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Titre : Apprendre à perdre / SUDOC Type de document : document électronique Auteurs : Vincent Delecroix (1969-...) , Auteur
Editeur : Paris : Éditions Payot & Rivages Année de publication : 2019 Collection : Bibliothèque Rivages, ISSN 1637-682X Importance : 268 p. Présentation : couv. ill. en coul. Format : 20 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7436-4840-4 Prix : 21,80 € Langues : Français (fre) Mots-clés : Pertes humaines Souffrance Nostalgie Résumé : "Un jour nous allons tout perdre et nous le savons bien. Mais la perte a commencé bien avant : elle est partout dans notre existence. Non seulement nous perdons, tous et toujours, mais nous vivons avec ce qui est perdu, parlons avec les morts, errons dans nos souvenirs, rêvons de restitution. Ces expériences donnent à notre vie une irréductible dimension de survie. Presque à chaque instant, il faut apprendre à perdre. Morts de masse et deuils collectifs, exils et migrations d'individus qui perdent tout, craintes fantasmatiques de perte d'identités culturelles et nostalgies réactionnaires, liquidation progressive du sujet dans les maladies neurodégénératives, désastres écologiques, pertes économiques colossales ou destruction des conditions matérielles d'existence : notre époque elle-même vit la perte - et le plus souvent le produit. En questionnant la littérature et la philosophie, la douleur intime comme la conscience historique, ce livre cherche par fragments à comprendre la catégorie de ce qui, flottant entre l'être et le non-être, est perdu. Il ne vise ni la consolation ni la sagesse. Il ne prétend pas "apprendre à perdre" à qui que ce soit, mais à voir la perte." (source : 4e de couverture) Note de contenu : Notes bibliogr. En ligne : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-temps-du-debat/espoir-45743 [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=295055 Apprendre à perdre / SUDOC [document électronique] / Vincent Delecroix (1969-...), Auteur . - Paris : Éditions Payot & Rivages, 2019 . - 268 p. : couv. ill. en coul. ; 20 cm. - (Bibliothèque Rivages, ISSN 1637-682X) .
ISBN : 978-2-7436-4840-4 : 21,80 €
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Pertes humaines Souffrance Nostalgie Résumé : "Un jour nous allons tout perdre et nous le savons bien. Mais la perte a commencé bien avant : elle est partout dans notre existence. Non seulement nous perdons, tous et toujours, mais nous vivons avec ce qui est perdu, parlons avec les morts, errons dans nos souvenirs, rêvons de restitution. Ces expériences donnent à notre vie une irréductible dimension de survie. Presque à chaque instant, il faut apprendre à perdre. Morts de masse et deuils collectifs, exils et migrations d'individus qui perdent tout, craintes fantasmatiques de perte d'identités culturelles et nostalgies réactionnaires, liquidation progressive du sujet dans les maladies neurodégénératives, désastres écologiques, pertes économiques colossales ou destruction des conditions matérielles d'existence : notre époque elle-même vit la perte - et le plus souvent le produit. En questionnant la littérature et la philosophie, la douleur intime comme la conscience historique, ce livre cherche par fragments à comprendre la catégorie de ce qui, flottant entre l'être et le non-être, est perdu. Il ne vise ni la consolation ni la sagesse. Il ne prétend pas "apprendre à perdre" à qui que ce soit, mais à voir la perte." (source : 4e de couverture) Note de contenu : Notes bibliogr. En ligne : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-temps-du-debat/espoir-45743 [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=295055 Exemplaires
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Titre : La peur des autres : essai sur l'indésirabilité / BU de Lettres Type de document : document électronique Auteurs : Michel Agier (1953-...) , Auteur
Editeur : Paris : Éditions Payot & Rivages Année de publication : 2022 Collection : Bibliothèque Rivages, ISSN 1637-682X Importance : 108 p. Présentation : couv. ill. Format : 20 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7436-5718-5 Prix : 16 Langues : Français (fre) Mots-clés : Discrimination -- Aspect politique policy indésirable Discrimination -- Aspect psychologique Nationalisme
Phobie sociale Hospitalité ÉtrangersRésumé : La peur des autres – proches ou lointains – se transforme en repli sur soi, souvent en mépris, rejet. Plus encore, elle fonde des politiques. C’est ainsi que naît l’indésirable, image spectrale et effrayante de celle ou celui qui peut être chassé à la frontière, nationale ou urbaine, voire abandonné à la mort. Il n’y a pas de compromis possible avec ces politiques de la peur et de la haine des autres. Une autre description du monde, un autre horizon des possibles et d’autres imaginaires sont nécessaires pour redonner à chacun et chacune le sens et le courage de la vie commune. (4e de couverture) Note de contenu : Sommaire :
P. 7. Prologue. Ukraine, la guerre de toutes les peurs
P. 17. Introduction. À l'heure des choix de vie
P. 23. Les peurs aujourd'hui, la peur des autres
P. 51. Barzakh, le gouffre des frontières
P. 69. Mais qui sont donc les indésirables ?
P. 91. Conclusion. Le courage de la vie commune
Notes bibliogr.En ligne : https://www.nouvelobs.com/idees/20221105.OBS65540/les-migrants-ces-indesirables- [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=290540 La peur des autres : essai sur l'indésirabilité / BU de Lettres [document électronique] / Michel Agier (1953-...), Auteur . - Paris : Éditions Payot & Rivages, 2022 . - 108 p. : couv. ill. ; 20 cm. - (Bibliothèque Rivages, ISSN 1637-682X) .
ISBN : 978-2-7436-5718-5 : 16
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Discrimination -- Aspect politique policy indésirable Discrimination -- Aspect psychologique Nationalisme
Phobie sociale Hospitalité ÉtrangersRésumé : La peur des autres – proches ou lointains – se transforme en repli sur soi, souvent en mépris, rejet. Plus encore, elle fonde des politiques. C’est ainsi que naît l’indésirable, image spectrale et effrayante de celle ou celui qui peut être chassé à la frontière, nationale ou urbaine, voire abandonné à la mort. Il n’y a pas de compromis possible avec ces politiques de la peur et de la haine des autres. Une autre description du monde, un autre horizon des possibles et d’autres imaginaires sont nécessaires pour redonner à chacun et chacune le sens et le courage de la vie commune. (4e de couverture) Note de contenu : Sommaire :
P. 7. Prologue. Ukraine, la guerre de toutes les peurs
P. 17. Introduction. À l'heure des choix de vie
P. 23. Les peurs aujourd'hui, la peur des autres
P. 51. Barzakh, le gouffre des frontières
P. 69. Mais qui sont donc les indésirables ?
P. 91. Conclusion. Le courage de la vie commune
Notes bibliogr.En ligne : https://www.nouvelobs.com/idees/20221105.OBS65540/les-migrants-ces-indesirables- [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=290540 Exemplaires
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Titre : Le plaisir effacé : clitoris et pensée Type de document : texte imprimé Auteurs : Catherine Malabou (1959-...) , Auteur
Editeur : Paris : Éditions Payot & Rivages Année de publication : 2020 Collection : Bibliothèque Rivages, ISSN 1637-682X Importance : 139 p. Présentation : couv. ill. en coul. Format : 20 x 12 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7436-5145-9 Prix : 16 € Note générale : Le clitoris, absent des livres d'anatomie, des tableaux, des sculptures, absent des esprits, des corps mêmes, a longtemps été l'organe du plaisir effacé. Cet oubli semble aujourd'hui réparé. Il est à l'honneur. Conférences, livres, manifestes, oeuvres d'art lui sont désormais consacrés. La jouissance clitoridienne est reconnue dans son autonomie. Les lignes du féminisme ont bougé elles aussi. Approches queer, intersexuelles, trans... le clitoris n'est peut-être plus aujourd'hui la marque exclusive de la femme. Et pourtant, il reste le lieu d'une blessure. Parce que les mutilations sexuelles sont encore monnaie courante. Parce que le plaisir est toujours refusé à des millions de femmes. Le clitoris continue de marquer la place énigmatique du féminin. Entre extrême difficulté et extrême urgence de rappeler la brûlure de cette place, il est temps de laisser parler un organe de plaisir qui n'est jamais encore devenu organe de pensée. (4e de couverture) Langues : Français (fre) Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Clitoris Philosophie / Philosophie morale Morale sexuelle et morale de la reproduction Sexualité féminine Femme (philosophie) Plaisir Féminité Index. décimale : F-67 Éducation à la sexualité / Éducation à la vie sexuelle Résumé : Dans la mesure où l'une des tâches de la philosophie est de faire apparaître des pans du réel restés cachés, le corps et la sexualité ont pu faire l'objet d'explorations selon une telle perspective. Prolongeant cette démarche, C. Malabou se penche sur cette partie du corps, organe du plaisir féminin longtemps ignoré, voire mutilé, qu'est le clitoris. Note de contenu : Notes bibliogr. En ligne : https://www.franceculture.fr/emissions/les-chemins-de-la-philosophie/les-chemins [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=260007 Le plaisir effacé : clitoris et pensée [texte imprimé] / Catherine Malabou (1959-...), Auteur . - Paris : Éditions Payot & Rivages, 2020 . - 139 p. : couv. ill. en coul. ; 20 x 12 cm. - (Bibliothèque Rivages, ISSN 1637-682X) .
ISBN : 978-2-7436-5145-9 : 16 €
Le clitoris, absent des livres d'anatomie, des tableaux, des sculptures, absent des esprits, des corps mêmes, a longtemps été l'organe du plaisir effacé. Cet oubli semble aujourd'hui réparé. Il est à l'honneur. Conférences, livres, manifestes, oeuvres d'art lui sont désormais consacrés. La jouissance clitoridienne est reconnue dans son autonomie. Les lignes du féminisme ont bougé elles aussi. Approches queer, intersexuelles, trans... le clitoris n'est peut-être plus aujourd'hui la marque exclusive de la femme. Et pourtant, il reste le lieu d'une blessure. Parce que les mutilations sexuelles sont encore monnaie courante. Parce que le plaisir est toujours refusé à des millions de femmes. Le clitoris continue de marquer la place énigmatique du féminin. Entre extrême difficulté et extrême urgence de rappeler la brûlure de cette place, il est temps de laisser parler un organe de plaisir qui n'est jamais encore devenu organe de pensée. (4e de couverture)
Langues : Français (fre)
Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Clitoris Philosophie / Philosophie morale Morale sexuelle et morale de la reproduction Sexualité féminine Femme (philosophie) Plaisir Féminité Index. décimale : F-67 Éducation à la sexualité / Éducation à la vie sexuelle Résumé : Dans la mesure où l'une des tâches de la philosophie est de faire apparaître des pans du réel restés cachés, le corps et la sexualité ont pu faire l'objet d'explorations selon une telle perspective. Prolongeant cette démarche, C. Malabou se penche sur cette partie du corps, organe du plaisir féminin longtemps ignoré, voire mutilé, qu'est le clitoris. Note de contenu : Notes bibliogr. En ligne : https://www.franceculture.fr/emissions/les-chemins-de-la-philosophie/les-chemins [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=260007 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 01541 F-67 MAL Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Education à la sexualité Disponible Documents numériques
Titre : La vie des plantes : une métaphysique du mélange Type de document : texte imprimé Auteurs : Emanuele Coccia (1976-...) , Auteur
Editeur : Paris : Éditions Payot & Rivages Année de publication : 2016 Collection : Bibliothèque Rivages, ISSN 1637-682X Importance : 192 p. Présentation : couv. ill. en coul. Format : 20 x 12 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7436-3800-9 Prix : 18 € Note générale : ITW de l'auteur en hyperlien : "Emanuele Coccia : « Les plantes montrent que vivre ensemble n’est pas une affaire de communauté ni de politique »" ; "Comment expliquer le snobisme des philosophes à l'égard du monde végétal ? D'où vient cette indifférence : des hommes trop narcissiques ou des plantes elles-mêmes, silencieuses, immobiles, comme égarées dans un rêve ? Et pourtant, les plantes sont en continuité absolue avec l'environnement : leurs feuilles nous font respirer, leurs racines nous élèvent jusqu'au ciel et leurs fleurs sont la raison même !" Les Chemins de la philosophie, 17.03.2016 Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : Philosophie Métaphysique Cosmologie (philosophie de la nature) Philosophie de la nature pensée végétale botanique Index. décimale : S-50 Connaissances scientifiques et techniques Résumé : A partir d'exemples tirés de la philosophie, des sciences naturelles et de l'art, l'ouvrage propose d'établir une métaphysique des plantes. Nous en parlons à peine et leur nom nous échappe. La philosophie les a toujours négligées ; même la biologie les considère comme une simple décoration de l'arbre de la vie. Et pourtant, les plantes donnent vie à la Terre : elles fabriquent l'atmosphère qui nous enveloppe, elles sont à l'origine du souffle qui nous anime. Les végétaux incarnent le lien le plus étroit et élémentaire que la vie puisse établir avec le monde. Sous le soleil et les nuages, en se mêlant à l'eau et au vent, leur existence est une interminable contemplation cosmique. Ce livre part de leur point de vue - celui des feuilles, des racines et des fleurs - pour comprendre le monde non plus comme une simple collection d'objets, ou un espace universel contenant toute chose, mais bien comme l'atmosphère générale, le climat, un lieu de véritable mélange métaphysique. Elles sont parmi les habitants les plus nombreux de notre planète et pourtant la philosophie les a négligées, voire haïes : les plantes ont depuis toujours été la cible d’un snobisme métaphysique. Malgré le développement de l’écologie, la démultiplication des débats sur la nature ou sur les questions animales, les plantes – leur forme de vie, leur nature – restent une énigme pour la philosophie. En mêlant exemples tirés de la philosophie, des sciences naturelles et de l’art, ce livre s’efforce de pénétrer le mystère de ces êtres singuliers. Note de contenu : Notes bibliogr. Point de vue de Géraldine Mosna-Savoye : "Dans cet essai, Emanuele Coccia revient sur cette végétation qui a souvent été vue comme un « accident coloré mais inessentiel », comme ce qui « trône dans les marges du champ cognitif »… Mais comment les plantes pourraient-elles être plus que ce qui végète ? Quelle serait leur essence ? « Le monde des fougères », « le monde des hêtres ». « La végétation »… ou la grande oubliée de la philosophie. Certes, on parle de la nature, on parle d’écologie, on parle aussi beaucoup d’animaux, on tente ainsi de réduire la différence que l’on a longtemps établie entre les hommes et le reste du monde… mais très peu, il est question des plantes. Heureusement ! Il y a au moins cet essai : La vie des plantes, une métaphysique du mélange. Quelle serait l’essence des plantes ? C’est qu’il faudrait en fait inverser cette proposition : les plantes ne sont pas un « ornement cosmique », elles ne sont pas ce qui s’ajoute ou décore le monde, elles sont le monde. Déjà, Aristote distinguait l’âme végétative de l’âme sensitive et de l’âme intellective : mais loin de l’opposer à l’activité de la pensée, il en a dégagé le souffle 1er, le principe de vie à l’état pur. Emanuele Coccia va dans ce sens aussi : chaque élément d’une plante est animé. On peut lire ainsi de très belles pages : une « théorie de la feuille », « ferme, immobile, exposée aux phénomènes atmosphériques, jusqu’à s’y confondre, la 1ère grande réaction à la conquête de la terre ferme », mais aussi une « théorie de la racine » où le caché, le profond, devient la tête du mouvement, et bien sûr, une « théorie de la fleur », cet « appendice » qui permet aux plantes de capturer le monde ». Et il ne s’agit pas ici de plaider pour un primat des plantes sur le monde ou seulement d’y voir une métaphore de la vie, mais bien de souligner plus qu’une continuité des vivants, un mélange total, une immersion dans le monde végétal." Deux minutes papillon, 15.12.2016 En ligne : https://diacritik.com/2017/05/03/emanuele-coccia-les-plantes-montrent-que-vivre- [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=178248 La vie des plantes : une métaphysique du mélange [texte imprimé] / Emanuele Coccia (1976-...), Auteur . - Paris : Éditions Payot & Rivages, 2016 . - 192 p. : couv. ill. en coul. ; 20 x 12 cm. - (Bibliothèque Rivages, ISSN 1637-682X) .
ISBN : 978-2-7436-3800-9 : 18 €
ITW de l'auteur en hyperlien : "Emanuele Coccia : « Les plantes montrent que vivre ensemble n’est pas une affaire de communauté ni de politique »" ; "Comment expliquer le snobisme des philosophes à l'égard du monde végétal ? D'où vient cette indifférence : des hommes trop narcissiques ou des plantes elles-mêmes, silencieuses, immobiles, comme égarées dans un rêve ? Et pourtant, les plantes sont en continuité absolue avec l'environnement : leurs feuilles nous font respirer, leurs racines nous élèvent jusqu'au ciel et leurs fleurs sont la raison même !" Les Chemins de la philosophie, 17.03.2016
Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : Philosophie Métaphysique Cosmologie (philosophie de la nature) Philosophie de la nature pensée végétale botanique Index. décimale : S-50 Connaissances scientifiques et techniques Résumé : A partir d'exemples tirés de la philosophie, des sciences naturelles et de l'art, l'ouvrage propose d'établir une métaphysique des plantes. Nous en parlons à peine et leur nom nous échappe. La philosophie les a toujours négligées ; même la biologie les considère comme une simple décoration de l'arbre de la vie. Et pourtant, les plantes donnent vie à la Terre : elles fabriquent l'atmosphère qui nous enveloppe, elles sont à l'origine du souffle qui nous anime. Les végétaux incarnent le lien le plus étroit et élémentaire que la vie puisse établir avec le monde. Sous le soleil et les nuages, en se mêlant à l'eau et au vent, leur existence est une interminable contemplation cosmique. Ce livre part de leur point de vue - celui des feuilles, des racines et des fleurs - pour comprendre le monde non plus comme une simple collection d'objets, ou un espace universel contenant toute chose, mais bien comme l'atmosphère générale, le climat, un lieu de véritable mélange métaphysique. Elles sont parmi les habitants les plus nombreux de notre planète et pourtant la philosophie les a négligées, voire haïes : les plantes ont depuis toujours été la cible d’un snobisme métaphysique. Malgré le développement de l’écologie, la démultiplication des débats sur la nature ou sur les questions animales, les plantes – leur forme de vie, leur nature – restent une énigme pour la philosophie. En mêlant exemples tirés de la philosophie, des sciences naturelles et de l’art, ce livre s’efforce de pénétrer le mystère de ces êtres singuliers. Note de contenu : Notes bibliogr. Point de vue de Géraldine Mosna-Savoye : "Dans cet essai, Emanuele Coccia revient sur cette végétation qui a souvent été vue comme un « accident coloré mais inessentiel », comme ce qui « trône dans les marges du champ cognitif »… Mais comment les plantes pourraient-elles être plus que ce qui végète ? Quelle serait leur essence ? « Le monde des fougères », « le monde des hêtres ». « La végétation »… ou la grande oubliée de la philosophie. Certes, on parle de la nature, on parle d’écologie, on parle aussi beaucoup d’animaux, on tente ainsi de réduire la différence que l’on a longtemps établie entre les hommes et le reste du monde… mais très peu, il est question des plantes. Heureusement ! Il y a au moins cet essai : La vie des plantes, une métaphysique du mélange. Quelle serait l’essence des plantes ? C’est qu’il faudrait en fait inverser cette proposition : les plantes ne sont pas un « ornement cosmique », elles ne sont pas ce qui s’ajoute ou décore le monde, elles sont le monde. Déjà, Aristote distinguait l’âme végétative de l’âme sensitive et de l’âme intellective : mais loin de l’opposer à l’activité de la pensée, il en a dégagé le souffle 1er, le principe de vie à l’état pur. Emanuele Coccia va dans ce sens aussi : chaque élément d’une plante est animé. On peut lire ainsi de très belles pages : une « théorie de la feuille », « ferme, immobile, exposée aux phénomènes atmosphériques, jusqu’à s’y confondre, la 1ère grande réaction à la conquête de la terre ferme », mais aussi une « théorie de la racine » où le caché, le profond, devient la tête du mouvement, et bien sûr, une « théorie de la fleur », cet « appendice » qui permet aux plantes de capturer le monde ». Et il ne s’agit pas ici de plaider pour un primat des plantes sur le monde ou seulement d’y voir une métaphore de la vie, mais bien de souligner plus qu’une continuité des vivants, un mélange total, une immersion dans le monde végétal." Deux minutes papillon, 15.12.2016 En ligne : https://diacritik.com/2017/05/03/emanuele-coccia-les-plantes-montrent-que-vivre- [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=178248 Réservation
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