Accueil
|
|
[n° ou bulletin]
est un bulletin de Bulletin de l’Association de géographes français, BAGF / BU de Droit / Association de géographes français
[n° ou bulletin] est un bulletin de Bulletin de l’Association de géographes français, BAGF / BU de Droit / Association de géographes français  , Directeur de la recherche ; Monique Poulot (1963-...), Directeur de la recherche . - 2019 . - 1 vol. ([517]-720 p.) : ill., couv. ill. ; 24 cm.25 Langues : Français (fre)
|
Exemplaires
| Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
|---|---|---|---|---|---|
| aucun exemplaire | |||||
Dépouillements
Ajouter le résultat dans votre panierLa pauvreté en rural ; quels acteurs, quelles actions pour quels projets ? L'exemple de la région Auvergne-Rhône-Alpes / Claire Delfosse in Bulletin de l’Association de géographes français, BAGF / BU de Droit, vol.96 n°4 (01/12/2019)
Titre : La pauvreté en rural ; quels acteurs, quelles actions pour quels projets ? L'exemple de la région Auvergne-Rhône-Alpes Type de document : document électronique Auteurs : Claire Delfosse (1963-...) Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 688-711 Note générale : Faute d’indicateurs suffisants à l’échelle communale, les personnes pauvres vivant en milieu rural sont peu visibles dans les statistiques publiques [Poulot & Legouy 2019, p. 44]. Longtemps considérée comme « invisible », « masquée » [Maclouf 1986], la pauvreté en milieu rural aujourd’hui n’est plus un tabou. Les sociologues et les géographes en soulignent la complexité. Celle-ci tient à l’évolution de notre société, à l’hétérogénéité des espaces ruraux et à la diversification des situations de pauvreté vécues en milieu rural [Abjean 2015]. Dans ce contexte, sa prise en charge à l’échelle des territoires interroge les études rurales et les structures en appui au développement local. Or, comme le souligne Annaïg Abjean directrice de la Mission Régionale d’Information sur l’Exclusion (MRIE), il y a un « hiatus, ou du moins une ignorance mutuelle, entre les acteurs du développement local rural privilégiant une démarche d’entrée territoriale, et les acteurs relevant du champ de l’action... Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) Français (fre) Mots-clés : pauvreté rurale, action sociale, territorialisation, développement local DEVELOPPEMENT RURAL Développement POVERTY RURAL ENVIRONMENT SOCIAL PROJECT ACTION SOCIALE DEVELOPPEMENT LOCAL TERRITORY TERRITOIRE PRATIQUE COLLABORATIVE COMMUNAUTE RURALE AUVERGNE-RHONE-ALPES Résumé : Dans un contexte où les phénomènes de pauvreté et de précarité en milieu rural sont évoqués de manière croissante, l'hétérogénéité des espaces ruraux constitue une entrave à leur prise en charge. Or, certaines difficultés apparaissent comme spécifiques à la ruralité. Les conditions de déplacement qui renforcent les difficultés et freinent l'accès aux droits, le logement ou la forte interconnaissance sont autant d'éléments qui invitent à reconsidérer la façon de penser les modes d'intervention dans les espaces ruraux. Face à la complexité des formes de pauvreté, les actions visant à améliorer les situations des personnes qui vivent la pauvreté sont diverses et mobilisent une grande diversité d'acteurs aux périmètres d'intervention variables. Afin de s'adapter aux spécificités de leur territoire, les acteurs qui oeuvrent sur ces questions expérimentent des politiques plus « territorialisées » et plus « collaboratives », souvent à l'échelle des intercommunalités. Des démarches innovantes émergent. Même si quelques « territoires» et dispositifs intègrent la lutte contre la pauvreté à des projets de développement local, ils demeurent encore rares. Note de contenu : Plan :
1. La complexité de la pauvreté en milieu rural
1.1. Une pauvreté aux multiples visages concernant différents types d’espaces ruraux
1.2. Des problématiques spécifiques à la ruralité ?
2. Acteurs et politiques contre la pauvreté en rural : des innovations sectorielles en recherche de territorialisation
2.1. Une multiplicité d’acteurs prenant en charge la « pauvreté » : une prise en charge difficile ?
2.2. Améliorer l’accessibilité et la proximité
2.3. Pauvreté et alimentation en milieu rural, de nouvelles expérimentations
2.4. « Territorialiser » les politiques pour s’adapter au « local » ?
3. Elaborer des politiques plus globales sur la pauvreté rurale : croiser politiques de développement local et action sociale
3.1 .L’Espace Social et Culturel du Diois (ESCD), une posture d’animateur du territoire, une prise en compte des questions de pauvreté.
3.2. La lutte contre la pauvreté, armature d’un projet de territoire : l’exemple de la Vallée de l’Albarine
ConclusionEn ligne : https://journals.openedition.org/bagf/6171 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=252088
in Bulletin de l’Association de géographes français, BAGF / BU de Droit > vol.96 n°4 (01/12/2019) . - p. 688-711[article] La pauvreté en rural ; quels acteurs, quelles actions pour quels projets ? L'exemple de la région Auvergne-Rhône-Alpes [document électronique] / Claire Delfosse (1963-...)
Faute d’indicateurs suffisants à l’échelle communale, les personnes pauvres vivant en milieu rural sont peu visibles dans les statistiques publiques [Poulot & Legouy 2019, p. 44]. Longtemps considérée comme « invisible », « masquée » [Maclouf 1986], la pauvreté en milieu rural aujourd’hui n’est plus un tabou. Les sociologues et les géographes en soulignent la complexité. Celle-ci tient à l’évolution de notre société, à l’hétérogénéité des espaces ruraux et à la diversification des situations de pauvreté vécues en milieu rural [Abjean 2015]. Dans ce contexte, sa prise en charge à l’échelle des territoires interroge les études rurales et les structures en appui au développement local. Or, comme le souligne Annaïg Abjean directrice de la Mission Régionale d’Information sur l’Exclusion (MRIE), il y a un « hiatus, ou du moins une ignorance mutuelle, entre les acteurs du développement local rural privilégiant une démarche d’entrée territoriale, et les acteurs relevant du champ de l’action...
Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) Français (fre)
in Bulletin de l’Association de géographes français, BAGF / BU de Droit > vol.96 n°4 (01/12/2019) . - p. 688-711
Mots-clés : pauvreté rurale, action sociale, territorialisation, développement local DEVELOPPEMENT RURAL Développement POVERTY RURAL ENVIRONMENT SOCIAL PROJECT ACTION SOCIALE DEVELOPPEMENT LOCAL TERRITORY TERRITOIRE PRATIQUE COLLABORATIVE COMMUNAUTE RURALE AUVERGNE-RHONE-ALPES Résumé : Dans un contexte où les phénomènes de pauvreté et de précarité en milieu rural sont évoqués de manière croissante, l'hétérogénéité des espaces ruraux constitue une entrave à leur prise en charge. Or, certaines difficultés apparaissent comme spécifiques à la ruralité. Les conditions de déplacement qui renforcent les difficultés et freinent l'accès aux droits, le logement ou la forte interconnaissance sont autant d'éléments qui invitent à reconsidérer la façon de penser les modes d'intervention dans les espaces ruraux. Face à la complexité des formes de pauvreté, les actions visant à améliorer les situations des personnes qui vivent la pauvreté sont diverses et mobilisent une grande diversité d'acteurs aux périmètres d'intervention variables. Afin de s'adapter aux spécificités de leur territoire, les acteurs qui oeuvrent sur ces questions expérimentent des politiques plus « territorialisées » et plus « collaboratives », souvent à l'échelle des intercommunalités. Des démarches innovantes émergent. Même si quelques « territoires» et dispositifs intègrent la lutte contre la pauvreté à des projets de développement local, ils demeurent encore rares. Note de contenu : Plan :
1. La complexité de la pauvreté en milieu rural
1.1. Une pauvreté aux multiples visages concernant différents types d’espaces ruraux
1.2. Des problématiques spécifiques à la ruralité ?
2. Acteurs et politiques contre la pauvreté en rural : des innovations sectorielles en recherche de territorialisation
2.1. Une multiplicité d’acteurs prenant en charge la « pauvreté » : une prise en charge difficile ?
2.2. Améliorer l’accessibilité et la proximité
2.3. Pauvreté et alimentation en milieu rural, de nouvelles expérimentations
2.4. « Territorialiser » les politiques pour s’adapter au « local » ?
3. Elaborer des politiques plus globales sur la pauvreté rurale : croiser politiques de développement local et action sociale
3.1 .L’Espace Social et Culturel du Diois (ESCD), une posture d’animateur du territoire, une prise en compte des questions de pauvreté.
3.2. La lutte contre la pauvreté, armature d’un projet de territoire : l’exemple de la Vallée de l’Albarine
ConclusionEn ligne : https://journals.openedition.org/bagf/6171 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=252088 Documents numériques
Dossiers thématiques de la MRIE liés aux priorités du Plan Pauvreté. Pour nourrir la réflexion sur... La Mrie a réalisé dix dossiers thématiques liés aux priorités du Plan Pauvreté, compilant les travaux publiés par la MRIE depuis 2010, avec pour objectURL
Titre : Le rural, une catégorie opératoire pour penser les mutations socio-spatiales françaises. La géographie rurale d'hier à aujourd'hui Type de document : document électronique Auteurs : Claire Delfosse (1963-...) Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 528-554 Note générale : L’évolution des représentations du rural, de sa place dans la société et dans l’aménagement, se traduit dans les rapports qu’ont entretenus, selon les périodes, géographie rurale et géographie urbaine. Si la géographie rurale était dominante au début du 20 siècle, les rapports s’inversent au tournant des années 1970 [Plet 2003], à tel point qu’Antoine Bailly et Hubert Béguin en viennent à conclure en 1982 « Existe-t-il encore une géographie rurale ? » [Bailly & Béguin 1982/1998]. Or, de nombreuses publications et numéros spéciaux témoignent d’un intérêt renouvelé pour la géographie rurale [Cornu & Delfosse, 2007, Jean & Rieutort 2018, Rieutort & al 2018]. Pour appréhender cette évolution nous nous interrogerons, en particulier, sur le couple ville-campagne, sachant que la lecture de leurs relations est une des grandes problématiques des travaux de géographie rurale du XXe siècle [Le Caro & al. 2016, Berger & Chaléard 2017, Poulot, 2008, 2018]. Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) Français (fre) Mots-clés : rural, villes/campagnes, géographie rurale, périurbain, agriculture, nature DEVELOPPEMENT LOCAL ET REGIONAL Territoire (généralités). Economie Régionale et Spatiale. Aménagement du Territoire RURAL ENVIRONMENT GEOGRAPHY RURAL URBAN RELATIONS RELATION VILLE CAMPAGNE SUBURBAN AREAS ZONE PERIURBAINE AGRICULTURAL SECTOR SECTEUR AGRICOLE URBANIZATION RURAL ECONOMY RURAL AREAS LANDSCAPE GESTION DES RESSOURCES NATURELLES HUMAN FEEDING ALIMENTATION HUMAINE RURAL SOCIOLOGY Résumé : L'article propose un cheminement à travers le dernier siècle de géographie rurale. Il ne s'agit pas pour nous de retracer toute ['histoire de la discipline, mais d'en isoler certaines inflexions majeures. Nous avons choisi de le faire à partir du couple emblématique ville-campagne qui ne cesse de ressurgir et qui a modelé les approches, tant de géographie rurale que de géographie urbaine. Après avoir analysé comment la mise en tension entre urbain et rural a failli aboutir à la quasi-disparition de cette catégorie spatiale dans les années 70, nous verrons comment la géographie rurale a réussi à s’affirmer en s'octroyant un certain nombre de thèmes « réservés ». Le dernier temps sera consacré au périurbain, synthèse (im)possible du rural et de l'urbain. Note de contenu : Plan :
1. La campagne : quelle définition en géographie à travers le couple ville-campagne ?
1.1. Des campagnes essentiellement agricoles plus ou moins marquées par le rayonnement urbain
1.2. Les campagnes qui se modernisent : l’urbanisation des campagnes
1.3. Entre disparition et resurgissement du rural : gradients d’urbanité versus degrés de ruralité
2. Une géographie rurale qui s’affirme et s’émancipe : le rural comme catégorie opératoire
2.1. Des espaces ruraux multifonctionnels entrés en renaissance rurale
2.2. L’agriculture dans tous ses états : des structures agraires à la géographie de l’alimentation
2.3. La question de la nature pour les ruralistes : entre paysage, nature ordinaire et ressource territoriale
3. L’entre-deux : le périurbain la synthèse (im)possible
3.1. Les élaborations conceptuelles autour du périurbain : de la rurbanisation à l’agriurbanisme
3.2. Le retour de la question alimentaire et agricole en lien avec la ville
3.3. Le périurbain côté rural : un laboratoire des pratiques habitantes et du changement social
ConclusionEn ligne : https://journals.openedition.org/bagf/5818 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=252090
in Bulletin de l’Association de géographes français, BAGF / BU de Droit > vol.96 n°4 (01/12/2019) . - p. 528-554[article] Le rural, une catégorie opératoire pour penser les mutations socio-spatiales françaises. La géographie rurale d'hier à aujourd'hui [document électronique] / Claire Delfosse (1963-...)
L’évolution des représentations du rural, de sa place dans la société et dans l’aménagement, se traduit dans les rapports qu’ont entretenus, selon les périodes, géographie rurale et géographie urbaine. Si la géographie rurale était dominante au début du 20 siècle, les rapports s’inversent au tournant des années 1970 [Plet 2003], à tel point qu’Antoine Bailly et Hubert Béguin en viennent à conclure en 1982 « Existe-t-il encore une géographie rurale ? » [Bailly & Béguin 1982/1998]. Or, de nombreuses publications et numéros spéciaux témoignent d’un intérêt renouvelé pour la géographie rurale [Cornu & Delfosse, 2007, Jean & Rieutort 2018, Rieutort & al 2018]. Pour appréhender cette évolution nous nous interrogerons, en particulier, sur le couple ville-campagne, sachant que la lecture de leurs relations est une des grandes problématiques des travaux de géographie rurale du XXe siècle [Le Caro & al. 2016, Berger & Chaléard 2017, Poulot, 2008, 2018].
Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) Français (fre)
in Bulletin de l’Association de géographes français, BAGF / BU de Droit > vol.96 n°4 (01/12/2019) . - p. 528-554
Mots-clés : rural, villes/campagnes, géographie rurale, périurbain, agriculture, nature DEVELOPPEMENT LOCAL ET REGIONAL Territoire (généralités). Economie Régionale et Spatiale. Aménagement du Territoire RURAL ENVIRONMENT GEOGRAPHY RURAL URBAN RELATIONS RELATION VILLE CAMPAGNE SUBURBAN AREAS ZONE PERIURBAINE AGRICULTURAL SECTOR SECTEUR AGRICOLE URBANIZATION RURAL ECONOMY RURAL AREAS LANDSCAPE GESTION DES RESSOURCES NATURELLES HUMAN FEEDING ALIMENTATION HUMAINE RURAL SOCIOLOGY Résumé : L'article propose un cheminement à travers le dernier siècle de géographie rurale. Il ne s'agit pas pour nous de retracer toute ['histoire de la discipline, mais d'en isoler certaines inflexions majeures. Nous avons choisi de le faire à partir du couple emblématique ville-campagne qui ne cesse de ressurgir et qui a modelé les approches, tant de géographie rurale que de géographie urbaine. Après avoir analysé comment la mise en tension entre urbain et rural a failli aboutir à la quasi-disparition de cette catégorie spatiale dans les années 70, nous verrons comment la géographie rurale a réussi à s’affirmer en s'octroyant un certain nombre de thèmes « réservés ». Le dernier temps sera consacré au périurbain, synthèse (im)possible du rural et de l'urbain. Note de contenu : Plan :
1. La campagne : quelle définition en géographie à travers le couple ville-campagne ?
1.1. Des campagnes essentiellement agricoles plus ou moins marquées par le rayonnement urbain
1.2. Les campagnes qui se modernisent : l’urbanisation des campagnes
1.3. Entre disparition et resurgissement du rural : gradients d’urbanité versus degrés de ruralité
2. Une géographie rurale qui s’affirme et s’émancipe : le rural comme catégorie opératoire
2.1. Des espaces ruraux multifonctionnels entrés en renaissance rurale
2.2. L’agriculture dans tous ses états : des structures agraires à la géographie de l’alimentation
2.3. La question de la nature pour les ruralistes : entre paysage, nature ordinaire et ressource territoriale
3. L’entre-deux : le périurbain la synthèse (im)possible
3.1. Les élaborations conceptuelles autour du périurbain : de la rurbanisation à l’agriurbanisme
3.2. Le retour de la question alimentaire et agricole en lien avec la ville
3.3. Le périurbain côté rural : un laboratoire des pratiques habitantes et du changement social
ConclusionEn ligne : https://journals.openedition.org/bagf/5818 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=252090
Titre : Les projets néo-paysans de microfermes en France : quelles visions et quelles pratiques agricoles alternatives ? Type de document : document électronique Auteurs : K. Morel, Auteur Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 659-675 Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) Français (fre) Mots-clés : 06 - AGRICULTURE. FORÊTS. PÊCHES 6.4 - Production Agricole. Système de Production PEASANTRY PAYSANNERIE FARMS EXPLOITATION AGRICOLE AGRICULTURAL PRACTICES PRATIQUE AGRICOLE ALTERNATIVE AGRICULTURE AGRICULTURE ALTERNATIVE AGROECOLOGY AGROECOLOGIE ORGANIC AGRICULTURE AGRICULTURE BIOLOGIQUE SHORT SUPPLY CHAIN CIRCUIT COURT SUSTAINABLE DEVELOPMENT VALORISATION RURAL ENVIRONMENT PRODUCTION LOCATION LOCALISATION DES PRODUCTIONS Résumé : Les microfermes, fermes maraîchères biologiques diversifiées sur très petite surface, sont emblématiques des dynamiques d'installations néo-paysannes en croissance en France. Des entretiens menés sur une vingtaine de microfermes au Nord de la Loire montrent qu'elles sont la concrétisation de projets de vie globaux marqués par la recherche de sens, d'engagement, de qualité de vie et d'autonomie plutôt que par la maximisation du profit. Elles cherchent à «prendre soin» de la terre et intensifient la production de manière écologique grâce à une revalorisation du travail manuel. Elles développent une approche holistique de la conception de «paysages comestibles» plutôt que de zones d'exploitation. Au-delà de la relocalisation de l'alimentation via les circuits courts, elles recréent du tissu social en milieu rural par la création d'emploi, des activités culturelles ou associatives. Elles participent donc d'un renouvellement des pratiques et de la vision du rôle de l'agriculteur dans les territoires à contre-pied de la modernisation. La contribution des micro fermes à une transition plus large de l'agriculture est discutée. Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=252091
in Bulletin de l’Association de géographes français, BAGF / BU de Droit > vol.96 n°4 (01/12/2019) . - p. 659-675[article] Les projets néo-paysans de microfermes en France : quelles visions et quelles pratiques agricoles alternatives ? [document électronique] / K. Morel, Auteur . - 2019 . - p. 659-675.
Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) Français (fre)
in Bulletin de l’Association de géographes français, BAGF / BU de Droit > vol.96 n°4 (01/12/2019) . - p. 659-675
Mots-clés : 06 - AGRICULTURE. FORÊTS. PÊCHES 6.4 - Production Agricole. Système de Production PEASANTRY PAYSANNERIE FARMS EXPLOITATION AGRICOLE AGRICULTURAL PRACTICES PRATIQUE AGRICOLE ALTERNATIVE AGRICULTURE AGRICULTURE ALTERNATIVE AGROECOLOGY AGROECOLOGIE ORGANIC AGRICULTURE AGRICULTURE BIOLOGIQUE SHORT SUPPLY CHAIN CIRCUIT COURT SUSTAINABLE DEVELOPMENT VALORISATION RURAL ENVIRONMENT PRODUCTION LOCATION LOCALISATION DES PRODUCTIONS Résumé : Les microfermes, fermes maraîchères biologiques diversifiées sur très petite surface, sont emblématiques des dynamiques d'installations néo-paysannes en croissance en France. Des entretiens menés sur une vingtaine de microfermes au Nord de la Loire montrent qu'elles sont la concrétisation de projets de vie globaux marqués par la recherche de sens, d'engagement, de qualité de vie et d'autonomie plutôt que par la maximisation du profit. Elles cherchent à «prendre soin» de la terre et intensifient la production de manière écologique grâce à une revalorisation du travail manuel. Elles développent une approche holistique de la conception de «paysages comestibles» plutôt que de zones d'exploitation. Au-delà de la relocalisation de l'alimentation via les circuits courts, elles recréent du tissu social en milieu rural par la création d'emploi, des activités culturelles ou associatives. Elles participent donc d'un renouvellement des pratiques et de la vision du rôle de l'agriculteur dans les territoires à contre-pied de la modernisation. La contribution des micro fermes à une transition plus large de l'agriculture est discutée. Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=252091
Titre : Transitions alimentaires en rural : pratiques et représentations habitantes Type de document : document électronique Auteurs : Perrine Vandenbroucke, Auteur ; Claire Delfosse (1963-...) Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 585-600 Note générale : « Les citadins qui avaient perdu la maîtrise de leur alimentation ont décidé de reprendre la main et de passer du statut de consommateur à celui de citoyen ». Multiplication d’initiatives citoyennes (jardins collectifs, circuits courts, etc.), mise à l’agenda des métropoles de stratégies alimentaires, l’urbain s’affirme comme le foyer d’une transition vers des systèmes alimentaires durables. Dans ce contexte, les relations villes-campagnes retrouvent une certaine vigueur : d’une part la perspective logistique vient reconfigurer les filières d’approvisionnement de la ville ; de l’autre des relations renouvelées entre citadins et agriculteurs voient le jour, dans une volonté de faire société. Le rural paraît ainsi renvoyé à ses archétypes : il redevient un lieu de production [Delfosse 2019] et un lieu investi d’une dimension sociale et morale [Kayser 1990].
Mais qu’en est-il des habitants des territoires ruraux et périurbains : quelles sont leurs perceptions de l’agriculture et de l’a...Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) Français (fre) Mots-clés : alimentation, rural, pratiques alimentaires, agriculture, habitants ALIMENTATION Consommation Alimentaire. Comportement SUSTAINABLE FOOD ALIMENTATION DURABLE RURAL ENVIRONMENT SUBURBAN AREAS ZONE PERIURBAINE GEOGRAPHY CULINARY PRACTICES PRATIQUE ALIMENTAIRE FOOD CONSUMPTION PROXIMITY PROXIMITE APPROVISIONNEMENT SOCIAL ASPECT ASPECT SOCIAL FEEDING HABITS COMPORTEMENT ALIMENTAIRE CONSUMER BEHAVIOUR COMPORTEMENT DU CONSOMMATEUR Résumé : Alors que la transition vers une alimentation durable apparaît comme un fait urbain, cet article s'intéresse aux pratiques alimentaires et aux représentations des habitants de territoires périurbains et ruraux en tant que mangeurs, résidents et citoyens. L'article s'appuie sur une approche microsociale et qualitative menée dans quatre communes situées sur le Massif du Pilat et le territoire de la Boucle du Rhône en Dauphiné. Cette enquête conduite auprès de 90 habitants révèle plusieurs spécificités liées au contexte rural et périurbain : un rapport paradoxal de proximité géographique à l'agriculture et aux agriculteurs, des contraintes logistiques plus fortes d'approvisionnement, ou encore la pérennisation de savoir-faire autour de la viande. Mais le rapport des habitants à l'agriculture et l'alimentation se construit aussi en lien avec la dynamique sociétale globale. En témoignent ainsi l'affirmation d'une réflexivité autour de l'alimentation, le réinvestissement de pratiques et savoir-faire autour du végétal ou encore les dynamiques sociales émergentes autour de l'alimentation. Les pratiques et représentations autour de l'alimentation des habitants des territoires ruraux et périurbains puisent ainsi dans plusieurs échelles socio-spatiales, entre ancrage et ouverture. Note de contenu : Plan
1. Le Résident et le mangeur : l’agriculture et l’alimentation, des appréhensions différenciées
1.1. Une approche microsociale à l’échelle de la commune
1.2. Résident et mangeur… l’agriculteur voisin n’est pas le « producteur »
2. Mobilité et accessibilité : composantes clefs de l’approvisionnement alimentaire dans l’espace rural
3. Transitions alimentaires en espace rural : entre particularités et hybridations
3.1. Une réflexivité sur l’alimentation qui réinterroge les pratiques
3.2. Maintien et réinventions de cultures et savoir-faire autour de l’alimentation
3.3. L’alimentation comme élément fédérateur de dynamiques sociales
ConclusionEn ligne : http://journals.openedition.org/bagf/5903 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=252095
in Bulletin de l’Association de géographes français, BAGF / BU de Droit > vol.96 n°4 (01/12/2019) . - p. 585-600[article] Transitions alimentaires en rural : pratiques et représentations habitantes [document électronique] / Perrine Vandenbroucke, Auteur ; Claire Delfosse (1963-...)
« Les citadins qui avaient perdu la maîtrise de leur alimentation ont décidé de reprendre la main et de passer du statut de consommateur à celui de citoyen ». Multiplication d’initiatives citoyennes (jardins collectifs, circuits courts, etc.), mise à l’agenda des métropoles de stratégies alimentaires, l’urbain s’affirme comme le foyer d’une transition vers des systèmes alimentaires durables. Dans ce contexte, les relations villes-campagnes retrouvent une certaine vigueur : d’une part la perspective logistique vient reconfigurer les filières d’approvisionnement de la ville ; de l’autre des relations renouvelées entre citadins et agriculteurs voient le jour, dans une volonté de faire société. Le rural paraît ainsi renvoyé à ses archétypes : il redevient un lieu de production [Delfosse 2019] et un lieu investi d’une dimension sociale et morale [Kayser 1990].
Mais qu’en est-il des habitants des territoires ruraux et périurbains : quelles sont leurs perceptions de l’agriculture et de l’a...
Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) Français (fre)
in Bulletin de l’Association de géographes français, BAGF / BU de Droit > vol.96 n°4 (01/12/2019) . - p. 585-600
Mots-clés : alimentation, rural, pratiques alimentaires, agriculture, habitants ALIMENTATION Consommation Alimentaire. Comportement SUSTAINABLE FOOD ALIMENTATION DURABLE RURAL ENVIRONMENT SUBURBAN AREAS ZONE PERIURBAINE GEOGRAPHY CULINARY PRACTICES PRATIQUE ALIMENTAIRE FOOD CONSUMPTION PROXIMITY PROXIMITE APPROVISIONNEMENT SOCIAL ASPECT ASPECT SOCIAL FEEDING HABITS COMPORTEMENT ALIMENTAIRE CONSUMER BEHAVIOUR COMPORTEMENT DU CONSOMMATEUR Résumé : Alors que la transition vers une alimentation durable apparaît comme un fait urbain, cet article s'intéresse aux pratiques alimentaires et aux représentations des habitants de territoires périurbains et ruraux en tant que mangeurs, résidents et citoyens. L'article s'appuie sur une approche microsociale et qualitative menée dans quatre communes situées sur le Massif du Pilat et le territoire de la Boucle du Rhône en Dauphiné. Cette enquête conduite auprès de 90 habitants révèle plusieurs spécificités liées au contexte rural et périurbain : un rapport paradoxal de proximité géographique à l'agriculture et aux agriculteurs, des contraintes logistiques plus fortes d'approvisionnement, ou encore la pérennisation de savoir-faire autour de la viande. Mais le rapport des habitants à l'agriculture et l'alimentation se construit aussi en lien avec la dynamique sociétale globale. En témoignent ainsi l'affirmation d'une réflexivité autour de l'alimentation, le réinvestissement de pratiques et savoir-faire autour du végétal ou encore les dynamiques sociales émergentes autour de l'alimentation. Les pratiques et représentations autour de l'alimentation des habitants des territoires ruraux et périurbains puisent ainsi dans plusieurs échelles socio-spatiales, entre ancrage et ouverture. Note de contenu : Plan
1. Le Résident et le mangeur : l’agriculture et l’alimentation, des appréhensions différenciées
1.1. Une approche microsociale à l’échelle de la commune
1.2. Résident et mangeur… l’agriculteur voisin n’est pas le « producteur »
2. Mobilité et accessibilité : composantes clefs de l’approvisionnement alimentaire dans l’espace rural
3. Transitions alimentaires en espace rural : entre particularités et hybridations
3.1. Une réflexivité sur l’alimentation qui réinterroge les pratiques
3.2. Maintien et réinventions de cultures et savoir-faire autour de l’alimentation
3.3. L’alimentation comme élément fédérateur de dynamiques sociales
ConclusionEn ligne : http://journals.openedition.org/bagf/5903 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=252095
Titre : Les « jeunes ruraux » : forces de proposition ou d’action ? Le cas des jeunes investis au MRJC Type de document : texte imprimé Auteurs : Robin Diaz, Auteur ; Hélène Chauveau, Auteur Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 568-584 Langues : Français (fre) Mots-clés : engagement, ruralité, éducation populaire Résumé : Les jeunes sont une préoccupation constante en milieu rural : les "garder", les attirer, les contrôler, "faire pour eux", "faire à leur place", "aider à faire"... mais plus rarement les écouter et encore moins "faire avec", les "laisser faire" ou leur permettre de faire tout court. Les questionnements actuels sur l’engagement, le développement local et leurs mutations traversent notamment les réseaux d’éducation populaire qui sont composés de ce public. Il en est ainsi de l’association Mouvement Rural de Jeunesse Chrétienne (MRJC) qui observe et accompagne ces changements, et surtout développe une réflexion sur la spécificité de l’engagement et du rapport au développement quand on vit dans la ruralité, et quand on a entre 13 et 30 ans. D’abord par le souci d’inclure les jeunes ruraux dans l’ensemble des politiques et pas seulement les "politiques jeunesses". Ensuite parce que par la construction d’une culture de l’engagement et de l’action locale et la mise en place de projets très variés, cette association crée les conditions d’implication des jeunes dans les territoires, non comme proposants mais agissants. L’article rappellera dans un premier temps la place des jeunes dans les espaces ruraux et quelques jalons de l’association MRJC. Il s’agira ensuite d’explorer les ressorts qui mènent à l’engagement et leurs enjeux éducatifs et pédagogiques, à travers notamment les espaces de sociabilité et de mixité. Note de contenu : Plan :
Introduction
1. Être jeune en rural et être jeune au MRJC
1.1. Les jeunes : un groupe difficile à cerner
1.2. Être jeune au MRJC
2.1. Des politiques publiques en décalage
2.2. Le MRJC : une association qui vise à l’engagement
3. L’expérience des Fabriques du Monde Rural
3.1. Le contexte
3.2. La mise en œuvre du projet
Conclusion : Les jeunes, force de proposition ou d’action ?En ligne : https://journals.openedition.org/bagf/5877 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=252100
in Bulletin de l’Association de géographes français, BAGF / BU de Droit > vol.96 n°4 (01/12/2019) . - p. 568-584[article] Les « jeunes ruraux » : forces de proposition ou d’action ? Le cas des jeunes investis au MRJC [texte imprimé] / Robin Diaz, Auteur ; Hélène Chauveau, Auteur . - 2019 . - p. 568-584.
Langues : Français (fre)
in Bulletin de l’Association de géographes français, BAGF / BU de Droit > vol.96 n°4 (01/12/2019) . - p. 568-584
Mots-clés : engagement, ruralité, éducation populaire Résumé : Les jeunes sont une préoccupation constante en milieu rural : les "garder", les attirer, les contrôler, "faire pour eux", "faire à leur place", "aider à faire"... mais plus rarement les écouter et encore moins "faire avec", les "laisser faire" ou leur permettre de faire tout court. Les questionnements actuels sur l’engagement, le développement local et leurs mutations traversent notamment les réseaux d’éducation populaire qui sont composés de ce public. Il en est ainsi de l’association Mouvement Rural de Jeunesse Chrétienne (MRJC) qui observe et accompagne ces changements, et surtout développe une réflexion sur la spécificité de l’engagement et du rapport au développement quand on vit dans la ruralité, et quand on a entre 13 et 30 ans. D’abord par le souci d’inclure les jeunes ruraux dans l’ensemble des politiques et pas seulement les "politiques jeunesses". Ensuite parce que par la construction d’une culture de l’engagement et de l’action locale et la mise en place de projets très variés, cette association crée les conditions d’implication des jeunes dans les territoires, non comme proposants mais agissants. L’article rappellera dans un premier temps la place des jeunes dans les espaces ruraux et quelques jalons de l’association MRJC. Il s’agira ensuite d’explorer les ressorts qui mènent à l’engagement et leurs enjeux éducatifs et pédagogiques, à travers notamment les espaces de sociabilité et de mixité. Note de contenu : Plan :
Introduction
1. Être jeune en rural et être jeune au MRJC
1.1. Les jeunes : un groupe difficile à cerner
1.2. Être jeune au MRJC
2.1. Des politiques publiques en décalage
2.2. Le MRJC : une association qui vise à l’engagement
3. L’expérience des Fabriques du Monde Rural
3.1. Le contexte
3.2. La mise en œuvre du projet
Conclusion : Les jeunes, force de proposition ou d’action ?En ligne : https://journals.openedition.org/bagf/5877 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=252100
Titre : Les campagnes périurbaines face au vieillissement en France métropolitaine Type de document : texte imprimé Auteurs : Claire Aragau Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 555-567 Note générale : Parmi les difficultés soulevées à propos des dynamiques de développement des espaces ruraux, le vieillissement est régulièrement évoqué. Il est généralement mentionné comme un indicateur de déprise, de manque d’attractivité tandis que progressivement la recherche et des acteurs de la société civile tentent d’en faire un levier de développement local [Plan 2018]. Or tous les espaces ruraux ne se ressemblent pas, certains échappent à cette première grille de lecture de la déprise et participent a contrario de la catégorie des campagnes vivantes [Rieutort 2009] : c’est notamment le cas des campagnes des aires urbaines, soit les campagnes périurbaines. En dépit d’un dynamisme démographique certain, ces espaces sont toutefois confrontés avec une acuité toute particulière à la question du vieillissement parce que le phénomène, relativement récent, présente une intensité nouvelle : les baby-boomers qui ont nourri le périurbain des années 1970-80 sont devenus aujourd’hui pour partie des pap... Langues : Français (fre) Mots-clés : vieillissement, rural, périurbain, espaces publics, politiques publiques Résumé : La question du vieillissement, sujet crucial pour les sociétés des pays anciennement industrialisés, recouvre une réalité contrastée selon les contextes spatiaux. A priori en France les espaces de la périurbanisation, associés à un mode de vie actif rythmé par les migrations pendulaires, semblent peu à même de répondre à cette problématique du vieillir. Pourtant ces espaces y voient une partie de leurs retraités y faire ancrage : entre un pavillonnaire et une mobilité automobile dominants, quelle place alors pour les aînés ? L’article discute les effets de contrainte mais aussi le libre choix au regard d’un certain nombre d’aménités et des réponses des politiques publiques pour comprendre comment s’opèrent les arbitrages individuels et collectifs autour de la question du logement, des déplacements et des services à un âge où les modes d’habiter se transforment. Note de contenu : Plan
1. Le périurbain pris dans des processus de vieillissement
1.1. Vieillir dans la périphérie des villes : mais à la ville ou à la campagne ?
1.2. S’installer ou faire ancrage dans le rural des villes
2. Du village-dortoir à la ville-campagne : une lecture de la ruralité en périurbain par le vieillissement
2.1. Le village, le bourg, « l’émiettement urbain » comme ressource
2.2 .De nouvelles temporalités dans les espaces de la périurbanisation
3. Le vieillissement : question de société/levier pour réinventer le rural métropolitain
3.1. Le parc de logement se heurte à la question du vieillissement
3.2. Le vieillissement comme source d’innovation dans les espaces ruraux périurbains
ConclusionEn ligne : https://journals.openedition.org/bagf/5852 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=252113
in Bulletin de l’Association de géographes français, BAGF / BU de Droit > vol.96 n°4 (01/12/2019) . - p. 555-567[article] Les campagnes périurbaines face au vieillissement en France métropolitaine [texte imprimé] / Claire Aragau
Parmi les difficultés soulevées à propos des dynamiques de développement des espaces ruraux, le vieillissement est régulièrement évoqué. Il est généralement mentionné comme un indicateur de déprise, de manque d’attractivité tandis que progressivement la recherche et des acteurs de la société civile tentent d’en faire un levier de développement local [Plan 2018]. Or tous les espaces ruraux ne se ressemblent pas, certains échappent à cette première grille de lecture de la déprise et participent a contrario de la catégorie des campagnes vivantes [Rieutort 2009] : c’est notamment le cas des campagnes des aires urbaines, soit les campagnes périurbaines. En dépit d’un dynamisme démographique certain, ces espaces sont toutefois confrontés avec une acuité toute particulière à la question du vieillissement parce que le phénomène, relativement récent, présente une intensité nouvelle : les baby-boomers qui ont nourri le périurbain des années 1970-80 sont devenus aujourd’hui pour partie des pap...
Langues : Français (fre)
in Bulletin de l’Association de géographes français, BAGF / BU de Droit > vol.96 n°4 (01/12/2019) . - p. 555-567
Mots-clés : vieillissement, rural, périurbain, espaces publics, politiques publiques Résumé : La question du vieillissement, sujet crucial pour les sociétés des pays anciennement industrialisés, recouvre une réalité contrastée selon les contextes spatiaux. A priori en France les espaces de la périurbanisation, associés à un mode de vie actif rythmé par les migrations pendulaires, semblent peu à même de répondre à cette problématique du vieillir. Pourtant ces espaces y voient une partie de leurs retraités y faire ancrage : entre un pavillonnaire et une mobilité automobile dominants, quelle place alors pour les aînés ? L’article discute les effets de contrainte mais aussi le libre choix au regard d’un certain nombre d’aménités et des réponses des politiques publiques pour comprendre comment s’opèrent les arbitrages individuels et collectifs autour de la question du logement, des déplacements et des services à un âge où les modes d’habiter se transforment. Note de contenu : Plan
1. Le périurbain pris dans des processus de vieillissement
1.1. Vieillir dans la périphérie des villes : mais à la ville ou à la campagne ?
1.2. S’installer ou faire ancrage dans le rural des villes
2. Du village-dortoir à la ville-campagne : une lecture de la ruralité en périurbain par le vieillissement
2.1. Le village, le bourg, « l’émiettement urbain » comme ressource
2.2 .De nouvelles temporalités dans les espaces de la périurbanisation
3. Le vieillissement : question de société/levier pour réinventer le rural métropolitain
3.1. Le parc de logement se heurte à la question du vieillissement
3.2. Le vieillissement comme source d’innovation dans les espaces ruraux périurbains
ConclusionEn ligne : https://journals.openedition.org/bagf/5852 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=252113
Titre : Des pratiques de loisir entre ville et campagne : le trad en région Auvergne-Rhône-Alpes Type de document : texte imprimé Auteurs : Morgane Montagnat, Auteur Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 623-638 Note générale : Les pratiques de musique et de danse qui se disent traditionnelles connaissent un renouveau en France et plus largement en Europe depuis les années 1970. Dans le prolongement de la démarche politique, artistique, sociale et culturelle du folk song américain, de nombreux réseaux d’acteurs se sont saisis d’un ensemble de répertoires, de techniques instrumentales, vocales et corporelles, de contextes de pratiques perçus comme des rémanences de coutumes ancestrales, des traces de patrimoines vernaculaires et oraux issus des campagnes [Ducarroy 2004]. Pour ces musiciens et danseurs revivalistes, il s’agissait de recueillir au moyen de la collecte [Descamps 2006] les vestiges d’un passé rural et oral révolu, mais encore suffisamment proche, dans un but de mémoire et d’appropriation, de création et d’alimentation de performances collectives et vivantes sans cesse réinventées [Charles-Dominique 2007]. Offrant un contre-pied à ce qui était perçu en termes de culture dominante [Charles-Domini... Langues : Français (fre) Mots-clés : rural, pratiques culturelles, musique traditionnelle , loisirs Résumé : Les pratiques de musiques et de danses dites traditionnelles qui se déploient en France depuis les années 1970 s’affirment comme un objet d’entre-deux : entre pratiques « folkloriques » et savantes, vitalité rurale et dynamisme urbain, réseaux localisés et pratiques internationalisées, recherche de continuité et désir de transgression. Majoritairement le fait d’amateurs, ces pratiques offrent une focale d’observation privilégiée des recompositions territoriales actuelles et des réinventions du rural comme ensemble de représentations, de discours et de projections. Fluides, transposables, elles restent cependant associées à des imaginaires de la stabilité qui les lient de manière étroite à des espaces sur lesquels elles revendiquent leur pouvoir d’action et de valorisation. Note de contenu : Plan :
1. Le trad entre ville et campagne : des imaginaires ruraux aux impulsions urbaines
1.1 Des imaginaires ruraux à la campagne mobile
1.2. Une vitalité des pratiques en milieu urbain
1.3. Faire exister les « entre-deux »
2. Entre local et global : une légitimité des pratiques qui se définit dans leurs ancrages et circulations
2.1. Le « rêve de village » ou le rapport au « local »
2.2 Une tradition de la circulation ?
ConclusionEn ligne : https://journals.openedition.org/bagf/5982 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=252114
in Bulletin de l’Association de géographes français, BAGF / BU de Droit > vol.96 n°4 (01/12/2019) . - p. 623-638[article] Des pratiques de loisir entre ville et campagne : le trad en région Auvergne-Rhône-Alpes [texte imprimé] / Morgane Montagnat, Auteur . - 2019 . - p. 623-638.
Les pratiques de musique et de danse qui se disent traditionnelles connaissent un renouveau en France et plus largement en Europe depuis les années 1970. Dans le prolongement de la démarche politique, artistique, sociale et culturelle du folk song américain, de nombreux réseaux d’acteurs se sont saisis d’un ensemble de répertoires, de techniques instrumentales, vocales et corporelles, de contextes de pratiques perçus comme des rémanences de coutumes ancestrales, des traces de patrimoines vernaculaires et oraux issus des campagnes [Ducarroy 2004]. Pour ces musiciens et danseurs revivalistes, il s’agissait de recueillir au moyen de la collecte [Descamps 2006] les vestiges d’un passé rural et oral révolu, mais encore suffisamment proche, dans un but de mémoire et d’appropriation, de création et d’alimentation de performances collectives et vivantes sans cesse réinventées [Charles-Dominique 2007]. Offrant un contre-pied à ce qui était perçu en termes de culture dominante [Charles-Domini...
Langues : Français (fre)
in Bulletin de l’Association de géographes français, BAGF / BU de Droit > vol.96 n°4 (01/12/2019) . - p. 623-638
Mots-clés : rural, pratiques culturelles, musique traditionnelle , loisirs Résumé : Les pratiques de musiques et de danses dites traditionnelles qui se déploient en France depuis les années 1970 s’affirment comme un objet d’entre-deux : entre pratiques « folkloriques » et savantes, vitalité rurale et dynamisme urbain, réseaux localisés et pratiques internationalisées, recherche de continuité et désir de transgression. Majoritairement le fait d’amateurs, ces pratiques offrent une focale d’observation privilégiée des recompositions territoriales actuelles et des réinventions du rural comme ensemble de représentations, de discours et de projections. Fluides, transposables, elles restent cependant associées à des imaginaires de la stabilité qui les lient de manière étroite à des espaces sur lesquels elles revendiquent leur pouvoir d’action et de valorisation. Note de contenu : Plan :
1. Le trad entre ville et campagne : des imaginaires ruraux aux impulsions urbaines
1.1 Des imaginaires ruraux à la campagne mobile
1.2. Une vitalité des pratiques en milieu urbain
1.3. Faire exister les « entre-deux »
2. Entre local et global : une légitimité des pratiques qui se définit dans leurs ancrages et circulations
2.1. Le « rêve de village » ou le rapport au « local »
2.2 Une tradition de la circulation ?
ConclusionEn ligne : https://journals.openedition.org/bagf/5982 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=252114
Titre : Densifier le périurbain par le logement collectif : conséquences locales d’une politique nationale Type de document : texte imprimé Auteurs : Claire Fonticelli, Auteur Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 676-687 Note générale : La densification est devenue un objectif des politiques publiques. L’État et la région Île-de-France se sont dotés d’outils pour la promouvoir. Dans le périurbain, produit de l’étalement urbain qu’il s’agit de limiter, notamment en renouvelant les formes urbaines, la densification est également promue. Le Schéma Directeur de la Région Île-de-France (SDRIF) stipule ainsi que « la densification des tissus bâtis existants devra porter sur les centres anciens des villages qui concentrent une forte « densité patrimoniale », mais devra également concerner les espaces pavillonnaires et ceux voués aux activités. » (SDRIF 2014, p. 73).
Si la densification par le logement individuel dans le périurbain a été largement étudiée – par le programme de recherche BIMBY ainsi que par la thèse de Touati Anastasia [Touati 2013] – celle par le logement collectif a été quelque peu ignoré par la recherche. L’habitat collectif représente pourtant 40 % de la construction neuve réalisée en périurbain (base d...Langues : Français (fre) Mots-clés : densification, périurbain, immeuble, gouvernance Résumé : La densification est progressivement devenue un objectif des politiques publiques ; elle s’impose comme un mode de développement dans les communes du périurbain francilien en dépit des réticences nombreuses qu’elle engendre auprès des populations et des élus locaux, notamment si elle se traduit par la construction de logement collectif. Leur construction ne va alors pas de soi et entraine des réactions antagonistes chez les élus qui y sont confrontés : depuis des postures malthusiennes (pour se prémunir contre la construction de logement collectif), en passant par l’incapacité à se saisir des opérations de logements collectifs jusqu’à l’obligation de construire (l’article 55 de la loi SRU) ou bien le fait d’ériger la construction de logements collectifs en stratégie municipale. Les réactions d’élus sont diverses, faites de contradictions et d’incertitudes. En témoignent des renversements complexes puisque certaines communes convaincues de l’intérêt de densifier peuvent basculer rapidement vers des stratégies malthusiennes. Note de contenu : Plan :
1. Construire du collectif dans le périurbain francilien
1.1. Du logement collectif pour plus de mixité
1.2. Le logement collectif, imposé législativement et règlementairement
1.3. Les freins à la densification des bourgs
2. Les élus face à la construction : réactions et différents profils
2.1. Posture malthusianisme et rejet du logement collectif
2.2. Du renoncement au laisser-faire
2.3. La densification à marche forcée
2.4. Quand le collectif fait projet
ConclusionEn ligne : https://journals.openedition.org/bagf/6143 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=252115
in Bulletin de l’Association de géographes français, BAGF / BU de Droit > vol.96 n°4 (01/12/2019) . - p. 676-687[article] Densifier le périurbain par le logement collectif : conséquences locales d’une politique nationale [texte imprimé] / Claire Fonticelli, Auteur . - 2019 . - p. 676-687.
La densification est devenue un objectif des politiques publiques. L’État et la région Île-de-France se sont dotés d’outils pour la promouvoir. Dans le périurbain, produit de l’étalement urbain qu’il s’agit de limiter, notamment en renouvelant les formes urbaines, la densification est également promue. Le Schéma Directeur de la Région Île-de-France (SDRIF) stipule ainsi que « la densification des tissus bâtis existants devra porter sur les centres anciens des villages qui concentrent une forte « densité patrimoniale », mais devra également concerner les espaces pavillonnaires et ceux voués aux activités. » (SDRIF 2014, p. 73).
Si la densification par le logement individuel dans le périurbain a été largement étudiée – par le programme de recherche BIMBY ainsi que par la thèse de Touati Anastasia [Touati 2013] – celle par le logement collectif a été quelque peu ignoré par la recherche. L’habitat collectif représente pourtant 40 % de la construction neuve réalisée en périurbain (base d...
Langues : Français (fre)
in Bulletin de l’Association de géographes français, BAGF / BU de Droit > vol.96 n°4 (01/12/2019) . - p. 676-687
Mots-clés : densification, périurbain, immeuble, gouvernance Résumé : La densification est progressivement devenue un objectif des politiques publiques ; elle s’impose comme un mode de développement dans les communes du périurbain francilien en dépit des réticences nombreuses qu’elle engendre auprès des populations et des élus locaux, notamment si elle se traduit par la construction de logement collectif. Leur construction ne va alors pas de soi et entraine des réactions antagonistes chez les élus qui y sont confrontés : depuis des postures malthusiennes (pour se prémunir contre la construction de logement collectif), en passant par l’incapacité à se saisir des opérations de logements collectifs jusqu’à l’obligation de construire (l’article 55 de la loi SRU) ou bien le fait d’ériger la construction de logements collectifs en stratégie municipale. Les réactions d’élus sont diverses, faites de contradictions et d’incertitudes. En témoignent des renversements complexes puisque certaines communes convaincues de l’intérêt de densifier peuvent basculer rapidement vers des stratégies malthusiennes. Note de contenu : Plan :
1. Construire du collectif dans le périurbain francilien
1.1. Du logement collectif pour plus de mixité
1.2. Le logement collectif, imposé législativement et règlementairement
1.3. Les freins à la densification des bourgs
2. Les élus face à la construction : réactions et différents profils
2.1. Posture malthusianisme et rejet du logement collectif
2.2. Du renoncement au laisser-faire
2.3. La densification à marche forcée
2.4. Quand le collectif fait projet
ConclusionEn ligne : https://journals.openedition.org/bagf/6143 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=252115
