
Détail d'une collection
Collection 108-110
Editeur :
ISSN :
1956-4422
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Titre : Pour une culture de la participation / Polytech Type de document : document électronique Auteurs : Pierre Mahey (1955-...) , Auteur
Mention d'édition : Nouvelle édition Editeur : Paris : Adels, Association pour la démocratie et l'éducation locale et sociale - Revue Territoires Année de publication : 2006, cop. 2005 Collection : Collection 108-110, ISSN 1956-4422 Importance : 130 p. Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-9520803-6-1 Prix : 11 € Note générale : cf. doc. du Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne en hyperlien : "Et voilà, la foire à la démocratie participative est ouverte. Achetez-moi mes
Assises, mes rencontres : on va renouveler le politique. Venez voir mes
ateliers, mes conseils, vous rencontrerez les vrais gens !
Attention. Soudain, la démocratie participative est sous l'éclairage médiatique.
Danger !
On a passé des années à ignorer les expériences courageuses et difficiles qui
ont posé les bases d'un mouvement fondamental qui va inéluctablement changer nos modes de gouvernance. Mais ce n'est pas pour voir les marchands de
Canada Dry récupérer l'énergie et permettre par leur mystification de jeter le
bébé de la participation avec l'eau de la pseudo démocratie d'opinion.
Reprenons calmement, bien que rapidement.
La démocratie représentative devrait permettre de décider collectivement,
après débat (délibération), du bien public comme du contrat social et se doter
des outils nécessaires à sa mise en œuvre. Elle est représentative pour gérer la
complexité du grand nombre et fonctionne donc en déléguant des élus qui
vont pouvoir défendre, dans le collectif décisionnel, la parole et le point de vue
de ceux qu'ils représentent.
Mais au bout de plus de 200 ans de fonctionnement de cette démocratie, nous
vivons une évolution perverse du système dans laquelle il n'y a pas beaucoup
de débat et où la représentation de la population est fort peu performante.
D'autre part, la crise sociale commencée en 1973 a, depuis trente ans, bloqué
l'ascenseur social, transformé la République en "Etat providence", et développé une société du tout individuel consommateur. La crise a vidé l'action collective de son sens et a amplifié les défauts de la démocratie représentative en
la présentant comme incapable de changer les choses. L'abstention et les votes
extrêmes se sont développés jusqu'à devenir les meilleures constantes de
toutes nos élections.
Que faire ? La démocratie est le moins mauvais moyen d'organiser nos sociétés. On ne peut pas rester les bras ballants à assister à son affaiblissement, il
faut agir, changer les choses pour la sauver. C'est ce qui fonde l'histoire de la
participation citoyenne.
Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne
1
Celle-ci construit ses principes de nécessité sur le diagnostic de la maladie
démocratique :
● reconstituer de l'implication et de la responsabilisation de tous sur le projet
commun pour redonner une place à chacun et, en particulier, aux plus fragiles, aux exclus, aux jeunes, bref, à tous ceux qui ne sont pas suffisamment
représentés ou ne se reconnaissent pas dans la représentation dirigeante.
● permettre que les réponses aux dysfonctionnements constatés et vécus par les
gens soient élaborées collectivement, avec eux, plutôt que construire des
réponses individuelles, descendantes d'un "Etat providence" exsangue et
clientéliste.
● permettre ainsi de re-légitimer l'action collective, le contrat social et son évolution permanente, le politique, l'action et le service publics, la démocratie.
● et ainsi permettre que se constitue depuis la base, avec les gens, des visions,
des projets, de l'espoir sur l'avenir.
Pour cela, aussi maladroite qu'elle ait été jusqu'alors, la participation citoyenne a pris le relais de l'éducation populaire ou de l'apprentissage syndical. Elle
propose des processus dans lesquels les questions sont les points d'entrée d'un
cheminement vers une meilleure compréhension des enjeux, vers des diagnostics complexes, vers l'énoncé d'une diversité de résolutions possibles, évaluées
ensemble. Elle propose des parcours qui construisent, en même temps que du
projet, de l'intelligence collective, une conscience, une maturité de chacun.
La question est un commencement, la question devient, la question est la première étape de l'élaboration d'une résolution durant laquelle celui qui pose la
question reste un acteur responsable.
Il ne suffit pas de faire émerger des problèmes d'une opinion publique révélée
par sondages ou "micros trottoirs", et d'attendre qu'une élite politique y réponde par des solutions parachutées et réductrices. Cette façon d'agir nous éloigne finalement de la démocratie."Langues : Français (fre) Mots-clés : Citoyenneté POLITIQUE Démocratie locale Développement local Participation populaire Service public Méthodologie Participation politique Participation sociale Etat - Administration
Politique Société Urbanisme Développement participatif Démocratie Développement local Service public Gestion urbaine Rapports sociaux Gestion de projet Conflit social Animation Citoyenneté Mobilisation sociale Conseil de quartier Comité d'habitants Forum citoyenRésumé : "Ce livre n'a pas pour but de questionner la participation de façon générale et théorique mais d'apporter des éléments d'aide à la décision dans la conduite et l'organisation de toute une batterie d'instruments plus ou moins performants qui tentent de donner la parole aux gens : conseils de quartier, comités d'habitants, conseils de développement... (Résumé de l'éditeur). Note de contenu : Notes bibliogr. En ligne : http://www.cemea-pdll.org/Qu-est-ce-que-l-education Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=271484 Pour une culture de la participation / Polytech [document électronique] / Pierre Mahey (1955-...), Auteur . - Nouvelle édition . - Paris (70, rue de la Villette, 75019) : Adels, Association pour la démocratie et l'éducation locale et sociale - Revue Territoires, 2006, cop. 2005 . - 130 p. ; 22 cm. - (Collection 108-110, ISSN 1956-4422) .
ISBN : 978-2-9520803-6-1 : 11 €
cf. doc. du Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne en hyperlien : "Et voilà, la foire à la démocratie participative est ouverte. Achetez-moi mes
Assises, mes rencontres : on va renouveler le politique. Venez voir mes
ateliers, mes conseils, vous rencontrerez les vrais gens !
Attention. Soudain, la démocratie participative est sous l'éclairage médiatique.
Danger !
On a passé des années à ignorer les expériences courageuses et difficiles qui
ont posé les bases d'un mouvement fondamental qui va inéluctablement changer nos modes de gouvernance. Mais ce n'est pas pour voir les marchands de
Canada Dry récupérer l'énergie et permettre par leur mystification de jeter le
bébé de la participation avec l'eau de la pseudo démocratie d'opinion.
Reprenons calmement, bien que rapidement.
La démocratie représentative devrait permettre de décider collectivement,
après débat (délibération), du bien public comme du contrat social et se doter
des outils nécessaires à sa mise en œuvre. Elle est représentative pour gérer la
complexité du grand nombre et fonctionne donc en déléguant des élus qui
vont pouvoir défendre, dans le collectif décisionnel, la parole et le point de vue
de ceux qu'ils représentent.
Mais au bout de plus de 200 ans de fonctionnement de cette démocratie, nous
vivons une évolution perverse du système dans laquelle il n'y a pas beaucoup
de débat et où la représentation de la population est fort peu performante.
D'autre part, la crise sociale commencée en 1973 a, depuis trente ans, bloqué
l'ascenseur social, transformé la République en "Etat providence", et développé une société du tout individuel consommateur. La crise a vidé l'action collective de son sens et a amplifié les défauts de la démocratie représentative en
la présentant comme incapable de changer les choses. L'abstention et les votes
extrêmes se sont développés jusqu'à devenir les meilleures constantes de
toutes nos élections.
Que faire ? La démocratie est le moins mauvais moyen d'organiser nos sociétés. On ne peut pas rester les bras ballants à assister à son affaiblissement, il
faut agir, changer les choses pour la sauver. C'est ce qui fonde l'histoire de la
participation citoyenne.
Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne
1
Celle-ci construit ses principes de nécessité sur le diagnostic de la maladie
démocratique :
● reconstituer de l'implication et de la responsabilisation de tous sur le projet
commun pour redonner une place à chacun et, en particulier, aux plus fragiles, aux exclus, aux jeunes, bref, à tous ceux qui ne sont pas suffisamment
représentés ou ne se reconnaissent pas dans la représentation dirigeante.
● permettre que les réponses aux dysfonctionnements constatés et vécus par les
gens soient élaborées collectivement, avec eux, plutôt que construire des
réponses individuelles, descendantes d'un "Etat providence" exsangue et
clientéliste.
● permettre ainsi de re-légitimer l'action collective, le contrat social et son évolution permanente, le politique, l'action et le service publics, la démocratie.
● et ainsi permettre que se constitue depuis la base, avec les gens, des visions,
des projets, de l'espoir sur l'avenir.
Pour cela, aussi maladroite qu'elle ait été jusqu'alors, la participation citoyenne a pris le relais de l'éducation populaire ou de l'apprentissage syndical. Elle
propose des processus dans lesquels les questions sont les points d'entrée d'un
cheminement vers une meilleure compréhension des enjeux, vers des diagnostics complexes, vers l'énoncé d'une diversité de résolutions possibles, évaluées
ensemble. Elle propose des parcours qui construisent, en même temps que du
projet, de l'intelligence collective, une conscience, une maturité de chacun.
La question est un commencement, la question devient, la question est la première étape de l'élaboration d'une résolution durant laquelle celui qui pose la
question reste un acteur responsable.
Il ne suffit pas de faire émerger des problèmes d'une opinion publique révélée
par sondages ou "micros trottoirs", et d'attendre qu'une élite politique y réponde par des solutions parachutées et réductrices. Cette façon d'agir nous éloigne finalement de la démocratie."
Langues : Français (fre)Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Documents numériques
La ville contre les grands ensembles : l'expérience de Quétigny ; d'une ville pionnière aux villes durables / Hervé Vouillot
Titre : La ville contre les grands ensembles : l'expérience de Quétigny ; d'une ville pionnière aux villes durables Type de document : texte imprimé Auteurs : Hervé Vouillot (1943-...), Auteur ; Edgard Pisani (1918-2016), Préfacier, etc. Editeur : Paris : Adels, Association pour la démocratie et l'éducation locale et sociale - Revue Territoires Année de publication : 2006 Autre Editeur : Besançon : Cêtre Collection : Collection 108-110, ISSN 1956-4422 Importance : 1 vol. (153 p.-[16] p. de pl.) Présentation : couv. ill. en coul., ill. en noir et en couleur Format : 22 x 14 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-916368-01-6 Prix : 14 € Mots-clés : Architecture et urbanisme / Urbanisme / Aménagements urbains Urbanisme Aménagement du territoire Développement durable urbanisme Résumé : Etat des lieux de l'urbanisme en France, qui propose d'observer, à l'heure de la crise de l'énergie, le développement de Quetigny, ville nouvelle autoconstruite de l'agglomération de Dijon, à contre-courant d'un urbanisme techniciste et privatisé. Décrit l'habitat autogéré, le refus du déclin, la maîtrise de l'aménagement, le souci du maintien des équilibres sociaux par l'emploi, etc. Note de contenu : 4e de couv. : "Dire qu'il y a une crise du logement en France relève aujourd'hui de l'euphémisme: on estime que près d'un million de logements manquent à l'appel. Pire: c'est la ville entière qui est en crise. Ses banlieues se révoltent, pendant que les centres-villes se transforment en galeries commerciales géantes, délaissant les habitants. Ceux d'entre eux qui le peuvent participent à une course vers le pavillonnaire, grignotant toujours plus les espaces périurbains, et inscrivant l'urbanisme contemporain dans une non-durabilité hallucinante. À l'heure de la crise énergétique, nous fondons sans sourciller des villes tentaculaires, sans centre, sans densité, sans sens politique. «Impossible de maîtriser le mouvement», plaident certains élus locaux, qui savent pourtant, quand ils le souhaitent, faire barrage à la construction de logements sociaux sur le territoire de leur commune! C'est ici que l'expérience de Quetigny, ville nouvelle autoconstruite de l'agglomération de Dijon, nous est utile: elle illustre que l'urbanisme peut se mettre au service d'un projet politique, et même d'un projet de société. Quetigny, le contre-exemple d'un urbanisme techniciste ou privatisé, nous montre comment penser la ville peut construire la ville." Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=87117 La ville contre les grands ensembles : l'expérience de Quétigny ; d'une ville pionnière aux villes durables [texte imprimé] / Hervé Vouillot (1943-...), Auteur ; Edgard Pisani (1918-2016), Préfacier, etc. . - Paris (70, rue de la Villette, 75019) : Adels, Association pour la démocratie et l'éducation locale et sociale - Revue Territoires : Besançon : Cêtre, 2006 . - 1 vol. (153 p.-[16] p. de pl.) : couv. ill. en coul., ill. en noir et en couleur ; 22 x 14 cm. - (Collection 108-110, ISSN 1956-4422) .
ISBN : 978-2-916368-01-6 : 14 €
Mots-clés : Architecture et urbanisme / Urbanisme / Aménagements urbains Urbanisme Aménagement du territoire Développement durable urbanisme Résumé : Etat des lieux de l'urbanisme en France, qui propose d'observer, à l'heure de la crise de l'énergie, le développement de Quetigny, ville nouvelle autoconstruite de l'agglomération de Dijon, à contre-courant d'un urbanisme techniciste et privatisé. Décrit l'habitat autogéré, le refus du déclin, la maîtrise de l'aménagement, le souci du maintien des équilibres sociaux par l'emploi, etc. Note de contenu : 4e de couv. : "Dire qu'il y a une crise du logement en France relève aujourd'hui de l'euphémisme: on estime que près d'un million de logements manquent à l'appel. Pire: c'est la ville entière qui est en crise. Ses banlieues se révoltent, pendant que les centres-villes se transforment en galeries commerciales géantes, délaissant les habitants. Ceux d'entre eux qui le peuvent participent à une course vers le pavillonnaire, grignotant toujours plus les espaces périurbains, et inscrivant l'urbanisme contemporain dans une non-durabilité hallucinante. À l'heure de la crise énergétique, nous fondons sans sourciller des villes tentaculaires, sans centre, sans densité, sans sens politique. «Impossible de maîtriser le mouvement», plaident certains élus locaux, qui savent pourtant, quand ils le souhaitent, faire barrage à la construction de logements sociaux sur le territoire de leur commune! C'est ici que l'expérience de Quetigny, ville nouvelle autoconstruite de l'agglomération de Dijon, nous est utile: elle illustre que l'urbanisme peut se mettre au service d'un projet politique, et même d'un projet de société. Quetigny, le contre-exemple d'un urbanisme techniciste ou privatisé, nous montre comment penser la ville peut construire la ville." Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=87117 Réservation
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