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Titre : Environnement et société : une analyse sociologique de la question environnementale Type de document : texte imprimé Auteurs : Chantal Aspe, Auteur ; Marie Jacqué (1971-...) , Auteur
Mention d'édition : Consulter aussi l'ouvrage en ligne sur Cairn.info Editeur : Charenton-le-Pont : Éditions de la Maison des Sciences de l’Homme Année de publication : 2012 Autre Editeur : Charenton-le-Pont : Éditions de la Maison des Sciences de l’Homme Collection : Natures sociales, ISSN 1763-2684 Importance : 279 p. Présentation : couv. ill. en coul. Format : 23 x 15 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7351-1429-0 Prix : 32 € Note générale : Avant-propos 9
Chapitre premier Question environnementale et mouvements sociaux 13
La requalification de la «campagne» pour de nouvelles pratiques 14
La construction d'une contestation environnementale 24
La remise en cause des effets externes de la production 24
Une mouvance contestataire multiple et interactionniste 29
Les mouvements contemporains : du quotidien au changement global 35
Des pratiques en quête de lien social 35
Pas de «grand soir», mais de beaux jours : une multitude d'actes singuliers 37
Vers un projet global : altermondialisme et décroissance 42
Chapitre II Le militantisme écologiste : de la contestation à la concertation 49
La structuration politique et sociale des revendications environnementales 50
La construction d'un mouvement d'écologie politique entre protection de la nature et projet politique global 50
Le militantisme associatif comme nouveau mode d'action 56
La reconnaissance de l'individualité comme enjeu de positionnement social 59
L'expertise associative, entre contestation et participation 64
Les conflits environnementaux : une redéfinition des rapports sociaux à l'échelle de la localité 64
De «l'aménagement au ménagement» de l'espace : la reconnaissance de l'expertise associative 69
La démocratie participative : quand le débat n'existe plus ! 75
Chapitre III La prise en charge publique du champ de l'environnement 83
L'objectivation de l'environnement : à la recherche de définitions 84
La construction du ministère de l'Environnement ou le découpage d'un territoire 89
Le paysage comme nouvelle catégorie d'intervention publique 93
La disparition de l'environnement et la normalisation du développement durable 99
Chapitre IV Le statut juridique et économique des choses naturelles 105
De nouvelles représentations érigées en normes 106
De la nature ressource à la nature système : l'institutionnalisation juridique du patrimoine naturel 106
Le cheminement social d'une norme : l'exemple de la réutilisation des eaux usées en France 113
L'empire du «système» 119
Donner une valeur aux «biens environnementaux» : de la gestion patrimoniale aux réponses par le marché 125
Le «patrimoine» des économistes 125
L'«économie de l'environnement» : intégrer l'environnement au marché 128
La question environnementale : une réactualisation de l'économie politique 132
La «modernisation écologique» : l'institutionnalisation d'une gestion économique de l'environnement 136
Chapitre V L'approche complexe de la réalité 143
Science écologique et approche systémique 145
L'investissement de la question environnementale par les naturalistes 151
La protection de la nature, un enjeu de connaissances 152
De la protection de la nature à la gestion de la biodiversité 155
L'analyse des interactions sociétés/écosystèmes 160
L'interdisciplinarité sciences de la nature, sciences de la société 166
Une histoire de marges 167
Vers une rigueur théorique et méthodologique 170
Chapitre VI Le recours à l'expertise comme nouveau mode de gouvernement de l'incertitude 179
Entre vulnérabilité technologique et vulnérabilité sociale, la construction d'une société du risque 180
La maîtrise des risques : une tension entre techniques et politique 181
L'incertitude au coeur de l'analyse du social 187
Renversement du rôle de l'expertise scientifique : de la dénonciation des causes à la gestion des conséquences 192
Normalisation du «rapport au risque» et émergence du principe de précaution : un difficile positionnement des sciences sociales 198
L'implication normative des sciences sociales dans la gestion du risque 198
Le principe de précaution : un nouveau rapport politique à la peur ? 205
Chapitre VII L'éducation à l'environnement : entre critique et adaptation 213
L'éducation à l'environnement : l'intégration idéologique de la question environnementale 214
L'accompagnement pédagogique des politiques environnementales 215
Le militantisme pédagogique : un enjeu de positionnement social pour les éducateurs à l'environnement 225
La construction d'une morale écologique 232
Vers la normalisation de l'engagement écocitoyen 241
Les «bonnes pratiques» environnementales 241
Les paradoxes de l'engagement écocitoyen 244
Bibliographie 255Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : Environnement Protection Sociologie Écologisme 1970-... Politique de l'environnement Écologie humaine Environnement / L'environnement et l'activité humaine / Pollutions SHS Problèmes de l'environnement Aspect social France Société changement social, écologie humaine, écologisme, environnement, politique, protection de l'environnement, Études environnementales, géographie et développement, Sociologie, Géographie : politique, culture et représentation, Nature, paysage et environnement Index. décimale : S-11 Histoire de l'écologie Résumé : Une analyse sociologique de la question environnementale depuis son émergence en France à la fin des années 1960 jusqu'à l'époque actuelle. Elle offre également une réflexion sur la place des scientifiques dans la construction de cette question par une approche interdisciplinaire sciences sociales-sciences de la nature. Note de contenu : Bibliographie p. [255]-279. Notes bibliogr. en bas de page. 4e de couv. : "Cet ouvrage présente une lecture sociologique de la question environnementale dans une perspective historique éclairant les dynamiques contemporaines. Enjeu de mobilisations et de revendications, la question environnementale a d'abord eu pour objet la remise en cause du mode de développement industriel. Elle est ensuite devenue un puissant vecteur de normalisation sociale, posant aux sociologues la question des relations entre le politique, l'économique et l'idéologique. Elle est donc à ce titre un indicateur de changement social et recouvre un champ foisonnant qui constitue son corpus : analyse des nouvelles pratiques et représentations de la nature, conflits d'usages, place et rôle des scientifiques, nouveaux rapports aux risques, émergence d'un mouvement d'écologie politique, repositionnement du secteur économique et prise en charge par le politique, etc. Cet ouvrage universitaire examine la question environnementale dans sa construction scientifique, économique et politique. À ce titre il peut intéresser aussi bien les étudiants que la communauté des chercheurs. Il offre aussi aux décideurs et aux professionnels de l'environnement un éclairage sociologique sur leur domaine d'intervention." En ligne : http://www.cairn.info.proxy.scd.univ-tours.fr/environnement-et-societe--97827592 [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=56853 Environnement et société : une analyse sociologique de la question environnementale [texte imprimé] / Chantal Aspe, Auteur ; Marie Jacqué (1971-...), Auteur . - Consulter aussi l'ouvrage en ligne sur Cairn.info . - Charenton-le-Pont : Éditions de la Maison des Sciences de l’Homme : Charenton-le-Pont : Éditions de la Maison des Sciences de l’Homme, 2012 . - 279 p. : couv. ill. en coul. ; 23 x 15 cm. - (Natures sociales, ISSN 1763-2684) .
ISBN : 978-2-7351-1429-0 : 32 €
Avant-propos 9
Chapitre premier Question environnementale et mouvements sociaux 13
La requalification de la «campagne» pour de nouvelles pratiques 14
La construction d'une contestation environnementale 24
La remise en cause des effets externes de la production 24
Une mouvance contestataire multiple et interactionniste 29
Les mouvements contemporains : du quotidien au changement global 35
Des pratiques en quête de lien social 35
Pas de «grand soir», mais de beaux jours : une multitude d'actes singuliers 37
Vers un projet global : altermondialisme et décroissance 42
Chapitre II Le militantisme écologiste : de la contestation à la concertation 49
La structuration politique et sociale des revendications environnementales 50
La construction d'un mouvement d'écologie politique entre protection de la nature et projet politique global 50
Le militantisme associatif comme nouveau mode d'action 56
La reconnaissance de l'individualité comme enjeu de positionnement social 59
L'expertise associative, entre contestation et participation 64
Les conflits environnementaux : une redéfinition des rapports sociaux à l'échelle de la localité 64
De «l'aménagement au ménagement» de l'espace : la reconnaissance de l'expertise associative 69
La démocratie participative : quand le débat n'existe plus ! 75
Chapitre III La prise en charge publique du champ de l'environnement 83
L'objectivation de l'environnement : à la recherche de définitions 84
La construction du ministère de l'Environnement ou le découpage d'un territoire 89
Le paysage comme nouvelle catégorie d'intervention publique 93
La disparition de l'environnement et la normalisation du développement durable 99
Chapitre IV Le statut juridique et économique des choses naturelles 105
De nouvelles représentations érigées en normes 106
De la nature ressource à la nature système : l'institutionnalisation juridique du patrimoine naturel 106
Le cheminement social d'une norme : l'exemple de la réutilisation des eaux usées en France 113
L'empire du «système» 119
Donner une valeur aux «biens environnementaux» : de la gestion patrimoniale aux réponses par le marché 125
Le «patrimoine» des économistes 125
L'«économie de l'environnement» : intégrer l'environnement au marché 128
La question environnementale : une réactualisation de l'économie politique 132
La «modernisation écologique» : l'institutionnalisation d'une gestion économique de l'environnement 136
Chapitre V L'approche complexe de la réalité 143
Science écologique et approche systémique 145
L'investissement de la question environnementale par les naturalistes 151
La protection de la nature, un enjeu de connaissances 152
De la protection de la nature à la gestion de la biodiversité 155
L'analyse des interactions sociétés/écosystèmes 160
L'interdisciplinarité sciences de la nature, sciences de la société 166
Une histoire de marges 167
Vers une rigueur théorique et méthodologique 170
Chapitre VI Le recours à l'expertise comme nouveau mode de gouvernement de l'incertitude 179
Entre vulnérabilité technologique et vulnérabilité sociale, la construction d'une société du risque 180
La maîtrise des risques : une tension entre techniques et politique 181
L'incertitude au coeur de l'analyse du social 187
Renversement du rôle de l'expertise scientifique : de la dénonciation des causes à la gestion des conséquences 192
Normalisation du «rapport au risque» et émergence du principe de précaution : un difficile positionnement des sciences sociales 198
L'implication normative des sciences sociales dans la gestion du risque 198
Le principe de précaution : un nouveau rapport politique à la peur ? 205
Chapitre VII L'éducation à l'environnement : entre critique et adaptation 213
L'éducation à l'environnement : l'intégration idéologique de la question environnementale 214
L'accompagnement pédagogique des politiques environnementales 215
Le militantisme pédagogique : un enjeu de positionnement social pour les éducateurs à l'environnement 225
La construction d'une morale écologique 232
Vers la normalisation de l'engagement écocitoyen 241
Les «bonnes pratiques» environnementales 241
Les paradoxes de l'engagement écocitoyen 244
Bibliographie 255
Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : Environnement Protection Sociologie Écologisme 1970-... Politique de l'environnement Écologie humaine Environnement / L'environnement et l'activité humaine / Pollutions SHS Problèmes de l'environnement Aspect social France Société changement social, écologie humaine, écologisme, environnement, politique, protection de l'environnement, Études environnementales, géographie et développement, Sociologie, Géographie : politique, culture et représentation, Nature, paysage et environnement Index. décimale : S-11 Histoire de l'écologie Résumé : Une analyse sociologique de la question environnementale depuis son émergence en France à la fin des années 1960 jusqu'à l'époque actuelle. Elle offre également une réflexion sur la place des scientifiques dans la construction de cette question par une approche interdisciplinaire sciences sociales-sciences de la nature. Note de contenu : Bibliographie p. [255]-279. Notes bibliogr. en bas de page. 4e de couv. : "Cet ouvrage présente une lecture sociologique de la question environnementale dans une perspective historique éclairant les dynamiques contemporaines. Enjeu de mobilisations et de revendications, la question environnementale a d'abord eu pour objet la remise en cause du mode de développement industriel. Elle est ensuite devenue un puissant vecteur de normalisation sociale, posant aux sociologues la question des relations entre le politique, l'économique et l'idéologique. Elle est donc à ce titre un indicateur de changement social et recouvre un champ foisonnant qui constitue son corpus : analyse des nouvelles pratiques et représentations de la nature, conflits d'usages, place et rôle des scientifiques, nouveaux rapports aux risques, émergence d'un mouvement d'écologie politique, repositionnement du secteur économique et prise en charge par le politique, etc. Cet ouvrage universitaire examine la question environnementale dans sa construction scientifique, économique et politique. À ce titre il peut intéresser aussi bien les étudiants que la communauté des chercheurs. Il offre aussi aux décideurs et aux professionnels de l'environnement un éclairage sociologique sur leur domaine d'intervention." En ligne : http://www.cairn.info.proxy.scd.univ-tours.fr/environnement-et-societe--97827592 [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=56853 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 13212 S-11 ASP Livres Centre de Documentation Carrières Sociales Médiation scientifique Disponible Documents numériques
Titre : Penser le comportement animal : contribution à une critique du réductionnisme Type de document : texte imprimé Auteurs : Florence Burgat (1962-...) , Directeur de la recherche
Mention d'édition : Consulter aussi l'ouvrage en ligne sur Cairn.info Editeur : Charenton-le-Pont : Éditions de la Maison des Sciences de l’Homme Année de publication : 2010 Autre Editeur : Versailles : Éditions Quae Collection : Natures sociales, ISSN 1763-2684 Importance : 412 p. Présentation : ill., couv. ill. en coul. Format : 23 x 15 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7351-1297-5 Prix : 34 € Note générale : Approche phénoménologique de la vie animale, au prisme de la philosophie de Hegel.- 4e de couv. : "Dire qu'un animal se comporte à l'égard de ce qui l'entoure qu'est-ce à dire ? Le comportement est constitué par un type de manifestations qui n'appartient qu'à certains vivants ; il forme un flux continu et spontané qu'une étude segmentée détruit nécessairement. Pourtant, ce sont de brèves séquences comportementales isolées au laboratoire que l'on choisit d'étudier. Mais a-t-on encore affaire à un comportement ? Ne l'a-t-on pas ainsi réduit à l'un des éléments qui le composent : les mécanismes physiologiques, le programme génétique, les opérations cognitives, etc. ? Qu'est-ce qu'un animal empêché de se comporter, qui est-il ? On doit alors s'interroger sur les raisons de la prédominance des études de laboratoire et sur les bénéfices qui peuvent être tirés d'une telle production de connaissances. Car ces méthodes décident notamment des conditions de vie de millions de mammifères et d'oiseaux destinés à la consommation. À l'opposé de cette perspective réductionniste, le comportement est compris par les approches phénoménologiques comme l'expression d'une liberté, une relation dialectique avec le milieu. Celles-ci imposent du même coup des conditions d'observation en milieu naturel. Comment, dès lors, élaborer une éthologie plus juste, tant du point de vue de la compréhension du comportement que de celui des besoins, au sens large, des animaux placés sous la domination de l'homme ?" Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : Sciences et découverte de l'Univers et de la nature Le monde animal (faune sauvage) Monde animal STM Animaux Moeurs et comportement Éthologie animal comportement animal phénoménologie Animalité (philosophie) Animaux -- Observation -- Méthode comparative Animaux -- Moeurs et comportement -- Philosophie -- Actes de congrès Réductionnisme -- animalité, animaux, comportement, éthologie, moeurs, philosophie, réductionnisme Histoire et philosophie des sciences Ethnologie, anthropologie, Études des sciences, Vie de la recherche Index. décimale : S-51 Animal - Psychologie - Sociologie - Ecologie Résumé : Cet ouvrage prône des conditions d'observation de la vie animale en milieu naturel afin d'élaborer une éthologie plus juste. A l'opposé d'une perspective réductionniste, cette étude du comportement est élaborée en fonction d'approches phénoménologiques, comme l'expression d'une liberté, une relation dialectique avec le milieu. Note de contenu : Table des matières :
Les auteurs
Florence Burgat
Remerciements
Florence Burgat
Introduction. Penser le comportement : au fondement des options épistémologiques
Première partie. Vie et comportement
Approches évolutionnistes
André Pichot
I. Qu’est-ce que le comportement ?
Thomas Droulez
2. Au-delà du réflexe et du signal, la libération élémentaire et l’émergence de la conscience chez les animaux
Introduction
Réflexions préliminaires
« Quel effet cela fait-il d’être une chauve-souris ? »
L’animal n’est ni plante, ni robot, ni zombi
« L’animalité » d’un animal et ses différences avec la « végétalité » d’un végétal
Le vivant et la machine, l’animal et le robot
La perception consciente et la détection non consciente : l’animal et le zombi organique
Conclusion
Xavier Guchet
3. La technicité animale à la lumière de la philosophie de l’individuation de Gilbert Simondon
Introduction
Techniques et cultures animales
En finir avec le thème de la « différence anthropologique »
L’apport de Gilbert Simondon
Conclusion
Approches phénoménologiques
Georges Thinès
4. La forme animale selon Frederik Buytendijk et Adolf Portmann : une phénoménologie du comportement expressif
Jacques Dewitte
5. Une autre existence. En relisant La Structure du comportement de Maurice Merleau-Ponty
Une critique interne de la science
Critique des antinomies
Gestalt et Stimmung – excursus
La nature du phénomène « comportement »
Du bon usage de l’anthropomorphisme
Un existentialisme de l’animalité
Une dimension scénique
Françoise Armengaud
6. Georges Canguilhem : le comportement comme « allure de la vie »
Une question de terminologie
Biographie et méthode : une certaine « allure » de philosophie...
Critique du concept de réflexe, élaboration des concepts de milieu et de norme
Le concept de réflexe
Le concept de milieu, et son corrélat, le vivant comme centre
Le concept de norme, corrélé au concept de milieu
Contre le réductionnisme et le mécanisme : sens de la défense canguilhemienne du vitalisme
Vers une phénoménologie du comportement ?
Jean-François Nordmann
7. Le renversement opéré par Kurt Goldstein et par Erwin Straus : le réflexe comme comportement
Des enjeux stratégiques
Renversements des théories causalistes du réflexe
Vers une position hétérogénéiste et dissociationniste ?
Deuxième partie. Du terrain au laboratoire, les conditions d'observation des animaux
Étudier des séquences comportementales en laboratoire
Robert Dantzer
8. Que faire du comportement dans les sciences du comportement ?
Introduction
Les sciences du comportement
Le retour à la phénoménologie
Conclusion
Isabelle Veissier
9. Bien-être animal : peut-on objectiver la subjectivité de l’animal ?
Introduction
La prise en compte du bien-être animal
Les sciences classiques du comportement et le bien-être animal
Le béhaviorisme
L’éthologie
La cognition animale
L’éthologie appliquée
L’étude du bien-être animal : des questions et des méthodes spécifiques
Conclusion
Observer le comportement de l'animal dans son milieu naturel
Michel Meuret
10. Des troupeaux dans la broussaille : un comportement inattendu qui incite à changer de paradigme scientifique
Introduction
Faire pâturer des terrains trop embroussaillés
Des connaissances non stabilisées pour des politiques publiques urgentes
Incompréhension au sujet des broussailles
Consensus sur la question des incendies de forêts
Le choc des cultures provoqué par l’Agri-environnement
Des chèvres et des moutons qui se comportent a-normalement
Réussir à mesurer l’ingestion sur parcours
La nécessité d’innover méthodologiquement
Une ingestion double par rapport aux prévisions
L’organisation des repas au pâturage par des bergers
Règle de base : ajuster le « référentiel provisoire de palatabilité »
Structurer le circuit afin de stimuler l’appétit
Concevoir un menu
Conséquences théoriques et pratiques : comment définir les aliments ?
Apprendre aux jeunes animaux à manger de tout
Changer de paradigme pour rendre les broussailles plus « désirables »
« On a oublié de demander à la vache l’herbe qu’elle préfère »
Pour une éco-zootechnie de l’herbivore mis à pâturer des milieux non artificialisés
Implications en matière d’objets de recherche et de méthodes
Des broussailles devenues « désirables »
Marion Vicart
11. Quand l’anthropologue observe et décrit des journées de chiens
Introduction
Dispositifs classiques : questions et limites
Les sciences naturelles
Les sciences de l’homme
Nouvelles entrées des animaux en sciences sociales ?
« La communauté des existants » et l’anthropologie de la nature
Les « collectifs hybrides » et la sociologie des sciences
Observer et décrire les chiens : les apports d’une phénoménographie équitable
La phénoménographie équitable
Observer et décrire des journées de chiens : travail d’anthropologue ?
La méthode d'observation à l'épreuve de son objet
Marion Thomas
12. Entre laboratoire et terrain : les recherches sur le comportement animal au début du XXe siècle
Mise en perspective de l’héritage lorenzien
La vie contre la mort
Objectiver les instincts : l’étude des schémas instinctifs de comportement dans un environnement naturel
Les vertus morales de l’éthologue
Sociologie de l’éthologie lorenzienne
Construire des alliances et désigner des précurseurs
Identifier des ennemis : le rejet du béhaviorisme et de la primatologie
La question de l’autorité de l’expérimentation dans les sciences du comportement animal
La rhétorique de Lorenz : la polarisation entre laboratoire et terrain
Transformation de la biologie et sciences du comportement animal
L’éthologie lorenzienne : observation passive ou expérimentation en milieu naturel ?
Une caricature de la démarche béhavioriste
Un lieu hybride de recherche du comportement animal : la station expérimentale
Jenny Litzelmann
13. Redéfinition des notions d’instinct, d’inné et d’acquis chez Konrad Lorenz
L’instinct chez Lorenz
La critique par Lorenz de ses prédécesseurs (l’inné et l’acquis)
Épistémologie de Lorenz
Troisième Partie. Limites et impasses des discours positifs
Expérience et subjectivité
François Calatayud
14. Du comportement « fait de nature » au discours de l’éthologiste. Réflexions sur la place de la subjectivité en éthologie
Introduction
Différentes acceptions de la subjectivité dans le cadre de l’étude du comportement animal
Le sens et l’action en situation
Comment aborder le monde de sens ?
Chercher la diversité et quitter le concept d’individu moyen
De la structure du comportement au sens : influence de l’analyse du discours
Des mots pour dire le comportement
Le recueil des données
Des outils pour étudier cette structuration : l’analyse automatique du discours
Conclusion : revoir la notion d’objectivité et faire des choix
Philippe Devienne
15. Le comportement douloureux de l’animal : entre symptômes et critères
Introduction
Définition de la douleur
Comment peut-on savoir qu’un animal souffre ?
Comment peut-on évaluer la douleur ?
Comment peut-on savoir « réellement » qu’un animal souffre ?
Douleur et comportement douloureux
Probabilité et symptômes
Les critères de la douleur
Les critères de la douleur relèvent de conventions grammaticales
Conséquences d’une telle approche
Des mauvais usages de la grammaire
Quant aux explications anatomiques
Sur les tables d’évaluation de la douleur
Conclusion
Enrique Utria
16. Être « sujet-d’une-vie » : croyances, préférences, droits
Introduction
Attitude phrastique et attitude propositionnelle
Théories éthiques normatives
Droits des animaux
Le déni de la réalité animale
Jean-Pierre Marguénaud
17. Le comportement des animaux à la lumière du droit positif
Introduction
Le comportement de l’animal considéré comme une chose
La négation du comportement de l’animal approprié
La prise en compte du comportement de l’animal dangereux
Le comportement de l’animal considéré comme un être sensible
La prise en compte du comportement des animaux au titre du bien-être animal
La prise en compte du comportement de l’animal au sein d’une sphère d’affection
Élisabeth de Fontenay
18. « Ceux que les animaux ne regardent pas »
Se donner le mot
La grande barrière
Le processus industriel et techno-scientifique
Réinventer une communautéEn ligne : https://www-cairn-info.proxy.scd.univ-tours.fr/penser-le-comportement-animal--97 [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=35823 Penser le comportement animal : contribution à une critique du réductionnisme [texte imprimé] / Florence Burgat (1962-...), Directeur de la recherche . - Consulter aussi l'ouvrage en ligne sur Cairn.info . - Charenton-le-Pont : Éditions de la Maison des Sciences de l’Homme : Versailles (c/o Inra, RD 10, 78026) : Éditions Quae, 2010 . - 412 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 23 x 15 cm. - (Natures sociales, ISSN 1763-2684) .
ISBN : 978-2-7351-1297-5 : 34 €
Approche phénoménologique de la vie animale, au prisme de la philosophie de Hegel.- 4e de couv. : "Dire qu'un animal se comporte à l'égard de ce qui l'entoure qu'est-ce à dire ? Le comportement est constitué par un type de manifestations qui n'appartient qu'à certains vivants ; il forme un flux continu et spontané qu'une étude segmentée détruit nécessairement. Pourtant, ce sont de brèves séquences comportementales isolées au laboratoire que l'on choisit d'étudier. Mais a-t-on encore affaire à un comportement ? Ne l'a-t-on pas ainsi réduit à l'un des éléments qui le composent : les mécanismes physiologiques, le programme génétique, les opérations cognitives, etc. ? Qu'est-ce qu'un animal empêché de se comporter, qui est-il ? On doit alors s'interroger sur les raisons de la prédominance des études de laboratoire et sur les bénéfices qui peuvent être tirés d'une telle production de connaissances. Car ces méthodes décident notamment des conditions de vie de millions de mammifères et d'oiseaux destinés à la consommation. À l'opposé de cette perspective réductionniste, le comportement est compris par les approches phénoménologiques comme l'expression d'une liberté, une relation dialectique avec le milieu. Celles-ci imposent du même coup des conditions d'observation en milieu naturel. Comment, dès lors, élaborer une éthologie plus juste, tant du point de vue de la compréhension du comportement que de celui des besoins, au sens large, des animaux placés sous la domination de l'homme ?"
Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : Sciences et découverte de l'Univers et de la nature Le monde animal (faune sauvage) Monde animal STM Animaux Moeurs et comportement Éthologie animal comportement animal phénoménologie Animalité (philosophie) Animaux -- Observation -- Méthode comparative Animaux -- Moeurs et comportement -- Philosophie -- Actes de congrès Réductionnisme -- animalité, animaux, comportement, éthologie, moeurs, philosophie, réductionnisme Histoire et philosophie des sciences Ethnologie, anthropologie, Études des sciences, Vie de la recherche Index. décimale : S-51 Animal - Psychologie - Sociologie - Ecologie Résumé : Cet ouvrage prône des conditions d'observation de la vie animale en milieu naturel afin d'élaborer une éthologie plus juste. A l'opposé d'une perspective réductionniste, cette étude du comportement est élaborée en fonction d'approches phénoménologiques, comme l'expression d'une liberté, une relation dialectique avec le milieu. Note de contenu : Table des matières :
Les auteurs
Florence Burgat
Remerciements
Florence Burgat
Introduction. Penser le comportement : au fondement des options épistémologiques
Première partie. Vie et comportement
Approches évolutionnistes
André Pichot
I. Qu’est-ce que le comportement ?
Thomas Droulez
2. Au-delà du réflexe et du signal, la libération élémentaire et l’émergence de la conscience chez les animaux
Introduction
Réflexions préliminaires
« Quel effet cela fait-il d’être une chauve-souris ? »
L’animal n’est ni plante, ni robot, ni zombi
« L’animalité » d’un animal et ses différences avec la « végétalité » d’un végétal
Le vivant et la machine, l’animal et le robot
La perception consciente et la détection non consciente : l’animal et le zombi organique
Conclusion
Xavier Guchet
3. La technicité animale à la lumière de la philosophie de l’individuation de Gilbert Simondon
Introduction
Techniques et cultures animales
En finir avec le thème de la « différence anthropologique »
L’apport de Gilbert Simondon
Conclusion
Approches phénoménologiques
Georges Thinès
4. La forme animale selon Frederik Buytendijk et Adolf Portmann : une phénoménologie du comportement expressif
Jacques Dewitte
5. Une autre existence. En relisant La Structure du comportement de Maurice Merleau-Ponty
Une critique interne de la science
Critique des antinomies
Gestalt et Stimmung – excursus
La nature du phénomène « comportement »
Du bon usage de l’anthropomorphisme
Un existentialisme de l’animalité
Une dimension scénique
Françoise Armengaud
6. Georges Canguilhem : le comportement comme « allure de la vie »
Une question de terminologie
Biographie et méthode : une certaine « allure » de philosophie...
Critique du concept de réflexe, élaboration des concepts de milieu et de norme
Le concept de réflexe
Le concept de milieu, et son corrélat, le vivant comme centre
Le concept de norme, corrélé au concept de milieu
Contre le réductionnisme et le mécanisme : sens de la défense canguilhemienne du vitalisme
Vers une phénoménologie du comportement ?
Jean-François Nordmann
7. Le renversement opéré par Kurt Goldstein et par Erwin Straus : le réflexe comme comportement
Des enjeux stratégiques
Renversements des théories causalistes du réflexe
Vers une position hétérogénéiste et dissociationniste ?
Deuxième partie. Du terrain au laboratoire, les conditions d'observation des animaux
Étudier des séquences comportementales en laboratoire
Robert Dantzer
8. Que faire du comportement dans les sciences du comportement ?
Introduction
Les sciences du comportement
Le retour à la phénoménologie
Conclusion
Isabelle Veissier
9. Bien-être animal : peut-on objectiver la subjectivité de l’animal ?
Introduction
La prise en compte du bien-être animal
Les sciences classiques du comportement et le bien-être animal
Le béhaviorisme
L’éthologie
La cognition animale
L’éthologie appliquée
L’étude du bien-être animal : des questions et des méthodes spécifiques
Conclusion
Observer le comportement de l'animal dans son milieu naturel
Michel Meuret
10. Des troupeaux dans la broussaille : un comportement inattendu qui incite à changer de paradigme scientifique
Introduction
Faire pâturer des terrains trop embroussaillés
Des connaissances non stabilisées pour des politiques publiques urgentes
Incompréhension au sujet des broussailles
Consensus sur la question des incendies de forêts
Le choc des cultures provoqué par l’Agri-environnement
Des chèvres et des moutons qui se comportent a-normalement
Réussir à mesurer l’ingestion sur parcours
La nécessité d’innover méthodologiquement
Une ingestion double par rapport aux prévisions
L’organisation des repas au pâturage par des bergers
Règle de base : ajuster le « référentiel provisoire de palatabilité »
Structurer le circuit afin de stimuler l’appétit
Concevoir un menu
Conséquences théoriques et pratiques : comment définir les aliments ?
Apprendre aux jeunes animaux à manger de tout
Changer de paradigme pour rendre les broussailles plus « désirables »
« On a oublié de demander à la vache l’herbe qu’elle préfère »
Pour une éco-zootechnie de l’herbivore mis à pâturer des milieux non artificialisés
Implications en matière d’objets de recherche et de méthodes
Des broussailles devenues « désirables »
Marion Vicart
11. Quand l’anthropologue observe et décrit des journées de chiens
Introduction
Dispositifs classiques : questions et limites
Les sciences naturelles
Les sciences de l’homme
Nouvelles entrées des animaux en sciences sociales ?
« La communauté des existants » et l’anthropologie de la nature
Les « collectifs hybrides » et la sociologie des sciences
Observer et décrire les chiens : les apports d’une phénoménographie équitable
La phénoménographie équitable
Observer et décrire des journées de chiens : travail d’anthropologue ?
La méthode d'observation à l'épreuve de son objet
Marion Thomas
12. Entre laboratoire et terrain : les recherches sur le comportement animal au début du XXe siècle
Mise en perspective de l’héritage lorenzien
La vie contre la mort
Objectiver les instincts : l’étude des schémas instinctifs de comportement dans un environnement naturel
Les vertus morales de l’éthologue
Sociologie de l’éthologie lorenzienne
Construire des alliances et désigner des précurseurs
Identifier des ennemis : le rejet du béhaviorisme et de la primatologie
La question de l’autorité de l’expérimentation dans les sciences du comportement animal
La rhétorique de Lorenz : la polarisation entre laboratoire et terrain
Transformation de la biologie et sciences du comportement animal
L’éthologie lorenzienne : observation passive ou expérimentation en milieu naturel ?
Une caricature de la démarche béhavioriste
Un lieu hybride de recherche du comportement animal : la station expérimentale
Jenny Litzelmann
13. Redéfinition des notions d’instinct, d’inné et d’acquis chez Konrad Lorenz
L’instinct chez Lorenz
La critique par Lorenz de ses prédécesseurs (l’inné et l’acquis)
Épistémologie de Lorenz
Troisième Partie. Limites et impasses des discours positifs
Expérience et subjectivité
François Calatayud
14. Du comportement « fait de nature » au discours de l’éthologiste. Réflexions sur la place de la subjectivité en éthologie
Introduction
Différentes acceptions de la subjectivité dans le cadre de l’étude du comportement animal
Le sens et l’action en situation
Comment aborder le monde de sens ?
Chercher la diversité et quitter le concept d’individu moyen
De la structure du comportement au sens : influence de l’analyse du discours
Des mots pour dire le comportement
Le recueil des données
Des outils pour étudier cette structuration : l’analyse automatique du discours
Conclusion : revoir la notion d’objectivité et faire des choix
Philippe Devienne
15. Le comportement douloureux de l’animal : entre symptômes et critères
Introduction
Définition de la douleur
Comment peut-on savoir qu’un animal souffre ?
Comment peut-on évaluer la douleur ?
Comment peut-on savoir « réellement » qu’un animal souffre ?
Douleur et comportement douloureux
Probabilité et symptômes
Les critères de la douleur
Les critères de la douleur relèvent de conventions grammaticales
Conséquences d’une telle approche
Des mauvais usages de la grammaire
Quant aux explications anatomiques
Sur les tables d’évaluation de la douleur
Conclusion
Enrique Utria
16. Être « sujet-d’une-vie » : croyances, préférences, droits
Introduction
Attitude phrastique et attitude propositionnelle
Théories éthiques normatives
Droits des animaux
Le déni de la réalité animale
Jean-Pierre Marguénaud
17. Le comportement des animaux à la lumière du droit positif
Introduction
Le comportement de l’animal considéré comme une chose
La négation du comportement de l’animal approprié
La prise en compte du comportement de l’animal dangereux
Le comportement de l’animal considéré comme un être sensible
La prise en compte du comportement des animaux au titre du bien-être animal
La prise en compte du comportement de l’animal au sein d’une sphère d’affection
Élisabeth de Fontenay
18. « Ceux que les animaux ne regardent pas »
Se donner le mot
La grande barrière
Le processus industriel et techno-scientifique
Réinventer une communautéEn ligne : https://www-cairn-info.proxy.scd.univ-tours.fr/penser-le-comportement-animal--97 [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=35823 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 9411 S-51 BUR Livres Centre de Documentation Carrières Sociales Médiation scientifique Disponible Documents numériques
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Titre : Prendre soin de la nature ordinaire Type de document : texte imprimé Auteurs : Catherine Mougenot, Auteur Mention d'édition : Consulter l'ouvrage en ligne sur ScholarVox (Cyberlibris) Editeur : Charenton-le-Pont : Éditions de la Maison des Sciences de l’Homme Année de publication : 2003 Autre Editeur : Charenton-le-Pont : Éditions de la Maison des Sciences de l’Homme Collection : Natures sociales, ISSN 1763-2684 Importance : 230 p. Présentation : ill., couv. ill. Format : 23 x 15 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7380-1045-2 Prix : 36 € Note générale : Quels enjeux autour de la nature ’’ordinaire’’ ? En effet, parcs et réserves, qui ont longtemps été les seuls instruments de protection de la nature efficaces, ne parviennent plus à protéger la biodiversité. L’organisation de systèmes environnementaux stables suscite de légitimes interrogations : comment mobiliser tous les acteurs autour de ce projet ? Faut-il légiférer ou nous concerter entre citoyens ? Quelles procédures ? Quels instruments de contrôle ? Concilier, dans l’inconscient collectif, pratique, avec actions coordonnées sur le terrain, et théorique, grâce à l’évolution de nos compétences scientifique, est le défi que se propose de relever cet ouvrage.- 4e de couv. : "La nature que l'on dit ordinaire est assez habituelle : sentiers, rivière, champs cultivés, bords de routesÉ Et hybride, composée de nature sauvage et de nature domestique. Cette nature s'inscrit dans des activités agricoles, touristiques et artistiques. Les relations nature-société se recomposent et nécessitent par conséquent une politique publique qui s'engage dans la durée. C'est à l'expertise des «plans communaux de développement de nature» en Wallonie que nous invite le livre. Par l'analyse sociologique, l'auteure remet notamment en cause les distinctions entre expertise et connaissance scientifique, nature remarquable et nature ordinaire." Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : nature sociologie PCDN réseau écologique biodiversité social politique de la nature médiation sociale jardin Environnement -- Protection
Agriculture -- Aspect de l'environnement Écologie agricole biodiversité, diversité biologique, écologie, friche, nature ordinaire, Plans communaux de développement de la nature (Wallonie Belgique), Wallonie Climat et environnement Études environnementales Nature, paysage et environnement, BelgiqueIndex. décimale : S-50 Connaissances scientifiques et techniques Résumé : La nature ordinaire est hybride : c'est un mélange de nature sauvage et de nature domestique. Les actions d'aménagement modifient, par petites touches, la trame des territoires et les relations nature-société. L'auteur analyse la politique des Plans communaux de développement de la nature en Wallonie et tente de mieux comprendre la distinction entre expertise et connaissance scientifique.- Les champs cultivés, les prairies, les bocages, les bords de routes, les friches industrielles, les sentiers, les rivières... sont de plus en plus l'objet d'actions d'intérêt biologique. Cette nature ordinaire est hybride : c'est un mélange de nature sauvage et de nature domestique, de nature sacrée, protégée ou réservée et non protégée, proche. C'est une nature imbriquée dans de nombreuses activités agricoles et forestières, mais aussi touristiques, culturelles, artistiques ou tout simplement domestiques. Aujourd'hui, des actions modifient, par petites touches, les conventions et les catégories préétablies ; elles recomposent la trame des territoires et des relations nature-société. Cependant, elles nécessitent une expertise soucieuse de savoirs et de préoccupations diverses. Elles supposent, aussi, une politique publique qui s'engage dans la durée. Pour soutenir cette démonstration, Catherine Mougenot s'appuie sur l'exemple des Plans Communaux de Développement de la Nature en Wallonie (Belgique). En adoptant une posture de sociologie modeste elle écoute les partenaires de ces Plans, elle raconte leurs projets, leurs histoires, elle inventorie les ressources mobilisées et surtout elle remet en cause les distinctions établies entre expertise et connaissance scientifique, entre actions des citoyens et interventions publiques, entre nature remarquable et ordinaire. Note de contenu : Table des matières :
Remerciements
Introduction
De la nature sanctuaire à la nature ordinaire
Essai de sociologie modeste
Mettre en question les dualismes
S’intéresser à des processus
Raconter des histoires
S’interroger sur le statut de ces histoires
Plan du livre
1. Les Plans Communaux de Développement de la Nature ont une histoire
Des idées... aux actions...
Le défi de la gestion de la nature
L’érosion de la diversité biologique
Le modèle de réseau écologique
Le défi de la gestion citoyenne
La recherche du consensus
La gestion patrimoniale
Les propositions des PCDN
Proposition 1 – Prendre en compte la nature ordinaire
Proposition 2 – Renouveler des politiques publiques
Proposition 3 – Aménager un réseau écologique sur le territoire communal
Proposition 4 – Promouvoir la biodiversité comme un patrimoine
Proposition 5 – Mettre en place des procédures de participation
Proposition 6 – Reconstruire un lien entre l’intérêt public et les intérêts privés
Des propositions critiques, pour gérer la nature et pour décider
2. Produire une représentation de la nature ordinaire, la carte du réseau écologique
Le modèle européen de réseau écologique
Du concept à la méthode
Le rôle des collectivités locales
La biodiversité
Le réseau écologique
Traduction cartographique du réseau
Les critères de classement des différentes zones
La table des matières de l’étude
Discussion de la méthode
Une valeur écologique, relative à la situation
Difficulté de séparer la valeur réelle et potentielle des sites
Zone centrale et zone de développement : « On cafouille... les critères ne sont pas clairs... »
Zones centrales et zones de développement : la notion de friche
Tranche de débat :
Et plus tard encore :
Le retour au terrain : l’épreuve finale
De la méthode à la carte
Types de milieux et types de gestion
La carte : un outil stratégique
Participation des destinataires à la réalisation de la carte
De la carte à l’action
D’un étang d’écrêtage à une Zone Humide d’Intérêt Biologique, en passant par une zone centrale...
De l’action à la carte
La reconnaissance d’une zone centrale conditionne toute la légitimité du PCDN
Représenter la nature ordinaire
La carte est un objet doté de compétences
La carte est un objet sensible
La carte est un objet fragile
Le réseau écologique est une entité stratégique
3. A la découverte du sentier – réseau
L’identité du site
Quand le projet de sentier – découverte s’investit dans le PCDN
Suit un commentaire de la carte :
Et sur l’aménagement du sentier proprement dit :
Quand le PCDN s’investit dans le projet de sentier - découverte
Les nouvelles connexions du sentier-découverte
L’enjeu de l’assise du sentier
Acceptation et remise en cause du projet
La passerelle qui crée du lien
Du sentier au réseau écologique, l’histoire n’est pas finie...
Portrait-type d’un projet PCDN
Un projet PCDN investit un objet de nature
Ce résultat est en partie prévisible, en raison des ressources qui sont proposées aux partenaires
Mais ce résultat est aussi en partie imprévisible, en raison des identités changeantes de ses composantes
Un projet PCDN sera d’autant plus durable qu’il sera hétérogène
Un projet PCDN est le résultat d’un processus participatif qui a pour objectif de prendre en charge la nature en réseau, sur le territoire d’une commune.
4. S’engager pour la biodiversité
Une fonction cognitive
Une fonction régulatrice
Favoriser des identités plurielles
Des lois faibles et des projets plus efficaces
Où le court terme et le caractère privé du projet servent la promotion du patrimoine naturel
Une fonction d’engagement
De la nécessité d’articuler ces trois fonctions
5. De quelles natures sont ces histoires ?
Forêts
Anciens vergers
Protection des espèces naturelles
Zones humides
Mares et haies
Jardins au naturel
Sentiers et promenades
Des projets pour la biodiversité...
6. Combiner, associer, faire des projets
Mélanges... encore...
De la nature sanctuaire à la nature ordinaire... de la conservation au développement de la nature
Entre les mailles de l’action administrative, le projet de sauvetage d’une population de truites indigènes
Des projets concrets pour la biodiversité
7. Comment prendre soin de la nature ordinaire ?
La diversité des lieux de débat
Des forums
Des groupes de travail
Des lieux interdépendants
La diversité des modes de coordination
Nature négociée
Nature partagée
Réseaux naturels et humains reconfigurés
Vers une superposition de ces trois modes de coordination ?
Une charte, forte et faible à la fois
La charte comme médiation sociale
La charte comme médiation technique
La charte, légale ou pas ?
Des connaissances du milieu
Des connaissances de composition et de médiation, d’intégration et de coordination
Des connaissances pour le troisième millénaire ?
Une nouvelle politique de la nature ?
Des situations où l’État ne peut plus agir seul
L’évaluation : interroger les frontières
Une nature, plus naturelle et plus humaine
Retour au pays du Développement de la nature
Cultiver le social
Sociabilité
Lois et règlements
Gestion des territoires
Surveillance de la nature
Epilogue
Références bibliographiques
Bibliogr. p. [223]-230.En ligne : http://couperin.cyberlibris.fr/book/45006944 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=25400 Prendre soin de la nature ordinaire [texte imprimé] / Catherine Mougenot, Auteur . - Consulter l'ouvrage en ligne sur ScholarVox (Cyberlibris) . - Charenton-le-Pont : Éditions de la Maison des Sciences de l’Homme : Charenton-le-Pont : Éditions de la Maison des Sciences de l’Homme, 2003 . - 230 p. : ill., couv. ill. ; 23 x 15 cm. - (Natures sociales, ISSN 1763-2684) .
ISBN : 978-2-7380-1045-2 : 36 €
Quels enjeux autour de la nature ’’ordinaire’’ ? En effet, parcs et réserves, qui ont longtemps été les seuls instruments de protection de la nature efficaces, ne parviennent plus à protéger la biodiversité. L’organisation de systèmes environnementaux stables suscite de légitimes interrogations : comment mobiliser tous les acteurs autour de ce projet ? Faut-il légiférer ou nous concerter entre citoyens ? Quelles procédures ? Quels instruments de contrôle ? Concilier, dans l’inconscient collectif, pratique, avec actions coordonnées sur le terrain, et théorique, grâce à l’évolution de nos compétences scientifique, est le défi que se propose de relever cet ouvrage.- 4e de couv. : "La nature que l'on dit ordinaire est assez habituelle : sentiers, rivière, champs cultivés, bords de routesÉ Et hybride, composée de nature sauvage et de nature domestique. Cette nature s'inscrit dans des activités agricoles, touristiques et artistiques. Les relations nature-société se recomposent et nécessitent par conséquent une politique publique qui s'engage dans la durée. C'est à l'expertise des «plans communaux de développement de nature» en Wallonie que nous invite le livre. Par l'analyse sociologique, l'auteure remet notamment en cause les distinctions entre expertise et connaissance scientifique, nature remarquable et nature ordinaire."
Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : nature sociologie PCDN réseau écologique biodiversité social politique de la nature médiation sociale jardin Environnement -- Protection
Agriculture -- Aspect de l'environnement Écologie agricole biodiversité, diversité biologique, écologie, friche, nature ordinaire, Plans communaux de développement de la nature (Wallonie Belgique), Wallonie Climat et environnement Études environnementales Nature, paysage et environnement, BelgiqueIndex. décimale : S-50 Connaissances scientifiques et techniques Résumé : La nature ordinaire est hybride : c'est un mélange de nature sauvage et de nature domestique. Les actions d'aménagement modifient, par petites touches, la trame des territoires et les relations nature-société. L'auteur analyse la politique des Plans communaux de développement de la nature en Wallonie et tente de mieux comprendre la distinction entre expertise et connaissance scientifique.- Les champs cultivés, les prairies, les bocages, les bords de routes, les friches industrielles, les sentiers, les rivières... sont de plus en plus l'objet d'actions d'intérêt biologique. Cette nature ordinaire est hybride : c'est un mélange de nature sauvage et de nature domestique, de nature sacrée, protégée ou réservée et non protégée, proche. C'est une nature imbriquée dans de nombreuses activités agricoles et forestières, mais aussi touristiques, culturelles, artistiques ou tout simplement domestiques. Aujourd'hui, des actions modifient, par petites touches, les conventions et les catégories préétablies ; elles recomposent la trame des territoires et des relations nature-société. Cependant, elles nécessitent une expertise soucieuse de savoirs et de préoccupations diverses. Elles supposent, aussi, une politique publique qui s'engage dans la durée. Pour soutenir cette démonstration, Catherine Mougenot s'appuie sur l'exemple des Plans Communaux de Développement de la Nature en Wallonie (Belgique). En adoptant une posture de sociologie modeste elle écoute les partenaires de ces Plans, elle raconte leurs projets, leurs histoires, elle inventorie les ressources mobilisées et surtout elle remet en cause les distinctions établies entre expertise et connaissance scientifique, entre actions des citoyens et interventions publiques, entre nature remarquable et ordinaire. Note de contenu : Table des matières :
Remerciements
Introduction
De la nature sanctuaire à la nature ordinaire
Essai de sociologie modeste
Mettre en question les dualismes
S’intéresser à des processus
Raconter des histoires
S’interroger sur le statut de ces histoires
Plan du livre
1. Les Plans Communaux de Développement de la Nature ont une histoire
Des idées... aux actions...
Le défi de la gestion de la nature
L’érosion de la diversité biologique
Le modèle de réseau écologique
Le défi de la gestion citoyenne
La recherche du consensus
La gestion patrimoniale
Les propositions des PCDN
Proposition 1 – Prendre en compte la nature ordinaire
Proposition 2 – Renouveler des politiques publiques
Proposition 3 – Aménager un réseau écologique sur le territoire communal
Proposition 4 – Promouvoir la biodiversité comme un patrimoine
Proposition 5 – Mettre en place des procédures de participation
Proposition 6 – Reconstruire un lien entre l’intérêt public et les intérêts privés
Des propositions critiques, pour gérer la nature et pour décider
2. Produire une représentation de la nature ordinaire, la carte du réseau écologique
Le modèle européen de réseau écologique
Du concept à la méthode
Le rôle des collectivités locales
La biodiversité
Le réseau écologique
Traduction cartographique du réseau
Les critères de classement des différentes zones
La table des matières de l’étude
Discussion de la méthode
Une valeur écologique, relative à la situation
Difficulté de séparer la valeur réelle et potentielle des sites
Zone centrale et zone de développement : « On cafouille... les critères ne sont pas clairs... »
Zones centrales et zones de développement : la notion de friche
Tranche de débat :
Et plus tard encore :
Le retour au terrain : l’épreuve finale
De la méthode à la carte
Types de milieux et types de gestion
La carte : un outil stratégique
Participation des destinataires à la réalisation de la carte
De la carte à l’action
D’un étang d’écrêtage à une Zone Humide d’Intérêt Biologique, en passant par une zone centrale...
De l’action à la carte
La reconnaissance d’une zone centrale conditionne toute la légitimité du PCDN
Représenter la nature ordinaire
La carte est un objet doté de compétences
La carte est un objet sensible
La carte est un objet fragile
Le réseau écologique est une entité stratégique
3. A la découverte du sentier – réseau
L’identité du site
Quand le projet de sentier – découverte s’investit dans le PCDN
Suit un commentaire de la carte :
Et sur l’aménagement du sentier proprement dit :
Quand le PCDN s’investit dans le projet de sentier - découverte
Les nouvelles connexions du sentier-découverte
L’enjeu de l’assise du sentier
Acceptation et remise en cause du projet
La passerelle qui crée du lien
Du sentier au réseau écologique, l’histoire n’est pas finie...
Portrait-type d’un projet PCDN
Un projet PCDN investit un objet de nature
Ce résultat est en partie prévisible, en raison des ressources qui sont proposées aux partenaires
Mais ce résultat est aussi en partie imprévisible, en raison des identités changeantes de ses composantes
Un projet PCDN sera d’autant plus durable qu’il sera hétérogène
Un projet PCDN est le résultat d’un processus participatif qui a pour objectif de prendre en charge la nature en réseau, sur le territoire d’une commune.
4. S’engager pour la biodiversité
Une fonction cognitive
Une fonction régulatrice
Favoriser des identités plurielles
Des lois faibles et des projets plus efficaces
Où le court terme et le caractère privé du projet servent la promotion du patrimoine naturel
Une fonction d’engagement
De la nécessité d’articuler ces trois fonctions
5. De quelles natures sont ces histoires ?
Forêts
Anciens vergers
Protection des espèces naturelles
Zones humides
Mares et haies
Jardins au naturel
Sentiers et promenades
Des projets pour la biodiversité...
6. Combiner, associer, faire des projets
Mélanges... encore...
De la nature sanctuaire à la nature ordinaire... de la conservation au développement de la nature
Entre les mailles de l’action administrative, le projet de sauvetage d’une population de truites indigènes
Des projets concrets pour la biodiversité
7. Comment prendre soin de la nature ordinaire ?
La diversité des lieux de débat
Des forums
Des groupes de travail
Des lieux interdépendants
La diversité des modes de coordination
Nature négociée
Nature partagée
Réseaux naturels et humains reconfigurés
Vers une superposition de ces trois modes de coordination ?
Une charte, forte et faible à la fois
La charte comme médiation sociale
La charte comme médiation technique
La charte, légale ou pas ?
Des connaissances du milieu
Des connaissances de composition et de médiation, d’intégration et de coordination
Des connaissances pour le troisième millénaire ?
Une nouvelle politique de la nature ?
Des situations où l’État ne peut plus agir seul
L’évaluation : interroger les frontières
Une nature, plus naturelle et plus humaine
Retour au pays du Développement de la nature
Cultiver le social
Sociabilité
Lois et règlements
Gestion des territoires
Surveillance de la nature
Epilogue
Références bibliographiques
Bibliogr. p. [223]-230.En ligne : http://couperin.cyberlibris.fr/book/45006944 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=25400 Réservation
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La collection « Natures sociales » publie des ouvrages de sociologie et d’ethnologie relatifs aux activités agricoles et marines, à l’environnement, à l’alimentation. Elle s’adresse aux scientifiques ainsi qu’à un public motivé, intéressé par les questions de sociologie et d’ethnologie.