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Titre : Bâtonner : comment l'argent détruit le journalisme / BU de l'IUT Type de document : document électronique Auteurs : Sophie Eustache , Auteur
Editeur : Paris : Éditions Amsterdam Année de publication : 2020 Collection : L'Ordinaire du capital, ISSN 2649-0242 Importance : 196 p. Format : 18 x 12 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-35480-207-3 Prix : 10 € Note générale : En hyperlien :" Lire : Bâtonner. Comment l’argent détruit le journalisme, de Sophie Eustache
par Maxime Friot, Acrimed, mercredi 20 mai 2020" : "Début 2020, la journaliste Sophie Eustache a publié aux Éditions Amsterdam Bâtonner. Comment l’argent détruit le journalisme. Un ouvrage utile qui recense les logiques commerciales à l’œuvre dans les médias, et décrit leurs conséquences sur l’exercice du métier de journaliste. [...]"Langues : Français (fre) Mots-clés : Journalisme -- Journalistes -- France Culture et médias / Journalisme et journalistes Collecte et reportage de l'information Journalisme -- France -- 1990-... Journalistes Productivité -- journaliste, production Résumé : Bâtonner signifie copier-coller une dépêche d'une agence de presse en la remaniant à la marge. En s'immergeant dans les rédactions, notamment du web, l'auteure dénonce le productivisme qui entraîne cette pratique. Celle-ci détériore les conditions de travail des journalistes, sommés de produire de plus en plus de contenus par les patrons de la presse. Note de contenu : Bibliogr. p.[111]-115. La 4e de couv. indique : Bâtonner, c'est copier-coller une dépêche en la remaniant à la marge. Symptôme ordinaire d'une dépossession des travailleurs, le bâton- nage illustre ce que l'argent fait au journalisme : la concurrence s'intensifie, la production de contenus s'accélère, l'information en vient à être usinée en série. Et tandis que les éditorialistes pontifient, les petites mains de la profession, de plus en plus précaires, perdent le sens de leur métier. La fusion du néolibéralisme et du numérique détériore la nature de leur travail et les conditions de son exercice. Dès lors, pourquoi les journalistes continuent-ils à consentir à ce qu'ils font ? Fruit d'une longue enquête, ce livre décrit les ressorts de l'aliénation d'une profession déqualifiée et disqualifiée, qui certes proteste mais continue de se croire indispensable à la vertu publique. Toujours plus prompte à « décoder » les fake news des autres, elle en oublie que le journalisme-marchandise n'est pas l'ami du peuple, mais un vice qui corrompt la pensée et, avec elle, la possibilité de la démocratie. En ligne : https://www.acrimed.org/Lire-Batonner-Comment-l-argent-detruit-le Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=249446 Bâtonner : comment l'argent détruit le journalisme / BU de l'IUT [document électronique] / Sophie Eustache, Auteur . - Paris : Éditions Amsterdam, 2020 . - 196 p. ; 18 x 12 cm. - (L'Ordinaire du capital, ISSN 2649-0242) .
ISBN : 978-2-35480-207-3 : 10 €
En hyperlien :" Lire : Bâtonner. Comment l’argent détruit le journalisme, de Sophie Eustache
par Maxime Friot, Acrimed, mercredi 20 mai 2020" : "Début 2020, la journaliste Sophie Eustache a publié aux Éditions Amsterdam Bâtonner. Comment l’argent détruit le journalisme. Un ouvrage utile qui recense les logiques commerciales à l’œuvre dans les médias, et décrit leurs conséquences sur l’exercice du métier de journaliste. [...]"
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Journalisme -- Journalistes -- France Culture et médias / Journalisme et journalistes Collecte et reportage de l'information Journalisme -- France -- 1990-... Journalistes Productivité -- journaliste, production Résumé : Bâtonner signifie copier-coller une dépêche d'une agence de presse en la remaniant à la marge. En s'immergeant dans les rédactions, notamment du web, l'auteure dénonce le productivisme qui entraîne cette pratique. Celle-ci détériore les conditions de travail des journalistes, sommés de produire de plus en plus de contenus par les patrons de la presse. Note de contenu : Bibliogr. p.[111]-115. La 4e de couv. indique : Bâtonner, c'est copier-coller une dépêche en la remaniant à la marge. Symptôme ordinaire d'une dépossession des travailleurs, le bâton- nage illustre ce que l'argent fait au journalisme : la concurrence s'intensifie, la production de contenus s'accélère, l'information en vient à être usinée en série. Et tandis que les éditorialistes pontifient, les petites mains de la profession, de plus en plus précaires, perdent le sens de leur métier. La fusion du néolibéralisme et du numérique détériore la nature de leur travail et les conditions de son exercice. Dès lors, pourquoi les journalistes continuent-ils à consentir à ce qu'ils font ? Fruit d'une longue enquête, ce livre décrit les ressorts de l'aliénation d'une profession déqualifiée et disqualifiée, qui certes proteste mais continue de se croire indispensable à la vertu publique. Toujours plus prompte à « décoder » les fake news des autres, elle en oublie que le journalisme-marchandise n'est pas l'ami du peuple, mais un vice qui corrompt la pensée et, avec elle, la possibilité de la démocratie. En ligne : https://www.acrimed.org/Lire-Batonner-Comment-l-argent-detruit-le Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=249446 Exemplaires
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Titre : Boniments Type de document : document électronique Auteurs : François Bégaudeau (1971-...) , Auteur
Editeur : Paris : Éditions Amsterdam Année de publication : 2023 Collection : L'Ordinaire du capital, ISSN 2649-0242 Importance : 208 p. Format : 17 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-35480-261-5 Prix : 13 € Résumé : Du libéralisme aux algorithmes, en passant par le burnout, les transclasses et la trottinette, François Bégaudeau livre, à travers les maîtres mots de l'époque, une analyse implacable de l'idéologie bourgeoise. « Plus c'est plus gros, plus ça passe, dit-on, et cela ne vaut pas pour mes bonimenteurs. Comme l'ordre syllabique l'indique, le bonimenteur n'est qu'à moitié menteur. Un boniment, pour prendre, doit être un peu vrai. Il est un peu vrai que cet écran plat est plat, et plus léger ' le portant je le vérifie ', et plus confortable pour les yeux ' rivé à lui je suis confort. « La langue du capitalisme intégré est toujours un peu vraie. Il est un peu vrai que nous autres sujets des régimes capitalistes paradigmatiques sommes libres de nos mouvements. Nous pouvons nous déplacer autant que le permet le prix des transports, c'est à dire notre valeur sur le marché. « Il est un peu vrai qu'un télétravailleur peut disposer de ses horaires. « Il n'est pas archi-faux que nos élections sont démocratiques. « Les marchands ne mentent pas complètement en disant qu'ils créent de la valeur ou créent de la richesse. Ils devraient juste préciser que cette richesse leur revient. « La langue du capitalisme ne doit pas être démasquée, elle doit être passée au crible implacable de la précision. » François Bégaudeau En ligne : http://www.editionsamsterdam.fr/boniments/ Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=294677 Boniments [document électronique] / François Bégaudeau (1971-...), Auteur . - Paris : Éditions Amsterdam, 2023 . - 208 p. ; 17 cm. - (L'Ordinaire du capital, ISSN 2649-0242) .
ISBN : 978-2-35480-261-5 : 13 €
Résumé : Du libéralisme aux algorithmes, en passant par le burnout, les transclasses et la trottinette, François Bégaudeau livre, à travers les maîtres mots de l'époque, une analyse implacable de l'idéologie bourgeoise. « Plus c'est plus gros, plus ça passe, dit-on, et cela ne vaut pas pour mes bonimenteurs. Comme l'ordre syllabique l'indique, le bonimenteur n'est qu'à moitié menteur. Un boniment, pour prendre, doit être un peu vrai. Il est un peu vrai que cet écran plat est plat, et plus léger ' le portant je le vérifie ', et plus confortable pour les yeux ' rivé à lui je suis confort. « La langue du capitalisme intégré est toujours un peu vraie. Il est un peu vrai que nous autres sujets des régimes capitalistes paradigmatiques sommes libres de nos mouvements. Nous pouvons nous déplacer autant que le permet le prix des transports, c'est à dire notre valeur sur le marché. « Il est un peu vrai qu'un télétravailleur peut disposer de ses horaires. « Il n'est pas archi-faux que nos élections sont démocratiques. « Les marchands ne mentent pas complètement en disant qu'ils créent de la valeur ou créent de la richesse. Ils devraient juste préciser que cette richesse leur revient. « La langue du capitalisme ne doit pas être démasquée, elle doit être passée au crible implacable de la précision. » François Bégaudeau En ligne : http://www.editionsamsterdam.fr/boniments/ Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=294677 Exemplaires
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Titre : Le Nouveau Monde. Tableau de la France néolibérale Type de document : texte imprimé Auteurs : Antony Burlaud, Directeur de la recherche ; Allan Popelard, Directeur de la recherche ; Grégory Rzepski, Directeur de la recherche Editeur : Paris : Éditions Amsterdam Année de publication : 2021 Collection : L'Ordinaire du capital, ISSN 2649-0242 Importance : 1046 p. Présentation : illustrations en noir et blanc Format : 22 x 15 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-35480-230-1 Prix : 29 € Note générale : Liste des contributeurs :
Sarah Abdelnour, Sabrina Ali Benali, Bruno Amable, Philippe Bacqué, Camille Beauvais, François Bégaudeau, Sophie Béroud, Aurélien Bernier, Laurent Binet, Laurent Bonelli, Christophe Bonneuil, Michel Bozon, Gérard Bras, Benoit Bréville, Isabelle Bruno, Antony Burlaud, Éric Chauvier, Johann Chapoutot, Hadrien Clouet, Laurent Cordonnier, Denis Colombi, Laurence De Cock, Amina Damerdji, Jean-Marie Delarue, François Denord, Thierry Discepolo, Gatien Elie, Sophie Eustache, Amélie Ferrand, Nicolas Framont, Pierre François, Simone Gaboriau, Julie Gervais, Cécile Gintrac, Samuel Gontier, Guillaume Gourgues, Serge Halimi, Christophe Hanna, Camille Herlin-Giret, Vincent Jarousseau, François Jarrige, Fabien Jobard, Anne Jourdain, Raphaël Kempf, Rachel Knaebel, Aurore Koechlin, Paul Lagneau-Ymonet, Renaud Lambert, Jérôme Lamy, Mathilde Larrère, Frédéric Lebaron, Gérald Le Corre, Claire Lemercier, Thomas Le Roux, Danièle Linhart, Frédéric Lordon, Marius Loris, Sandra Lucbert, Nelo Magalhaes, Anne Marchand, Gérard Mauger, Michel Offerlé, Ugo Palheta, Stefano Palombarini, Evelyne Pieiller, Frédéric Pierru, Jean-Luc Porquet, Christian Prigent, Nathalie Quintane, Clément Quintard (illustrations), Mathias Reymond, Hélène Richard, Pierre Rimbert, Anne-Cécile Robert, Claire Rodier, Max Rousseau, Mathias Roux, Grégory Rzepski, François Ruffin, Rachel Saada, Arnaud Saint-Martin, Grégory Salle, Julien Sartre, Antoine Schwartz, Pierre Serna, Vincent Sizaire, Félix Tréguer, Antoine Vauchez, Xavier Vigna.Catégories : C ECONOMIE - ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE Mots-clés : Politique et administration publique / Vie politique / Situation et conditions politiques selon les pays SHS France France -- 1970-... libéralisme économique mobilité vélo pauvres pauvreté Politique et gouvernement -- France -- 2017-... 1970-... Conditions sociales -- 2000-... Index. décimale : C-20 Libéralisme Résumé : Dans quel pays vivons-nous ? « Un nouveau monde », disent-ils. Mais lequel ? Pour répondre à cette question, il fallait mener une enquête de grande ampleur sur la France contemporaine.
Le Nouveau Monde, auquel ont participé près de quatre-vingt-dix auteurs – chercheurs en sciences sociales, journalistes, écrivains, praticiens et militants –, brosse un tableau sans équivalent de la France à l’heure néolibérale. En mêlant les voix et les regards, en multipliant les angles et les cadrages, en réinscrivant notre présent dans des tendances de plus long terme, il nourrit l’ambition de rendre intelligible le moment singulier dans lequel nous nous trouvons : prédation des communs et crise écologique, emprise de la finance et capture de l’État, délitement politique et violence sociale généralisée.
Du séparatisme de la bourgeoisie aux formes instituées du mépris, des piliers de l’ordre dominant aux multiples oppositions, alternatives et diversions qu’il suscite, du quotidien des travailleurs aux mythologies qui structurent l’esprit du temps, ce livre-somme dégage les lignes de force de l’époque. Pour construire un autre nouveau monde, le nôtre.Note de contenu : Une centaine d'auteurs font le bilan de trente années de réformes néolibérales en France. Les contributeurs abordent des sujets tels que la bureaucratisation et l'ubérisation du pays, la destruction du modèle social, le mépris de la France périphérique ou la société de la surveillance. Ils interrogent également la fin de cette hégémonie néolibérale.-
Notes bibliogr.En ligne : http://www.editionsamsterdam.fr/wp-content/uploads/2021/08/LNM-extrait.pdf Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=272312 Le Nouveau Monde. Tableau de la France néolibérale [texte imprimé] / Antony Burlaud, Directeur de la recherche ; Allan Popelard, Directeur de la recherche ; Grégory Rzepski, Directeur de la recherche . - Paris : Éditions Amsterdam, 2021 . - 1046 p. : illustrations en noir et blanc ; 22 x 15 cm. - (L'Ordinaire du capital, ISSN 2649-0242) .
ISBN : 978-2-35480-230-1 : 29 €
Liste des contributeurs :
Sarah Abdelnour, Sabrina Ali Benali, Bruno Amable, Philippe Bacqué, Camille Beauvais, François Bégaudeau, Sophie Béroud, Aurélien Bernier, Laurent Binet, Laurent Bonelli, Christophe Bonneuil, Michel Bozon, Gérard Bras, Benoit Bréville, Isabelle Bruno, Antony Burlaud, Éric Chauvier, Johann Chapoutot, Hadrien Clouet, Laurent Cordonnier, Denis Colombi, Laurence De Cock, Amina Damerdji, Jean-Marie Delarue, François Denord, Thierry Discepolo, Gatien Elie, Sophie Eustache, Amélie Ferrand, Nicolas Framont, Pierre François, Simone Gaboriau, Julie Gervais, Cécile Gintrac, Samuel Gontier, Guillaume Gourgues, Serge Halimi, Christophe Hanna, Camille Herlin-Giret, Vincent Jarousseau, François Jarrige, Fabien Jobard, Anne Jourdain, Raphaël Kempf, Rachel Knaebel, Aurore Koechlin, Paul Lagneau-Ymonet, Renaud Lambert, Jérôme Lamy, Mathilde Larrère, Frédéric Lebaron, Gérald Le Corre, Claire Lemercier, Thomas Le Roux, Danièle Linhart, Frédéric Lordon, Marius Loris, Sandra Lucbert, Nelo Magalhaes, Anne Marchand, Gérard Mauger, Michel Offerlé, Ugo Palheta, Stefano Palombarini, Evelyne Pieiller, Frédéric Pierru, Jean-Luc Porquet, Christian Prigent, Nathalie Quintane, Clément Quintard (illustrations), Mathias Reymond, Hélène Richard, Pierre Rimbert, Anne-Cécile Robert, Claire Rodier, Max Rousseau, Mathias Roux, Grégory Rzepski, François Ruffin, Rachel Saada, Arnaud Saint-Martin, Grégory Salle, Julien Sartre, Antoine Schwartz, Pierre Serna, Vincent Sizaire, Félix Tréguer, Antoine Vauchez, Xavier Vigna.
Catégories : C ECONOMIE - ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE Mots-clés : Politique et administration publique / Vie politique / Situation et conditions politiques selon les pays SHS France France -- 1970-... libéralisme économique mobilité vélo pauvres pauvreté Politique et gouvernement -- France -- 2017-... 1970-... Conditions sociales -- 2000-... Index. décimale : C-20 Libéralisme Résumé : Dans quel pays vivons-nous ? « Un nouveau monde », disent-ils. Mais lequel ? Pour répondre à cette question, il fallait mener une enquête de grande ampleur sur la France contemporaine.
Le Nouveau Monde, auquel ont participé près de quatre-vingt-dix auteurs – chercheurs en sciences sociales, journalistes, écrivains, praticiens et militants –, brosse un tableau sans équivalent de la France à l’heure néolibérale. En mêlant les voix et les regards, en multipliant les angles et les cadrages, en réinscrivant notre présent dans des tendances de plus long terme, il nourrit l’ambition de rendre intelligible le moment singulier dans lequel nous nous trouvons : prédation des communs et crise écologique, emprise de la finance et capture de l’État, délitement politique et violence sociale généralisée.
Du séparatisme de la bourgeoisie aux formes instituées du mépris, des piliers de l’ordre dominant aux multiples oppositions, alternatives et diversions qu’il suscite, du quotidien des travailleurs aux mythologies qui structurent l’esprit du temps, ce livre-somme dégage les lignes de force de l’époque. Pour construire un autre nouveau monde, le nôtre.Note de contenu : Une centaine d'auteurs font le bilan de trente années de réformes néolibérales en France. Les contributeurs abordent des sujets tels que la bureaucratisation et l'ubérisation du pays, la destruction du modèle social, le mépris de la France périphérique ou la société de la surveillance. Ils interrogent également la fin de cette hégémonie néolibérale.-
Notes bibliogr.En ligne : http://www.editionsamsterdam.fr/wp-content/uploads/2021/08/LNM-extrait.pdf Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=272312 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 231 C-20 BUR Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Economie - Economie Sociale et Solidaire Exclu du prêt Documents numériques
Titre : Superyachts : luxe, calme et écocide / SUDOC Type de document : document électronique Auteurs : Grégory Salle (1978-...) , Auteur
Editeur : Paris : Éditions Amsterdam Année de publication : 2021 Collection : L'Ordinaire du capital, ISSN 2649-0242 Importance : 161 p. Présentation : ill. Format : 18 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-35480-223-3 Prix : 13 € Note générale : « Quoi de plus anecdotique que la plaisance de luxe ? », s’interroge faussement Grégory Salle. En tirant ce fil, c’est toute la pelote du capitalisme moderne qu’il dévide. On découvre que ces palaces sont loués de 225 000 euros à 1 million d’euros la semaine, consomment 2 000 litres de carburant à l’heure et font tourner une industrie qui pèse désormais 25 milliards de dollars. En deux décennies, cette flotte pour nababs a triplé. Tel un miroir grossissant, cette lubie de milliardaire révèle l’envolée des inégalités économiques, l’accélération du désastre écologique et l’impunité des puissants. L’auteur dessine les solutions pour y mettre fin : reconnaissance juridique de l’écocide, fermeture des paradis fiscaux, impôt mondial sur la fortune, avec l’écosocialisme comme horizon. En attendant, un tel gâchis suscite au moins des vocations de naufrageur ou encourage des mesures plus radicales, comme le suggérait dans un éclair de lucidité l’ex-avocat d’affaires Bill Duker, ancien propriétaire d’un bâtiment long de soixante-dix mètres (qui appartient désormais au roi du Maroc Mohammed VI) : « Si le reste du monde apprend ce que c’est de vivre sur un yacht comme celui-ci, on va ressortir la guillotine. » Olivier Moret Langues : Français (fre) Mots-clés : Capitalisme -- Aspect environnemental
Yachts -- Aspect économique
Infractions contre l'environnement
Classes socialesRésumé : "Un superyacht, c'est une embarcation dépassant 24, voire désormais 30 mètres, sous l'effet d'une course à l'allongement. Au début du siècle, on comptait environ 2 000 vaisseaux de ce type dans le monde ; deux décennies et une crise financière plus tard, ils sont trois fois plus nombreux. Loin d'être anecdotique, la plaisance de luxe met en évidence la sécession sociale et le gâchis environnemental des plus riches. Simple lubie de milliardaires au mode de vie extravagant ? Plutôt un reflet du monde comme il va. Non pas démesure, mais mesure - celle du délire général qui a pour nom « ordre social ». Forme contemporaine de la réclusion ostentatoire, miroir grossissant des inégalités, le superyacht nous conduit tout droit aux grandes questions de notre temps, y compris celle de la reconnaissance juridique de l'écocide. De la lutte des classes à la surconsommation des riches, de l'évasion fiscale à la délinquance environnementale, de l'écoblanchiment à la gestion différentielle des illégalismes : tirer le fil du superyachting, c'est dévider toute la pelote du capitalisme." (4e de couverture) Note de contenu : Bibliogr. p. [143]-161 En ligne : https://www.monde-diplomatique.fr/2021/09/MORET/63472 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=286046 Superyachts : luxe, calme et écocide / SUDOC [document électronique] / Grégory Salle (1978-...), Auteur . - Paris : Éditions Amsterdam, 2021 . - 161 p. : ill. ; 18 cm. - (L'Ordinaire du capital, ISSN 2649-0242) .
ISBN : 978-2-35480-223-3 : 13 €
« Quoi de plus anecdotique que la plaisance de luxe ? », s’interroge faussement Grégory Salle. En tirant ce fil, c’est toute la pelote du capitalisme moderne qu’il dévide. On découvre que ces palaces sont loués de 225 000 euros à 1 million d’euros la semaine, consomment 2 000 litres de carburant à l’heure et font tourner une industrie qui pèse désormais 25 milliards de dollars. En deux décennies, cette flotte pour nababs a triplé. Tel un miroir grossissant, cette lubie de milliardaire révèle l’envolée des inégalités économiques, l’accélération du désastre écologique et l’impunité des puissants. L’auteur dessine les solutions pour y mettre fin : reconnaissance juridique de l’écocide, fermeture des paradis fiscaux, impôt mondial sur la fortune, avec l’écosocialisme comme horizon. En attendant, un tel gâchis suscite au moins des vocations de naufrageur ou encourage des mesures plus radicales, comme le suggérait dans un éclair de lucidité l’ex-avocat d’affaires Bill Duker, ancien propriétaire d’un bâtiment long de soixante-dix mètres (qui appartient désormais au roi du Maroc Mohammed VI) : « Si le reste du monde apprend ce que c’est de vivre sur un yacht comme celui-ci, on va ressortir la guillotine. » Olivier Moret
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Capitalisme -- Aspect environnemental
Yachts -- Aspect économique
Infractions contre l'environnement
Classes socialesRésumé : "Un superyacht, c'est une embarcation dépassant 24, voire désormais 30 mètres, sous l'effet d'une course à l'allongement. Au début du siècle, on comptait environ 2 000 vaisseaux de ce type dans le monde ; deux décennies et une crise financière plus tard, ils sont trois fois plus nombreux. Loin d'être anecdotique, la plaisance de luxe met en évidence la sécession sociale et le gâchis environnemental des plus riches. Simple lubie de milliardaires au mode de vie extravagant ? Plutôt un reflet du monde comme il va. Non pas démesure, mais mesure - celle du délire général qui a pour nom « ordre social ». Forme contemporaine de la réclusion ostentatoire, miroir grossissant des inégalités, le superyacht nous conduit tout droit aux grandes questions de notre temps, y compris celle de la reconnaissance juridique de l'écocide. De la lutte des classes à la surconsommation des riches, de l'évasion fiscale à la délinquance environnementale, de l'écoblanchiment à la gestion différentielle des illégalismes : tirer le fil du superyachting, c'est dévider toute la pelote du capitalisme." (4e de couverture) Note de contenu : Bibliogr. p. [143]-161 En ligne : https://www.monde-diplomatique.fr/2021/09/MORET/63472 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=286046 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire