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L'École une bonne affaire ? : institutions éducatives, marché scolaire et entreprises, XVIe siècle-XXe siècle / Jean-François Condette
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Titre : L'École une bonne affaire ? : institutions éducatives, marché scolaire et entreprises, XVIe siècle-XXe siècle Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-François Condette (1965-...), Directeur de la recherche Editeur : Villeneuve d'Ascq : Revue du Nord Année de publication : 2013 Collection : Histoire (Villeneuve d'Ascq), ISSN 0983-2327 num. 29 Importance : 394 p. Présentation : ill. en noir et en coul., cartes, couv. ill. en coul. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-9538216-7-3 Prix : 29 € Catégories : G ENSEIGNEMENT - EDUCATION Mots-clés : Écoles -- Aspect économique -- France -- Histoire Index. décimale : G-01 Histoire sur l'enseignement (subdiv. par siècles) Résumé : Dans la continuité des journées d’études organisées au sein du CREHS (EA 4027) de l’Université d’Artois en 2010 et qui ont porté sur Le coût des études, ses implications scolaires, sociales et politiques, montrant l’importance et la diversité des contributeurs à la dépense d’éducation, la complexité des montages financiers et des modalités de financement des réalités scolaires, tout en analysant les politiques d’aide ou d’exemption des droits pour les élèves et les étudiants ainsi que leurs implications sociales multiples, il s’agit cette fois d’étudier les liens qui existent entre les structures éducatives et les réalités économiques mais en faisant le choix de décaler l’angle d’approche pour l’externaliser, adoptant le regard du fournisseur de services pour lequel l’éducation est un marché à satisfaire. L’acte éducatif en effet, même s’il a pour finalité un but désintéressé – qui peut être le développement maximal des aptitudes de tout être humain – exige un certain nombre de locaux, de supports et de matériels pédagogiques que doivent fournir diverses entreprises spécialisées ou généralistes. Sur la longue durée, au travers des dix-huit contributions proposées dans ce numéro spécial de la Revue du Nord, et qui reprennent les journées arrageoises de 2011, se dégagent certaines constances. La présence d’une institution scolaire ou universitaire apparaît bien pour l’espace qui l’accueille comme un enjeu économique majeur par l’importance et la variété du “marché éducatif” à satisfaire que l’on songe simplement ici aux bâtiments à construire ou à loger. L’édition scolaire et les objets pédagogiques, sous toutes leurs formes, alimentent également un commerce important. Entre “l’État et le marché”, le secteur scolaire et universitaire apparaît parfois assez spécifique par les contraintes imposées par le Ministère, même si les logiques mercantiles existent assurément. L’existence d’une offre éducative marchande privée face aux établissements publics, les possibles “guerres tarifaires”, le développement des entreprises de soutien scolaire témoignent de la force de ce marché éducatif. Le monde patronal, les entreprises, les chambres de commerce ne sont pas indifférents, loin de là, à cette nécessité éducative et investissent souvent le champ scolaire et universitaire, en créant leurs propres structures de formation ou en soutenant les institutions existantes comme le firent longtemps les compagnies minières en lien avec la faculté des sciences de Lille. Des liens étroits, pas toujours dénués d’ambiguïté, se tissent alors, même si la mesure du “retour sur investissement” est souvent difficile à mesurer. On perçoit ici toute l’actualité des évolutions historiques dégagées. Note de contenu : Note de lecture, en hyperlien : "Le titre du livre doit se comprendre par référence à un autre volume récemment publié, qui traitait de l’histoire du financement de l’école par l’Église, les communes, les familles et l’État1. C’est en quelque sorte le versant externe de l’économie de l’école qui forme le sujet du présent ouvrage, la question posée étant celle des bénéfices que des entreprises privées ont pu retirer du fonctionnement de l’école publique, que ce soit au niveau local, régional ou national. De ce point de vue, les communications réunies par J.-F. Condette, issues de deux journées d’études tenues à l’université d’Artois en 2011, constituent un ensemble très neuf, qui intéresse de diverses façons l’histoire économique et sociale, au delà même du Nord de la France, qui est légitimement privilégiée avec neuf contributions, sur les dix-huit qui composent le recueil.
Est donc évoquée une large gamme d’entreprises, petites ou grandes, qui ont pu tirer profit du fonctionnement des établissements d’enseignement. Entreprises du bâtiment (F. Robert, J.-F. Condette, S. Zenouda), fournisseurs de matériel didactique (M. Fontaine, J.-G. Egginger), libraires (P. Moulis, V. Castagnet), auteurs et éditeurs de livres scolaires (F. Marcoin) et, pour la période la plus récente, entreprises de ramassage scolaire (J.-F. Grevet) ou assurant des cours particuliers (D. Glasman). Des établissements d’enseignement privés, catholiques ou non-confessionnels, peuvent eux-mêmes apparaître comme des bénéficiaires collatéraux de l’existence du système d’enseignement public, soit qu’ils aient suppléé à ses insuffisances (J. Krop), soit qu’ils aient plutôt répondu à des demandes spécifiques des familles (P. Marchand).
Toutes ces entreprises font-elles réellement une « bonne affaire » en travaillant pour l’école ? L’expression suggère des profits particulièrement plantureux, mais la réponse donnée par les auteurs est le plus souvent dubitative, faute de sources permettant d’évaluer ces profits. Le négatif semble parfois l’importer sur le positif, en raison des contraintes budgétaires fortes et des rigidités réglementaires que connaissent souvent les établissements ou les autorités qui les financent. En tout cas, l’ouvrage montre que, sur les marges ou la périphérie d’un enseignement public plus ou moins gratuit, a toujours existé et continue à exister une zone d’intérêts marchands où s’activent des acteurs de toutes tailles.
Par ailleurs, plusieurs des contributions analysent des formes d’investissement qui dépassent largement les intérêts purement financiers ou marchands. Tels les fonds accordés à la faculté des sciences de Lille par les compagnies minières de la région, qui attendent des retombées utilisables des recherches géologiques qui y sont menées (A. Matrion) ; le développement des cours de sténographie et de dactylographie sous la IIIe République, dû à la conjonction d’un lobbying à la fois patronal, associatif et philanthropique (S. Lembré) ; l’engagement des chambres de commerce dans l’orientation et l’enseignement professionnels, dans le contexte difficile de l’Entre-deux-guerres (J. Martin) ; ou encore l’histoire de l’école d’apprentissage de Renault (1919-1989), qui permet d’évaluer l’intérêt que l’entreprise a vu à assurer elle-même la formation de ses ouvriers, puis à se satisfaire de celle qu’offraient les lycées techniques (E. Quenson).
Entre les acteurs économiques locaux sollicités par le simple fonctionnement des établissements d’enseignement – il faut bien les construire, puis les entretenir…-, les investissements à moyen ou long terme que les entreprises ou le patronat opèrent, de leur propre initiative, dans la formation ou la recherche, et la production marchande de services dont l’école publique offre l’opportunité, à sa périphérie, la gamme des « affaires » étudiées ici est donc fort large. On doit souligner en tout cas la grande qualité des textes réunis par J.–F. Condette, qui résultent de solides recherches, originales ou re-problématisées en fonction de la question posée dans le titre." Pierre CASPARDEn ligne : http://www.lemouvementsocial.net/comptes-rendus/jean-francois-condette-dir-lecol [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=149993 L'École une bonne affaire ? : institutions éducatives, marché scolaire et entreprises, XVIe siècle-XXe siècle [texte imprimé] / Jean-François Condette (1965-...), Directeur de la recherche . - Villeneuve d'Ascq : Revue du Nord, 2013 . - 394 p. : ill. en noir et en coul., cartes, couv. ill. en coul. ; 24 cm. - (Histoire (Villeneuve d'Ascq), ISSN 0983-2327; 29) .
ISBN : 978-2-9538216-7-3 : 29 €
Catégories : G ENSEIGNEMENT - EDUCATION Mots-clés : Écoles -- Aspect économique -- France -- Histoire Index. décimale : G-01 Histoire sur l'enseignement (subdiv. par siècles) Résumé : Dans la continuité des journées d’études organisées au sein du CREHS (EA 4027) de l’Université d’Artois en 2010 et qui ont porté sur Le coût des études, ses implications scolaires, sociales et politiques, montrant l’importance et la diversité des contributeurs à la dépense d’éducation, la complexité des montages financiers et des modalités de financement des réalités scolaires, tout en analysant les politiques d’aide ou d’exemption des droits pour les élèves et les étudiants ainsi que leurs implications sociales multiples, il s’agit cette fois d’étudier les liens qui existent entre les structures éducatives et les réalités économiques mais en faisant le choix de décaler l’angle d’approche pour l’externaliser, adoptant le regard du fournisseur de services pour lequel l’éducation est un marché à satisfaire. L’acte éducatif en effet, même s’il a pour finalité un but désintéressé – qui peut être le développement maximal des aptitudes de tout être humain – exige un certain nombre de locaux, de supports et de matériels pédagogiques que doivent fournir diverses entreprises spécialisées ou généralistes. Sur la longue durée, au travers des dix-huit contributions proposées dans ce numéro spécial de la Revue du Nord, et qui reprennent les journées arrageoises de 2011, se dégagent certaines constances. La présence d’une institution scolaire ou universitaire apparaît bien pour l’espace qui l’accueille comme un enjeu économique majeur par l’importance et la variété du “marché éducatif” à satisfaire que l’on songe simplement ici aux bâtiments à construire ou à loger. L’édition scolaire et les objets pédagogiques, sous toutes leurs formes, alimentent également un commerce important. Entre “l’État et le marché”, le secteur scolaire et universitaire apparaît parfois assez spécifique par les contraintes imposées par le Ministère, même si les logiques mercantiles existent assurément. L’existence d’une offre éducative marchande privée face aux établissements publics, les possibles “guerres tarifaires”, le développement des entreprises de soutien scolaire témoignent de la force de ce marché éducatif. Le monde patronal, les entreprises, les chambres de commerce ne sont pas indifférents, loin de là, à cette nécessité éducative et investissent souvent le champ scolaire et universitaire, en créant leurs propres structures de formation ou en soutenant les institutions existantes comme le firent longtemps les compagnies minières en lien avec la faculté des sciences de Lille. Des liens étroits, pas toujours dénués d’ambiguïté, se tissent alors, même si la mesure du “retour sur investissement” est souvent difficile à mesurer. On perçoit ici toute l’actualité des évolutions historiques dégagées. Note de contenu : Note de lecture, en hyperlien : "Le titre du livre doit se comprendre par référence à un autre volume récemment publié, qui traitait de l’histoire du financement de l’école par l’Église, les communes, les familles et l’État1. C’est en quelque sorte le versant externe de l’économie de l’école qui forme le sujet du présent ouvrage, la question posée étant celle des bénéfices que des entreprises privées ont pu retirer du fonctionnement de l’école publique, que ce soit au niveau local, régional ou national. De ce point de vue, les communications réunies par J.-F. Condette, issues de deux journées d’études tenues à l’université d’Artois en 2011, constituent un ensemble très neuf, qui intéresse de diverses façons l’histoire économique et sociale, au delà même du Nord de la France, qui est légitimement privilégiée avec neuf contributions, sur les dix-huit qui composent le recueil.
Est donc évoquée une large gamme d’entreprises, petites ou grandes, qui ont pu tirer profit du fonctionnement des établissements d’enseignement. Entreprises du bâtiment (F. Robert, J.-F. Condette, S. Zenouda), fournisseurs de matériel didactique (M. Fontaine, J.-G. Egginger), libraires (P. Moulis, V. Castagnet), auteurs et éditeurs de livres scolaires (F. Marcoin) et, pour la période la plus récente, entreprises de ramassage scolaire (J.-F. Grevet) ou assurant des cours particuliers (D. Glasman). Des établissements d’enseignement privés, catholiques ou non-confessionnels, peuvent eux-mêmes apparaître comme des bénéficiaires collatéraux de l’existence du système d’enseignement public, soit qu’ils aient suppléé à ses insuffisances (J. Krop), soit qu’ils aient plutôt répondu à des demandes spécifiques des familles (P. Marchand).
Toutes ces entreprises font-elles réellement une « bonne affaire » en travaillant pour l’école ? L’expression suggère des profits particulièrement plantureux, mais la réponse donnée par les auteurs est le plus souvent dubitative, faute de sources permettant d’évaluer ces profits. Le négatif semble parfois l’importer sur le positif, en raison des contraintes budgétaires fortes et des rigidités réglementaires que connaissent souvent les établissements ou les autorités qui les financent. En tout cas, l’ouvrage montre que, sur les marges ou la périphérie d’un enseignement public plus ou moins gratuit, a toujours existé et continue à exister une zone d’intérêts marchands où s’activent des acteurs de toutes tailles.
Par ailleurs, plusieurs des contributions analysent des formes d’investissement qui dépassent largement les intérêts purement financiers ou marchands. Tels les fonds accordés à la faculté des sciences de Lille par les compagnies minières de la région, qui attendent des retombées utilisables des recherches géologiques qui y sont menées (A. Matrion) ; le développement des cours de sténographie et de dactylographie sous la IIIe République, dû à la conjonction d’un lobbying à la fois patronal, associatif et philanthropique (S. Lembré) ; l’engagement des chambres de commerce dans l’orientation et l’enseignement professionnels, dans le contexte difficile de l’Entre-deux-guerres (J. Martin) ; ou encore l’histoire de l’école d’apprentissage de Renault (1919-1989), qui permet d’évaluer l’intérêt que l’entreprise a vu à assurer elle-même la formation de ses ouvriers, puis à se satisfaire de celle qu’offraient les lycées techniques (E. Quenson).
Entre les acteurs économiques locaux sollicités par le simple fonctionnement des établissements d’enseignement – il faut bien les construire, puis les entretenir…-, les investissements à moyen ou long terme que les entreprises ou le patronat opèrent, de leur propre initiative, dans la formation ou la recherche, et la production marchande de services dont l’école publique offre l’opportunité, à sa périphérie, la gamme des « affaires » étudiées ici est donc fort large. On doit souligner en tout cas la grande qualité des textes réunis par J.–F. Condette, qui résultent de solides recherches, originales ou re-problématisées en fonction de la question posée dans le titre." Pierre CASPARDEn ligne : http://www.lemouvementsocial.net/comptes-rendus/jean-francois-condette-dir-lecol [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=149993 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 7436 G-01 "16-20" CON Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Education-Pédagogie Disponible Documents numériques
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Programme de la journée à l'origine du livre : L’École, une bonne affaire ? (XVIe- XXe siècles) Journée d’études Vendredi 02 décembre 2011 Arras, Maison de la recherche-salle des colloques.URLÉducation populaire : initiatives laïques et religieuses au XXe siècle; actes du symposium des 19 et 20 mars 2009 / Jacques Prévotat
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Titre : Éducation populaire : initiatives laïques et religieuses au XXe siècle; actes du symposium des 19 et 20 mars 2009 Type de document : texte imprimé Auteurs : Jacques Prévotat, Editeur scientifique Editeur : Villeneuve d'Ascq : Revue du Nord Année de publication : 2012 Autre Editeur : Villeneuve-d'Ascq (Nord) : Publications de l'Université Charles de Gaulle-Lille III Collection : Histoire (Villeneuve d'Ascq), ISSN 0983-2327 num. 28 Importance : 314 p. Présentation : ill., couv. ill. Format : 25 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-9538216-5-9 Prix : 28 € Catégories : J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION Mots-clés : éducation populaire école de masse IIIe République années 1880 société de consommation Europe pays européens Trente Glorieuses histoire jeunesse adultes espaces activités sportives loisirs de plein air promotion culturelle culture danse musique théâtre bibliothèques Index. décimale : J-50 Loisirs - Animation - Education populaire Résumé : Ce numéro consacré au thème de l’éducation populaire se propose de présenter et d’analyser les étapes d’une riche histoire qui a vu foisonner quantité d’initiatives de la fin du XIXe siècle jusqu’au seuil du XXIe siècle. C’est dire que l’éducation populaire a mobilisé les énergies d’institutions sociales et de fortes personnalités, attentives aux attentes d’une société marquée par des bouleversements, des chocs et des ruptures, propices aux renouvellements féconds. Des débuts de l’école de masse voulue et organisée par la IIIe République, au début des années 1880, jusqu’aux temps de la société de consommation qui affecte la plupart des pays européens à partir des Trente Glorieuses, l’histoire de l’éducation populaire a ouvert à la jeunesse, ainsi qu’à de nombreux adultes, de vastes perspectives : espaces d’activités sportives, de loisirs de plein air, de promotion culturelle (danse, musique, théâtre, bibliothèques, etc.) qui ont élargi et approfondi la formation humaine et sociale de nouvelles générations, avides de connaissances et d’expériences neuves. Les églises, comme les mouvements laïcs, également préoccupés de conserver l’influence et la maîtrise de la jeunesse, ont rivalisé d’initiatives concurrentes, mais aussi complémentaires, qui ont contribué à une transformation durable et profonde de la société française. Note de contenu : Responsables scientifiques : Philippe Guignet, Jean-François Chanet et Jacques Prévotat
Journées d'études organisées par le PPF Éducation et religion dans la France du Nord et les « Provinces
Belgiques » du XVIe siècle à nos jours
Avec le concours de l'Institut Universitaire de France, l'Université Paris XII - Val-de-Marne, l'Institut Jean-Baptiste
Say, les Archives départementales du Val-de-Marne et l'Institut Marc Sangnier
Programme
JEUDI 19 MARS 2009
9 h 30 - 12 h 00
- 9 h 30 - 9 h 40 : Accueil - Présidence : Philippe Guignet
(Université de Lille 3 – IRHiS, Directeur de la Revue du Nord)
- 9 h 40 - 9 h 50 : Jean-François Chanet
(Université de Lille 3 – IRHiS) : Introduction
I - L’ÉDUCATION POPULAIRE ET SES OUTILS
- 9 h 50 : Jean-Paul Martin (Université de Lille 3) - L’éducation populaire
en milieu laïque. La Ligue de l’enseignement et le périscolaire dans le premier
XXe siècle
- 10 h 10 : Vincent Rogard (Université de Paris Descartes ; Institut Marc
Sangnier) - Marc Sangnier et l’éducation sociale du peuple
- 10 h 30 – 11 h 00 : Discussion et pause
- 11 h 00 : Pascal Bousseyroux (Université de Paris VII-Diderot)
De l’esprit à la méthode, les Equipes Sociales de Robert Garric
- 11 h 20 : Mathias Gardet (Université de Paris VIII ; Institut Marc
Sangnier) - L’éducation populaire, trahison du peuple ?
- 11 h 40 - 12 h 00 : Discussion
14 h 00 - 17 h 30
Présidence : Bruno Duriez (CNRS, Lille 1)
II - LA RÉGION DU NORD
- 14 h 00 : Éric Mielke (INRIA) - Victor Diligent et l’éducation populaire
au Sillon du Nord
- 14 h 20 : Marie-Hélène Fréville (Master, Université de Lille 3)
L’Institut populaire de l’Épeule et l’éducation des femmes (1891-1914)
- 15 h 00 : Philippe Marchand (Université de Lille 3 - IRHiS)
Instruire les ouvriers : cours d’adultes et cours professionnels, 1850-1914
- 15 h 20 - 16 h 00 : Discussion et pause
Témoignages
- 16 h 00 : Sylvian Boyaval (CEMEA du Nord-Pas-de-Calais)
Les CEMEA : mouvement d’éducation nouvelle et de recherche pédagogique
- 16 h 10 : Jacqueline Lalouette (Université de Lille 3 - IRHiS)
Une enfance catho-laïque dans l’après-guerre
- 16 h 20 : Alain Lottin (Université d’Artois) - L’Université populaire de
Lille
- 16 h 30 : Témoignage de M. Pierre Mauroy (Sénateur, ancien premier
Ministre, Maire honoraire de Lille, Président honoraire de la Communauté
urbaine de Lille) : L’animation des clubs Léo Lagrange [sous réserve]
- 17 h 00 - 17 h 30 : Discussion et pause.
De 18 h 00 à 19 h 00, un film Marc Sangnier, le sillon de l’Europe
sera projeté sur place en présence d’Anicette Sangnier (Institut Marc
Sangnier) et du réalisateur, Ghislain de Place.
VENDREDI 20 MARS 2009
9 h 00 - 12 h 00
Présidence : Yves-Marie Hilaire,
Professeur émérite à l’Université de Lille 3 - IRHiS
III - L’ÉDUCATION POPULAIRE EN EUROPE
- 9 h 00 : Emmanuel Gérard (Kadoc, Louvain)
Les initiatives d’éducation populaire en Belgique
- 9 h 20 : Winfried Becker (Passau) - L’éducation populaire en Allemagne,
surtout en Bavière
- 9 h 40 : Elisabeth Meilhammer (Jena) - Les mouvements d’éducation
populaire protestants en Allemagne
- 10 h 00 - 10 h 30 : Discussion et pause
- 10 h 30 : Luciano Pazzaglia (Milan) - Expériences éducatives pour la
promotion du peuple dans l’Italie du début XXe siècle
- 10 h 50 : Jean-Louis Guerena (Université de Tours) - Les « Maisons du
Peuple » et l’éducation ouvrière en Espagne au début du XXe siècle
- 11 h 10 : Anne-Valérie Étendard (Institut Marc Sangnier) - L’Europe
des marcheurs : Franz Stock : les voyages comme outils d’éducation
- 11 h 30 - 12 h 00 : Discussion
14 h 00 - 17 h 30
IV - L’ÉDUCATION POPULAIRE EN FRANCE : ORGANISATIONS
ET MOUVEMENTS
Présidence : Jean-Marie Mayeur (Professeur émérite à l’Université de
Paris IV-Sorbonne, Président du Conseil scientifique de l’Institut Marc
Sangnier) Discutant : Remi Fabre (Université de Paris XII – Val-de-Marne)
- 14 h 00 : Stéphanie Rivoire (Archives dép. Val-de-Marne) - Peuple et
culture : des sources nouvelles pour l’histoire d’un mouvement d’éducation
populaire
- 14 h 20 : Arnaud Baubérot (Université de Paris XII) - Le scoutisme et
les milieux populaires : initiatives sociales et pédagogiques dans le scoutisme
protestant
- 14 h 40 : Olivier Prat (Docteur de l’Université de Paris IV ; Institut Marc
Sangnier) - Marc Sangnier, Dominique Magnant et les Auberges de jeunesse
- 15 h 00 - 15 h 30 : Discussion et pause
- 15 h 30 : Olivier Chovaux (Université d’Artois) - L’UFCV en son siècle
(1907-2007) : une organisation en mouvement ?
- 15 h 50 : Laurent Besse (IUT, Tours) - Les maisons des jeunes et de la
culture
- 16 h 10 : Dominique Dessertine (CNRS, Lyon) - Culture catholique et
culture laïque dans les patronages entre les deux guerres
- 16 h 30 - 17 h 00 : Discussion et pause
- 17 h 00 : Françoise Tétard (CNRS, Centre d’histoire sociale de
l’Université de Paris I–Sorbonne) : ConclusionEn ligne : http://www.dr18.cnrs.fr/assets/files/weblettre170/Aff.JE.pdf Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=71836 Éducation populaire : initiatives laïques et religieuses au XXe siècle; actes du symposium des 19 et 20 mars 2009 [texte imprimé] / Jacques Prévotat, Editeur scientifique . - Villeneuve d'Ascq : Revue du Nord : Villeneuve-d'Ascq (Nord) (BP 60149, 59653) : Publications de l'Université Charles de Gaulle-Lille III, 2012 . - 314 p. : ill., couv. ill. ; 25 cm. - (Histoire (Villeneuve d'Ascq), ISSN 0983-2327; 28) .
ISBN : 978-2-9538216-5-9 : 28 €
Catégories : J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION Mots-clés : éducation populaire école de masse IIIe République années 1880 société de consommation Europe pays européens Trente Glorieuses histoire jeunesse adultes espaces activités sportives loisirs de plein air promotion culturelle culture danse musique théâtre bibliothèques Index. décimale : J-50 Loisirs - Animation - Education populaire Résumé : Ce numéro consacré au thème de l’éducation populaire se propose de présenter et d’analyser les étapes d’une riche histoire qui a vu foisonner quantité d’initiatives de la fin du XIXe siècle jusqu’au seuil du XXIe siècle. C’est dire que l’éducation populaire a mobilisé les énergies d’institutions sociales et de fortes personnalités, attentives aux attentes d’une société marquée par des bouleversements, des chocs et des ruptures, propices aux renouvellements féconds. Des débuts de l’école de masse voulue et organisée par la IIIe République, au début des années 1880, jusqu’aux temps de la société de consommation qui affecte la plupart des pays européens à partir des Trente Glorieuses, l’histoire de l’éducation populaire a ouvert à la jeunesse, ainsi qu’à de nombreux adultes, de vastes perspectives : espaces d’activités sportives, de loisirs de plein air, de promotion culturelle (danse, musique, théâtre, bibliothèques, etc.) qui ont élargi et approfondi la formation humaine et sociale de nouvelles générations, avides de connaissances et d’expériences neuves. Les églises, comme les mouvements laïcs, également préoccupés de conserver l’influence et la maîtrise de la jeunesse, ont rivalisé d’initiatives concurrentes, mais aussi complémentaires, qui ont contribué à une transformation durable et profonde de la société française. Note de contenu : Responsables scientifiques : Philippe Guignet, Jean-François Chanet et Jacques Prévotat
Journées d'études organisées par le PPF Éducation et religion dans la France du Nord et les « Provinces
Belgiques » du XVIe siècle à nos jours
Avec le concours de l'Institut Universitaire de France, l'Université Paris XII - Val-de-Marne, l'Institut Jean-Baptiste
Say, les Archives départementales du Val-de-Marne et l'Institut Marc Sangnier
Programme
JEUDI 19 MARS 2009
9 h 30 - 12 h 00
- 9 h 30 - 9 h 40 : Accueil - Présidence : Philippe Guignet
(Université de Lille 3 – IRHiS, Directeur de la Revue du Nord)
- 9 h 40 - 9 h 50 : Jean-François Chanet
(Université de Lille 3 – IRHiS) : Introduction
I - L’ÉDUCATION POPULAIRE ET SES OUTILS
- 9 h 50 : Jean-Paul Martin (Université de Lille 3) - L’éducation populaire
en milieu laïque. La Ligue de l’enseignement et le périscolaire dans le premier
XXe siècle
- 10 h 10 : Vincent Rogard (Université de Paris Descartes ; Institut Marc
Sangnier) - Marc Sangnier et l’éducation sociale du peuple
- 10 h 30 – 11 h 00 : Discussion et pause
- 11 h 00 : Pascal Bousseyroux (Université de Paris VII-Diderot)
De l’esprit à la méthode, les Equipes Sociales de Robert Garric
- 11 h 20 : Mathias Gardet (Université de Paris VIII ; Institut Marc
Sangnier) - L’éducation populaire, trahison du peuple ?
- 11 h 40 - 12 h 00 : Discussion
14 h 00 - 17 h 30
Présidence : Bruno Duriez (CNRS, Lille 1)
II - LA RÉGION DU NORD
- 14 h 00 : Éric Mielke (INRIA) - Victor Diligent et l’éducation populaire
au Sillon du Nord
- 14 h 20 : Marie-Hélène Fréville (Master, Université de Lille 3)
L’Institut populaire de l’Épeule et l’éducation des femmes (1891-1914)
- 15 h 00 : Philippe Marchand (Université de Lille 3 - IRHiS)
Instruire les ouvriers : cours d’adultes et cours professionnels, 1850-1914
- 15 h 20 - 16 h 00 : Discussion et pause
Témoignages
- 16 h 00 : Sylvian Boyaval (CEMEA du Nord-Pas-de-Calais)
Les CEMEA : mouvement d’éducation nouvelle et de recherche pédagogique
- 16 h 10 : Jacqueline Lalouette (Université de Lille 3 - IRHiS)
Une enfance catho-laïque dans l’après-guerre
- 16 h 20 : Alain Lottin (Université d’Artois) - L’Université populaire de
Lille
- 16 h 30 : Témoignage de M. Pierre Mauroy (Sénateur, ancien premier
Ministre, Maire honoraire de Lille, Président honoraire de la Communauté
urbaine de Lille) : L’animation des clubs Léo Lagrange [sous réserve]
- 17 h 00 - 17 h 30 : Discussion et pause.
De 18 h 00 à 19 h 00, un film Marc Sangnier, le sillon de l’Europe
sera projeté sur place en présence d’Anicette Sangnier (Institut Marc
Sangnier) et du réalisateur, Ghislain de Place.
VENDREDI 20 MARS 2009
9 h 00 - 12 h 00
Présidence : Yves-Marie Hilaire,
Professeur émérite à l’Université de Lille 3 - IRHiS
III - L’ÉDUCATION POPULAIRE EN EUROPE
- 9 h 00 : Emmanuel Gérard (Kadoc, Louvain)
Les initiatives d’éducation populaire en Belgique
- 9 h 20 : Winfried Becker (Passau) - L’éducation populaire en Allemagne,
surtout en Bavière
- 9 h 40 : Elisabeth Meilhammer (Jena) - Les mouvements d’éducation
populaire protestants en Allemagne
- 10 h 00 - 10 h 30 : Discussion et pause
- 10 h 30 : Luciano Pazzaglia (Milan) - Expériences éducatives pour la
promotion du peuple dans l’Italie du début XXe siècle
- 10 h 50 : Jean-Louis Guerena (Université de Tours) - Les « Maisons du
Peuple » et l’éducation ouvrière en Espagne au début du XXe siècle
- 11 h 10 : Anne-Valérie Étendard (Institut Marc Sangnier) - L’Europe
des marcheurs : Franz Stock : les voyages comme outils d’éducation
- 11 h 30 - 12 h 00 : Discussion
14 h 00 - 17 h 30
IV - L’ÉDUCATION POPULAIRE EN FRANCE : ORGANISATIONS
ET MOUVEMENTS
Présidence : Jean-Marie Mayeur (Professeur émérite à l’Université de
Paris IV-Sorbonne, Président du Conseil scientifique de l’Institut Marc
Sangnier) Discutant : Remi Fabre (Université de Paris XII – Val-de-Marne)
- 14 h 00 : Stéphanie Rivoire (Archives dép. Val-de-Marne) - Peuple et
culture : des sources nouvelles pour l’histoire d’un mouvement d’éducation
populaire
- 14 h 20 : Arnaud Baubérot (Université de Paris XII) - Le scoutisme et
les milieux populaires : initiatives sociales et pédagogiques dans le scoutisme
protestant
- 14 h 40 : Olivier Prat (Docteur de l’Université de Paris IV ; Institut Marc
Sangnier) - Marc Sangnier, Dominique Magnant et les Auberges de jeunesse
- 15 h 00 - 15 h 30 : Discussion et pause
- 15 h 30 : Olivier Chovaux (Université d’Artois) - L’UFCV en son siècle
(1907-2007) : une organisation en mouvement ?
- 15 h 50 : Laurent Besse (IUT, Tours) - Les maisons des jeunes et de la
culture
- 16 h 10 : Dominique Dessertine (CNRS, Lyon) - Culture catholique et
culture laïque dans les patronages entre les deux guerres
- 16 h 30 - 17 h 00 : Discussion et pause
- 17 h 00 : Françoise Tétard (CNRS, Centre d’histoire sociale de
l’Université de Paris I–Sorbonne) : ConclusionEn ligne : http://www.dr18.cnrs.fr/assets/files/weblettre170/Aff.JE.pdf Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=71836 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 4689 J-50 "20" PRE Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Education populaire - Animation Disponible
Titre : Jeunesse, éducation et religion. En mémoire à Alain-René Michel Type de document : texte imprimé Auteurs : Philippe Guignet, Editeur scientifique ; Jean-François Chanet (1962-....), Editeur scientifique Editeur : Villeneuve d'Ascq : Revue du Nord Année de publication : 2009 Autre Editeur : Villeneuve-d'Ascq (Nord) : Publications de l'Université Charles de Gaulle-Lille III Collection : Histoire (Villeneuve d'Ascq), ISSN 0983-2327 num. 23 Importance : 278 p. Présentation : ill. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-200-92038-8 Prix : 29 € Catégories : J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION Index. décimale : J-56 Mouvements de jeunesse Résumé : Issu d'une rencontre scientifique organis?ee le 1er juin 2007 Note de contenu : Table des matières en lien En ligne : http://rdn.revue.univ-lille3.fr/tdm_hs23.pdf Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=28100 Jeunesse, éducation et religion. En mémoire à Alain-René Michel [texte imprimé] / Philippe Guignet, Editeur scientifique ; Jean-François Chanet (1962-....), Editeur scientifique . - Villeneuve d'Ascq : Revue du Nord : Villeneuve-d'Ascq (Nord) (BP 60149, 59653) : Publications de l'Université Charles de Gaulle-Lille III, 2009 . - 278 p. : ill.. - (Histoire (Villeneuve d'Ascq), ISSN 0983-2327; 23) .
ISBN : 978-2-200-92038-8 : 29 €
Catégories : J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION Index. décimale : J-56 Mouvements de jeunesse Résumé : Issu d'une rencontre scientifique organis?ee le 1er juin 2007 Note de contenu : Table des matières en lien En ligne : http://rdn.revue.univ-lille3.fr/tdm_hs23.pdf Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=28100 Réservation
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