. À partir de cas et de résultats d’études qualitatives d’éthique clinique à propos des prises de décisions médicales en gériatrie, il semble que les arguments qui priment pour décider sont l’intérêt de la médicalisation, en termes curatifs ou de meilleure qualité de vie, le meilleur intérêt des proches, les questions logistiques, institutionnelles ou administratives, et également toutes les subjectivités et représentations individuelles des équipes soignantes ou encore l’égalité de l’accès aux soins. Ces arguments relèvent des principes bioéthiques de bienfaisance/non-malfaisance et de justice. Le principe du respect de l’autonomie de la personne est souvent disqualifié. Autrement dit, les « volontés » du patient semblent peser moins dans les décisions que les autres arguments. Bien que l’autonomie de la personne âgée puisse être moins accessible que chez les patients plus jeunes, elle peut se décliner à travers différentes formes. L’objectif est ici de montrer que les arguments relevant de l’autonomie permettent d’enrichir la discussion éthique préalable à la décision médicale afin d’être plus respectueux de la personne âgée.Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=170599
in Gérontologie et société / Cairn.info > vol. 38, n° 150 (septembre 2016 (2016/2)) . - pp141-154[article] Plus de place au principe d’autonomie pour plus de respect des personnes âgées [texte imprimé] / Nicolas FOUREUR, Auteur . - 2016 . - pp141-154.
Langues : Français (fre)
in Gérontologie et société / Cairn.info > vol. 38, n° 150 (septembre 2016 (2016/2)) . - pp141-154
Mots-clés : GERIATRIE AUTONOMIE RESPECT ETHIQUE CLINIQUE DECISION MEDICALE Résumé :
Cet article traite de l’intervention médico-sociale auprès des personnes âgées hospitalisées ou institutionnalisées. À partir de cas et de résultats d’études qualitatives d’éthique clinique à propos des prises de décisions médicales en gériatrie, il semble que les arguments qui priment pour décider sont l’intérêt de la médicalisation, en termes curatifs ou de meilleure qualité de vie, le meilleur intérêt des proches, les questions logistiques, institutionnelles ou administratives, et également toutes les subjectivités et représentations individuelles des équipes soignantes ou encore l’égalité de l’accès aux soins. Ces arguments relèvent des principes bioéthiques de bienfaisance/non-malfaisance et de justice. Le principe du respect de l’autonomie de la personne est souvent disqualifié. Autrement dit, les « volontés » du patient semblent peser moins dans les décisions que les autres arguments. Bien que l’autonomie de la personne âgée puisse être moins accessible que chez les patients plus jeunes, elle peut se décliner à travers différentes formes. L’objectif est ici de montrer que les arguments relevant de l’autonomie permettent d’enrichir la discussion éthique préalable à la décision médicale afin d’être plus respectueux de la personne âgée.Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=170599 Venir vivre dans un habitat pour personnes âgées / Alain Thalineau in Gérontologie et société / Cairn.info, vol. 38, n° 150 (septembre 2016 (2016/2))
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[article]
Titre : Venir vivre dans un habitat pour personnes âgées Type de document : texte imprimé Auteurs : Alain Thalineau, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : pp. 127-139 Langues : Français (fre) Mots-clés : TRAJECTOIRE SOCIALE Relations intergénérationnelles mobilités résidentielles vieillissement habitat personnes âgées Résumé : Des personnes âgées non dépendantes prennent la décision d’emménager dans un habitat intermédiaire pour personnes âgées (foyer logement, MARPA, « résidences seniors », habitats partagés, résidences intergénérationnelles...). Les différents travaux de recherche ayant étudié leurs motivations ont relevé qu’il s’agit surtout d’un déménagement pour un rapprochement des proches, pour se sentir moins isolé, pour être sécurisé en ayant un habitat plus adapté ou/et offrant des possibilités d’aide à la personne, et, de façon moindre, pour être dans un endroit jugé plus agréable. En prenant appui sur la partie qualitative d’une enquête réalisée entre 2011 et 2013 sur les mobilités résidentielles d’ajustement des personnes non dépendantes âgées de 75 ans ou plus vers des habitats « intermédiaires », l’article vise a montrer que la décision s’inscrit dans le temps long. Il ressort en effet des récits biographiques recueillis que la trajectoire sociale affecte la prise de décision. Selon la place occupée dans le passé par les activités familiales dans l’ensemble des activités socialement significatives (activités professionnelles, activités associatives), il s’avère que les personnes prennent différemment en considération la proximité aux proches dans leur choix de mobilité. Ces variations dépendent principalement de la position sociale, du genre et de la situation conjugale. Note de contenu : Plan :
Introduction
Trajectoires professionnelles valorisantes et mobilités résidentielles
Relations intergénérationnelles et mobilités résidentielles
ConclusionEn ligne : https://www.cairn.info/revue-gerontologie-et-societe-2016-2-page-127.htm Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=170641
in Gérontologie et société / Cairn.info > vol. 38, n° 150 (septembre 2016 (2016/2)) . - pp. 127-139[article] Venir vivre dans un habitat pour personnes âgées [texte imprimé] / Alain Thalineau, Auteur . - 2016 . - pp. 127-139.
Langues : Français (fre)
in Gérontologie et société / Cairn.info > vol. 38, n° 150 (septembre 2016 (2016/2)) . - pp. 127-139
Mots-clés : TRAJECTOIRE SOCIALE Relations intergénérationnelles mobilités résidentielles vieillissement habitat personnes âgées Résumé : Des personnes âgées non dépendantes prennent la décision d’emménager dans un habitat intermédiaire pour personnes âgées (foyer logement, MARPA, « résidences seniors », habitats partagés, résidences intergénérationnelles...). Les différents travaux de recherche ayant étudié leurs motivations ont relevé qu’il s’agit surtout d’un déménagement pour un rapprochement des proches, pour se sentir moins isolé, pour être sécurisé en ayant un habitat plus adapté ou/et offrant des possibilités d’aide à la personne, et, de façon moindre, pour être dans un endroit jugé plus agréable. En prenant appui sur la partie qualitative d’une enquête réalisée entre 2011 et 2013 sur les mobilités résidentielles d’ajustement des personnes non dépendantes âgées de 75 ans ou plus vers des habitats « intermédiaires », l’article vise a montrer que la décision s’inscrit dans le temps long. Il ressort en effet des récits biographiques recueillis que la trajectoire sociale affecte la prise de décision. Selon la place occupée dans le passé par les activités familiales dans l’ensemble des activités socialement significatives (activités professionnelles, activités associatives), il s’avère que les personnes prennent différemment en considération la proximité aux proches dans leur choix de mobilité. Ces variations dépendent principalement de la position sociale, du genre et de la situation conjugale. Note de contenu : Plan :
Introduction
Trajectoires professionnelles valorisantes et mobilités résidentielles
Relations intergénérationnelles et mobilités résidentielles
ConclusionEn ligne : https://www.cairn.info/revue-gerontologie-et-societe-2016-2-page-127.htm Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=170641 Documents numériques
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l'exemple des MARPA de Vendée (EHESP, 2010) (PDF, 74 p)URL