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Titre : Echec au roi / BU de Médecine Type de document : document électronique Auteurs : Stéphane Velut (1957-...) , Auteur
Mention d'édition : Echec au roi, Tract n°6, 20/03/20, en hyperlien (12 p., PDF) Editeur : Paris Cedex 07 : Éditions Gallimard Année de publication : 2020 Collection : Tracts (Paris. 2019), ISSN 2677-8289 num. 6 Importance : 12 p. Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-290955-9 Prix : 3,90 € Langues : Français (fre) Mots-clés : Hôpitaux -- Politique et gouvernement -- Santé publique -- France vulnérabilité Résumé : Tant que le corps politique procédait, par dizaines de milliers, au
sein des hôpitaux publics, à la réduction du nombre de lits sans
dire ce qu’il faisait ni pourquoi il le faisait, les choses se passaient
en silence. Tant que l’administrant soumettait le corps soignant –
toujours en première ligne – à de croissantes contraintes, les choses
se passaient en silence. Tant que les techniques du gentiment nommé
New Public Management infiltraient, telle une filariose, un monde
pourtant distinct d’une usine de voitures, les choses se passaient
en silence. Et même si infirmier(e)s, aide-soignant(e)s s’échappaient
vers des cieux plus sereins, même si anesthésistes, radiologues,
chirurgiens et médecins spécialistes prenaient, croissant, le large pour
le monde libéral, tout se passait en douceur. À quelques exceptions
près, personne ne disait rien et – pour reprendre des mots de Régis
Debray à propos des intellectuels – les lanceurs d’alerte «jouaient
du clavecin dans une rave party» –, quand on ne leur reprochait pas
de cracher dans la soupe. Quant aux autres, à ceux qui, accrochés
qu’ils étaient au public (dans les deux sens du terme), restaient à
l’hôpital: eh bien ces autres tenaient. Tant bien que mal ils tenaient.Note de contenu : « Et voilà l'Occident face à sa vulnérabilité. Tétanisé, il fait le hérisson. Fragile, il n'a pas le choix. La vitesse, dont il avait naguère fait sa façon de vivre, de croître et de communiquer, soudain le fit trembler. À l'heure près, il devint attentif aux voyages du virus en question, des grippés, des fiévreux, des tousseux et même des porteurs sains, bref, tous les êtres humains. L'inhibition de l'action fait oeuvre d'ultime parade. Mais cela ne suffit pas car la réalité s'impose. Se terrer ne suffit pas. Derrière : le hérisson, mais devant : l'hôpital. » Stéphane Velut En ligne : https://webmail-zimbra.univ-tours.fr/service/home/~/?auth=co&loc=fr&id=550316&pa [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=241372 Echec au roi / BU de Médecine [document électronique] / Stéphane Velut (1957-...), Auteur . - Echec au roi, Tract n°6, 20/03/20, en hyperlien (12 p., PDF) . - Paris Cedex 07 : Éditions Gallimard, 2020 . - 12 p. ; 21 cm. - (Tracts (Paris. 2019), ISSN 2677-8289; 6) .
ISBN : 978-2-07-290955-9 : 3,90 €
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Hôpitaux -- Politique et gouvernement -- Santé publique -- France vulnérabilité Résumé : Tant que le corps politique procédait, par dizaines de milliers, au
sein des hôpitaux publics, à la réduction du nombre de lits sans
dire ce qu’il faisait ni pourquoi il le faisait, les choses se passaient
en silence. Tant que l’administrant soumettait le corps soignant –
toujours en première ligne – à de croissantes contraintes, les choses
se passaient en silence. Tant que les techniques du gentiment nommé
New Public Management infiltraient, telle une filariose, un monde
pourtant distinct d’une usine de voitures, les choses se passaient
en silence. Et même si infirmier(e)s, aide-soignant(e)s s’échappaient
vers des cieux plus sereins, même si anesthésistes, radiologues,
chirurgiens et médecins spécialistes prenaient, croissant, le large pour
le monde libéral, tout se passait en douceur. À quelques exceptions
près, personne ne disait rien et – pour reprendre des mots de Régis
Debray à propos des intellectuels – les lanceurs d’alerte «jouaient
du clavecin dans une rave party» –, quand on ne leur reprochait pas
de cracher dans la soupe. Quant aux autres, à ceux qui, accrochés
qu’ils étaient au public (dans les deux sens du terme), restaient à
l’hôpital: eh bien ces autres tenaient. Tant bien que mal ils tenaient.Note de contenu : « Et voilà l'Occident face à sa vulnérabilité. Tétanisé, il fait le hérisson. Fragile, il n'a pas le choix. La vitesse, dont il avait naguère fait sa façon de vivre, de croître et de communiquer, soudain le fit trembler. À l'heure près, il devint attentif aux voyages du virus en question, des grippés, des fiévreux, des tousseux et même des porteurs sains, bref, tous les êtres humains. L'inhibition de l'action fait oeuvre d'ultime parade. Mais cela ne suffit pas car la réalité s'impose. Se terrer ne suffit pas. Derrière : le hérisson, mais devant : l'hôpital. » Stéphane Velut En ligne : https://webmail-zimbra.univ-tours.fr/service/home/~/?auth=co&loc=fr&id=550316&pa [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=241372 Exemplaires
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Titre : Le goût du vrai / SUDOC Type de document : document électronique Auteurs : Étienne Klein (1958-...) , Auteur
Editeur : Paris Cedex 07 : Éditions Gallimard Année de publication : 2020 Collection : Tracts (Paris. 2019), ISSN 2677-8289 num. 17 Importance : 56 p. Format : 15 x 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-291671-7 Prix : 3,90 € Note générale : " [...] Les avis d’experts se sont dilués dans l’expression des uns et des autres sur les « réseaux sociaux ». Pour illustration, si les résultats sont pris au pied de la lettre tels qu’ils ont été publiés, le fabuleux sondage réalisé par l’Ifop 1, dont le quotidien Le Parisien a donné les résultats dans son édition du 5 avril : alors que les études scientifiques étaient en cours, voire tout juste initiées, 79 % des 1016 personnes interrogées, représentatives de la population française, avaient un avis. [...] À la fin de son court et clair essai, É. Klein dresse un bilan qu’il reconnaît « forcément ambivalent, car la science présente un double visage » : en Occident, la dissociation du monde, avec la nature d’un côté et l’humain de l’autre, a conduit la science à être « si efficace et si conquérante » mais au détriment d’une nature « poreuse, réactive, non infinie, fragile » qui « s’est peu à peu abîmée ». Il conclut : « Plutôt que de délaisser l’idée de rationalité, il me semble plus judicieux de la refonder afin qu’elle ne puisse plus servir d’alibi à toutes sortes de dominations. »" Langues : Français (fre) Mots-clés : Philosophie des sciences Sciences fondamentales / Sciences / Sociologie du milieu scientifique Sciences Aspect social Sciences -- Aspect politique philosophie, philosophie sociale Aspect politique Résumé : Suite à la crise du coronavirus qui a fortement bouleversé le monde, l'auteur, physicien et philosophe, met en évidence une montée du populisme anti-science. Il questionne la place de la science dans la société ainsi que son rapport avec le politique.
« L’air du temps, en accusant la science de n’être qu’un récit parmi d’autres, l’invite à davantage de modestie. On la prie de bien vouloir gentiment "rentrer dans le rang" en acceptant de se mettre sous la coupe de l’opinion. »
Étienne Klein
"La philosophie des Lumières défendait l'idée que la souveraineté d'un peuple libre se heurte à une limite, celle de la vérité, sur laquelle elle ne saurait avoir de prise : les "vérités scientifiques", en particulier, ne relèvent pas d'un vote. La crise sanitaire a toutefois montré avec éclat que nous n'avons guère retenu la leçon, révélant l'ambivalence de notre rapport à la science et le peu de crédit que nous accordons à la rationalité qu'il lui revient d'établir. Lorsque, d'un côté, l'inculture prend le pouvoir, que, de l'autre, l'argument d'autorité écrase tout sur son passage, lorsque la crédibilité de la recherche ploie sous la force de l'évènement et de l'opinion, comment garder le goût du vrai - celui de découvrir, d'apprendre, de comprendre ? Quand prendrons-nous enfin sereinement acte de nos connaissances, ne serait-ce que pour mieux vivre dans cette nature dont rien d'absolu ne nous sépare ?" (4e de couverture)Note de contenu : Notes bibliogr. en bas de page.- En ligne : https://www.afis.org/Le-gout-du-vrai Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=260432 Le goût du vrai / SUDOC [document électronique] / Étienne Klein (1958-...), Auteur . - Paris Cedex 07 : Éditions Gallimard, 2020 . - 56 p. ; 15 x 21 cm. - (Tracts (Paris. 2019), ISSN 2677-8289; 17) .
ISBN : 978-2-07-291671-7 : 3,90 €
" [...] Les avis d’experts se sont dilués dans l’expression des uns et des autres sur les « réseaux sociaux ». Pour illustration, si les résultats sont pris au pied de la lettre tels qu’ils ont été publiés, le fabuleux sondage réalisé par l’Ifop 1, dont le quotidien Le Parisien a donné les résultats dans son édition du 5 avril : alors que les études scientifiques étaient en cours, voire tout juste initiées, 79 % des 1016 personnes interrogées, représentatives de la population française, avaient un avis. [...] À la fin de son court et clair essai, É. Klein dresse un bilan qu’il reconnaît « forcément ambivalent, car la science présente un double visage » : en Occident, la dissociation du monde, avec la nature d’un côté et l’humain de l’autre, a conduit la science à être « si efficace et si conquérante » mais au détriment d’une nature « poreuse, réactive, non infinie, fragile » qui « s’est peu à peu abîmée ». Il conclut : « Plutôt que de délaisser l’idée de rationalité, il me semble plus judicieux de la refonder afin qu’elle ne puisse plus servir d’alibi à toutes sortes de dominations. »"
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Philosophie des sciences Sciences fondamentales / Sciences / Sociologie du milieu scientifique Sciences Aspect social Sciences -- Aspect politique philosophie, philosophie sociale Aspect politique Résumé : Suite à la crise du coronavirus qui a fortement bouleversé le monde, l'auteur, physicien et philosophe, met en évidence une montée du populisme anti-science. Il questionne la place de la science dans la société ainsi que son rapport avec le politique.
« L’air du temps, en accusant la science de n’être qu’un récit parmi d’autres, l’invite à davantage de modestie. On la prie de bien vouloir gentiment "rentrer dans le rang" en acceptant de se mettre sous la coupe de l’opinion. »
Étienne Klein
"La philosophie des Lumières défendait l'idée que la souveraineté d'un peuple libre se heurte à une limite, celle de la vérité, sur laquelle elle ne saurait avoir de prise : les "vérités scientifiques", en particulier, ne relèvent pas d'un vote. La crise sanitaire a toutefois montré avec éclat que nous n'avons guère retenu la leçon, révélant l'ambivalence de notre rapport à la science et le peu de crédit que nous accordons à la rationalité qu'il lui revient d'établir. Lorsque, d'un côté, l'inculture prend le pouvoir, que, de l'autre, l'argument d'autorité écrase tout sur son passage, lorsque la crédibilité de la recherche ploie sous la force de l'évènement et de l'opinion, comment garder le goût du vrai - celui de découvrir, d'apprendre, de comprendre ? Quand prendrons-nous enfin sereinement acte de nos connaissances, ne serait-ce que pour mieux vivre dans cette nature dont rien d'absolu ne nous sépare ?" (4e de couverture)Note de contenu : Notes bibliogr. en bas de page.- En ligne : https://www.afis.org/Le-gout-du-vrai Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=260432 Exemplaires
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Titre : L' hôpital, une nouvelle industrie : le langage comme symptôme / BU de Médecine Type de document : document électronique Auteurs : Stéphane Velut (1957-...) , Auteur
Editeur : Paris Cedex 07 : Éditions Gallimard Année de publication : 2020 Collection : Tracts (Paris. 2019), ISSN 2677-8289 num. 12 Importance : 48 p. Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-289409-1 Prix : 3,90 € Langues : Français (fre) Mots-clés : Hôpitaux -- Politique et gouvernement -- Santé publique -- France Résumé : Tenter de soustraire au maximum le facteur humain, trop humain, du système hospitalier, c'est prendre le risque que ce système s'effondre. Il faudra quand même, un jour, se demander si c'est bien. Stéphane Velut. Tout juste soixante ans se sont écoulés depuis la création des Centres hospitaliers universitaires. Ces structures sont le coeur d'un système à la réputation excellente. Mais ce coeur s'est emballé. Le corps soignant s'épuise et les patients s'inquiètent. Les crises se succèdent avec leurs ordonnances de vains remèdes. Le mal est profond. Il s'entend dans le nouveau langage qui s'est imposé au sein des pratiques hospitalières. Tel est l'éloquent symptôme qui révèle le dessein de faire de l'hôpital une nouvelle industrie, au mépris de son humaine justification. Un dessein indicible, qui rêve de rabattre le soin dans la technicité abstraite et gestionnaire de notre société Note de contenu : Tenter de soustraire au maximum le facteur humain, trop humain, du système hospitalier, c'est prendre le risque que ce système s'effondre. Il faudra quand même, un jour, se demander si c'est bien. Stéphane Velut. Tout juste soixante ans se sont écoulés depuis la création des Centres hospitaliers universitaires. Ces structures sont le coeur d'un système à la réputation excellente. Mais ce coeur s'est emballé. Le corps soignant s'épuise et les patients s'inquiètent. Les crises se succèdent avec leurs ordonnances de vains remèdes. Le mal est profond. Il s'entend dans le nouveau langage qui s'est imposé au sein des pratiques hospitalières. Tel est l'éloquent symptôme qui révèle le dessein de faire de l'hôpital une nouvelle industrie, au mépris de son humaine justification. Un dessein indicible, qui rêve de rabattre le soin dans la technicité abstraite et gestionnaire de notre société Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=241107 L' hôpital, une nouvelle industrie : le langage comme symptôme / BU de Médecine [document électronique] / Stéphane Velut (1957-...), Auteur . - Paris Cedex 07 : Éditions Gallimard, 2020 . - 48 p. ; 21 cm. - (Tracts (Paris. 2019), ISSN 2677-8289; 12) .
ISBN : 978-2-07-289409-1 : 3,90 €
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Hôpitaux -- Politique et gouvernement -- Santé publique -- France Résumé : Tenter de soustraire au maximum le facteur humain, trop humain, du système hospitalier, c'est prendre le risque que ce système s'effondre. Il faudra quand même, un jour, se demander si c'est bien. Stéphane Velut. Tout juste soixante ans se sont écoulés depuis la création des Centres hospitaliers universitaires. Ces structures sont le coeur d'un système à la réputation excellente. Mais ce coeur s'est emballé. Le corps soignant s'épuise et les patients s'inquiètent. Les crises se succèdent avec leurs ordonnances de vains remèdes. Le mal est profond. Il s'entend dans le nouveau langage qui s'est imposé au sein des pratiques hospitalières. Tel est l'éloquent symptôme qui révèle le dessein de faire de l'hôpital une nouvelle industrie, au mépris de son humaine justification. Un dessein indicible, qui rêve de rabattre le soin dans la technicité abstraite et gestionnaire de notre société Note de contenu : Tenter de soustraire au maximum le facteur humain, trop humain, du système hospitalier, c'est prendre le risque que ce système s'effondre. Il faudra quand même, un jour, se demander si c'est bien. Stéphane Velut. Tout juste soixante ans se sont écoulés depuis la création des Centres hospitaliers universitaires. Ces structures sont le coeur d'un système à la réputation excellente. Mais ce coeur s'est emballé. Le corps soignant s'épuise et les patients s'inquiètent. Les crises se succèdent avec leurs ordonnances de vains remèdes. Le mal est profond. Il s'entend dans le nouveau langage qui s'est imposé au sein des pratiques hospitalières. Tel est l'éloquent symptôme qui révèle le dessein de faire de l'hôpital une nouvelle industrie, au mépris de son humaine justification. Un dessein indicible, qui rêve de rabattre le soin dans la technicité abstraite et gestionnaire de notre société Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=241107 Exemplaires
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Titre : Jojo, le Gilet jaune / SUDOC Type de document : document électronique Auteurs : Danièle Sallenave (1940-...), Auteur Mention d'édition : Extraits en hyperlien Editeur : Paris Cedex 07 : Éditions Gallimard Année de publication : 2019 Collection : Tracts (Paris. 2019), ISSN 2677-8289 num. 5 Importance : 48 p. Format : 150 x 210 mm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-285982-3 Prix : 3,90 € Note générale : "Il y a ce que disent les Gilets jaunes. Il y a surtout ce qu'ils révèlent. Cette manière de parler d'eux, dans la presse, les médias, les milieux politiques, sur les réseaux sociaux ! Une distance, une condescendance, un mépris." Danèle Sallenave Mots-clés : Divers essais Sciences politique et géopolitique Actualité / Société Actualité Documents/Actualité Revues Documents politiques Revues & MagBook Actualites Actualite 1001 eco. / pol. francaise Actualités Société actualités Résumé : Au miroir du mouvement des Gilets jaunes, l'élite politique, intellectuelle, culturelle a laissé voir son vrai visage. Début janvier 2019, le président promet d'éviter ces «petites phrases» qui risquent d'être mal interprétées, mais il rechute aussitôt. Les médias ne devraient pas, dit-il, donner sur leurs antennes «autant de place à Jojo le Gilet jaune qu'à un ministre». Ainsi se révèlent l'étendue et la profondeur de la fracture qui sépare les «élites» des «gens d'en bas». Fracture géographique, économique, politique et sociale. Et surtout fracture culturelle, entre les habitants des grandes villes, et tous les autres. La violence et les embardées de langage de quelques-uns ont jeté le discrédit sur les Gilets jaunes. Il ne faudrait pas qu'une élite, assurée de sa légitimité, en tire argument pour occulter la force d'un mouvement qui a fait entendre une exigence de justice et d'égalité, parfois confuse, mais toujours profondément démocratique. Retrouvant ainsi l'inspiration des grands sursauts populaires qui ont marqué notre histoire En ligne : https://www.edenlivres.fr/p/504440 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=220274 Jojo, le Gilet jaune / SUDOC [document électronique] / Danièle Sallenave (1940-...), Auteur . - Extraits en hyperlien . - Paris Cedex 07 : Éditions Gallimard, 2019 . - 48 p. ; 150 x 210 mm. - (Tracts (Paris. 2019), ISSN 2677-8289; 5) .
ISBN : 978-2-07-285982-3 : 3,90 €
"Il y a ce que disent les Gilets jaunes. Il y a surtout ce qu'ils révèlent. Cette manière de parler d'eux, dans la presse, les médias, les milieux politiques, sur les réseaux sociaux ! Une distance, une condescendance, un mépris." Danèle Sallenave
Mots-clés : Divers essais Sciences politique et géopolitique Actualité / Société Actualité Documents/Actualité Revues Documents politiques Revues & MagBook Actualites Actualite 1001 eco. / pol. francaise Actualités Société actualités Résumé : Au miroir du mouvement des Gilets jaunes, l'élite politique, intellectuelle, culturelle a laissé voir son vrai visage. Début janvier 2019, le président promet d'éviter ces «petites phrases» qui risquent d'être mal interprétées, mais il rechute aussitôt. Les médias ne devraient pas, dit-il, donner sur leurs antennes «autant de place à Jojo le Gilet jaune qu'à un ministre». Ainsi se révèlent l'étendue et la profondeur de la fracture qui sépare les «élites» des «gens d'en bas». Fracture géographique, économique, politique et sociale. Et surtout fracture culturelle, entre les habitants des grandes villes, et tous les autres. La violence et les embardées de langage de quelques-uns ont jeté le discrédit sur les Gilets jaunes. Il ne faudrait pas qu'une élite, assurée de sa légitimité, en tire argument pour occulter la force d'un mouvement qui a fait entendre une exigence de justice et d'égalité, parfois confuse, mais toujours profondément démocratique. Retrouvant ainsi l'inspiration des grands sursauts populaires qui ont marqué notre histoire En ligne : https://www.edenlivres.fr/p/504440 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=220274 Exemplaires
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Titre : Sans la liberté / SUDOC Type de document : document électronique Auteurs : François Sureau, Auteur Editeur : Paris Cedex 07 : Éditions Gallimard Année de publication : 2019 Collection : Tracts (Paris. 2019), ISSN 2677-8289 num. no. 8 Importance : 56 p. Format : 21 x 15 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-285421-7 Prix : 3,90 € Langues : Français (fre) Mots-clés : Droit et justice / Droit public Droits et activités des personnes Droits civils et politiques -- Droits de l'homme -- France -- 1990-... libertés individuelles, citoyenneté, droits de l'homme Résumé : L'avocat dresse un état des lieux des nouvelles menaces qui pèsent sur les libertés civiques et individuelles. Note de contenu : Personne d'autre que le citoyen libre n'a qualité pour juger de l'emploi qu'il fait de sa liberté, sauf à voir celle-ci disparaître. Ainsi la loi ne peut-elle permettre à l'État de restreindre abusivement la liberté d'aller et venir, de manifester, de faire connaître une opinion, de s'informer, de penser pour finir.
François Sureau
Lorsque Chateaubriand déclare que « sans la liberté il n'y a rien dans le monde », ce n'est pas seulement un propos de littérateur. Il exprime cette vérité trop souvent oubliée que « sans la liberté », il n'y a pas de société politique, seulement le néant de ces individus isolés auquel l'État, porté à l'autoritarisme et à l'ordre moral, a cessé d'appartenir.
Tel est bien le danger de la démocratie moderne que François Sureau s'emploie ici à désigner tant dans nos moeurs sociales que dans notre vie politique et, sans concession, à la lumière de nos responsabilités individuelles et collectives. L'homme est voué à la liberté ; il lui revient continûment, avec « patience et souffle », d'en reformuler le projet politique et de s'y tenir.En ligne : https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invit [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=237476 Sans la liberté / SUDOC [document électronique] / François Sureau, Auteur . - Paris Cedex 07 : Éditions Gallimard, 2019 . - 56 p. ; 21 x 15 cm. - (Tracts (Paris. 2019), ISSN 2677-8289; no. 8) .
ISBN : 978-2-07-285421-7 : 3,90 €
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Droit et justice / Droit public Droits et activités des personnes Droits civils et politiques -- Droits de l'homme -- France -- 1990-... libertés individuelles, citoyenneté, droits de l'homme Résumé : L'avocat dresse un état des lieux des nouvelles menaces qui pèsent sur les libertés civiques et individuelles. Note de contenu : Personne d'autre que le citoyen libre n'a qualité pour juger de l'emploi qu'il fait de sa liberté, sauf à voir celle-ci disparaître. Ainsi la loi ne peut-elle permettre à l'État de restreindre abusivement la liberté d'aller et venir, de manifester, de faire connaître une opinion, de s'informer, de penser pour finir.
François Sureau
Lorsque Chateaubriand déclare que « sans la liberté il n'y a rien dans le monde », ce n'est pas seulement un propos de littérateur. Il exprime cette vérité trop souvent oubliée que « sans la liberté », il n'y a pas de société politique, seulement le néant de ces individus isolés auquel l'État, porté à l'autoritarisme et à l'ordre moral, a cessé d'appartenir.
Tel est bien le danger de la démocratie moderne que François Sureau s'emploie ici à désigner tant dans nos moeurs sociales que dans notre vie politique et, sans concession, à la lumière de nos responsabilités individuelles et collectives. L'homme est voué à la liberté ; il lui revient continûment, avec « patience et souffle », d'en reformuler le projet politique et de s'y tenir.En ligne : https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invit [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=237476 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire PermalinkPermalink
« Tracts Gallimard » se réinvente durant notre temps commun de confinement et de lutte contre la pandémie
Chaque jour, durant cette période de crise, « Tracts » publiera, sous forme numérique, des textes brefs et inédits d’auteurs déjà publiés dans la collection ou se sentant proches de celle-ci. Ces textes seront proposés gratuitement en téléchargement aux lecteurs ; il sera temps, après la crise, de les réunir et les publier sous forme imprimée, dans un recueil spécial de « Tracts ».
Les « Tracts de crise », chacun à leur manière, selon leur tonalité ou leur vision singulières, rendront compte de ce qui se passe pour nous tous. On peut être isolé mais s’adresser à tous ; soyons solitaires et solidaires, ainsi que nous y invitait Albert Camus.
Alors qu’aujourd’hui « les événements ont cessé de faire grève », comme l’écrivait Jean Baudrillard en d’autres circonstances (2001), l’écrit a plus que jamais sa place pour nous aider à employer les mots justes ; les mots justes qui nous saisissent autant qu’ils nous libèrent.
Ensemble et confinés, solidaires contre l’épidémie, pour les malades et les soignants, pour nous tous.
Parution à heures fixes : 10 heures, 14 heures ou 20 heures
Vous pouvez vous abonner afin de recevoir tous les jours les nouveaux Tracts de crise.
Pour ce faire, merci d'envoyer un message contenant votre nom, prénom et adresse mail à tracts@gallimard.fr
Vous pouvez aussi retrouver les Tracts de crise chez votre libraire en ligne habituel.